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Autant j'ai aimé le tome 1 de ce diptyque, autant cet album ne m'a pas emballé... J'ai même eu du mal à le finir. Pas grand chose à redire sur le dessin, mais le scénario... On s'y perd, avec un Tarzan chercheur d'or (?!!?), une histoire hésitant entre deux Conan (le Cimmérien et le Doyle), c'est très confus et pas forcément bien passionnant ! Sans compter les dialogues ! Avec des personnages allant jusqu'à décrire par le menu les caractéristiques de la montgolfière, de dinosaures ou que sais-je encore ! Pareil pour les inserts de "voix off", pour la plupart parfaitement inutiles. Le tome 1 se suffit à lui-même (le 2 n'étant pas vraiment une suite), donc je m'en vais vite oublier le 2 !
Voici la suite des aventures de Tarzan initiée par Christophe Bec mais d'après l’œuvre d'Edgar Rice Burroughs.
On l'avait laissé un peu dépité par le mariage prochain de la belle Jane avec qui il avait un peu flirté dans la jungle. Nous avons un Tarzan métamorphosé en Lord Greystoke qui va un peu à l'encontre de sa vraie nature à savoir le sauvage qui sommeille en lui.
On va suivre plusieurs petites histoires distinctes dans ce second volume bien qu'il n'y ait pas de partie ou de chapitre séparé. On suit une seule aventure : celle de Tarzan mais avec de multiples péripéties qui s'accumulent.
Il y a d'abord les amourettes de Tarzan avec une comtesse française qui l'entraînera dans un piège avec son mari un peu jaloux et prompt au duel. En toile de fond, il y a l'espoir de son amour perdu avec Jane mais également une forme de résilience qui est tout à son honneur. Tarzan noie son chagrin à paris mais cela ne lui réussit pas.
Il y a également une partie consacrée au cycle de la cité perdue d'Opar dont l'écrivain avait fait le lieu de plusieurs des aventures de Tarzan. Je dois dire que ce fut expédié en un rien de temps alors que la scène d'introduction commençait avec un Tarzan en bon mauvaise posture dans cet cité où il était attiré par l'or alors qu'il crache son venin sur le capitalisme occidental, un peu à la manière des russes je dois dire.
Enfin, il y a cette expédition de secours pour venir en aide à son ami le capitaine d'Arnot qui s'est mis en tête d'explorer le centre de la terre pour y découvrir un nouveau monde façon Jules Verne ou encore Arthur Conan Doyle. Les dinosaures seront également de la partie !
J'avoue que je n'ai pas trop aimé que cela parte un peu dans tous les sens. Cependant, on va passer quand même un agréable moment de lecture teintée d'exotisme et d'aventure dans la découverte avec des accents clairement fantastiques. On s'éloigne un peu des thèmes du premier volume qui avait fait fort et dont on sent le décalage. C'est l'action qui prédomine sur tout le reste à savoir la réflexion.
Comme dit, le divertissement façon blockbuster hollywoodien sera quand même assuré. Il faut aimer !
J'ai quelques scrupules à mettre 2/5, mais je ne me suis pas plu à lire cet album.
Quelques scrupules parce qu'on sent qu'il y a eu du travail sur la partie graphique ; néanmoins, je ne trouve pas que cela fonctionne. Le dessin est déjà encré et largement noirci ; il en devient peu lisible, et laisse peu de place à la couleur.
Par ailleurs, j'ai trouvé le scénario sans surprise ; et même s'il s'agit d'un adaptation ou d'un hommage, j'aurais aimé une part d'originalité.
Un peu déçu de ce second ouvrage qui a été réalisé par deux autres dessinateurs.
Déçu car du coup, je trouve le dessin et le graphisme en dessous le premier opus.
Déçu car l'histoire est moins intéressante, mois bien écrite et mis en scène de façon un peu trop facile.
Déçu car l'ensemble possède beaucoup trop de longueur qui ne servent pas l'histoire.
Déçu car on reste un peu trop dans l'incompréhension de certaines choses.
Mais malgré tout ça, on a un album qui tient la route, nous divertit et rend hommage comme il se doit au créateur de Tarzan.
Tarzan ! Je parie qu’à la simple évocation de ce nom, la plupart d’entre vous ont visualisé un film en noir et blanc, Johnny Weissmuller poussant son fameux cri durant les douze fois qu’il a incarné le personnage de Burroughs à l’écran de 1932 à 1948. Mais ils penseront aussi et surtout à la sublime version de Hugh Hudson portée par Christophe Lambert dans Greystocke.
Et c’est d’ailleurs de ce côté-là qu’il faut regarder lorsqu’on ouvre l’album de Christophe Bec et Stevan Subic. Une aventure bien plus proche du premier opus de l’auteur, paru en 1912, Tarzan on the Apes. Le fils de Lord Clayton est recueilli bébé par une guenon de la tribu des manganis, une espèce inconnue mais proche des gorilles et des chimpanzés, après que son père ait été tué par un grand singe. Il va grandir peu à peu, gagner en force et en puissance, et devenir le chef de la tribu. Jusqu’à sa rencontre avec Jane Porter et le lieutenant d’Arnot, puis son retour vers la civilisation et la terre de ses ancêtres. Sur un scénario assez fidèle de Bec, dont on ne présente plus le nombre de séries que ce touche à tout a développées avec succès, Subic applique une image brute, sombre, aux traits peut-être plus épais qu’un dessin conventionnel. On n’aime ou on n’aime pas, personnellement je trouve que ça rend le personnage de Tarzan plus inquiétant. Nous ne sommes pas dans un conte de fées, ici c’est la jungle dans tout ce qu’elle a de cruel, un trait façon ligne claire aurait desservi le sujet. Un découpage dynamique, agressif, une mise en couleur d’Hugo Facio qui renforce cette sensation d’oppression, voilà un premier tome bien touffu de 84 pages qui mérite qu’on s’y arrête. Une ambiance moite, humide, lourde que j’oserais sans problème comparer à celle, poussiéreuse, aride et brûlante, qui transpirait des les albums de Pallacios McCoy. Et lorsqu’on sait que la même équipe s’occupe de redonner vie au plus mythique des seigneurs de l’âge hyborien, j’ai nommé Conan, on ne peut qu’être impatient !
Encore une nouvelle version de Tarzan, le seigneur de la jungle que nous livre Christophe Bec accompagné de Stevan Subic au dessin. Il n'y aura fort heureusement aucune dérive fantastique. On reprend le roman écrit à l'origine par Edgar Rice Burroughs et on exploite certaines idées plutôt que d'autres.
Le cadre reste le même à savoir la jungle avec un petit passage en Ecosse dans le domaine des Greystoke. J'ai trouvé la fin un peu expéditive alors que l'introduction était plutôt réussie dans le genre BD muette.
On retrouve certaines similitudes avec le Tarzan de Disney bien entendu. Cependant, cette version est plus sauvage, plus sensuel et plus moderne. C'est cet apport nouveau qui va faire la différence par rapport à un personnage que l'on connaît tous assez bien. C'est très loin d'être une version édulcorée.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est véritablement de toute beauté avec une colorisation sublime. Il faut quand même le souligner.
Au final, c'est une œuvre plutôt réussie qui est assez agréable dans sa lecture malgré la dureté de ce récit. Cela ne se terminera pas forcément par un happy end.
Une très belle adaptation de Tarzan pleine d'humanité, aussi touchante que puissante.
La somptueuse et très longue séquence muette qui retrace la jeunesse de tarzan est grandiose, puis laisse intelligemment de côté l'enfant au profit de l'adulte et de sa voie off qui prend le relais, pour nous amener enfin vers le cœur du récit.
Le graphisme exceptionnel de Stevan Subic respire la nature, la liberté mais aussi le danger et l'insécurité.
Et que dire de cette colorisation dépaysante et maitrisée..
Un ouvrage plein d'humilité, très classique mais droit et sans aucune fausse note si ce n'est celle d'avoir trop vite terminé la lecture.
Ce long récit se laisse très bien lire et apprécier dans tout son classicisme, sa radicalité bestiale et ses encrages en atténuant les aspects les plus datés du matériau originel. Le graphisme de Stevan Subic est brut, claque sèchement avec un encrage épais et massif qui suggère les décors et les formes. On se plait à (re)découvrir l’histoire originale qui a depuis tellement été adaptée, en se disant, comme pour Lovecraft et d’autres auteurs de l’époque, que les clichés qui leur sont attachés sont souvent plus issus des réinventions que des sources étonnamment adultes et évocatrices.[...]
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