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Etre un fétu de paille dans ce fleuve de la grande histoire et réussir à trouver une petite crique où s'arrêter, c'est déjà un exploit.
Survivre grâce à des humains qui en te voyant, associent beauté angélique et rédemption, et qui meurent tous après t'avoir sauvé. Pouvons-nous juger?
Un récit très touchant, qui donne envie de lire 'Guerre et paix' de Tolstoï, qui est pourtant un sacré pavé.
Récit très bien mené, tout a été dit précédemment - un conte pour adultes à la russe?!?
Pour info - de mémoire, la saignée napoléonienne a été plus forte encore sur la population française que la 1ère guerre mondiale.
J'avais déjà entendu parler de cette désastreuse campagne de Russie de Napoléon. Il l'avait présenté comme une réussite en s’emparant de Moscou. Cependant, dans la réalité, ce sont les russes qui lui ont laissé Moscou en la brûlant. C'est le retour des troupes au pays qui fut marqué par une Bérézina.
On va suivre le récit d'un jeune homme qui fut tambour pendant cette campagne et qui a échappé presque miraculeusement au massacre et autres dangers qui guettaient. Certes, ce fut avec beaucoup de traîtrise, de lâcheté et d'opportunisme. A la fin du récit, on découvrira une petite surprise de taille qui donne de l'intérêt à cette œuvre.
Ce type de dessin presque picturale n'est pas mon préféré mais il a été bien réalisé en l’occurrence. Cela donne beaucoup de style à l'ensemble.
C'est un récit de plus qui souligne l'absurdité de la guerre qui profite surtout aux ambitions d'un général commandant en chef des armées mais au prix du sang. On ne peut blâmer un pauvre homme ballotté dans ce conflit qui essaie de survivre. Comme dit à un moment donné dans cette œuvre, un phare d'innocence dans un océan en perdition.
Une oeuvre onirique et originale, dans laquelle on suit Vincent, personnage au visage d'ange, embarqué en Russie comme tambour de la Grande Armée de Napoléon.
Je ne peux que saluer l'originalité de l'ensemble : une histoire prenante, qui se déploie lentement et combine habilement onirisme et réalité historique, et un dessin étonnant et souvent fascinant qui donne du cachet et de la profondeur au propos. Au final, un livre onirique, innovant, courageux.
4/5
Vincent est un petit tambour de la Grande Armée, au visage d’ange et à la candeur touchante. Il traverse le désastre de la campagne de Russie en étant protégé par ceux qui voit dans son innocence leur ultime lueur d’espoir. Mais Vincent qui jamais ne s’engage ne serait-il pas au pire un lâche au mieux un opportuniste ? Et peut-on le lui reprocher quand partout l’horreur emporte les destins ?
Simon Spruyt, le jeune auteur remarqué de Papa Zoglou et de Bouvaert, nous livre une œuvre historiquement précise, magistrale de finesse et de puissance d’évocation. Via sa palette de couleurs, il nous frigorifie à la Bérézina, nous horrifie devant Moscou en flamme, nous intrigue dans le secret d’une datcha. Son trait à la fois précis et enfantin, stylisé et inventif, retranscrit mille émotions… comme dans un cruel petit théâtre de marionettes. Otto Dix n’est pas loin. Tolstoï non plus.
Quel grand livre !