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Ballade pour Sophie ou les souvenirs de la vie d'un pianiste qui se voulait Chopin mais qui fut un Johnny Hallyday du clavier.
Je ne connaissais pas les artistes du présent pavé (environ 300 pages !), et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils rendent une copie… honorable.
Commençons par ce qui saute aux yeux dès le début: c'est beau, c'est très beau ! Le dessin est superbe doté d'un trait fin, le découpage est sans anti-croche avec chapitrage à la clé et les couleurs sont superbes passant de l'explosion aux teintes sombres en fonction de la situation décrite.
Il y a plusieurs planches composées qui sont absolument sublimes de par leur teneur évocatrice, les détails accordés et le rendu global qui est saisissant.
Maintenant qu'est-ce qui peut poser problème ?
L'histoire en elle-même est hyperclassique. Cela ressemble à un mélange entre le film 'Amadeus' pour la rivalité entre musiciens (l'un étant un virtuose, l'autre qui voudrait être virtuose), pour le procédé narratif (le vieux qui relate sa vie d'artiste) et un film à Oscars avec plein de cases cochées telles que:
- L'enfance dans la rue
- L'amour impossible perdu
- Les Nazis avec la Seconde Guerre et l'Occupation
- La phase de dépression/drogue cliché du musicien
- La phase de rédemption de tout bon biopic
- De bons sentiments en mode tire-larme sur la fin de l'histoire
- Et en dernier mon préféré: le quota lesbien
La mise en page est très belle mais au service de certaines révélations un peu trop téléphonées voire clichées. C'est dommage car cette œuvre se laisse lire avec grand plaisir.
Une belle bande-dessinée mais de toute évidence pas un chef-d'œuvre pour moi.
Je n'aurais jamais pensé qu'en empruntant ce titre, j'allais découvrir un véritable chef d’œuvre. La BD portugaise me plaît énormément et on retrouve le duo d'auteurs du fameux « Amertumes ». Ballade pour Sophie est un morceau tout à fait inoubliable.
Cela commence par la rivalité de deux jeunes pianistes, l'un qui est aisé et l'autre qui est pauvre. L'un apprend le piano avec le meilleur professeur et l'autre compose de manière innée. De cette rivalité va naître de puissants sentiments mêlés d'amour et de haine.
Il s’agit certes d'une biographie d'un célèbre artiste sous la forme d'une interview par une jeune journaliste assez bienveillante. Il est vrai que ce pianiste vit désormais reclus dans sa grande demeure. Il n'accorde pas son temps aussi facilement. Cependant, il va naître une certaine relation entre ces deux personnages.
Il est vrai que je n'avais pas vu cette fin venir. C'est tout simplement magistral à tous les niveaux. J'aurais aimé cependant que la relation entre les deux jeunes prodiges soit plus consistante mais ce n'était pas le propos de ce récit qui va nous entraîner sur un autre chemin.
J'ai été conquis également par le dessin sobre mais très coloré qui parvient à rendre cette lecture tout à fait agréable. Il faut dire qu'on ne lâche pas une miette de ce récit tant il est captivant. Il y a tout de même 305 pages à dévorer. Il y a une mise en page et un chapitrage tout à fait adéquat qui laisse respirer l’œuvre.
Il y a une rare profondeur dans cette œuvre que je qualifie de culte. J'ai été touché par tant de grâce et de bonheur. Cet album est absolument à découvrir comme une merveilleuse sonate écrit par un prodige ! Les gens passionnés peuvent être passionnants !
Bof bof bof. Une histoire qui se veut émouvante mais qui est plutôt clichée. Tous les trucs habituels pour tenter de vous émouvoir sont employés... Un vieux qui raconte sa vie... Un amour perdu... Une enfance difficile... La guerre contre les nazis... La recherche du dépassement de soi... La jalousie... Et une petite fin tout bien taillée pour vous surprendre. Franchement, j'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire mille fois auparavant.
Dans l'industrie cinématographique, on a quelque chose qui se nomme "oscar bait", ou un appât à Oscars, pour les films qui semblent avoir été tournés juste pour récolter des prix. J'ai l'impression que cette BD, c'est ça. Un appât à prix de BD ou quelque chose comme ça. Toutes les cases de la bonne petite BD dramatique sont cochées... mais rien de réel n'en ressort vraiment. Je suis peut-être cynique, mais je n'ai vraiment pas accroché, parce que j'ai trouvé ça trop basique, trop réchauffé et trop artificiel.
Même les dessins sont laissés à moitié croquis (avec les lignes qui dépassent encore) pour donner au récit un style encore plus "artistique"! J'aimerais aussi souligner que la traductrice a laissé filer quelques fautes de français, même si cela n'est pas la faute du texte original.
Le livre lui-même, du moins l'édition spéciale avec la couverture rouge, est très beau. Et le dessin est parfaitement adéquat malgré tout, rien à redire là-dessus. Mais j'ai l'impression que c'est l'emballage qui sert à embellir ou camoufler un récit plutôt médiocre.
À la page 290, Adeline nous dit, suite à la grande révélation : "Je sais... un vrai feuilleton télé, n'est-ce pas?"
En effet. Un feuilleton télé d'après-midi.
Il y a des hasards qui sont heureux. Je ne devais pas repartir avec cette BD, pas du tout. Elle était là sur le présentoir de ma médiathèque, m'attendant sagement. Elle m'a vu passé à de nombreuses reprises avant que je pose un regard sur elle. Et puis, tout à coup, je ne sais pas... Le titre, la couleur, les notes qui virevoltent, tout cela semblait m'appeler. Alors, sans même lire le résumé, Ballade pour Sophie a rejoint le reste de mes emprunts. Et puis, au bout de quelques jours, je me suis saisie de cet ouvrage et je l'ai dévoré. Dès les premières pages, je me suis sentie propulsée dans l'histoire.
Nous voilà devant une grande maison, en compagnie d'une jeune fille rousse. Elle toque, on lui ouvre. Cette porte qui s'ouvre, c'est tout un univers qui s'offre à nous. Celui de Julien Dubois, un ancien pianiste prodige, une ancienne star de la musique, qui va se livrer à cette journaliste après des années de silence. Au rythme des interviews, le passé se découvre. L'enfance de Julien Dubois se déroule sous nos yeux, puis son adolescence, sa rivalité avec Frédéric Simon (un autre pianiste de renom), son succès et enfin sa descente aux enfers.
Les évènements s'enchaînent et virevoltent devant nos yeux tels des notes de musique. Toute la symphonie d'une vie s'écrit. Le scénario est vraiment sublime. Je me suis complètement laissée emporter. Dès les premières planches, la magie a opéré. Prise dans ma lecture, les 320 pages ont défilé à une allure folle. Au-delà de tout cela, Melo Filipe nous livre des personnages d'une beauté qui m'a subjuguée. Julien Dubois, ce vieil homme malade, a eu mille vies en une seule. Sous ses airs bourrus et ses répliques parfois cinglantes, un homme sensible, amoureux et parfois pétri de remords apparaît peu à peu. Quant à la jeune journaliste, Sophie, elle est d'une sensibilité à fleur de peau et cache un secret que nous découvrirons à la fin du récit.
Juan Cavia quant à lui, nous livre un roman graphique d'une beauté époustouflante. Son trait fin et léger m'a envoûtée. Chaque vignette fourmille de détails. Les expressions de Julien Dubois sont vraiment réalistes. Les couleurs explosent sur certaines planches et s'assombrissent sur d'autres selon le propos. L'esthétique complète parfaitement le propos et crée un ensemble magnifique.
Ballade pour Sophie est un petit chef d'œuvre tant sur le point du scénario que celui de l'esthétique.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Du très bon, ici !
Un récit prenant, sur fond de musique classique et de drame familial, qui embarque le lecteur dans la vie d'un grand pianiste dont la renommée n'est plus à démontrer. J'ai adoré découvrir son histoire, j'ai adoré et détesté ce personnage, mais avant tout, j'ai saisi son passé et ainsi sa manière d'être...
Et quel graphisme !
Ce récit classique a la première qualité de justifier pleinement sa très volumineuse pagination qui permet, comme dans une grande fresque cinéma (les auteurs ont des attaches avec le monde du septième art, tiens tiens…) de prendre le temps de l’Histoire et d’une vie entière. Si certaines révélations sont attendues, la mise en scène reste très bien tenue, sachant imperceptiblement glisser de la tendresse pour ce pauvre homme et nous impliquer dans un récit plutôt tragique, vaguement dépressif, mais qui sait amener par le dessin comme par les dialogues la part de dérision qui procure la légèreté de mise, comme une note de piano.
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/03/28/ballade-pour-sophie/
Gros coup de coeur de ce début d'année.
Une jeune journaliste vient interviewer un grand pianiste à la retraite, Eric Bonjour, dans sa riche demeure.
D'abord très réticent, le grand pianiste accepte. L'interview devient très vite une confession au travers de plusieurs flashback des années 30 à nos jours. On va suivre la vie d'Eric en parallèle de celles de Frédéric Simon, un authentique génie que la vie ne favorisera pas. Les secrets sont dévoilés au fur et à mesure de la confession rendant l'histoire de plus en plus prenante jusqu'à la révélation finale même si elle est attendue. Le parcours de ces 2 hommes est une réflexion sur le génie, la réussite, l'échec, les côtés sombres de la vie.
A souligner le dessin de Juan Cavia que je ne connaissais pas et qui apporte à l'histoire une très belle mise en scène.
A lire et à relire