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Je n’avais pas lu le roman. Il est vrai que je n’aime pas vraiment lire les ouvrages depuis qu’on nous obligeait à le faire à l’école dans le cadre des devoirs. Ce n’est pas pour cela qu’on devient inculte par la suite mais ceci est un autre sujet. Il y a d’autres supports instructifs comme le cinéma ou la bande dessinée par exemple.
La question est de savoir si cette œuvre adaptée en bd est réussie ou pas ? Dire que c’est un succès serait un gros mensonge de ma part. Je n’ai pas franchement aimé cette longue saga de science-fiction qui s’éternise et qui n’a rien de très original. On ne pourra même pas se raccrocher au dessin tant il est imprécis. Au niveau du récit, cela manque souvent de cohérence. Au final, j'ai relevé d'assez grosses imperfections.
C’est vrai que c’est une œuvre du début des années 2000 mais elle commence sérieusement à dater. Fort heureusement, les auteurs actuels ne travaillent plus de la même manière. Bref, je préfère passer mon chemin car j'estime qu'il y a nettement mieux en proposition. C’est comme cela que fonctionne le monde de la concurrence et cela cocnerne également la bande dessinée.
A noter qu’il était prévu de faire 100 albums sur cette œuvre mais que cela s’arrête au 15ème tome faute d’un public qui suit. Oui, c’est quand même important d’avoir de l’audience. Pour la suite, il va falloir se plonger dans le bouquin. Euh, pour les fans bien sûr !
Siding Station.
Harl Mern, ethnologue est officiellement chargé d’étudier les Roux. Les autorités se sont aperçues que ceux-ci étaient indispensables pour toutes sortes de missions dont la plus importante consiste à enlever la glace qui recouvre les dômes. Les Roux sont donc amenés dans des cages pour être parqués avant d’être répartis pour différentes tâches. Consultant ses fiches, Harl tombe sur un nom qui lui rappelle quelque chose… Jdrou ! Il enfile sa combinaison thermique et se précipite là où les Roux sont détenus…
Critique :
Ce septième et dernier opus du cycle Jdrien tourne autour de quatre personnages essentiellement. Lien Rag qui cherche désespérément Jdrou dont il est éperdument amoureux. Jdrou qui adore Lien Rag mais qui est prisonnière après avoir été capturée par des chasseurs de Roux dans des circonstances atroces. Yeuse, toujours aussi amoureuse de Lien et qui comprend que celui-ci, bien qu’il l’aime, adore encore plus Jdrou. Et finalement, il y a Pietr Hansen dont la femme violée par des chasseurs de Roux n’a plus qu’un but dans l’existence : retrouver les crapules qui ont saccagé sa vie.
Voici l’album de ce cycle où les personnages sont les mieux dessinés. Petit bémol pour la couverture qui n’est pas la plus belle du lot.
Je rappelle que cet album sorti de son contexte n’a guère d’intérêt ! Lisez d’abord tous ceux qui précèdent.
Dans un coin de Wood Station, des hommes font la queue avant d’entrer dans un wagon, ou ce qu’il en reste. Que font-ils là ? Ils viennent « se soulager » les bourses… Ils se suivent pour violer une femelle roux ramenée par des chasseurs qui se font payer pour ce « service ». La femelle ne résiste pas à la température bien trop élevée pour son organisme. Il est temps pour les chasseurs de ramener de nouvelles proies…
Critique :
Lien Rag a déserté. Lien Rag aime les Roux. Lien Rag est carrément tombé amoureux d’une femelle roux. Ou plutôt, c’est elle qui est tombée amoureuse du glaciologue, et lui a été emporté par une tornade de sentiments qui l’attire vers cette femme d’une autre espèce. Pas facile pour eux de s’étreindre : lui qui a besoin d’un minimum de chaleur et elle qui a besoin du froid ! Leurs étreintes ne peuvent qu’être brèves sous peine de devenir mortelles pour l’un des deux.
Lien a trouvé du travail chez les Hansen qui exploitent une forêt sub-glaciaire. Pietr Hansen y emploie des Roux. Et non seulement il les nourrit correctement mais en plus, il les paie ! Pietr déteste l’esclavage. Lien y a amené la tribu de Jdrou pour qu’ils y soient à l’abri.
Malheureusement, un peu partout des chasseurs de Roux se mobilisent pour les amener de force dans des cages dans les villes-stations où ils font cruellement défaut pour gratter la glace sur les dômes, activité vitale pour les populations qui vivent dans ces stations, sous peine de voir les verrières céder sous le poids de la glace. Ces chasseurs sont la lie de la population. Pour la plupart, ces chasseurs sont des criminels sans aucune moralité.
Lien retrouve Yeuse. Yeuse, la meneuse de la revue du Cabaret Miki. Yeuse amoureuse de Lien. Lien qui aime Yeuse mais qui est fou de Jdrou !
Quand Lien retourne dans l’exploitation forestière, le spectacle qu’il découvre est abominable. Les chasseurs de Roux sont passés par là…
Bien sûr, ceux qui ont lu les romans de G. J. Arnaud seront déconcertés par les raccourcis pris par la BD. C’est un peu fatal vu l’ampleur du feuilleton. Néanmoins, l’équipe qui s’est unie pour concocter « La Compagnie des Glaces » en bandes dessinées a réussi à conserver une certaine cohérence entre les albums. Ce n’est pas parfait, certes, mais vu l’ampleur de la tâche, c’est du très bon travail. Mon seul bémol concerne la couverture qui présente une Yeuse qui est loin de ressembler à la grande séductrice qu’elle est !
Lien Rag se présente au rapport. Comment avouer qu’il a vu des Roux armés jusqu’aux dents, alors qu’il redoute qu’on les massacre si on se figure qu’ils représentent un danger pour les hommes ?
Lien brode son histoire, prétendant ne pas avoir vu qui étaient les occupants du véhicule. Le major qui l’interroge peine à le croire. La situation de la Compagnie transeuropéenne est des plus délicates. Il veut absolument savoir si les Roux représentent un danger, surtout depuis qu’ils quittent en masse les dômes où ils grattaient la glace, obligeant les humains à les remplacer, contraints et forcés. Si la glace n’est pas retirée, le dôme ne manquera pas de s’effondrer signifiant la mort pour tous ceux qui se trouvent dans la station…
Critique :
La saga se poursuit avec un Lien Rag, accompagné d’un ethnologue, Harl Mern, et du lieutenant Skoll, un demi-roux. Leur mission : évaluer le danger que représentent les Roux. Lien Rag est persuadé qu’ils sont pacifiques et n’ont aucune intention hostile. Ce n’est pas l’avis du major qui a la preuve que des Roux armés ont attaqué des trains militaires blindés de dernière génération… Avec succès !
Lien va de nouveau être confrontés aux moines néo-catholiques dont il ne perçoit pas les intentions : d’un côté, ils accusent les Roux de tous les maux via leurs églises roulantes, et d’un autre, ils semblent aider les Roux dans le but de les convertir…
Lien Rag va faire la connaissance de Jdrou, une magnifique femelle roux, qui ne tarde guerre à lui montrer qu’elle l’aime et veut s’accoupler avec lui ! Mais comment l’homme « du chaud » et la femme « du froid » pourraient-ils s’aimer ?
Cette bande dessinée n’a de sens et d’intérêt que si vous disposez de l’ensemble des livres de la saga. Contrairement à d’autres séries, un album isolé ne peut que susciter de la frustration.
Les Roux sont considérés comme des animaux… Une simple cuiller réalisée par eux montre qu’ils sont capables de façonner des objets ! De plus, les Roux parlent et mangent des aliments cuits ! N’est-ce donc pas la preuve que les Roux sont des êtres évolués ?
Lien Rag, le glaciologue, poursuit la mission que lui a confiée le gouverneur Sadon : payer la rançon exigée par le pirate Kurt. Mission secrète car la Sécurité voudrait bien prendre le pouvoir et la libération de la fille du gouverneur serait un obstacle. Lien est entré en contact avec des Roux à qui il doit confier l’or de la rançon.
Là où il se trouve, Lien Rag ne peut que constater une débâcle due à une guerre sur deux fronts… Encore des privations pour les « voyageurs » … Que vont devenir les dômes plus petits ? Survivront-ils ?
Critique :
Dans ce 4e tome, Lien Rag (et par conséquent, vous aussi chères lectrices, chers lecteurs) va en savoir beaucoup plus sur les Roux, mais également sur les Néocathos qui ne se contentent pas d’imposer leur foi mais aussi dont certains membres jouent un rôle crucial dans les relations avec les Roux. Frère Pierre est celui qui se démarque dans ce rôle. Mais quel est son objectif ? Est-ce faire reconnaître et respecter les Roux ou les empêcher de pratiquer leur culte pour que seul subsiste celui des Néocathos ?
Pour rappel, dans cette société, il n’y a plus d’habitants, mais seulement des « voyageurs » puisque les populations se déplacent au gré des besoins et des conflits à bord de trains au confort plus que variable selon que vous êtes riche ou pauvre.
Inutile de préciser que si vous n’avez pas lu les tomes précédents (ou les romans) vous n’allez rien comprendre à cette histoire et regretterez de vous être procuré l’album.
A bord du Flèche d’Argent.
Floa Sadon, fille du gouverneur Sadon qui est à la tête de le Transeuropéenne, a invité les actionnaires de la compagnie. Pour envisager l’avenir de celle-ci ? Mouais… Ne serait-ce pas plutôt pour l’élire présidente à la place de son papa ? C’est que la jeune fille est une enfant pourrie-gâtée, égocentrique et tout ce qu’il y a de plus ambitieuse !
Mais soudain le Flèche d’Argent est arraisonné par un train gigantesque, un monstre effrayant…
Critique :
Kurts, un pirate, se charge d’arraisonner le train luxueux de Floa Sadon. Kurts ? C’est qui ça ? Un pirate ! Ni œil de verre, ni jambe de bois ! Bien pire ! Un demi-Roux ! Un croisement contre nature entre un humain, à moins que ce ne soit une humaine et un Roux ou une femelle de cette espèce ! Un individu qui peut vivre sans scaphandre à l’extérieur du train. Une chose grande et musclée, au corps recouvert d’une toison rousse. Mais pour quoi donc a-t-il arraisonné le Flèche d’Argent ? Mais c’est un pirate, voyons ! Et qui se trouve à bord du luxueux train ? La fille du gouverneur et les actionnaires de la Compagnie Transeuropéenne… Cela sent la rançon à plein nez ! Le pognon en grande quantité…
Floa Sadon risque-t-elle de subir des outrages que la décence m’interdit de citer ?
Et Lien Rag, le glaciologue, dans tout ça ? Toujours en fuite ! Il faut dire qu’il a fâché beaucoup de monde, y compris sa fiancée, la dévoreuse d’hommes… Floa Sadon ! Eh, oui ! Encore elle ! Mais il n’y a pas que cette charmante demoiselle a lui chercher un peu plus que des poux ! De toute façon, à l’heure actuelle, elle a d’autres soucis en tête ! Lien Rag est poursuivi par la Sécurité… Sécurité ? Brrr ! Ces individus-là apportent tout sauf la sécurité, justement. Le gouverneur qui apprécie Lien Rag et qui sait que la Sécurité veut le renverser et prendre le pouvoir fait appel au glaciologue pour transporter la rançon le plus discrètement possible.
Je vous en ai déjà trop dit, nous allons nous quitter ici…
Je ne puis que vous encourager à entamer la lecture des 62 romans de la Compagnie des Glaces ou, si vous arrivez à leur mettre la main dessus, sur les bandes dessinées publiées par Dargaud et qui sont une bonne adaptation des romans, même s’il a fallu utiliser des raccourcis.
Lien Rag est un glaciologue, métier fort apprécié dans cet univers de glace.
Comment la Terre s’est-elle retrouvée transformée en boule de glace ? Une explosion sur la Lune a réduit une bonne partie de notre satellite naturel en poussières. Celles-ci ont été attirées vers la Terre qu’elles ont enveloppée, empêchant les rayons du soleil d’atteindre le sol, privant les plantes des rayons indispensables à leur croissance et faisant descendre les températures à -100°C. Quelques habitants ont réussi à survivre en construisant des dômes. Des compagnies de chemin de fer ont vu le jour pour relier entre eux ces différents dômes. Chaque dôme a ses spécificités : fermes, mines, usines, complexes militaires, …
Sans combinaisons spéciales, impossibles pour les hommes de survivre hors des dômes et des trains… Impossible pour les hommes mais pas pour les Roux, une race apparue on ne sait trop comment, sans doute par manipulations génétiques, mais personne ne peut le prouver. Les Roux vivent à l’extérieur, se nourrissant des déchets que les humains veulent bien leur concéder. En échange, ils nettoient les verrières des dômes. Verrières qui pourraient bien céder sous le poids de la glace qui se forme dessus. Leur travail est donc indispensable… Sans quoi, il est fort probable qu’ils auraient déjà été éliminés…
Critique :
Bienvenue dans « La Compagnie des Glaces », sans nul doute le plus grand feuilleton francophone du XXe siècle. G. J. Arnaud est un recordman. 62 romans pour cette seule série de science-fiction, écrits par une seule personne ! Et quelle série, mes aïeux ! Alors, la bande dessinée respecte-t-elle l’œuvre du maître ?
Adapter des romans en BD n’est pas chose aisée à cause du format qui est totalement différent. Qui plus est, une BD prend environ un an pour voir le jour même lorsqu’on enchaîne le dessinateur à sa table à dessin ! C’est pourquoi, il s’agit ici d’un travail multidisciplinaire avec un grand nombre d’intervenants comme c’est expliqué dans les premières pages de l’album. L’idée étant de publier environ trois à quatre albums par an.
Chaque album BD correspond-t-il à un roman ? Pas vraiment. Il s’agit vraiment d’une adaptation, d’une réécriture… Mais elle respecte bel et bien l’esprit des romans. Comme pour un film tiré d’un roman, ceux qui connaissent bien l’oeuvre déploreront l’absence de tel ou tel passage. Difficile de faire autrement. Certains relèveront qu’il y a une incohérence puisque dans la BD, le lecteur « voit » l’environnement alors que si on se fie au roman, cette couche de poussière qui enveloppe la Terre devrait empêcher la lumière de passer et il devrait faire nuit noire en permanence, sauf dans les dômes et dans les trains grâce à l’électricité. Mais à quoi bon dessiner une BD si toutes les cases avec des scènes en extérieur devraient être noires ou tellement sombres qu’on ne distinguerait rien ?
L’un des sujets de fond traité dans cette série, c’est cette idée que, pour survivre, les hommes ont accepté de se soumettre à une dictature… Et comme dans toute bonne dictature, ceux qui sont au pouvoir ne se refusent rien ! Les privations, c’est pour le peuple !
Le récit montre comment un glaciologue, métier important mais qui ne permet pas pour autant à Lien Rag de faire partie des élites. Il va taper dans l’œil de la fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, une fille sublime, égoïste, narcissique, sadique, sexuellement hyper active, … Puis, il va connaître une déchéance pour s’être montré trop curieux et trop humain.
Mon jugement, qui n’est qu’un parmi tant d’autres, c’est qu’un très bon travail a été accompli. Je me retrouve dans l’ambiance du formidable univers créé par G. J. Arnaud. Un univers sombre, pesant : toutes les compagnies de chemin de fer sont des dictatures qui passent leur temps à se faire la guerre, et comme en dehors du rail point de de salut, les voyageurs sont obligés de se soumettre. Et j’ai bien utilisé le terme de « voyageurs » puisque dans cet univers, vous vivez dans des trains. Ces derniers peuvent stationner plus ou moins longtemps en un même lieu, mais l’idée c’est tout de même de les faire se déplacer. Fini les « habitants », en voiture les voyageurs !
Malheureusement, cette série n’a pas pris auprès d’un public suffisamment important et a été arrêtée sans avoir bouclé l’œuvre de G. J. Arnaud.
Lien Rag est confronté à un gigantesque cimetière de glace : trains enchevêtrés, corps paniqués figés pour l’éternité…
Lien est convaincu qu’il y a eu un génocide et cherche à le démontrer… Contre l’avis de Frère Pierre, représentant du Concile de la Nouvelle Rome. Frère Pierre invite Floa Sadon, fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, a faire changer Lien Rag d’avis. Lance-t-il une menace ?
Critique :
Lien Rag, glaciologue, un métier très apprécié dans cet univers de glaces où les déplacements se font par trains, parfois gigantesques, voudrait en savoir davantage sur les Roux, ces hommes (hommes ou bêtes ? le Concile de la Nouvelle Rome n’a pas encore statué) qui survivent sans équipement spécifique par des températures de -100° C. Pourquoi Lien est-il obsédé à ce point par ce qu’il considère comme un génocide ? Pourtant n’est-il pas promis à un bel avenir grâce au mariage prévu avec Floa Sadon, la fille de l’homme qui dirige la Compagnie Transeuropéenne et seule et unique héritière potentielle ? Floa n’est pas nécessairement une tendre. Son intérêt pour Lien semble avant tout sexuel. D’ailleurs, Floa n’hésite pas à jeter aussi son dévolu sur une femme aussi superbe que Yeuse, artiste-vedette de cabaret et amie de Lien Rag. Combien de temps encore Lien va-t-il supporter d’être le jouet de Floa Sadon ?
Pour qui ne connaît pas, via les romans, l’univers de la Compagnie des Glaces, il est très difficile de s’immerger dans le scénario s’il n’a pas lu le premier volume. Je n’ai pas (encore) réussi à me le procurer, mais grâce à mes lectures des romans, je n’ai pas eu trop de mal à embrayer avec ce tome 2 sans avoir lu le premier. Voilà une série qui s’est cassée les dents, non à cause de l’excellent scénario issu du monde imaginaire fertile de G. J. Arnaud, mais parce qu’elle est incompréhensible si on ne démarre pas sa lecture au tome 1.
Ayant eu l’occasion de lire le début du cycle deux, je dois reconnaître que la qualité du dessin des personnages de ce tome du premier cycle laisse à désirer. Seraient-ils figés par les glaces de cet univers ? Ah, si seulement les dessins de la BD pouvaient ressembler à la fabuleuse couverture de l’album ! Hélas, on en est bien loin ! Mais mon intérêt pour cette série reste entier.
Lien Rag est cuisiné par les services secrets de la Panaméricaine qui redoutent qu’il ne soit un espion. Après tout, pourquoi la Transeuropéenne se serait-elle donné autant de mal pour attraper un vulgaire déserteur doublé d’un meurtrier ? Mais Lien Rag a des compétences de glaciologue peu communes et justement, la moitié des ressources de la Panaméricaine est consacrée au percement d’un projet fou, un métro reliant l’ouest à l’est de ce qui fut l’Amérique du Nord. Les problèmes à résoudre sont innombrables, mais pas insolubles jusqu’au jour où…
Critique :
L’arrivée de Lien Rag dans la Panaméraicaine est l’occasion de découvrir un univers en paix où le fric règne en maître, avec à sa tête une femme de poids, au propre et au figuré. Lien Rag va devoir faire ses preuves tout en poursuivant sa mission secrète au profit des Roux pour qui il éprouve des sentiments très forts.
Pendant ce temps, la situation se dégrade considérablement pour le personnel du Cabaret MIKI, prisonnier des Sibériens, et plus particulièrement de l’infâme lieutenant Oude, pardon, du capitaine Oude, puisqu’il est monté en grade, comme quoi ça sert d’être planqué et inquisiteur.
Plus je lis cette bande dessinée, plus je retrouve l’univers extraordinaire créé par Georges-Jean Arnaud. Rarement une BD aura autant respecté l’esprit et la lettre d’une saga… Et quelle saga ! Je rappelle que c’est la plus longue série consacrée à un univers jamais écrite par un seul homme à l’imagination foisonnante.
Les studios Jotim ont accompli un travail remarquable à tout point de vue : dessin, mise en page, coloriage, découpage de l’histoire… Le personnage de la Présidente de la Panaméricaine, l’incroyable Lady Diana, ou comme elle se surnomme elle-même modestement XXL (elle serait plutôt 7XL) est truculent… Et très américain dans notre perception européenne de l’Amérique qui se veut BIG en tout.
Au fur et à mesure que j’avance dans la lecture de ces BD, je ne puis que regretter l’arrêt de cette série par Dargaud. Mon explication vient du fait qu’elle a été trop innovatrice lors de sa parution. Aujourd’hui, des éditions comme Soleil ont habitué les lecteurs à ce que des équipes travaillent sur une série plutôt qu’un seul dessinateur accompagné ou nom d’un scénariste. La façon de travailler du Studio Jotim a dû en déconcerter plus d’un. Pour moi, ils ont accompli un chef-d’œuvre à une époque où les esprits n’étaient pas prêts à se plonger dans une saga incompréhensible si on ne lit pas tout depuis le premier album, sinon, bonjour la frustration. Pas question ici d’épisodes indépendants. Je n’ai pas les premiers albums BD mais pour moi, cela ne constitue pas un problème ayant lu une bonne partie des romans de Georges-Jean Arnaud. Je ne les ai pas… encore ! Car je ne renonce pas à mes recherches pour me procurer tous ceux qui sont parus !
Il s’en est fallu de très peu que Lien Rag ne meure de froid dans la cloche qu’il avait inventée pour réparer les tuyaux de la pêcherie. Il a été sauvé à la dernière minute par Kurts le pirate. Mais pourquoi celui-ci a-t-il pris de tels risques pour extraire Lien de sa cage-congélateur ?
Critique :
L’intrigue continue de respecter les livres de Georges-Jean Arnaud. Le scénario retranscrit très bien les événements multiples qui voient Lien Rag séparé de son fils confié à Yeuse. Yeuse qui se trouve dans de sales draps depuis que le Cabaret MIKI est tombé entre les mains des Sibériens. Le lieutenant Oude, vilain bureaucrate, mène la vie dure aux artistes. Ce n’est pas de sa propre initiative que Kurts a libéré Rag. Cette action a été commanditée par Skoll qui veut transformer Lien en espion.
Les dessins sont splendides et la mise en couleur est très réussie.
Lien Rag a dû fuir la mine de sel où il travaillait après avoir tué le chasseur de Roux qui avait liquidé sa bienaimée. Il a retrouvé un travail de glaciologue dans une pêcherie où il va mettre au point un système, dangereux, pour descendre sous l’eau réparer les canalisations dont les fuites permettent aux algues de proliférer réduisant d’autant la quantité de poissons disponibles. Yeuse le cherche pour lui venir en aide. Elle n’est pas la seule à le rechercher, mais les autres sont animés de moins bons sentiments à son égard…
Critique :
Je retrouve avec grand plaisir l’univers de la Compagnie des Glaces. Les dessins sont de qualité et l’atmosphère est parfaitement rendue.
Lien Rag continue à fuir avec son fils qui manifeste des qualités hors du commun pour un enfant de son âge. La guerre entre Sibériens (sortes de Mongols) et la Transeuropéenne n’en finit pas. Les Sibériens chevauchant leurs petits chevaux semblent percer le front dans la région où a été envoyé le Cabaret MIKI.
Les Roux évolués sont décidés à se battre contre les hommes qui les traitent en esclaves et les maltraitent.
Je rage à l’idée que Dargaud en a interrompu la publication… Et ne réédite même plus les anciens albums.
Knot Station.
Kelt, le chef de station, fête son départ. Dix ans qu’il s’impose ici sans un seul incident majeur ! Il vient d’être muté dans un dôme réservé aux meilleurs agents. Pour l’occasion, quelques superbes pensionnaires du Cabaret MIKI sont présentes au milieu de tous les notables et gradés. Il faut dire qu’il y a beaucoup de fric dans le coin. Les artistes du MIKI sont très courtisées, Yeuse en particulier… Mais qu’est-ce donc que tout ce boucan ? Oh, mon Dieu ! Quelle horreur…
Critique :
Pour rappel, « La Compagnie des Glaces » est la série de science-fiction la plus longue écrite par un seul homme, en l’occurrence, G.-J. Arnaud. Cet auteur ne s’est pas cantonné dans la seule science-fiction puisqu’il a écrit des dizaines de polars, de romans d’espionnage, fantastiques, régionalistes… et de romans érotiques. Il est mort le 26 avril 2020, à l’âge de 91 ans. Sa biographie est créditée de 416 romans. Commencée en 1980, la série de « La Compagnie des Glaces » comprend 62 tomes ! Je ne les ai pas tous lus, mais une bonne moitié tout de même (pas nécessairement dans l’ordre car il était difficile de tous les trouver). Je suis un grand fan de cette série que je redécouvre via la bande dessinée. Hélas, Dargaud ne publie plus les BD et n’a pas été jusqu’au bout des cycles ! Je n’ai pas (encore) les premiers albums. J’entreprends la lecture avec le deuxième cycle « Cabaret Miki ».
Je retrouve l’ambiance des romans dans cet univers post-apocalyptique où, suite à l’explosion de la Lune, les hommes y ayant entreposé des tonnes de saloperies nucléaires, la Terre se retrouve enveloppée dans un nuage de poussière. Les rayons du Soleil n’arrivent plus à percer et les températures descendent aux alentours de -100°C. Pour survivre, les hommes sont obligés de construire des dômes. Pour se déplacer, ils utilisent des trains qui peuvent être de dimensions gigantesques. L’univers est partagé entre ces compagnies de chemin de fer qui se révèlent de véritables dictatures en guerre les unes contre les autres.
Une nouvelle espèce est apparue : les Roux, sortes d’hominidés au corps recouvert de poils et aptes à vivre dans les grands froids. Ce sont eux qui entretiennent les verrières des dômes en en retirant les couches de glace.
Lien Rag, notre héros, glaciologue, un métier très recherché, va tomber amoureux d’une femelle issue des Roux, la splendide Jdrou. De leur « alliance contre nature » va naître un enfant au corps poilu qui se révèle très costaud et au développement bien plus rapide qu’un bébé ordinaire. Lien Rag se voit contraint d’élever seul cet enfant car Jdrou a disparu avec les siens. Lien Rag se met à sa recherche tout en essayant d’éviter que les personnes qu’il rencontrent ne découvrent les particularités de son fils…
Les artistes du Cabaret MIKI ayant assisté au massacre commis par les Roux à Knot Station, ce qu’elles n’auraient pas dû voir, le train du cabaret se voit expédié dans les zones de combat du Nord-Est. Le Cabaret MIKI a été ni plus ni moins réquisitionné…
Je comprends qu’il soit difficile de suivre une série avec autant de tomes, mais quand on a été plongé dedans, il est difficile de s’en détacher.
Un tome assez fidèle à l'esprit du roman initial.
L'histoire est bien tournée et agréable à lire.
Si ce tome constitue une fin de cycle on regrettera une fin aussi rapide.
7/10.
On continue dans l'excellence même si j'ai trouvé ce tome un peu en dessous du précédent. Peut-être le monde de glace est-il sous employé.
On attends tout de même la suite avec impatience.
7/10.
fan de la série précipitez vous sur le tome 1 de la saison 3.
Les personnages ont muris avec les albums et sont maintenant éparpillés de part le monde.
Mais l'oeuvre garde une force et un réalisme incroyable dans la description de ce demain sans soleil.
On en redemande.
8/10.
Ce deuxième cycle de la compagnie des glaces est bien plus structuré que le cycle 1; il est donc plus réussi.
Le scénario est en béton s'inpirant des romans de G.J. Arnaud.
Les dessins très réussi même si j'ai malheuresement lu cette BD dans un forma de poche, ce qui ne rend pas bien certains dessins.
Une très bonne BD.
8/10.
Déçu par cet album. Non pas qu'il soit mauvais mais l'ensemble est un peu décousu au niveau du scénario. On sent le résumé un peu rapide de trop nombreux ouvages.
Les dessins sont parfois un peu baclés mais il est vrai que j'ai lu cet ouvrage dans un petit format peu propice aux paysages glacés de l'oeuvre de G J Arnaud.
Reste le monde décrit dans cette oeuvre à la fois beau et angoissant.
Espérons que les tomes suivants s'éloignent un peu du scénario original et proposent une oeuvre plus personelle.
A suivre.
6/10.
Plus cette série avance et plus elle s'améliore. Tout d'abord au niveau du dessin qui a fait un grand bond en avant depuis le premier tome (mais c'était pas dur). Et ensuite l'histoire qui se développe empreintant des chemins passionnants et développant les personnages de manières intéressantes. Dans ce cinquième albums les roux sont toujours à l'honneur et dépassent la notions d'annimaux qui leur restaient collé à la peau, même si le tome 4 avait déjà commencer à les humaniser. On est vraient plongé dans cet univers et dans cette intrigue qui ne cesse de nous surprendre (en tout cas pour ceux qui n'ont pas lu les romans). J'espère vraiment que ce projet ira jusqu'au bout... et que ce bout arrivera avant mes 100 ans (ben oui on peut espérer avec les progrets de la médecine :)).
La progression est constante depuis le tome 1, et c'est vrai que vu la faible qualité de ce dernier, la marge de manoeuvre était grande. Le trait a gagné en maturité et en profondeur. Le récit commence à devenir passionnant, les Roux ont de plus en plus de poids dans le récit pour notre plus grand plaisir.
Je trouve que la série, sans encore atteindre des sommets, continue de se bonifier. Au niveau du dessin, les personnages restent fort faibles et manquent de réalisme mais les décors et machines sont de mieux en mieux représentés. Arriverait-on à la fin de la période de rodage ? Je l'espère en tout cas. L'histoire devient aussi plus intéressante, surtout grâce aux Roux, un peuple qui réserve pas mal de surprises et qu'on voudrait vraiment découvir. La relation entre Lien de Jdrou apporte vraiment un nouveau souffle à la série et pour la première fois, je me réjouis de lire la suite.
J'avais lu le premier tome à sa sortie et je n'avais pas aimé du tout. J'en étais sorti avec l'impression que les points positifs que je pouvais en retenir venaient surtout de la force de l'univers de départ (que je ne connaissais pas) et que l'adaptation n'apportait rien, que tout ce qui concernait la narration, le dessin, le découpage... était raté. Il faut attendre les quatrième tome pour voir une évolution (après trois tomes plutôt laborieux) : on a enfin des révélations vraiment intéressantes, le scénario semble mieux maîtrisé et le dessin évolue positivement. Mais pour moi, ce n'est pas encore assez, les personnages restent souvent fort raides et le tout manque beaucoup trop d'unité (on sent le travail en studio). Il reste que pendant toute la série, j'ai eu l'impression que des coupes raides avaient dû être faites dans l'histoire d'origine et que ça se sent beaucoup trop. Y a encore du boulot pour que ce soit vraiment d'un bon niveau
L'ampleur de la tache mérite des applaudissements, mais mieux vaut éviter de lire cette fantastique série auparavant. La deception n'en sera que plus grande, dessins pas assez réalistes, manque l'érotisme omniprésent dans l'histoire originel, les albums sont tellement court par rapport aux histoires qu'ils racontent que celui qui ne connait pas doit avoir du mal à comprendre.
M'enfin, il fallait oser et puis l'histoire est si longue et les auteurs si nombreux qu'il y aura bien un album ou deux qui méritera.
On sent vraiment la progression dans la série surtout au niveau du dessin, le scénario étant déjà pas mal depuis le départ ce qui n'était pas le cas du dessin. En effet il y a une grande progression à ce niveau ce qui permet de mieux accricher à l'histoire. Cette dernière évolue de manière satisfaisant surtout vers la fin de l'album qui promet une suite des plus passionnante. Cependant dans le reste de l'album il ne se passe pas grand chose. Là où on attendait de grandes révélations au final on a rien ce qui nous laisse sur notre faim. Cependant nous pouvons espérer que la suite remonte un peu le niveau.
la BD essaye de se rapprocher le plus possible du roman, les dessins demandent a evoluer, un tres bon debut pour cette serie.
Ce troisième tome est bien meilleure au niveau graphique que les deux précédent même si au final on est loin de la perfection et que des progres sont encore à faire. Cependant la série va en s'améliorant et ceux qui comme continuent vaille que vaille ne seront pas déçu au final.
Du point de vue scénaristique c'est toujours aussi prennant et on va de surprise en surprise (du moins pour ceux qui n'ont pas lu les livre).
Une série à suivre.
Je n'ai eu malheureusement la possibilité de lire que le premier.
Un style particulier c'est vrai mais il ma semblé trop simpliste dans quelques situations. Le scénario est correcte, mais je trouve vraiment très éloigné du roman... Oui je sais , l'adaptation est dure à faire, mais j'attendais un peu plus de ce début de série, j'espère comme la dit Christophe qu'avec le temps elle se bonifiera.
Le scénario est intéressant. On sent vraiment que l'univers développé et très riche et offre de nombreuses possibilités. L'intrigue se déroule correctement. On a quelques réponses mais énorméments de question. L'histoire se développe très lentement et ce n'est pas plus mal vue sa complexitée apparante.
En ce qui concerne le dessin il y a moins de style différents qui se cotoient mais les personnages sont toujours aussi figés. On sent que ça pourrait encore être beaucoup mieux. en bref le dessin m'a beaucoup déçu car je ne retrouve plus cette représentation si parlante des "roux" ou ces magnifiques décors du tome 1. Il faut vraiment qu'ils améliorent le dessin des personnages sinon cette série court à la catastrophe. Enfin personnellement je la continuerais sans doute pour le scénario.
Ne connaissant pas la série des romans, je me contenterai donc de ne donner que mon avis de bédéphile.
Le scénario est assez intéressant mais pas innovateur. Il fait immédiatement penser au Transperceneige. A moins que cela ne soit l’inverse...
Pour ce premier tome, on plonge rapidement dans un environnement post apocalyptique. La société humaine s’y est transformée et/ou adaptée afin de survivre, que ce soit pour les Voyageurs des Dômes ou pour les Roux. Cette société, hermétique, est écrasé sous un régime totalitaire et tiraillée entre les différentes castes qui la compose. La rébellion gronde, s’organise et infiltre déjà les milieux dirigeants.
Le personnage principal (Lien Rag) semble subir les événements plutôt que de les combattre. Sauf peut-être lors de sa capture par les services de sécurité.
Le dessin peut déconcerté par son côté rafistolage et donne un aspect de super production où se croise des talents différents. Mais au bout de quelques pages, on n’en tient plus trop compte. Les dômes sont immenses et, grâce à quelques effets de travelling arrière, imposent leurs démesures face aux êtres humains.
Quand aux couleurs, elles remplissent bien leurs rôles afin d’instauré une ambiance d’écrasement pour les intérieurs et d’inconnu et de danger pour les extérieurs. Tout y est froid et stérile. Il est peut-être dommage qu’il ne s’agisse pas de couleurs directes.
Là où, à mon sens, réside le problème, c’est pour le découpage et pour la positions des phylactères. Par moment, on a l’impression que les auteurs passent certains événements ou résument fortement (adaptation oblige, je suppose). Quand aux « bulles », elles semblent positionnées par moment de façon anarchiques.
En conclusion : On sent que le scénario est étoffé et grandiose. Il est à espérer que les futurs albums soient plus soignés au niveau des dessins et surtout de l’utilisation de l’informatique (couleurs et décalages entre l’arrière plan et le premier plan). Si ces différents points sont prit en compte, la Compagnie des Glaces risquent fort de rejoindre le panthéon des BD incontournables.
En deux mot je dirais : très bon. Voilà ce qui ressort de ce premier album. L'intrigue est vraiment très prenante et on ne s'ennui pas une seule seconde. Les personnages sont plutôt bien développés et pour certains relativement complexe. L'univers est riche et offre des possibilités très intéressantes. Cet album a beau présenter la série et introduire l'univers celà se fait en plongeant tout de suite le lecteur dans ce monde froid et hostile. Il n'y a pas vraiment de temps mort car on se pose toujours une multitudes de questions dont, pour certaines on est pas près d'avoir les réponses.
Niveau dessin on peut dire que c'est très particulier. En effet plusieurs styles assez différents cohabitent ensemble pour donner un résultat assez surprenant. Tout d'abord les personnages sont très soignés ainsi que les décors. Le sens du détail y est somme toute minutieux. Par exemple au début, lorsque l'action se passe sous le dôme, on ressent bien l'aspect gigantesque de la structure. Cependant je trouvent qu'il manquent un peu de sentiment par rapport à certains évènements ce qui est dommage, ils sont un peu trop figés par moment.
Cependant les représentation des "roux" se fait dans un style très différents des personnages des dômes et j'aurais tendance à considérer celà comme un point fort. En effet rien qu'en regardant le dessin on voie tout de suite ce que ces personnages endurent au quotidien et leur différence par rapport à ceux de l'intérieur en est davantage marqué. Le seul style où j'ai eu plus de mal c'est pour les scènes de groupes (notament page 9 dernière case) que je trouve trop sombre et manquant de détail.
Il ne faut pas non plus oublier que la compagnie des glaces est un projet vaste et ambitieux qui néceessite l'implication d'un grrand nombre de personnes pour sa réalisation ce qui est assez execptionnel pour une BD européenne. Or ce genre de projet nécessite forcément une période de rodage car il n'est pas simple de travailler en équipe. Ce problème est à mon avis une réussite. Il n'est certe pas parfait mais cette série devrait se bonifier avec le temps.