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Si l’on fait abstraction du verbiage imbitable de Scott Snyder et de la flopée de scénaristes associés à cet event, le premier tome pouvait se résumer aux retrouvailles des super-héros dispersés dans un univers qui leur est hostile. Mais dans ce deuxième tome, l’intrigue n’avance que très peu ; il ne contient en effet qu’un seul épisode de la mini-série principale (Dark Nights: Death Metal - Trinity Crisis 2020, #1, Dark Nights: Death Metal - Speed Metal 2020, #1, Dark Nights: Death Metal - Multiverse’s End 2020, #1, Dark Nights: Death Metal 2020, #4, Dark Nights: Death Metal - Robin King 2020, #1 et Dark Nights: Death Metal - Rise of the New God 2020, #1).
Et c’est justement par ce quatrième épisode que j’ai commencé ma lecture. Au vu de la grosse ellipse narrative, on sent tout de suite que les trois ties-in qui précédaient avaient leur utilité mais ils ne sont pas pour autant indispensables (et c’est heureux pour ceux qui auraient cédé aux sirènes du marketing et ses éditions spéciales au doux prix de 10 € la vingtaine de pages). Au final, ce T2 n’est pas plus intelligible que le T1 mais ça va beaucoup mieux dès lors que l’on cesse de vouloir absolument tout comprendre. Après tout, on nage déjà depuis le début dans une terminologie absconse…
Par exemple, il est sympathique de voir convoquer certaines crises passées – Crisis on Infinite Earths (1985) / Infinite Crisis (2005) / Final Crisis (2008) –, même si l’on ne comprend pas vraiment ce qu’elles viennent faire là. Le tie-in relatif au Roi Robin m’a également plu. Certes, il ne sert pas à grand-chose mais il développe ce nouveau personnage, déjà rencontré au détour d’un autre tie-in dans le T1, et est superbement illustré par Riley Rossmo au trait si reconnaissable.
J’en arrive à penser qu’il faut prendre Batman : Death Metal comme une lecture récréative que personne ne comprendra jamais en totalité mais où chacun peut cependant trouver un fragment, un tie-in, qui lui plaira.
Pour faire bonne figure – mais sans grand enthousiasme, je dois bien l’avouer – et aussi pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai relu les trois tomes de Batman : Metal avant d’entamer sa suite : Batman : Death Metal. Cela n’aura cependant pas été d’un grand secours et l’imbitable multivers noir de Scott Snyder m’a largué au bout de seulement quelques pages (Dark Nights: Death Metal 2020, #1-3, Dark Nights: Death Metal - Legends of the Dark Knights 2020, #1 et Dark Nights: Death Metal Guidebook 2020, #1).
Ce premier tome débute par une double-page listant les albums qu’il faudrait avoir lu pour comprendre le cheminement de Snyder entre son Batman-qui-rit et sa Justice League. Mais plutôt que des conseils de lecture, c’est une véritable introduction en termes clairs qu’il eut fallu proposer au vu de la complexité du sujet. A défaut, on plonge dès les premières pages, et durant les trois premiers épisodes de la mini-série principale, dans un flot ininterrompu d’explications incompréhensibles sur le multivers noir. Je saisie évidemment le gros de l’intrigue mais les personnages et les scènes s’enchainent et les pages se tournent avec indifférence. Même le dessin de Greg Capullo m’indiffère. S’il est comme à son habitude au top, le défilé de super-héros accoutrés comme s’ils se rendaient à une soirée déguisée de Batman – jusqu’au dinosaure et aux véhicules… – ne m’inspire qu’un sentiment d’overdose (alors que les Batmen maléfiques constituaient l’idée originale du premier opus).
Parmi la multitude de ties-in réalisés par une multitude d’auteurs, deux d’entre eux concluent ce T1 et apportent heureusement leur lot d’histoires courtes, légères et plus aisées à suivre. Je retiendrais celle du Batmanhattan / Darkest Knight (bien que je me sois demandé ce que le Dr Manhattan venait faire dans cette galère si ce n’est pour le jeu de mots), celle du Roi Robin et, plus anecdotique, celle du Bébé Batman. Le "manuel" propose aussi, sans être indispensable, un bon résumé de la chute de la Terre face à d’autres Batmen maléfiques.