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Ce récit commence à Phnom Penh en avril 1975 avec l'arrivée au pouvoir des Kmers rouges au Cambodge. Ce régime va être à l'origine de l'un des pires génocides du XXème siècle qu'il fera subir à sa propre population en guise de punition pour des crimes contre-révolutionnaires imaginaires.
En fait, j'ignorais l'existence d'un tel massacre commis par des communistes sanguinaires d'une cruauté jusque là presque inégalée. Je suis véritablement sous le choc d'une telle lecture qui ne nous épargnera rien.
On va intéresser surtout à Vann Nath qui fut le peintre des Khmers Rouges sans avoir le choix. C'était cela ou une mort certaine. Il a fait cela pour survivre mais il a surtout contribué par son travail à faire ne sorte que personne n'oublie jamais les crimes qui ont été commis par ces illuminés qui suivait un certain Pol Pot.
Il y a comme un prix à payer pour la survie mais avec des larmes de sang. Il y eu à l'époque presque deux millions de morts soit 20% de la population. Les enfants étaient massacrés au même titre que les adultes de peur de leur vengeance. Ce régime fut l'un des pires de la planète de par la façon dont ils ont procédé. En effet, parmi les morts, 60% l'ont été brutalement, les autres autres mourant de faim alors que la propagande soulignait les niveaux excellents de productivité agricole pour donner le change aux régimes capitalistes ennemis.
Nous allons assister avec notre peintre aux séances de tortures et aux scènes de crimes contre la population des plus effroyables. Cela donne envie de vivre à jamais dans une démocratie respectueuse des droits de l'homme les plus fondamentaux. Cette lecture est à conseiller à tous les lecteurs qui doutent encore de notre système démocratique même s'il est imparfait pour leur servir de bonne leçon.
Cette BD est dédiée à la mémoire de toutes les victimes innocentes de ce régime sanguinaire. Pour ma part, je n'oublierai jamais ces crimes contre l'humanité.
Voilà un album à la fois passionnant, effarant, dur et percutant sur le génocide mené par les Khmers rouges à la fin des années 70.
Nous suivons plus précisément le parcours d’un jeune peintre cambodgien, Vann Nath, qui va être arrêté et incarcéré, comme beaucoup d’autres innocents, dans des conditions inhumaines au sein de la prison de Tuol Sleng, plus connue sous le nom de S-21.
La peinture deviendra pour lui synonyme de survie puisqu’il sera réquisitionné afin de mettre son talent au service de la dictature de Pol-Pot, sous la direction du "Duch", le tristement célèbre directeur de cet établissement.
Au fur et à mesure que le récit avance, ce n’est plus seulement l’histoire de ce peintre mais également l’histoire du peuple cambodgien qui y est relatée.
Les pauvres personnes incarcérées ont été soumis aux pires exactions et à la torture de gardiens cruels et sadiques. Ces derniers étant eux-mêmes des « victimes » du système, puisque recrutés dès l’enfance et programmés à la violence; tout cela pour le bien de la "révolution communiste".
Ce régime de Pol Pot n'a jamais rien eu à envier aux méthodes de l’ex-URSS, de la Chine ou même de la Corée du Nord, car comme le résume si bien l'un des personnages: "Cela fait partie de la théorie révolutionnaire… il vaut mieux tuer par erreur que laisser en vie par erreur", d'où les charniers, les exécutions de masse et même les exécutions d'enfants…
J’ai noté beaucoup de cases et planches sans dialogue, où tout passe par le dessin et l’expression des personnages ou le crayonné des lieux représentés. Les dessins, épurés et assez simples via une coloration sépia sombre à l’aquarelle, mettent davantage en avant la dureté de l’histoire et la réalité des faits rapportés. Il y a d’ailleurs la couleur qui disparaît pour laisser sa place au noir et blanc lors de cette plongée dans la prison de Tuol Sleng.
Au-delà de sa portée biographique, c’est une vraie leçon de survie, un témoignage d’une importance capitale, un devoir de mémoire: n'oublions jamais ce génocide et n’oublions jamais la vraie nature du communisme, ainsi que ses dérives mortifères.