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Têtes de mule est l'histoire vraie d'un réseau de résistance durant la Seconde Guerre Mondiale dans ma région natale qu'est l'Alsace. Cette dernière a beaucoup souffert du fait de son histoire et de son ballottement entre deux pays. Pour rappel, de 1870 à 1945, l'Alsace a changé 5 fois de nationalité. A chaque fois, ce fut des drames humains qui se jouaient.
Il n'y a pas si longtemps quand j'étais dans le sud de la France en vacances , je rencontrais des gens assez âgés qui pensait que Strasbourg était allemande de par sa situation géographique particulière. Il y a toujours eu un soupçon d'appartenir à l'ennemi alors que la réalité était bien plus complexe que cela comme nous le verrons dans cette œuvre.
Nous allons suivre surtout le parcours d'Alice Daul et accessoirement sa sœur Marie-Louise ainsi que les autres jeunes filles de ce qui s'est appelé l'équipe des pur-sang qui a permis d'aider plus de 500 prisonniers de guerre jusqu'en 1942 où le réseau a été démantelé par les nazis.
Il y aura une dernière partie assez pénible qui se passe dans les différentes prisons allemandes. Les condamnations à mort sont stoppés et les filles s'en sortiront vivants mais pas indemnes. L'une d'entre elle, la plus jeune, qui a échappé à cette terrible épreuve, ne sera pas décorée à la fin de la guerre comme les autres malgré son implication. Aucune explication n'a été donné par rapport à cette injustice dans la présente BD d'autant que ce fut la dernière des pur-sang à succomber il y a quelques années seulement.
Encore une fois, ces témoignages venant de récit du passé nous sont indispensables pour bien comprendre notre histoire. Et puis, là, cela concerne ma ville Strasbourg qui fut allemande jusqu'à sa libération fin novembre 1944. On a aujourd'hui beaucoup de mal à s'imaginer quelles pouvaient être l'ambiance ou les conditions de vie dans une ville et une région totalement annexée au Reich. Les Allemands ont traité les Alsaciens comme faisant partie de la mouvance de la nation allemande mais restant des citoyens en devenir à condition qu’ils acceptent l’incorporation de force.
Fort heureusement, il y a eu de courageuses alsaciennes qui ont contribué par leurs petites actions à faire basculer dans un grand ensemble le cours des choses et se battre pour une cause juste comme la liberté. C'est un peu une page de notre histoire locale qui est réhabilitée à travers cette BD.