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Alors je n’ai pas apprécié, ce qui ne veut pas dire que ça n’est pas bon.
C’est juste que vraiment, la seconde guère mondiale, c’est pas mon kif.
Je me suis donc forcé à entrer dedans puisque j’avais peu ou prou apprécié les premiers tomes – disons que j’y avait trouvé assez de qualités pour m’accrocher.
Là encore, il y a la même qualité, dans le texte et les dessins, mais vraiment, l’histoire ne m’intéressait pas et quand j’ai réalisé que je me forçais vraiment à poursuivre… ben j’ai arrêté…
Oui, l'histoire est un peu mièvre et il ne s'y passe pas grand chose d'exceptionnel, d'autant que l'on devine assez vite le dessous des cartes. Mais le dessin très élégant rend cependant la lecture agréable. Sympa, au final.
Une histoire d'aventure pleine de bons sentiments, où l'héroïne bénéficie de nombreux heureux hasards pour accomplir sa quête. L'intrigue apparaît donc souvent assez "fake", mais n'en reste pas moins émouvante à plusieurs reprises. Mention spéciale pour le dessin, très classe, parfaitement dans l'esprit d'un SPIROU ET FANTASIO, dont cette série est quelque peu affiliée.
Un récit d’aventure dans la tourmente de la guerre (et de l’après-guerre), très juste et très touchant.
Ce qui est intéressant à lire, ce n’est pas tant la vie sous occupation que l’après occupation, avec la chasse aux collabos, la découverte des camps, le retour des déportés survivants chez eux, la recherche des disparus.
Mademoiselle J. bénéficie de beaucoup de chance et de heureux hasards dans la recherche de son amie mais bon, la quête est tellement belle qu’on peut passer outre ce petit reproche.
Les dessins sont, comme depuis le début de la série, de très grande qualité. Les ambiances sont superbes, la Sibérie est par exemple de grande beauté.
J’aime bien cette série aussi par son côté « humain » et évocatrice de beaucoup de sentiments. Cette fin d’album m’a beaucoup ému, que ce soit côté Mademoiselle J. ou côté Oncle Paul.
Pour toutes ces raison, je pense qu’on peut comparer la réussite de cette série à celle des albums de Spirou par Émile Bravo. Même points forts, mêmes veines scénaristique, mêmes ambiances au dessin.
Bref, j’aimerais que cette série continue longtemps, je suis ravi de voir au dos du bandeau qu’un tome 4 est prévu (« Le bonheur de dire Maman », 1955). J’en serais et j’espère pouvoir le lire sans attendre des années.
Un album centré non pas sur SPIROU, mais sur le personnage (supposé réel) qui aurait inspiré Rob-Vel pour créer le célèbre groom. Une idée de départ que j'ai trouvé audacieuse et qui s'avère être gagnante puisque tout l'album est d'excellente qualité !
Un scénario très porté sur l'aventure qu'on prend plaisir à suivre, qui s'inscrit dans une période de l'Histoire (la crise de 29) propice à de nombreux troubles politiques et socio-économiques, et un dessin épatant qui respecte parfaitement l'esprit de la maison Dupuis et de la fameuse "école de Marcinelle", et qui est donc parfaitement dans l'esprit de la série SPIROU ET FANTASIO (ça m'a beaucoup fait pensé aux albums S&F dessinés par Janry).
Les amateurs de SPIROU ne devraient pas être déçus.
Ça a un petit charme rétro – dans lequel on n’a pas apporté de narration particulièrement contemporaine, dommage…
C’est sympa de voir l’évolution de Mademoiselle J mais, comme dans le premier tome, c’est assez plan-plan… Pas de véritable suspense, pas d’enquête de fou avec des révélations majeures…
Même les grands drames ne sont pas totalement impressionnant…
L’album se laisse lire mais ne décolle jamais totalement…
À la veille de Noël 1959, l'oncle Paul allume sa pipe et commence à raconter aux enfants impatients une histoire vieille de plus de 30 ans...1929, la crise fait rage partout dans le monde et Monsieur Sainteloi PDG de la compagnie maritime doit annoncer, à la demande des actionnaires, des licenciements au Havre. Dans la foulée, il doit partir pour New York avec sa fille Juliette, gravement malade du cœur, afin de négocier avec les Américains des baisses de coûts. Dans un contexte tendu : entre grèves des ouvriers qui sont prêts à tout, contexte familial complexe, le voyage s'annonce houleux. Dans le même temps, Ptirou, suite à la mort de sa mère, embarque lui aussi dans le paquebot (mais clandestinement) pour vivre son rêve : Voir l’Amérique....
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À l'occasion de la sortie du tome 2 "Mademoiselle J", le 9 octobre 2020, il était temps que je vous parle de "Il s'appelait Ptirou" avec au scénario Yves Sente et au dessin Laurent Verron. Cette BD est dans la "série" "Spirou et Fantasio vu par..." et tant au point de vue du scénario que du dessin c'est une pure merveille. J'ai pris un très grand plaisir à suivre cette aventure romanesque qui nous porte aux origines du personnage de Spirou. Le dessin de Laurent Verron est tout simplement splendide. Le scénario quant à lui est très rythmé et dans la veine de notre Spirou reporter aventurier.
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Que vous aimiez Spirou ou que vous ne connaissiez pas vraiment, cette BD est vraiment superbe. L'aventure de Ptirou et Juliette est ancrée dans un monde en pleine crise et c'est une très belle réussite. J'ai hâte de vous parler de la suite.
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Il s’appelait Ptitrou est l’ancêtre de Spirou, celui qui a inspiré ce personnage qui est devenu le héros de la génération des soixante-huitards. Depuis, il faut quand même dire que l’état de notre monde ne s’est guère amélioré mais on croit toujours et plus que jamais aux héros sans peur et ni reproche. L’Amérique avait John Wayne et nous européens avions Spirou, le groom roux.
J’ai bien aimé ce récit qui s’inscrit dans une histoire au contexte bien particulier qui est celui de l’entre-deux-guerres avec la montée du nazisme et des luttes syndicales. Il est question également d’une croisière sur un paquebot digne héritier du Titanic dont il s’inspire mais qui ne connaitra heureusement pas le même sort tragique.
Il y a un aspect assez vieillot mais également une touche de modernisme dans la manière de faire. C’est moins naïf que le Spirou original ce qui constitue un sérieux plus. J’ai bien aimé le déroulé de ce récit même s’il ne casse pas des briques au niveau originalité. Il y a comme un parfum de quelque chose qui n’existe plus où l’on pouvait être majordome et sauver le monde. C’est un bel hommage qui nous est donné.
Un album agréable à lire par la qualité de ses dessins "vintage, par la qualité de l'histoire et par l'atmosphère qu'il dégage.
J'ai aimé plonger aux origines de Spirou entre fiction et réalité, avec toile de fond historique faite de contestations sociales.
Il y a certes quelques longueurs et des facilités scénaristique, mais c'est vite oublié tant l'ensemble est bon.
Un album à « l’ancienne », qui réintroduit l’oncle Paul et ses histoires pour raconter la création du personnage de Spirou, mêlant imaginaire et réel…
Les dessins suivent cette option du « à l’ancienne », avec des traits et des couleurs volontairement « datées » qui donne un air particulier à cet opus, une véritable impression de lire une vieille bande dessinée…
L’histoire prend le même tour : on a des gens d’une époque révolue avec des soucis et des vies d’un monde qu’on ne connaît pas.
Si c’est agréable de se laisser emporter, il manque peut-être ces révélations typiques des ouvrages contemporains, une dynamique à laquelle on s’est habituée.
Là, ça a beau bouger, on a tout de même un côté un peu statique dans les actions…
Les problèmes semblent presque superflus – la fille qui peut mourir ou le bateau subir de lourds désagréments, ça ne prend pas aux tripes.
On se contente de suivre l’histoire comme les enfants installés devant l’oncle Paul, c’est agréable, chaleureux mais (un peu trop ?) tranquille.
Avant tout, je dois préciser que j’ai abandonné la lecture des " Spirou et Fantasio" depuis quelques années. Bien sûr, je m’étais rué dès leur sortie vers les albums "Une aventure de Spirou vu par… ", mais quelle déception ! Les repreneurs, pourtant reconnus, comme Vehlmann, Frank Legall ou Yoann ou encore Fabrice Tarrin n’ont pas réussi à me convaincre. Pire, j’ai revendu toute cette collection, à deux exceptions près : le formidable " le journal d’un ingénu" d’Emile Bravo , et " le groom Vert- de- Gris " (malgré quelques maladresses) de Yann & Schwartz. Depuis, j’évite tout achat de la série " Spirou" depuis la désastreuse reprise de Morvan & Munuera (j’ai également revendu les albums de cette période) ou de ses déclinaisons.
Difficile en effet de succéder à Franquin, même si la période Fournier était plaisante, et si Tom & Janry avaient réalisé de très bons albums, sans oublier Nic & Cauvin, qui rétrospectivement, nous avaient offert des histoires correctes. Dommage que Chaland n’ait pas continué sa propre version, qui ravivaient les nostalgiques des premières aventures de Spirou et Fantasio.
Nostalgie justement, c’est sur cette vague que navigue " Il s’appelait Ptirou " de Verron et Yves Sente. Tout d’abord, c’est le côté " rétro " du dessin qui m’a attiré. N’ayant pas lu les autres albums de Laurent Verron, ce fut une belle découverte.
Côté scénario, Yves Sente, si souvent décrié, notamment sur sa reprise de " Thorgal " et de certains " Blake et Mortimer ", s’en sort ici magistralement. En débutant l’histoire à la manière des . "belles histoires de l’oncle Paul", que je lisais dans ma jeunesse dans les périodiques conservés par mon père, il fait un beau cadeau aux nostalgiques du journal. Pari risqué mais pari réussi, au delà même de mes espérances.
Le scénario repose sur plusieurs intrigues sur fond de début de récession de l’année 1929, le tout pendant une traversée transatlantique. On retrouve de l’aventure, du suspens, des clins d’œil appuyés (avec Robert Velter), un début de romance le tout sur un ton mélodramatique assez inattendu pour une aventure évoquant " Spirou ".
Car cet album n’est pas une histoire de " Spirou", une de plus, mais un véritable hommage au personnage, à sa genèse, et à son créateur, Rob- Vel.
Très bel album qui me réconcilie enfin avec le personnage.
A lire d’urgence.
Je suis d'habitude suffisamment critique vis à vis des adaptations du personnage de Spirou par des auteurs modernes pour ne pas célébrer avec enthousiasme les rares réussites dans un genre aussi difficile. "Il s'appelait Ptirou" est sans aucun doute la plus belle œuvre de la série depuis le formidable "Journal d'un Ingénu" d'Emile Bravo : s'il s'agit à nouveau ici de revenir aux sources d'un personnage mythique de la BD franco-belge du XXème siècle, Yves Sente et Laurent Verron ont préféré nous raconter la genèse du personnage du groom roux, qu'ils situent lors de la rencontre (imaginaire, on suppose) entre son créateur Rob-Vel et un petit mousse du paquebot transatlantique Ile-de-France. Et nous voici partis dans une belle et sombre "histoire de l'Oncle Paul" (encore une mise en abyme, joliment pertinente par ailleurs) qui nous raconte, à nous petits enfants émerveillés, une grande histoire d'amour, de lutte des classes, de maladie et de mort lors d'une traversée mouvementée. Le dessin et la mise en couleurs sont une réussite, mais c'est l'histoire, complexe, poignante, très "adulte" puisqu'elle finira en tragédie (qu'on dissimulera pudiquement aux yeux des enfants...), qui soulève ici un enthousiasme quasiment sans réserve : quasiment, parce qu'on sent une certaine précipitation a avancer dans un récit qui aurait bien mérité une trentaine de pages de plus pour se déployer en toute majesté. Voici en tout cas un splendide hommage à l'un des plus beaux héros de la Bande Dessinée, qui se double d'un émouvant travail de mémoire vis à vis du prolétariat de la première moitié du XXème siècle qui n'avait que le droit de servir les puissants, et ce jusqu'à la mort.
Un peu surpris au départ mais convaincu par la suite. Cet album a sa place dans votre collection. Touchant.