Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Armand Baverel a quitté l’Indochine pour Djibouti afin de chasser la gazelle… A priori, il n’est pas là pour ça, mais pour apprendre à piloter un hélicoptère, mais autant utiliser celui-ci dans des parties de chasse qui permettent d’améliorer l’ordinaire au mess, non ? Eternel incompris par son hiérarchie, celle-ci n’a qu’une hâte : le voir déguerpir au plus vite !
Heureusement pour Baverel, les forces françaises en Indochine ont un grand besoin de pilotes d’hélicoptères. Armand prendra donc le prochain paquebot pour Saïgon ! Oui, mais, il y restera aux arrêts dans sa cabine ! Heureux homme ! Tandis que les autres hommes s’entassent dans les cales, lui bénéficiera pour lui tout seul d’une cabine, dans laquelle…
Critique :
Notre héros continue de vivre des aventures palpitantes où son indiscipline notoire continue de faire merveille, notamment grâce à son ingéniosité. Ses supérieurs sont tous des crétins dépourvus de la moindre intelligence, mais qu’importe puisqu’Armand est là pour corriger le tir, même s’il apparaît clairement que l’Indochine est perdue pour la France.
Le double-jeu des Américains est dénoncé, et le rôle ambigu de la CIA n’empêche nullement Armand de leur refiler un coup de main dès lors qu’il s’agit de traficoter.
Il va avoir une idée géniale pour rendre l’hélicoptère incontournable dans les opérations même si sa hiérarchie, composée d’imbéciles, si vous ne dormiez pas lorsque cela a été écrit plus haut, ne comprend pas le génie de cet homme.
Pour rappel, ceci est une parfaite fiction, basée sur une vraie guerre. Un exercice que le scénariste Jean-Pierre Pécau affectionne tout particulièrement.
Une bande dessinée qui se lit facilement si on ne montre pas des signes d’allergie aux fictions historiques.
Armand Bavere, pilote indiscipliné mais talentueux, avait le choix entre une cour martiale américaine, bien que Français, il s’était engagé en 1943 dans l’Air Force, et un engagement dans l’Armée de l’Air française pour œuvrer en Indochine où les Viets commençaient à bien s’agiter. La seconde solution lui paraissant la plus intéressante, il s’y retrouve à voler à bord de P-47 très usés. Au cours d’une mission, il tombe sur trois P-51 Mustang flambants neufs… aux mains des Chinois de Mao. Il en abat deux, mais ne sera pas crédité de ces victoires car officiellement, la Chine n’est pas intervenue en Indochine…
Critique :
Petit rappel : Armand Bavere a réellement existé mais n’a absolument pas vécu ces aventures qui sont le pur fruit de l’imagination de Jean-Pierre Pécau.
Notre héros va connaître mille et une aventures, toujours prêt à rendre service à son ami Corse, Simoni, agent secret, patron de bar et grand trafiquant ! Armand est aussi toujours prêt à aller sauver un camarade abattu en zone ennemie. Il sait tout piloter (là, j’ai comme un sacré doute) et il n’hésite pas à mener des opérations de nuit sans avoir appris à voler durant les heures où le soleil s’est couché pour se reposer. Malgré qu’il picole comme un trou et qu’il fume de l’opium, il arrive à accomplir des exploits ! Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai comme quelques petits doutes qui m’envahissent. Pécau adore les uchronies et les grands héros qui savent tout faire, y compris piloter n’importe quel appareil.
Tu as besoin de dépaysement ? L’Indochine te tente ? Tu aimes les histoires d’avions et de pilotes ? Tu adores les situations désespérées ? Tu ne vois aucun inconvénient à ce que ton héros participe à des trafics en tout genre ? Alors, sois le bienvenu à bord et « Que le Diable t’emporte » !
Non la BD d'aventure n'est pas morte , avec cette ouvrage qui
nous replonge à la fin de la seconde guerre mondiale ;
Ça se lit sans pouvoir s’arrêter
Le ton est très juste , le héros principale est un peu" tête brulée" façon papy Boyington , mais il a un regard un peu" Camusien" sur les événements qui le rattrapent et l'emportent . On est pris par l'histoire qui se met en place .
A peine fini ce premier tome , je me précipite sur le deuxième
Du bel ouvrage , mention spéciales aux couleurs soignées .
C'est reparti !
Exotisme , aventure , cette suite ne nous déçoit pas , on ne s'ennuie pas une seconde dans cette Bd qui se vit comme un film .
Le ton est juste , l'ambiance de fin de règne se met en place au milieu du courage des hommes , le graphisme et les couleurs sont au service d'une narration bien ficelée.
On ne peut s’empêcher de repenser à Buck Danny ( les gaffes de Sonny Tuckson en moins) , avec un soupçon de romantisme sans illusion .
Une belle oeuvre !
Du grand n'importe quoi. Le scénario accumule les invraisemblances ce qui est gênant pour un sujet s'appuyant sur une trame historique. Pourquoi diable mettre en scène des P47 en Indochine alors qu'il n'y en a jamais eu: parce que le dessinateur ne sait pas dessiner des Spitfire? Justement à propos du dessinateur outre que les dessins sont médiocres son ordinateur devait être en panne et il n'a pu se documenter: uniformes anachroniques, camouflage des avions fantaisistes etc...
Alsace, 1er janvier 1945.
Le passage de l’an cela se fête qu’on soit proche ou non du front. De toute façon, les Schleus sont exsangues, on n’est pas près de les revoir faire voler les rares coucous qui leur restent…
Voilà ce que mes compagnons et moi pensions le 31 décembre lorsque nous avions fait venir d’accortes demoiselles pour partager avec nous quelques bonnes bouteilles… Et plus si affinités !
J’étais censé être en alerte, installé dans mon P51-D, prêt à décoller dans les deux minutes. J’ai pleinement profité de la soirée et de la nuit, mais c’était sans compter sans ces teignes de Boches qui, alors qu’ils savaient qu’ils avaient perdu la guerre, sont venus nous casser les roustons. J’ai été le seul à pouvoir m’installer dans mon chasseur lorsqu’ils sont venus nous mitrailler et bombarder avec leurs Focke-Wulf. Tous les autres appareils ont été détruits au sol, ainsi que notre mess. Faute de temps, je suis parti sans mon parachute. Je me suis offert deux nazis avant d’être touché. Heureusement que des P47 Thunderbolt sont apparus pour me sauver la mise. Faute de parachute, j’ai dû me cracher avec mon Mustang. Je m’en suis sorti vivant avec quatre fractures, six côtes fêlées, des jambes dans le plâtre et de multiples autres contusions… Et une cour martiale en prime ! Faut dire que j’aurais dû être en alerte dans mon avion et que je n’y étais pas. Qui plus est, j’étais complètement ivre…
Critique :
Si vous espérez découvrir une authentique page d’histoire, encourez-vous vite ! Oui, Armand Baverel fut pilote dans l’Armée de l’Air, mais le récit que vous trouverez dans cet album lui fait vivre des aventures fantaisistes. Déjà, l’histoire commence avec un Armand Baverel qui pilote dans l’US Air Force… Il s’y serait engagé en 1943… La carrière du vrai Baverel débute en 1948 à l’âge de 19 ans. En 1943, il aurait eu 14 ans… Et il ne s’engage pas dans l’Armée de l’Air française comme pilote, mais comme mécanicien. Oui, il deviendra pilote, mais en 1955… Bon ! Laissons là l’Histoire avec un grand H se reposer. La pauvre en a bien besoin tellement elle est malmenée et penchons-nous sur cette fiction…
Jean-Pierre Pécau crée un scénario très divertissant avec un héros, une vraie tête brûlée, beaucoup de courage, d’inconscience et un sacré désir de profiter de la vie. Les règlements ne sont pas faits pour lui. Ils limitent, voire ils annihilent son plaisir. En clair, il n’en fait qu’à sa tête. L’aventure se lit vite et est plaisante.
Les dessins de Maza des avions sont d’une facture correcte, mais les humains n’ont pas une qualité de trait qui permette par exemple de les identifier avec la seule vue. Le texte des bulles permet de savoir qui est qui. On est loin de la qualité d’un Buck Danny pour ce qui est des traits des personnages.
La mise en couleur de Jean-Paul Fernandez est agréable.
La couverture de Manchu ne décevra pas les amateurs.
Dans l’ensemble une bonne fiction même si pour moi on est loin des qualités d’Angel Wings, par exemple. … Comment ? … Que dites-vous ? … C’est parce que dans Angel Wings il y a une superbe nana avec deux nichons gros comme des pastèque ? M’enfin ! Quel manque de tact ! Vous voulez vraiment déclencher une troisième guerre mondiale avec les lobbys féministes ? Ne comptez pas sur moi ! Et ne me traitez pas de lâche ! J’ai épargné pour ma retraite et je tiens à en profiter !