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Petit accident dans ce quatrième volume qui passe un peu à côté avec cette histoire de bibliothécaire fou qui entraîne 2/3 de volumes en mode slasher gentillet et pas très intéressant… Cela permet tout de même d’approfondir de futurs antagonistes mais on lit ce volume en baillant et en attendant le retour des beaux dessins et un approfondissement de l’univers des soulsenders. C’est dommage car le volume précédent nous a renseigné sur les capacités martiales d’Alpi… qui seront finalement bien peu utilisées et son caractère qui a muri après le récit de Sersella ne semble pas avoir évolué ici. Cette intrigue un peu simpliste a tout de même le mérite de nous parler des traditions de colportage (que Magus of the Librarian traite plus en profondeur). C’est bien maigre et la quasi-absence d’Esprit divin sur ce tome est fort surprenante quand on se rappelle de la structure assez géométrique des tomes jusqu’ici avec deux esprits à chaque fois. On reprends espoir avec la confirmation d’un groupe désirant la suppression de toute religion en se disant que ce quatrième opus n’était qu’une introduction à un grand arc plus solide…
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/08/manga-en-vrac-10/
Il est question d'esprits divins qui sont source de vie et d'une communauté qui se forme sous leur protection. Il y a des mages qui veillent sur l'équilibre. On les nomme les souls senders car ils sont capables d'absorber la pollution maléfique et de délivrer l'âme des esprits. Bref, tout un programme dans un univers enchanté riche et féerique !
On va suivre une jeune soul sender à savoir Alpi qui est accompagnée dans sa tâche par un fidèle serviteur. Elle se lance à la recherche de ses parents à travers le monde. Le thème est celui de la découverte de différentes cultures et du respect de la nature. Point de manichéisme et beaucoup de sensibilité. Un dessin également assez élégant.
Malheureusement, ce manga n'échappera pas à certaines caricatures et à certaines exagérations du comportement ce qui est assez malvenu dans ce type d'aventure sérieuse. Il manque également un peu d'originalité pour me séduire totalement.
Pour autant, la lecture va demeurer assez agréable et c'est tout ce qui compte au final. Le thème principal est celui de la fable écologique avec comme postulat que l'harmonie avec la nature a un prix.
Ce troisième tome (en six mois) reprend au milieu de l’affrontement contre l’esprit divin de la foudre rencontré au tome précédent. La confrontation entre la jeune Alpi et l’expérimentée Sersela fait beaucoup évoluer la maturité de l’héroïne dans sa compréhension du rôle des Soul senders et l’équilibre écologique entre humains et forces de la nature. Ce volume se concentre sur la jeunesse de Sersela et le récit de sa rencontre déterminante avec les parents d’Alpi (un gros flashback donc) avant de voir cette dernière se rendre dans la Cité-bibliothèque (tiens, on retrouve des éléments de l’Atelier des sorciers et de Magus of the librarian et ce n’est pas pour me déplaire!) pour retrouver leur trace… On reste ici sur la base de deux esprits purgés comme dans chaque volume), avec toujours les superbes dessins sous la jaquette et dans les pages intérieures qui restent un ravissement sur chaque page. Un peu d’action point également alors qu’on découvre les capacités martiales de la jeune fille. La série commence à prendre son rythme avec la densification de la personnalité de l’héroïne et l’apparition de personnages secondaires qui font avancer l’intrigue. Manque encore peut-être un grand antagoniste pour ajouter du drame à tout cela (… qui est peut-être justement sur le point d’apparaître) pour achever de faire de cette série un must-read.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/04/13/manga-en-vrac-8/
Les quelques réserves du tome 1 sur le rythme des chapitres et un séquençage un peu trop illustratif tombent dès l’entame de ce ce court volume qui ne perd pas de temps en exposition pour introduire le nouveau personnage qui sera la colonne vertébrale du récit. L’intrigue est toujours basée sur les Esprits (deux cette fois) mais permet désormais de s’installer dans la durée avec la rencontre avec la Soul Sender expérimentée Sersela. Cette dernière bouscule Alpi dans sa pratique dangereuse du rituel et rejoint son assistant qui insiste depuis le début des aventures de la jeune fille pour qu’elle se préserve. Si les comportements d’Apli pouvaient être un peu manichéens dans le premier volume, l’intervention de Sersela, aussi performante qu’élégante, nous rappelle que l’héroïne n’est qu’une enfant et que son manque de maturité influe sur sa pratique. Loin d’être un antagoniste, l’autre Soul Sender rappelle à Alpi qu’elle n’agit pas que pour elle-même mais qu’elle doit tenir compte des réactions des villageois qui demandent leur aide. On retrouve également bien entendu le grand thème écologique de la symbiose, pas toujours paisible, entre humains et Esprits, profitant des bienfaits de ces derniers mais pâtissent parfois des effets destructeurs de leur présence. Au final ce second tome qui se conclut sur un cliffhanger, accélère fortement le rythme et pose un récit moins anecdotique et commençant un développer une intrigue longue. L’esprit Shonen est toujours présent et les planches restent superbes avec un design des créatures divines toujours aussi incroyable. L’intérêt est désormais bien là et le potentiel pour devenir une grande série également est réel.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/12/12/manga-en-vrac-5-2/
Après avoir découvert avec délectation le phénomène L’atelier des sorciers je peux vous annoncer que cette nouvelle série publiée originalement en webcomic au japon n’a pas à rougir devant le manga de Kamome Shimahara. Si l’univers des Shojo ne m’intéresse guère, comme dans la BD franco-belge les manga d’autrices proposent une sensibilité vraiment intéressante qui semble compenser certains marqueurs comme le sadisme ou les créatures organiques dont sont friands nombre de mangaka hommes. Comme pour l’Atelier ou Centaures, Alpi intègre dans son projet une esthétique particulièrement poussée sur des costumes et des décores notamment, appuyée sur une technique graphique franchement impressionnante. La précision des détails laisse ébahi en constatant qu’aucune case n’est laissée dans une économie d’arrières-plans. L’esthétique est partout dans cette itinérance d’une jeune fille déterminée à assumer sa fonction purificatrice malgré les souffrances que cela implique. La recherche des parents, l’acolyte bien plus âgé qu’elle, rappellent des thématiques classiques des liens entre génération et l’omniprésence du thème de la nature et de ses Esprits nous plonge dans ce que Miyazaki a popularisé en Occident.
Un peu comme pour le début de Fullmetal Alchemist, on a droit sur ce démarrage à une histoire par chapitre (soit quatre) avec des pages d’interludes permettant de développer un peu les a-côtés des rituels proprement dit. L’histoire avance donc peu puisque l’essentiel du propos est de nous montrer le déroulement des purifications, leurs conséquences et les risques que prend Alpi. Les groupes humains ont tendance à abuser du pouvoir de ces soul senders pour leur confort personnel et le vieil homme qui l’accompagne essaye de la préserver de ses obligations. Ce premier volume est donc principalement axé sur la découverte du monde, des superbes décors et le design absolument superbe des créatures comme des artefacts. Assez modeste, ce tome est néanmoins une très belle entrée en matière qui peut tout autant se prolonger vers une quête que sur d’autres successions d’historiettes. Laissons le temps à la série de s’installer et d’introduire du drama et profitons de ces incroyables dessins et d’un monde que l’on ne demande qu’à découvrir avec Alpi. A noter que si ce titre est indiqué Seinen, il est pour moi tout à fait adapté aux jeunes lecteurs et plus proche de l’esprit Shonen.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/10/03/alpi-the-soul-sender/