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Grand admirateur de Charles Baudelaire, je ne pouvais qu'acheter ce titre. Un bel album qui permet de revoir cette grande figure du passé à travers un prisme féminin, voire féministe. Celui de Jeanne Duval, la maitresse métisse du poète, que tous ont voulu effacer.
Le récit s'aventure bien au delà de la sphère littéraire et s'enrichit d'une dimension politique bien documentée qui recontextualise les protagonistes dans leur époque. C'est un excellent travail de scénario.
La trame suit une voie chronologique, claire et fluide, en utilisant une longue lettre que Jeanne adresse à la mère de Charles. Elle y détaille la puissance de la relation qu'elle vivait avec son génie de fils. La vieille dame, bourgeoise et acariâtre, étant évidemment peu encline à reconnaitre cette "vénus noire" comme la muse et l'inspiratrice qu'elle fut pourtant pour lui.
L'équilibre entre chronique sociale, biographie et romantisme, associé à la beauté ténébreuse des décors rend ainsi la lecture très agréable.
Par contre un détail m'a tout de même chiffonné côté dessin :
je n'ai pas reconnu Baudelaire dans le personnage au visage maigre, yeux écartés, cheveux frisés et nez bosselé, plein de la fougue d'un dandy insouciant qu'Yslaire a choisi de dépeindre. Il ne ressemble pas du tout aux quelques portraits connus de lui. Personnellement, je m'étais toujours imaginé un homme peu vigoureux, peu loquace, mélancolique et souffreteux... J'ai donc eu beaucoup de mal à me figurer qu'il s'agissait bien de Baudelaire au fil de ma lecture. Mais bon, comme je disais c'est un détail.
Yslaire avec un dessin qui fait rêver, que demander de plus pour rendre un énorme hommage à Beaudelaire.
Splendide, je n'ai lâché là BD que pour relire les fleurs du mal.
Merci
J’ai hésité avant d’achetée ce livre car le gravit ne m’attirait pas, et puis je me suis décidé de l’achetée et bien je ne le regrette pas au contraire Bravo et félicitation
Baudelaire est par excellence le poète maudit et romantique. Il est d'ailleurs mon préféré parmi tous. Comme tout artiste, il a eu sa muse mais celle-ci, pour une couleur de peau différente, a été bannie de son œuvre. C'est donc un légitime hommage qui est rendu à travers cette Mademoiselle Baudelaire à défaut d'être sa Madame. Il est vrai que je n'avais pas tout de suite véritablement compris le sens du titre de cette œuvre.
Il y aura ce fameux tableau de Gustave Courbet où l'on voit à côté de son ami Charles un fantôme qui réapparaît avec le temps. Il s'agit de sa muse mulâtre avec qui il a eu une relation aussi passionnelle que destructrice. Il va se déchirer et se consumer tout comme elle d'ailleurs. Cependant, celle qu'on surnommera sa Vénus noire constitue toute l'essence de son œuvre notamment les fameuses fleurs du mal.
Il est vrai que le personnage de Baudelaire est assez difficile à cerner. Il va se complaire dans le malheur après avoir nettement vécu au-dessus de ses moyens pour la beauté de son art. En effet, il dilapide assez rapidement l'héritage de son père dans une vie de luxure, de drogues et de boissons dans un Paris bohème.
L'auteur Yselaire que j'aime beaucoup pour sa magnifique saga « Sambre » nous offre là une œuvre romantique qui constitue un très bel hommage à ce peintre maudit et à sa muse immorale. Le trait est toujours aussi magnifique et fait dans un esthétisme raffiné qui mêle parfois un décors assez baroque et purement gothique. A noter également une très belle retranscription de la sensualité des corps. Il y aura parfois des envolées lyriques et poétiques mais c'est de circonstance.