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Bonne lecture. Introduction au mythe fondateur de la franc-maconnerie, ce premier tome est interessant et bien dessine. Certes, il parcourt un peu trop la surface historique des evenements et pas assez a mon gout les arcanes occultes de la confrerie, mais l'essentiel me semble atteint dans cet exercice de vulgarisation. Les relations de voisinage entre les premieres civilisations du levant et le mythe de la Reine de Saba sont aussi revisites avec interet.
Certaines personnes sont particulièrement hostiles à la franc-maçonnerie qui a pourtant comme devise : liberté, égalité, fraternité. Chacun est bien entendu libre d'apprécier ou pas de telles valeurs entre rites anciens et modernité.
Les auteurs Didier Convard assisté par Denis Falque au dessin nous proposent de parcourir l'histoire de la franc-maçonnerie. Ce chapitre sera consacré à Hiram, l'architecte du temple de Salomon qui va connaître une fin atroce trahi par trois de ses compagnons. Il y a une origine à retrouver dans ces grands bâtisseurs qui ont conçues les pyramides et puis par la suite les cathédrales. Il y avait une certaine conception de la spiritualité qui habitait ces bâtisseurs.
Bref, je trouve qu'il est toujours utile de lever certains mystères qui entourent les francs- maçons qui ont traversé les âges jusqu'à nos jours. Je n'ai rien contre l'ouverture et la tolérance bien au contraire car ce sont des facteurs d'amélioration de la société. La BD en question traduit un récit rondement bien mené et qui remplit cet objectif.
Pour les non-initiés, c'est un album intéressant. On découvre l'histoire de Hiram, l'architecte du temple de Salomon si important pour les Francs-maçons. On croise des personnages bibliques comme la Reine de Saba. Le dessin est bon. J'ai vraiment voyagé au coeur de la Jérusalem antique pendant 48 planches. Je ne voulais rien de plus.
Deuxième tome de L’Épopée de la Franc-maçonnerie et petite surprise, pour débuter cette nouvelle chronique, il ne s’agira pas d’une trilogie ou d’une quadrilogie mais d’une saga en 12 tomes.
Ce tome débute avec la fin du premier où on découvre trois femmes, trois veuves pour tout dire mettant la main sur la pierre de lave qui a été brisée en trois morceaux. Page suivante, l’histoire débute après le siège de Jérusalem de 1187. une veuve rencontre un tailleur de pierre du nom Simon Bernadone et lui confie l’un des morceaux de la pierre. De là, on espère une histoire autour de ce personnage. On passe du père (Simon), au fils (Hugues) et au petit-fils sur une page « flashback ». Ce dernier détail se révélera capital à la fin du récit.
Nous sommes à la page 7 et on découvre le principal protagoniste, le petit-fils de Simon, un certain Joachim Bernadone. Maître tailleur de pierre connu et reconnu à travers l’Europe, il arrive à Cologne sur le chantier de la nouvelle cathédrale. Ce fils de la veuve va rencontrer un autre comme lui. Dans un premier temps, l’intrigue tourne autour du chantier de la cathédrale. Les coups de masse sur le ciseau pour tailler la pierre. L’utilisation des outils du maçon, équerre, compas, fil à plomb, etc. Joachim suivra les recommandations de son frère de métier et couchera sur papier ses dessins.
À partir de là, débute l’autre partie de l’intrigue. Dès que nous rencontrons Joachim, un étrange personnage encapuchonné suit les faits et gestes du tailleur de pierre. Très vite, le chantier devient une scène de crime et tout porte à croire que notre héros soit le coupable. Bref, une lutte fratricide se met en place et ce n’est pas sans rappeler le scénario de la saga Fraternités de Jean-Christophe Camus.
Le tome deux est orienté sur le voyage, de passer d’une ville à une autre ou d’un pays à un autre. Aller de chantier en chantier pour y parfaire son art, acquérir de nouvelles méthodes et partager de nouvelles connaissances. Par rapport au premier, nous sommes moins dans le mythe et si le récit est agréable, nous sommes dans une espèce de sous-version des Piliers de la Terre mais il ne faut pas comparer l’incomparable et beaucoup diront que la Franc-maçonnerie moderne n’a quasiment aucun rapport avec les bâtisseurs de cathédrales. Encore une fois, il faut tenter de démêler le vrai du faux, mais nous ne sommes pas dans un débat d’historiens de la Franc-maçonnerie. Ce volume doit rester une lecture plaisir qui se veut plutôt agréable.
Question dessin, je suis mi-figue, mi-raisin. Je découvre le travail d’Olivier Pâques et à part dire qu’il a travaillé avec le maître Jacques Martin, je lui trouve quelques jolis effets d’ombre et de lumière même si parfois je trouve que le coup de crayon est trop appuyé sur certains effets. Les gros plans sont plutôt bien détaillés, à l’inverse des plans larges, où il y a manque de précision surtout dans le regard des personnages.
La suite au mois de novembre avec le tome 3, « Le mot du maçon » et peut-on espérer que le tome 4 « Royal society » sortira pour la fin de l’année.
Il est là, il est tout beau, tout chaud, il vient de sortir de la presse et est dans toutes les bonnes librairies depuis le 9 septembre dernier, le premier volume de L’Épopée de la Franc-maçonnerie. Tout d’abord prévu à la fin du printemps, le coronavirus est passé par là et la sortie a été calée à la rentrée des classes. Cette mini-série de quatre tomes menée par Didier Convard ne laissera pas le lecteur indifférent.
Tant qu’à ne pas rester indifférent, Didier Convard maîtrise l’art du blockbuster à la manière du neuvième art. Je n’ai pas tout le temps était tendre mais quand on est à l’origine d’une trentaine de séries, de nombreux one-shot et autres ouvrages, ça impose le respect. Fermons la parenthèse et venons-en à ce premier tome. De plus, il faut tout de même admettre que Convard et Falque ont posé les bases de la BD maçonnique.
Tout d’abord, il faut parler de cette superbe couverture que l’on doit à Julien Delval. Il dessine également celle du tome 2 et j’espère qu’il fait également les tomes 3 et 4. Ah oui, première nouvelle, ça ne sera pas une trilogie mais une quadrilogie ! Une belle couverture attire toujours le regard et ici, c’est tout simplement magnifique.
À l’annonce de la série et en particulier de ce premier tome, ma première pensée était de faire le parallèle avec l’ouvrage de Willy-Harold Vassaux, Les colonnes de Salomon. Après réflexion, est-il nécessaire de vouloir comparer les deux ouvrages ? À vrai dire, non même si cela est tentant. Pourquoi ? Déjà au niveau de la pagination. Le premier tient sur grosso modo 200 pages et le second sur 48 pages de récit et 8 pages de dossier. Ensuite, on s’attarde sur quelques épisodes de la vie de Maître Hiram, du Roi Salomon et des trois mauvais Compagnons.
Le problème lorsqu’on voyage comme cela, c’est de louper une étape et le scénario est suffisamment bien maîtrisé pour que tout soit cohérent. D’ailleurs, la BD débute comme un épisode de Columbo. On assiste au meurtre d’Hiram et après, on revient en arrière. D’ailleurs, c’est la victime qui joue le narrateur et s’attarde sur quelques moments clés comme la mort du roi David, l’accession au trône de Salomon, la construction du temple, l’homicide et bien entendu les conséquences de tout ça .
Ce que j’ai aimé, ce sont les niveaux de lecture. Le lecteur profane y découvrira un récit historique bien ficelé, avec un dessin et une mise en couleurs sobre mais élégant afin d’être entièrement convaincu. Le lecteur qui est plus au fait de certaines choses, s’il est observateur, il y trouvera de nombreuses références, idem dans les phylactères, où des tournures de phrases lui parleront. Peut-être que lesdites références vont décontenancer ou ne leurs parleront pas. À titre d’exemple, on parle de la force, de la beauté et de la sagesse de la Reine de Saba. Des qualités essentielles pour un chef d’état mais qui parleront plus à un maçon.
Pour parfaire sa lecture, on retrouve 8 pages d’un dossier sur Hiram et les éléments qui ont composé l’histoire. Le dossier est réalisé par Jean-Laurent Turbet.
En conclusion, j’ai parlé de blockbuster du neuvième art et L’ombre d’Hiram répond à ça. Il y a des forces et des faiblesses comme dans toutes œuvres de fiction. Je ne sais pas vous dire si les 4 tomes sortiront pour la fin de l’année mais c’est à mettre dans toutes les mains si on est un temps soit peu curieux de découvrir le mythe fondateur de la Franc-maçonnerie.
Suite au prochain tome avec Les Bâtisseurs.