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"Stella" tire son épingle du jeu au travers d'une idée originale : donner littéralement vie à son personnage. Au delà de ce postulat, l’œuvre propose également plusieurs axes de réflexion sur le XXI ème siècle, le milieu artistique, le monde de l'écriture et la créativité, de bonnes idées en ressortent.
Cependant, j'ai trouvé l'histoire trop douce, cela manque d'intensité pour être mémorable. Cela se ressent aussi dans le dessin, réussi, mais qui ne donne pas l'impression de voyage au fil des planches par des couleurs qui restent trop uniformes sur la double page (impression étrange de ne pas se mouvoir dans l'espace au fil des cases). Avec un trait stylisé mais un peu effacé sur une palette de couleur pas assez tranché, la BD perd en intelligibilité. A noter les relations entre Taylor, Stella et Debbie qui restent très prude également.
En revanche, on ne peut qu'être conquis sur la modernité des propos abordés. Le thème de la "Noosphere" est également une réflexion avec une portée sociale et philosophique qui peut aller bien plus loin. A lire pour les curieux et ceux qui apprécient les chroniques sociales.
L'auteur Cyril Bonin est actuellement celui qui est le plus proche de mes questionnements sur la société actuelle et son évolution. Il se renouvelle dans un modernisme des idées qui fait du bien à partager. Il pose véritablement les bonnes questions au travers de ces œuvres successives. Stella est sans doute la plus aboutie.
Le final est tout simplement une apothéose du genre dans un renversement total de la situation. Tout n'est évidemment que question de perception sans vouloir rien révéler.
Stella n'est pas seulement une héroïne belle et énigmatique sortie d'un livre. Elle est l'essence, un reflet d'une société à un moment donné. Certes, il y a du questionnement sur le processus de création d'une œuvre entre l'auteur et ses personnages.
L'univers est 'elle née d'une explosion à partir du néant ou bien d'un Dieu créateur ? Qu'est-ce qui est le plus crédible ? Y a t'il une nébuleuse de pensées qui gravite autour de la planète dans un genre de conscience collective dont internet serait la première émanation ? Vers quoi tend le monde ? Une absence d'individualisme ?
L'auteur n' hésite pas non plus à égratigner un peu le monde moderne à commencer par l’utilisation des portables et des blogs où tout le monde se met en avant pour raconter sa vie.
Le graphisme est toujours aussi fin, aussi précis et cela fait dans l'élégance la plus absolue. J'aime énormément ce travail. Je qualifie cette œuvre comme un véritable coup de cœur car il y a une remarquable intelligence du scénario parfaitement maîtrisé. L'auteur est au sommet de son art.
Voici un scénario qui sort un peu des sentiers battus même s’il existe, ou pas, déjà une histoire de ce type.
Un écrivain, Taylor, va littéralement entrer en communication avec Stella, le personnage principal de son dernier roman, et se retrouver confronter à elle au moment même où il écrira le mot fin. Il se retourne et face à lui, Stella, tout droit sortie des années 50.
Il s’agit d’un véritable choc littéraire. Son roman devient prisé de tous ainsi que ce personnage de fiction qui a pris forme dans le monde d’aujourd’hui.
Stella ne serait-elle pas le centre de la noosphère, la fameuse sphère de la pensée humaine ? Cette question amène les autorités à s’intéresser de près à la jeune femme et à faire des expériences avec elle et avec son assentiment, du moins au départ, dans un lieu retiré.
Pendant ce temps, Taylor, l’écrivain, tombe amoureux de sa voisine Debbie qui a écrit un roman qui le subjugue. Et... il est impossible d’en dire plus sans dévoiler la fin de ce roman graphique tout à fait remarquable.
Mais l’idée même de l’auteur d’écrire que les pensées développées par le romancier dans ses histoires ne lui appartiennent pas en propre et sont, en partie, issues de la noosphère fait réfléchir. D’ailleurs, est-ce que ce qui tourne autour d’une mode, d’une envie commune, d’un sujet qui touche soudainement une part de la population, n’est pas en partie issue de la conscience collective ??? Je me suis souvent posé la question.
Graphiquement un peu monotone lorsque nous lisons les premières pages, on se laisse transporter par le scénario au gré des pages qui défilent. Alors, les images s’embellissent avec cette histoire peu commune et cette fin qui peu couper la chique !
D’abord réticent à acquérir ce livre, aujourd’hui heureux de le posséder.