Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Ces trois drôles de dames que sont Lady Remington, Miss Winchester et Mademoiselle Gatling sont des voleuses de haut rang. Elles travaillent pour les plus hautes sphères. Leur dernier coup leur valent d'être pourchassées non seulement par les brigades du Tigre mais également par les espions du Kaiser alors qu'on se situe en 1911 dans un Paris des merveilles.
Oui, il convient de préciser que le monde des merveilles s'est mélangé depuis un siècle au monde normal alors ne vous étonnez pas de voir voler des dragons autour de la Tour Eiffel ou d'être reçu par un orc en guise d'inspecteur de police sans compter sur une belle héroïne elfique. C'est comme cela, il faut s'y faire !
Il y a du dynamisme dans le récit qui privilégie l'action à tout va. C'est un peu dommage de ne pas s'attarder sur les personnages attachants car cela aura pu être assez intéressant. Cela demeure une lecture de pur divertissement servi par un graphisme assez soigné au niveau des décors steampunk de ce Paris uchronique et merveilleux. Une mention spéciale également pour la couleur qui confère du punch.
Je suis plutôt preneur de ce titre car il mêle une histoire plutôt originale dans un univers urban fantasy assez spécial. C'est quand même assez réussi malgré le manque de profondeur.
Un tome final dans la lignée des 2 précédents, de l'humour, de l'action, de l'intrigue. Une série de grande qualité divertissante.
Quel régal!!!! On se croirait dans "les tontons flingueurs", sauf qu'elles portent du 95E (heu... je ne parle pas du calibre des armes!)
Tous les personnages sont géniaux et truculants, même "Tiboulon" le chien mécanique!
Il y a des rebondissements, de l'action. Top!
Je n'ai pas trop compris la chute (il est toujours délicat de clore une série), à moins que ce soit pour préparer une nouvelle saison?... Mais ce n'est pas grave, le reste est tellement réussi.
Un triptyque séduisant qui fait du bien au moral! Bravo
Pour moi, le principal défaut de cette série est les armes à feu. Or celles-ci constituent le fil rouge du récit ! Les invraisemblances les concernant sont légion : entre l'absence de recul pour les tireuses (quand bien même une Artilleuse tire avec une mitraillette), les munitions apparemment infinies ou encore le fait que les balles adverses (pourtant nombreuses) semblent toujours éviter les héroïnes, sauf quelques légères blessures dont elles récupèrent en quelques heures...
Mince alors! A l'heure où j'écris cet avis, je constate que la moyenne des critique est 2.1 sur 5 alors que je donne 4. Tant pis : j'assume!
J'ai passé un très bon moment à lire cet album, un peu plus épuré de gnomes et autres dragonnets que le précédent pour se concentrer sur l'histoire et les personnages. C'est détaillé, drôle, pétillant, pétulant.
Je me suis régalé en espérant un dernier troisième tome du même niveau pour finir en beauté une histoire vraiment sympatoche et très bien dessinée!
Scénario trèèèèès classique : trois pétroleuses cambrioleuses, sorte de "Cat's Eyes" de la Belle-Epoque, réalisent un casse et se retrouvent avec toute la flicaille de la région à leurs (jolies) fesses, ainsi que des agents d'une puissance étrangère, qui convoitent un mystérieux artefact qu'elles ont dérobé. Bref, rien de très original.
Mais comme le dessin est très charmeur, que les répliques sont bien tournées et que l'humour et l'action sont bien dosés, la lecture passe plutôt bien.
Remarquablement fidèle au premier tome, ce second volume confirme la maîtrise scénaristique du romancier Pierre Pevel et sa gestion aux petits oignons des informations, (ni trop ni trop peu) sur son univers foisonnant. Déterminé à permettre une lecture fluide et sans contraintes, il insère beaucoup de phylactères narratifs qui nous rappellent ce qu’il y a besoin de savoir. Non que l’intrigue soit complexe (on reste sur un complot attendu) mais ces inserts permettent de se dispenser la révision des tomes précédents pour se souvenir de qui est qui et huilent les transitions avec les nombreuses séquences d’action fort réussies. Côté graphique, si le décors est vraiment sympathique et semble plaire au dessinateur dans ses multiples détails, certains personnages semblent moins l’inspirer. Vu qu’on parle de BD jeunesse ce n’est pas trop grave, ces derniers sont caractérisés avant tout par leur arme et leur costume. Avec des assassins en chapeau-melon sortis tout droit d’Adèle Blanc-Sec, de l’espionnage 1910, de méchants allemands et une once de steampunk, ce second tome des Artilleuses se savoure toujours avec plaisir. Si l’habillage reste tout à fait attirant, on aimerait avoir plus d’empathie pour les trois héroïnes qui semblent bien passives hors des séquences de baston. Gageons que le scénariste muscle un peu ses personnages sur la conclusion du triptyque et surtout, prévoie un nouveau cycle qui nous permettra de faire plus connaissance avec son monde merveilleux.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/26/special-drakoo-dragon-et-poisons-2-les-artilleuses-2/
Paris des Merveilles. 1911.
Faubourg Saint-Germain. « La Rapière d’Ivoire », une des plus élégantes salle d’armes de Paris.
Lieu parfait pour permettre à des gentlemen, officiers et diplomates de croiser le fer, mais aussi de discuter en toute tranquillité d’affaires confidentielles de la plus haute importance pour le sort de l’OutreMonde.
Le colonel Laethian, Elfe et chef de la diplomatie secrète du Royaume d’Ambremer se livre à une passe d’armes sans concession avec le capitaine Jules Bormange du 2e Bureau, les services secrets français. Le sujet de leurs échanges ? La disparition de la sigillaire. Pas n’importe quelle bague, non ! Le roi du Royaume elfe d’Irthil remit sa chevalière à la reine Méliane en signe d’allégeance. Sa disparition, surtout si elle tombe entre de mauvaises mains, pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Les Allemands sont prêts à tout pour la posséder. Vraiment à tout !
Mais où donc est passée la sigillaire ? Ah, ben tiens, par une heureuse coïncidence, Louison, Mam’zelle Gatling, la sort de sa poche…
Critique :
J’ai toujours dit qu’une femme ça pouvait être drôlement dangereux ! Alors trois… Suite des aventures de trois drôles de dames qui se trouvaient dans une situation extrêmement embarrassante au terme du premier album où elles étaient aux prises avec presque un régiment de gendarmerie qui, tout en finesse, mitraillait à tout-va. Par miracle, elles ont réussi à s’échapper (en recourant tout de même un peu à la magie). Rappelons que Lady Remington est une magicienne…
Les voilà en quête d’un havre de paix où se remettre de leurs blessures. Rien de tel que de trouver refuge dans la Zone, sorte de bidonville, jouxtant Paris.
Le scénario de Pierre Pevel, une uchronie dans un Paris de la Belle Epoque, fortement coloré de magie et où se mélangent gnomes, elfes, trolls, humains, etc. est plein de rebondissements. Etienne Willem au dessin prouve qu’il est l’un des meilleurs pour animer un récit plein d’action. La finesse des détails est d’un niveau rarement atteint et ses planches mériteraient d’être imprimées à un format plus grand encore pour que le lecteur puisse pleinement profiter de la minutie de son travail. Tanje Wenish aux couleurs complète divinement bien ce trio.
Faites péter… Le champagne ? Heu… Non ! Faites tout péter ! Les Artilleuses ne sont pas d’humeur à se laisser marcher sur les pieds par des danseurs allemands mal intentionnés qu’elles n’ont pas invités au bal de la sigillaire convoitée par des appétits d’ogres.
La suite des aventures des Attilleuses est promise pour fin 2021… A suivre !
La note de 3 sur 5 peut sembler un peu sévère, mais c'est à prendre au sens littéral : Bon album.
Ce premier tome se lit gentiment, avec un petit verre ou une tisane tranquillement installé dans un fauteuil et on passe un moment agréable.
J'ai aimé les héroïnes pétillantes, les "gueules" et les décors. Et également le côté cash : quand ça tue, le sans coule sans mièvrerie.
J'ai trouvé plus anecdotique le côté fantastique (fées, gnomes, dragons) que j'ai trouvé un peu inutile, tout du moins pour cette première partie de l'histoire.
J'ai enfin été un peu déçu que les auteurs se limitent au "minimum traditionnel" de 46 planches, comme s'il fallait expédier la fin de ce premier tome.
Bref, sans être totalement transporté, j'ai apprécié. J'espère cependant une suite plus aboutie, notamment au niveau de l'intrique.
Voici une histoire dans un monde original bien racontée où tout s’enchaine merveilleusement. Le graphisme est très séduisant et l’ensemble s’adresse plutôt à une population entre 8 et 12 ans. Je pense que ceux-ci y prendront beaucoup de plaisir. On avale tout cela d’un trait et on est totalement rassasié par les personnages et les évènements.
Très joli (Willem oblige), ce premier tome se révèle relativement anecdotique : l'histoire est ultra classique, le mélange des deux mondes laisse à peine entrevoir toutes les possibilités futures.
Au final, c'est bien raconté, mais ça reste trop basique pour moi pour l'instant.
Je n'étais pas trop emballé de l'insertion des gnomes, elfes et dragons et toute cette ribambelle de créatures féeriques mais la dose est juste suffisante dans l'histoire, avec le super mécanicien et Humphrey et parfois une apparition par-ci par-là, d'une petite créature. J'ai eu une très belle surprise au courant de ma lecture. Trois filles, très jolies avec des caractères très différents, font péter la baraque. Ce premier volet et une très bonne entrée en matière, superbe introduction, originale, fraîche, gaie et bien colorée. Des policiers qui apportent encore beaucoup d'humour. Un vilain qui est très vilaIn. Le personnage de Cristofaros est très original et très réussi. Ce n'est pas un satyre c'est un faune, quelle trouvaille! Tout en étant fraîche et joyeuse cette BD offre également un côté sérieux et violent qui permet un maintien de l'intrigue et une continuité du suspens au fil des pages, dévorées trop vite malheureusement.
Les tenues vestimentaires sont superbes, je note la présence d'un béret, emblème parisien par excellence, marié à une jolie salopette, sur la tête de ce qui ressemble à première vue à un garçon manqué mais qui n'en est pas un. Des tenues Steampunk pour les deux autres, dont un chapeau melon surmonté de lunettes, un haut de forme sans oublier une Winchester, un Remington peut-être et un P38 (?), un genre d'arme Steampunk également et sans oublier le fameux Derringer à la page 35. Que demande le peuple? C'est carrément génial.
Les éléments qui m'ont moins emballé, c'est que le Paris haussmannien de la première planche est très vite estompé par l'aventure. C'est le métier qui veut ça, c'est un plantage de décor, je comprends. Mais ça me semble trop formel. Le nombre de planches est décevant (46). Il manque un peu de dessin à mon goût, juste un peu. Les cases... Je ne sais pas comment l'exprimer, il y a parfois comme un peu trop de dessin à la sauce Astérix (page 41 à 47) je n'ai absolument rien à dire sur les personnage, mais certains fonds des cases auraient pu être un peu plus remplis, Paris aurait pu être montré un peu plus, il aurait pu y avoir un peu plus de planches. Les chiens robots Steampunk, ça le fait.
Je tiens a féliciter les auteurs pour ce bon travail et leur talent et surtout l'originalité qui fait cette bande dessinée. Un bon mélange de couleur est tout le secret de la fraîcheur dans une bande dessinée, ce n'est que mon opinion. Mais ça fait beaucoup. La blessure a la jambe, page 19, est superbement colorée et très bien placée. Les rais de lumière sont également très réussis.
Pour un premier album de série, c'est de la balle!!!
J'espère que la suite sera plus riche au niveau du scénario. J'irai l'acheter dans tous les cas.
Les Artilleuses, de retour d’une escapade au Nouveau Monde, entrent en action par un retentissant braquage à la Banque de Paris et de Broceliande. Depuis que l’Outremonde a été découvert, les humains côtoient fées, ogres et dragons dans le Paris de la Belle époque… mais si la magie nappe ce nouveau contexte, les grosses pétoires et explosifs tout ce qu’il y a de plus classiques restent ce qu’on a trouvé de mieux pour faire sauter un coffre. Et n’en déplaise aux Brigades du Tigre, les Artilleuses sont très douées pour cela!
Mon entrée dans les créations du nouvel éditeur Drakoo porté par le célèbre Arleston (le scénariste de Lanfeust de Troy) avait mal commencé avec un premier tome de Danthrakon que j’avais trouvé particulièrement faible… Fort heureusement cette nouvelle série relève très bien le niveau en proposant une nouvelle série (courte, probablement prévue en cycles si le succès suit) qui comporte tout ce que j’aime dans les mondes imaginaires: de l’historique teinté d’uchronie et de steampunk.
Très clairement la grande force de cet album est la richesse de son background qui se ressent dès la première page. Ce n’était pas gagné tant le travail de romancier et de scénariste BD n’est pas le même et la tentation de vouloir mettre tout son monde dans quelques planches pouvait mener Pierre Pevel à la surcharge. Ce n’est pas le cas et le scénariste sait n’utiliser que le nécessaire en laissant dans le hors-champ et les allusions tout ce qui n’a pas lieu d’être représenté. Il en ressort une grande consistance et cohérence de ce monde dont on ne saura sans doute encore pas grand chose au terme des trois albums prévus mais dont les personnages, la chronologie et le design général sont particulièrement alléchants. Comme souvent dans les albums réussis, l’autre point fort porte sur les personnages, ces artilleuses très sympathiques, notamment la fée au style gavroche empruntant vaguement à Loisel dans ses formes et son style parigot. Leur interaction fonctionne à merveille même si l’action tonitruante nous permet peu de les connaître. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/03/15/les-artilleuses/
L'album, dans son ensemble, est plaisant à lire et laisse une bonne impression en fin de lecture. L'univers est, à ce stade, encore inabouti et on distingue encore mal l'intérêt de l’irréel dans le réel. Le dessin manque un peu de finesse tout comme le scénario. La critique est facile et nous verrons comment le deuxième tome se distingue du premier et ajoute ce petit plus qui le fera monter d'un cran.
Paris des Merveilles, 1911.
Pratiquement un siècle que l’Outremonde a été découvert. Cet événement a changé le cours de l’histoire. Gnomes, Elfes, Ogres et autres vivent, avec plus ou moins de bonheur, parmi les humains.
Rue des Saules rieurs se trouve la Banque de Paris et de Brocéliande (BPB). C’est là que moi, Lady Remington, Anglaise de souche, et mes amies et complices, l’Américaine, miss Winchester et la Française, Mam’zelle Gatling, avons décidé d’effectuer un « retrait » qui devrait nous assurer quelques « modestes » moyens de subsistance pour le restant de nos jours. Alors que la banque venait de fermer ses portes, nous avons frappé avec insistance pour qu’on nous ouvre et que l’on daigne nous servir comme nous l’entendions. En insistant un peu et grâce au charme de quelques pistolets et bâtons de dynamite, le personnel nous a laissées vaquer à l’objet de notre visite : un retrait de quelques liquidités… Et le contenu du coffre individuel 248… Nous ignorions alors à quel point ce que nous avions trouvé là allait compliquer notre existence qui aurait dû être bien paisible…
Critique :
Le scénario du Français Pierre Pevel nous fait découvrir un Paris qui sera familier à ceux qui ont connu la série télévisée « Les Brigades du Tigre » … Mais avec une dimension steampunk et un univers féerique en prime. Ces trois Artilleuses, aux caractères bien trempés et aux personnalités très différentes, ne manquent ni de charme ni de ressources, que l’on découvre au travers d’une aventure rocambolesque où l’on n’a aucun mal à accepter la présence, entre autres, de gnomes, fées, enchanteurs...
Le Belge Etienne Willem, par son dessin, donne vie à cet univers. Une vie trépidante, pleine d’action, de mouvement et de charme, le tout très début de XXe siècle… quelque peu amélioré avec la présence d’éléments très steampunk, mais ce serait dommage de vous révéler lesquels, n’est-ce pas ? Son dessin humoristique n’enlève rien au charme de ces trois héroïnes. Les actions dans cette histoire ne sont pas sans me rappeler un Jean-Paul Belmondo dans ses films les plus déjantés. Véhicules, décors, personnages, tout est merveilleusement dessiné avec beaucoup de détails très peaufinés. Etienne Willem, grand fan de steampunk, a pris son pied. Il ne nous reste plus qu’à l’imiter en plongeant avec délice dans cette aventure qui, je l’espère, en appellera beaucoup d’autres !
L’équipe ne serait pas complète sans l’Allemande Tanja Wenish qui s’est chargée de donner des couleurs splendides à cette histoire qui n’en est qu’à ses débuts avec le tome 1.