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La prémice n'a rien d'extraordinaire et les dessins laissent pensé qu'il pourrait même s'agir d'un livre pour enfant si ce n'était de la fille nue et du pistolet.
Par contre, on a un récit fort compétent ici, du moins pour ce qui est du premier tome. Je n'ai pas encore eu la chance de lire les deux autres.
Il faut en premier parler des dessins. Ils sont simples, pour ne pas dire simplistes. Je comprendrais que quelqu'un n'y prête pas un second regard pour cette raison. Mais je pense sincèrement que ce serait une erreur. Les dessins sont très bien réalisés et restent détaillés. Les années 70 y sont très très bien représentées. Malgré que nos personnages font constamment la moue, leurs émotions sont très bien représentées quand même et c'est un coup de maître. Les dessins complémente bien l'ambiance humour noir qui règne tout au long du récit.
Niveau scénario, ça se corse légèrement. Je n'arrive pas à savoir ce qu'on veut me raconter ici. Le premier tome porte définitivement sur l'ascension des deux frères dans le monde du crime organisé et sert en somme de mise en scène. Du moins, c'est mon sentiment, car niveau action ça reste plutôt tranquille. On a droit à beaucoup de scène de batailles et fusillade, des rencontres avec des individus louches (pour ne pas dire dangereux) et malgré tout ça, on ne sent jamais vraiment notre duo en danger. On ne sent jamais réellement qu'ils sont deux petits poissons dans une grosse marre. Reste à voir comment les deux prochains tomes vont adresser ça.
Brüno, c'est un peu (juste un peu) le Quentin Tarantino de la BD française. Si on regarde sa bibliographie, on voit qu'il s'intéresse beaucoup à la culture africaine/afro-américaine. Il aime également les histoires de gangsters et faire des références à la culture populaire. Il faut dire qu'avec Brüno aux dessins, il est difficile de ne pas ressentir sa présence à travers le scénario aussi (désolé Fatima, désolé Appollo, désolé Fabien...). J'aime beaucoup Brüno. Pourtant, même si j'ai la plupart de ses albums dans ma collection, à part pour Lorna (mon avatar), je n'avais encore jamais écrit d'avis sur ses histoires! Il était temps d'y remédier!
Inner City Blues, c'est trois volumes qui mettent chacun des personnages principaux différents à l'avant-plan. Dans le premier tome, on suit les aventures d'Arnold & Willie, deux gangsters pas trop brillants qui doivent se racheter en devenant les hommes de main d'un mafieux puissant. Dans le deuxième tome, on suit les péripéties de Priest, un autre gangster puissant qui sort de prison et qui veut reprendre sa position auprès de ses compères. Dans le troisième tome, c'est plutôt ce même chef du tome 1 qui périclite et qui tente de se garder la tête hors de l'eau. Les trois histoires finissent par aboutir au même point, avec le final qui éclate à la fin du tome 3.
C'est beaucoup plus réfléchi qu'on l'on pourrait le croire à première vue. On est loin des scènes d'action sans queue ni tête, au contraire. Magouilles, manigances et surprises sont au rendez-vous. On a aussi droit à des conversations assez poussées sur le business de ces hors-la-loi. Ammari-B réussit merveilleusement bien à tisser une toile qui mène à un final imprévisible. Il manque peut-être une note plus concluante à mon goût, mais sinon, c'est très bien pensé!
Comme mentionné plus haut, Inner City Blues exhibe aussi des références à foison. Par exemple...
-- Référence au premier Dirty Harry (1971) dans le dialogue de Willie qui reprend mot pour mot une réplique de Clint Eastwood.
-- Affiche du film Duel de Steven Spielberg (1971).
-- Le film "Blacula" est également vu et mentionné (William Crain, 1972).
-- Nos deux héros regardent l'émission The Outer Limits (Au-delà du réel en VF, 1963-1965) à la télévision.
-- Ils regardent aussi The Young and the Restless (Les feux de l'amour en VF, 1973), ce qui est impossible puisque l'histoire se déroule en 1972.
-- On nous montre également le fameux match de boxe entre Joe Frazier et George Foreman qui a eu lieu le 22 janvier 1973 (encore une fois, impossible puisque l'histoire se déroule en 1972).
-- Les peintures "allover" d'un certain "Jason Pollack" existent réellement, sauf que son nom véritable est Jackson Pollock (erreur des auteurs?).
-- Et il y en a d'autres!
Je n'ai repéré que deux fautes de français dans les trois albums. Bémol pour le deuxième tome, qui contient des pages de papier tellement minces qu'elles sont souvent transparentes! Les tomes 1 et 3 n'ont pas ce problème. Le tome 1 contient également un bel ex-libris (ou frontispice, selon BDGest) qui venait avec tous les albums.
Au final, superbe petite série d'Ammari-B et de Brüno. Parfois je me demande si quelques scènes d'action supplémentaires n'auraient pas été les bienvenues, mais on ne peut reprocher aux auteurs d'avoir créé un récit aussi bien ficelé. Je conseille, bien sûr, les éditions d'origine, puisque l'intégrale est en format plus petit, toujours moins intéressant à lire selon moi. Mais bon, au moins vous n'aurez pas de pages transparentes.
Super sympa cette petite série ! Un dessin au top, j’aime vraiment ce que fait Brüno. Trois albums pour trois histoires ou plutôt pour trois fois la même histoire racontée par des personnages de points de vue différents. Tout s’imbrique parfaitement. Et pour ne rien gâcher, on y retrouve plein de clins d’œil musicaux et cinématographiques : « Tu te demandes combien de balles il me reste. Est-ce que j’ai tiré cinq ou six balles ? » Clint Eastwood. Les truands aux physiques pour le moins contrastés et aux fringues aux couleurs seventies nous rejouent les luttes intestines de la mafia. Les dialogues sur fond de feuilletons des années 70 rendent les scènes cacophoniques à souhait et c’est super drôle. Tout s’imbrique parfaitement, franchement réussi !
Inner City Blues, c'est d'abord une black attitude. C'est également un tempo soul music. Et enfin, c'est surtout une sorte de décortication amusante des milieux mafieux en plein seventies. On respire en effet l'air de cette époque bien particulière entre les couleurs flashies et psychédéliques et ce design rétro. J'ai adoré notamment l'ambiance qui se dégage de cette oeuvre !
Pourtant, cette bd ne partait pas gagnante dans mon coeur. Le graphisme me paraissait si étrange avec ses traits si épais. Et puis, les histoires de gangsters, on en a déjà vu des tonnes ! Mais non, c'est justement tout l'effet inverse qui s'est produit à mesure que j'avançais dans cette lecture qui procure un plaisir non dissimulable.
Le scénario est parfaitement maîtrisé avec notamment un exercice de style magistral qui raconte le point de vue de plusieurs personnages à chacun des tomes. Et puis, il y a surtout les à côtés avec les soap movies qui retiennent l'attention de tueurs à gages sans compter les oeuvres artistiques les plus kitchs qu'on se mettait à collectionner. Que dire également de ces déhanchements sur les pistes de dance-floor au milieux de jolies filles se prénommant Pamela ou Sue.
C'est bien tous ces petits détails qui font que le monde de cet Inner City fonctionne à merveille.
Le format "miniature" de cette intégrale est très agréable et ne gêne en rien la lecture.
Ambiance seventies très prenante, scénario bien élaboré, personnages sortis tout droit d'un film de Tarantino ... INNER CITY BLUES est une BD très plaisante. Le dessin minimaliste de Brüno participe de belle manière à l'ambiance particulière de cet album.
INNER CITY BLUES est un bon polar typé blaxploitation et 70's, assez atypique au vu du dessin un brin fantaisiste qui pourrait paraître en total décalage avec le scénario plus "sérieux" mais qui bizarrement ici s'accorde bien.
A savourer sans modération en écoutant un bon vieux Otis Redding en fond sonore.
Un album dans la droite lignée de la Blaxploitation des 70's!
Les deux frères Arnold et Willie, des petits voleurs de voiture, se voient offrir
suit à une gaffe de bosser pour l'un des pontes de la ville : Yaphet Kotto. De
contrats en coups de main, les deux frères font une entrée remarquée dans la
pègre d'Inner City.
L'ambiance seventies de cet album est tout simplement exquise, entre soul
music, design rétro et séries kitsh, nos deux compères évoluent dans un
univers plein de couleurs flashy, de drogues psychédelliques et de filles sexy.
Le trait épuré et tout en rondeur de Brüno est un vrai régal, servit par une
colorisation impeccable et un environement qui lui sied à merveille. C'est un
vrai régal de voir les tribulations des deux frangins, et on regrette que les
auteurs ne se soient pas plus concentré sur ce duo par la suite.
Les deux albums suivant sont très bon également mais leur ton plus sérieux et
la colorisation moins flashy tranchent avec l'ambiance unique du tome 1.
Dommage.
Au départ cette série ne m'avais pas vraiment intéressé à cause de son dessin. Cependant il faut bien avouer qu'après lecture l'histoire est intéressante, bien développée, avec des personnages intéressants et le dessin va vraiment bien et apporte une touche d'originalité notamment au niveau de l'ambiance créée. Au final il s'agit d'une série sympatique à lire.
Voici une série de très bonne tenue tout en ambiance sur le rythme de la blaxploitatin et découpé comme un film de Tarantino. Les trois volumes éclairent la même histoire en donnant la vision d'un personnage différent à chaque fois. Les dessins et le scénario vont très bien ensemble. Du bel ouvrage.
Brüno s'est inspiré du mouvement culturel des 70s connu sous le nom de Blaxploitation ( une des égeries de ce mouvement était Pam Grier que Tarantino à fait tourner il y a quelques années dans "Jackie Brown" et le film phare du cinéma Black de l'époque a été le film "Shaft")pour y raconter une histoire de gangsters très original dans une ambiance psychédélique sur fond de soul et de motown.Très original donc et un graphisme sympa.
Je suis carrément conquis par cette série. Elle devient une de mes favorites avec ce Tome 2. Il vient éclairer plusieurs points du T1 et consolide les relations entre les personnages. J'adore vraiment ce style de narration qui, au travers de plusieurs tomes, croise des séquences se situant simultanément (un peu dans l'esprit d'un autre chef d’œuvre qu'est Berceuse Assassine...).
Mais ce qui m'enthousiasme tant dans cette BD c'est son ambiance, hyper prenante :
A la lecture d'Inner City Blues, j'écoute du jazz ou des tubes de Marvin Gaye et Otis Redding, je me prends et donne des uppercuts en pleine poire, je matte le 117ème épisode de Santa Barbara (le meilleur), je m'enivre des fumées de substances illicites, je me déhanche sur le dance floor, je reluque de superbes black girls... Bref, beaucoup de jubilations !!!