Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
La bibliothèque municipale a ça de bien en ce qu’elle permet d’emprunter des comics que l’on n’aurait même pas pensé feuilleter en librairie. Et, en ce qui me concerne, ce titre était de ceux-là. Je suis plutôt un lecteur de Batman – à Gotham, en solo et dans ses habits de « plus grand détective du monde » (ou du moins lorsqu’il s’y essaie durant quelques pages…) – et le voir évoluer en binôme dans un univers fantastique ne me disait a priori rien qui vaille (The Brave and the Bold: Batman and Wonder Woman 2018, #1-6).
Clairement, l’histoire semble avant tout destinée aux lecteurs de Wonder Woman déjà familiarisés avec la mythologie et la magie (ainsi, contrairement à la VO, Urban Comics ne s’y est pas trompé en faisant figurer son nom en premier). C’est le dessin de Liam Sharp – également scénariste pour l’occasion, une première ? – qui m’a toutefois fait emprunter cet album. Celui-ci avait déjà récemment illustré des épisodes de la série régulière consacrée à l’Amazone et c’était déjà très beau à l’époque. Ça l’est à nouveau tout autant, c’est très détaillé, varié dans le cadrage, un effort a été fait dans les enluminures pour immerger le lecteur dans l’univers celtique dont il est ici question et les couleurs sont également très réussies.
Mais en dehors de ses qualités graphiques évidentes, je n’ai pas vraiment été convaincu par l’histoire. L’auteur a manifestement travaillé son sujet mais, à la première lecture, je me suis perdu dans toute cette terminologie celte. Et même en relisant l’album une seconde fois, les motivations des protagonistes n’apparaissent pas des plus claires. Cela reste cependant sympathique de voir Batman enquêter dans un univers qui lui est étranger. Enfin, bien qu’il s’agisse d’un one-shot, il est à parier que la fin ouverte augure d’un second volume lorsque l’auteur en aura terminé avec la seconde saison de son Green Lantern écrite par Grant Morrison.
Concentrant mes lectures DC presque exclusivement sur les aventures du Chevalier noir, ce (presque) one-shot m'a vivement fait de l’œil avec son graphisme très particulier et cette enquête au pays des dieux celtes. Car ne soyez pas trompé par le rangement de l'ouvrage dans la collection Wonder Woman: il s'agit bien d'une enquête de Batman dans laquelle est conviée l'Amazone, personnage important mais clairement secondaire ici. Le seul fait que l'univers abordé soit féerique justifie ce rangement.
Ouvrage du seul Liam Sharp (plus proche des Frazetta, Bisley et des personnages de Vampirella et Judge Dredd que des super-héros en collant du Big Two), La chute de Tir Na Nog est une vraie bonne nouvelle dans le monde du comic mainstream. Organisé comme une enquête des plus classique, la narration se trouve complexifiée à la fois par le graphisme de Sharp jouant sur les cases et leur habillage de fioritures celtique qui font bien plus que décorer l'album et sur une navigation entre les deux mondes. Le cœur de l'intrigue étant de plonger le cartésianisme absolu de Batman dans un univers fait de magie, le dessin se devait de nous immerger dans cet impossible. Car pour une fois ce n'est pas la seule irruption de monstres dentus qui fait le fantastique mais bien Batman qui est une anomalie. Avançant tel Sherlock Holmes en dénichant indice après indice
jusqu'à révéler une impensable machination, Batman doit faire le lien avec des évènements inexpliqués survenus dans le quartier irlandais de Gotham... Pour une fois aucune implication du bestiaire du Batverse (eh oui, il est chez Wonder woman en guest star!) ne viens troubler son enquête.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/05/16/wonder-woman-la-chute-de-tir-na-nog