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Récit mettant en scène des Canadiens et Indiens durant la Grande Guerre en 1915, cette œuvre s'apparente plus à un western inspiré du vrai Odawaa qu'à une biographie scrupuleusement véridique du principal concerné.
L'histoire est sombre dans tout les sens du terme et m'a fait penser au film "Stalingrad" de Jean-Jacques Annaud avec ce duel de snipers. Il y a également du John Ford avec "L'homme qui tua Liberty Valance" avec notamment ce rebondissement final: "Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende".
Un très bon album bien dessiné très sombre et parfois bien sordide.
Lors de la Première Guerre Mondiale en France, il y a eu également des guerriers natifs indiens venant des plaines du Nord-Canada pour prêter main forte aux armées françaises contre les allemands. L'un d'eux dénommé Odawaa était particulièrement cruel avec ses adversaires. Il a entretenu une certaine légende sur le terrain militaire des combats.
Cette balade du soldat Odawaa ne sera pas forcément bucolique entre les tranchées mais plutôt assez sanglante. On se passerait bien même d'une telle ballade ou je dirais d'un tel carnage. Mais bon, il s'agit de montrer qu'après avoir massacré les indiens en Amérique du Nord, les blancs les ont utilisé pour leur sale guerre. Encore une fois, c'est basé sur des faits historiques plutôt méconnus.
Le dessin est très austère et les couleurs sont sombres et ternes pour souligner un côté désespérant dans ce théâtre macabre des opérations.
Une trouvaille est d'associer le fameux olifant de Roland de Roncevaux qui aurait été retrouvé et qui est convoité par les allemands. La dernière case réservera d'ailleurs une surprise de taille à ce sujet.
Le récit devient un peu alambiqué à un moment donné dans une sorte de surenchère au retournement de situation. Je n'ai pas plus apprécié que cela mais c'est un travail tout à fait honnête et satisfaisant qui pourra sans doute plaire.
Pour son nouvel album, le vétéran Christian Rossi s’est associé à un nouveau venu dans le clan des scénaristes. Après son épisode sur les amazones que j’avais personnellement trouvé assez moyen scénaristiquement c’est une bonne nouvelle et je dois dire que le courant semble être passé excellemment entre les deux lorsque l’on regarde le rendu final, un one-shot sur un concept du reste assez classique mais à la construction complexe loin d’être évidente.
Le Front français de 1915 est noir comme une nuit éternelle. Dans cet enfer les soldats allemands le redoutent plus que l’assaut, plus que la mort. On le dit partout, capable de vous attraper où que vous soyez. Il serait immortel, envoyé par le diable même. Est-ce un soldat? On l’appelle Odawaa.
L’ouvrage est présenté comme un western et je dois dire qu’il en revêt les thèmes et l’aspect mythique, presque fantastique. Le théâtre du front de 14/18 a beaucoup été abordé en BD, souvent de façon historique, parfois de façon fantastique, le plus souvent dans une veine lovecraftienne compréhensible et qui semble beaucoup inspirer les scénaristes. Ici le référent serait plutôt l’excellent Cinq branches de coton noir sorti début 2018 et qui utilisait cette fois la seconde guerre mondiale pour envoyer un commando noir derrière les lignes allemandes pour récupérer le premier drapeau de la Nation libre américains, aux mains d’un officier nazi collectionneur de reliques… On retrouve dans Odawaa l’idée du commando indigène (des indiens canadiens formant une équipe de snipers redoutables), la noirceur visuelle semblant reprendre la forme du « duel » final d’Apocalypse now, mais surtout l’aspect indéterminé: jamais nous ne savons si nous sommes dans un cauchemar, maintenant, avant, dans le réel ou non. Car le cœur de l’album est bien la figure d’Odawa, fantôme de terreur dont l’ombre parcourt subrepticement les pages de l’album comme les chants poétiques récités par son officier. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/04/29/la-ballade-du-soldat-odawaa/
j'ai eu un peu de mal à commencer l'album car les dessins me paraissaient beaucoup trop noirs et pas assez détaillés à mon gout d'habitué du style Franco-Belge.
mais très vite l'oeil se fait au dessin et les détails apparaissent.
la comparaison avec les westerns est parfaitement adaptée.
tout y est, la chasse à l'homme, les duels, la vengeance et bien évidement les indiens.
ces derniers n'étant pas les guerriers que l'on s'attend à trouver sur les champs de batailles de la première guerre mondiale...
en définitive, un très bon album parfaitement dessinée et bien construit avec un fond historique.
Mon avis est basé sur l’édition noir & blanc, une version splendide que je recommande. Elle permet de mieux apprécier encore le dessin de Christian Rossi qui atteint la perfection sur certaines planches. Nuits boueuses, snipers planqués dans les ruines, bois brumeux… les ambiances de la 1ère guerre mondiale reprennent les codes du western et sont magistralement rendues. Les 7 pages de prologue sont un chef d’œuvre !
Le scenario de Cédric Apikian est parfaitement maitrisé lui aussi, riche d’action, de tension et d’affrontement psychologique. Il monte en puissance au fil des pages jusqu’au dénouement, intense et fascinant. On peut toutefois reprocher à la narration d’être parfois dense et de manquer de fluidité. Certes, mais l’album reste d’une qualité exceptionnelle. A classer dans les meilleurs de 2019. A lire absolument !!
Un magnifique récit crépusculaire dans le no man's land des tranchées de la première guerre mondiale.Le scénario de Cédric Apikian est digne d'un des plus beaux films de Sergio Léone Le Bon, la Brute et le Truand), et l'on suit avec passion la traque des différents protagonistes aux intérêts divergents.
Les couleurs de Walter et les dessins de Christian Rossi nous plongent dans la boue et l’âpreté de la première guerre mondiale et certains plans nous rappellent l'admiration des auteurs pour le cinéaste italien Sergio Léone.
Bref, un superbe one-shot, qui de plus éveille l'intérêt du lecteur sur la présence méconnue de soldats amérindiens dans l'armée canadienne en 14-18.
Christian Rossi impressionne une nouvelle fois par sa maitrise graphique, les scènes guerrières d'Odawaa, le final de l'abbaye.
Le scénario quant à lui est âpre et surprenant, on aimerait au final en savoir davantage sur l'histoire de ces soldats amérindiens.
Chaudement recommandé, une excellente lecture.
"La ballade du soldat Odawaa" est à la BD ce que "Stalingrad" (le film de Jean-Jacques Annaud) est au cinéma ; un "truc" à part.
Au delà des tireurs d'élite commun à ces deux œuvres, l'album grâce à un dessin sec, précis et ténébreux, réussit à retranscrire l'atmosphère glauque et poisseuse qui devait régner sur le front à l'époque. Le scénario, torturé, n'est pas en reste et nous maintient le nez dans la boue jusqu'à la toute fin de l'album.
Passionnant et original, l'intro "western sauvage au cœur du no man's land" évoqué en preview de l'album sur le site colle parfaitement à l'histoire.
Indispensable à lire, mais déjà difficile à trouver en librairie. La vie d'un one-shot dans les rayons semble décidément bien courte.