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La France avait ses enfants qui font la résistance sous forme d'une série BD. Nous voilà avec la version bolchevique durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut se rappeler qu'une bonne partie de la Russie a été subitement envahie par les troupes d'Hitler dans ce qu'on a appelé l’opération Barbarossa.
Cette opération de guerre a débuté le 22 juin 1941. Il s'agit également de la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes. 4 millions de soldats de l'Axe envahissent le territoire soviétique. On sait que l'avantage sera à la Wehrmacht au début de cette offensive avant de s'inverser au cours du temps.
Nos 4 héros (trois garçon et une fille) vont vivre de plein fouet cette invasion. Ils seront à nouveau à Leningrad où un terrible siège se prépare. Évidement, les événements vont mettre leur amitié à rude épreuve.
Là encore, le graphisme réaliste et très soigné convient parfaitement à ce type d'histoire. La couverture de ce premier tome est de toute beauté. La mise en case est des plus dynamiques. J'ai également apprécié la colorisation. Les décors architecturaux de la belle ville de Leningrad (Saint-Pétersbourg) sont magnifiques.
Certes, il y a une partie assez romancée pour les besoins du récit mais les références historiques ne manquent pas pour comprendre comment cela s'est passé. J'ai également admiré le fait que certains personnages ne sont pas dupes de ce qui se passait réellement dans cette dictature communiste.
Ce n'est que le premier tome et le siège de cette ville va durer 3 ans en faisant plus d'un million de morts notamment de famine. A noter que Leningrad est la ville où est naît un certain Vladimir Poutine qui terrorise actuellement le monde en promettant de dénazifier. On pourra trouver dans cette lecture certains éléments qui permettent d'expliquer en partie le sens de sa pensée aussi tortueuse soit-elle.
Bref, une série à suivre !
Léningrad, janvier 1962.
Kalinka Alexandrovna, premier violon à l’orchestre de l’opéra se présente au commissariat et demande à voir l’homme qui a interrompu son concert la veille. Elle est bien décidée et ce n’est pas le jeune flic qui la nuit précédente a arrêté le « terroriste » qui va l’en empêcher.
Critique :
Le second volume reprend l’histoire au moment où nos quatre mousquetaires russes se retrouvent dans Léningrad assiégée où l’on crève de faim et de froid, le terrible hiver russe étant bien présent là. Thomas du Caju donne à voir de magnifiques scènes hivernales. Son dessin est toujours aussi beau et expressif.
Le scénario de Jean-Claude Van Rijckeghem ne cache rien des atrocités subies par les habitants de la ville assiégée, y compris le cannibalisme.
Face aux horribles violences de la guerre, l’amitié entre les quatre amis va-t-elle tenir ou va-t-on assister au chacun pour soi ?
Livre tout public qui devrait particulièrement accrocher les adolescents.
Léningrad. Janvier 1962.
La salle est comble pour assister à la représentation de la Symphonie n° 7 de Chostakovitch, intitulée… Léningrad !
Soudain… Un coup de feu dans les coulisses ! Un policier tient en joue une espèce de clochard. Une arme git sur le sol à ses pieds. Le Premier Violon, Madame Alexandrovna accourt. Elle n’a pas le temps de voir le visage de l’agresseur qui est emmené au commissariat où il prétend s’appeler Vasili Ivanovitch Chapayev… Difficile à croire pour la commissaire qui l’interroge que cet olibrius qui pue à lui tout seul autant qu’une porcherie puisse porter le nom de l’un des plus illustres héros de l’Union soviétique !
Cependant, la commissaire est bien plus intelligente que ce à quoi on pourrait s’attendre dans un commissariat soviétique. Elle lui demande de raconter son histoire.
Ils étaient trois garçons et une fille…
Critique :
Jean-Claude van Rijckeghem, au scénario nous entraîne à Léningrad en compagnie d’un quatuor aux origines variées : Maxime, le fils d’un membre éminent du Parti communiste, Pyotr, dont le père est un écrivain, et la mère une guide de musée, Grygori, qui a vu son père pilote être fusillé pour avoir critiqué l’état lamentable de son avion, et puis, celle qui tient l’église au milieu du village et dont ils sont tous amoureux, Anka, fille de musicien et excellent violoniste elle-même. Ces quatre amis, en compagnie d’autres enfants, reconstituent des combats entre les Romanov et les soviets. Lorsque la guerre arrive, ils sont envoyés dans une colonie avec des centaines d’autres enfants pour éviter la guerre. Très vite, il leur faut fuir car les Allemands ne sont plus très loin. A partir de là, ils vont aller de drame en drame jusqu’à se retrouver à Léningrad assiégée d’où ils étaient partis pour se mettre à l’abri.
Les dessins de Thomas de Caju sont toujours aussi beaux et la mise en couleurs est parfaitement réussie.
Pour les férus d’histoire, il y a des invraisemblances dans le scénario, mais qu’importe ! Alexandre Dumas s’en est-il tenus aux faits historiques pour écrire « Les trois mousquetaires » ? Ceci est une fiction et doit être lue comme telle. Ce n’est pas une série historique rigoureuse. Si c’est cela que vous cherchez, passez vote chemin.
L’aventure devrait plaire à un large public, et aux jeunes en particulier.
A partir d’un postulat intriguant et intéressant, nous suivons le parcours d’un groupe d’enfants russe durant la période de la Seconde Guerre à Leningrad. Entre les tickets de rationnement, les délations, le cannibalisme et les bombes allemandes, le quotidien n’est pas drôle pour nos héros qui vont être confrontés à des situations et choix parfois cornéliens, entre d’un côté les nazis d’Hitler et les soviétiques de Staline, la peste ou le choléra.
Le scénario est tantôt froid (à l’image du climat), réaliste et sombre, mais également naïf et capillotracté sur certains aspects (l’épisode avec les soldats allemands et le champ de bataille). Il n’y a que deux tomes, ce qui est court pour une histoire qui aurait très pu tenir sur trois, d’où un sentiment d’accélération par moment.
Heureusement, les dessins de Du Caju sont de très bonne facture, alliés à des couleurs permettant une immersion dans ce Leningrad qui a des allures de fin du monde.
Histoire difficile d'enfants ballotés par la guerre et un régime soviétique inhumain. Nous avons droit à une conclusion pas trop noire, et il faudra s'en contenter, parce que c'est déjà fini.
2 petits tomes et puis s'en va, c'est trop peu.
Dommage, car Du Caju est un sacré dessinateur.
Bon album, très bien dessiné, avec des ambiances très réussies. Je ne sais pas si c'est très réaliste, tout ça, mais l'ambiance y est et rappellera "enfant 44", et cette russie soviétique destructrice des libertés.
Pour autant, ce n'est pas un pamphlet contre ce régime sanguinaire, mais une description de la vie pendant la guerre de 39-45 en Russie, pris entre le marteau nazi et l'enclume soviétique.
Pas facile de survivre entre la peste et le choléra...
Dommage que l'histoire se conclut si rapidement au tome 2.
Cela aurait mérité mieux. Du Caju merite une série au long cours, ce qu'il n'a plus proposé depuis "Betty & Dodge".
j'ai bien aimé cet album comme le premier.
seul regret il y a comme une impression d'accélération au milieu de l'album comme si le scénariste était pressé de terminer.
je pense que 3 tomes aurait permis de mieux fouiller les histoires des différents personnages.
coté dessins rien à dire, ils sont bien adaptés et de bonnes qualités à défaut d'être parfaits.
bref, j'ai bienaimé cette série mais il est vrai que Leningrad m'avait particulièrement impressionnée à une époque aujourd'hui révolue.
particulièrement le cimetière géant ou repose tant de victimes de la grande guerre patriotique.
Passablement gentillet et naïf (épisode des soldats allemands puis fuite en Kübelwagen au milieu d'un régiment de chars, ...)
et peu convaincant au niveau historique : photo officielle de Staline dans le poste de police alors qu'en 1962 la déstalinisation avait déjà eu lieu sous Krouchtchev, ...
Dessin sympa, mais au niveau scénario pas de quoi casser la baraque !
j'ai beaucoup aimé cet album aussi bien pour ses dessins que je trouve de très bonne facture que de scénario très bien construit.
seul petit reproche le résumé au 4ème plat commence "en 1964, un coup de feu interrompt un concert à l'Opéra" hors à la premier page il est écrit "Leningrad, février 1962"...
le récit commence donc en 1962 à Leningrad et continue sur les mémoires de l'un des protagoniste durant la guerre et le siège de la ville par les allemands.
j'ai lu d'une traite l'album avec un grand plaisir at à la fin l'envie pressante de connaitre la suite.
bref, du très bon à mon avis.