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Cet album fait partie de mon top 10 en comics, il s'agit d'une de mes premières incursions dans le monde des comics US, j'ai été conquis par la première page et je suis encore la série actuellement, Kurt Busiek est un grand conteur et les dessins de Brent Anderson s'accordent parfaitement avec l'histoire.
Heureux possesseur des 3 volumes sortis en souscription chez SEMIC en 1997, 1999 et 2000, j’attendais désespérément la suite d’ASTRO CITY. Pour mémoire, les 3 premiers volumes contenaient :
ASTRO CITY (vol 1) 1 à 6
ASTRO CITY (vol 2) 4 à 9
ASTRO CITY (vol 2) 1 à 3 et 10 à 12
7 ans plus tard, Le nouveau volume, contient ASTRO CITY (vol 2) 14 à 20 : "DES AILES DE PLOMB".
Aurons-nous un jour le n° 13, peut-être écarté par superstition ? Oui, je suis un immonde complétiste…
Astro city est le jouet que Kurt Busiek s’est crée pour pouvoir s’amuser à sa guise avec les personnages iconiques de la culture américaine, qu’ils soient de chez Marvel, DC et autres maisons d’édition, et sans avoir de comptes à rendre à personne. Brent Anderson prête aux histoires de Busiek la classe et le classicisme qui fleurent bon l’age d’or des comics, souligné par les superbes couvertures d'Alex Ross. Chaque histoire étant indépendante, ne craignez pas d’être perdus dans les méandres de cette ville, même si vous pourrez y entendre parler de surhommes venus de planètes lointaines, de femmes héroïnes venant d’autres civilisations, de vigilants de l’ombre, d’acrobates justiciers ou de familles de super-héros…
« Il n’est pas malin. Il n’est pas courageux. Et il ne veut pas du job. Mais il a quelque chose dont ont désespérément besoin les gens de Kiefer Square.
Il est dur à tuer.
Il lui faudra bien çà ».
Carl « Steeljack » Donewicz est de retour à Kiefer Square après une longue peine de prison. Dans ce quartier oublié des « anges » qui protègent les autres quartier d’Astro City, les « masques noirs » sont mystérieusement assassinés. Cette communauté marginale qui ne peut pas non plus compter sur la Police a besoin que quelqu’un enquête…
Kurt Busiek joue avec les codes du polar et rend hommage aux Pulp magazines des 50’s. Quelque part entre « Jackie Brown » et « Carlito’s way »,son personnage cherche sa place entre sa gloire passée et oubliée par une jeune génération de truands avides et sans honneur et la volonté de se ranger, coincé entre son agent de probation et des petits boulots qu’il n’arrive pas à garder. Les seules personnes qui l’acceptent et ont besoin de lui sont ceux qu’il doit justement éviter de fréquenter…
L’histoire de Steeljack, c’est une réflexion sur le temps qui passe, la bonne conscience des représentants de la justice qui affichent un manichéisme rassurant, niant soigneusement la frontière ambiguë qui fait de vous un héros ou un criminel. C’est l’histoire de paumés avides de reconnaissance et du prix qu’ils sont prêts à payer pour l’obtenir. C’est aussi une visite dans une communauté avec ses codes et ses solidarités, ses hiérarchies et ses coulisses. C’est un récit captivant et émouvant sur un homme qui arrive à la fin de sa vie et qui espère avoir le courage de se retourner sans avoir à rougir. « Les ailes de plomb », c’est l’histoire d’une rédemption.
Panini offre un bel écrin à ce récit d’exception traduit avec talent par Jérémy Manesse. Loin d’un modernisme tapageur et m’as-tu-vu qui alignerait les Splash-pages pour faire traîner une intrigue embryonnaire sur 10 épisodes, Busiek et Anderson nous livrent un récit dense et profondément humain. Refusant la facilité d’une noirceur et d’une violence gratuite et démagogique, les auteurs prennent le temps de nous présenter chacun des protagonistes en lutte contre la fatalité pour conclure impeccablement leur intrigue sur un affrontement désespéré rythmé d’onomatopées guerrières !
Prenez la prochaine sortie pour Astro city et roulez doucement!