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Lu les 2 tomes dans la foulée sans aucune pause et c’est pour moi une grosse claque bedephile!
Claque scénaristique par la qualité et l’originalité du traitement, avec cette Lady Macbeth extraordinaire et la richesse des thématiques brassées par le couple infernal. C’est littéraire, sauvage, furieux et poétique à la fois. Une œuvre exigeante de haut niveau qui se fait malheureusement de plus en rare dans le paysage. On sent que Thomas Day est d’abord un écrivain avant d’être un scénariste de bd. Ça ne plaira clairement pas à tout le monde, on est loin de la bd pop corn hyper accessible mais si l’on est sensible à l’écriture et aux thématiques complexes et torturées, c’est un véritable ravissement.
Claque graphique avec le dessin de l’immense Sorel qui nous livre une de ses meilleures productions tout en ayant fait beaucoup évolué son dessin et son traitement de la couleur. Après 30 ans de carrière, il a encore passé un cap. Flamboyant, paroxystique et inventif, ses planches servent l’œuvre littéraire et la parachèvent de la plus belle des manières. Rarement, je n’avais eu à ce point la sensation du traitement de la couleur comme un personnage à part entière.
Belle adoption de ce chef d’œuvre de la littérature ! Sorel toujours aussi génial et puissant dans ses découpages et son dessin ! Bd absolument indispensable !
J'ai toujours aimé le dessin de Guillaume Sorel qui est l'un des plus beaux qui soient actuellement avec sa précision du trait et ses nuances de couleurs. Il n'est pas aux commande du scénario et cela se ressent cruellement.
Nous avons une adaptation de la célèbre tragédie de William Shakespeare qui se situe dans l’Écosse médiévale. Le général Macbeth commet le crime de régicide pour s'emparer du pouvoir, poussé par l'ambition de son épouse. Cependant, la culpabilité et la paranoïa les font peu à peu sombrer dans la folie.
Je n'ai pas trop apprécié les dialogues d'époque qui collent très bien à l'adaptation originale, mais qui font daté surtout à notre époque actuelle. J'aurais sans doute aimé une adaptation plus moderne en reprenant les mêmes éléments pour l'intrigue. Cela rend l'ensemble assez lourd.
Je me rappelle que ce n'est pas la première fois que je vois Macbeth et que je suis plutôt déçu. Il est vrai que je préfère nettement « Game of Thrones ». Changement d'époque...
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à cette histoire qui enchaine les unes derrière les autres des scènes difficilement compréhensibles. Rien que le début avec les 3 sorcières et Macbeth est très confus. D'où viennent les personnages, qui sont-ils, quel est leur but... On a du mal à comprendre la direction scénaristique.
Le dessin très noir et très ombre n'aide pas non plus à la fluidité de l'ensemble.
Le background est relativement pauvre.
Bref, j'ai trouvé tout ça très indigeste.
Pour moi l'aventure s'arrête là.
J’avais déjà pu apprécier le dessin de Guillaume Sorel dans le Horla dont il était aussi le scénariste et je dois dire que l’expressivité des visages et des regards est tout bonnement remarquable. Il sait, comme personne, capter la folie et la démence et dans cette tragédie de Shakespeare le personnage de Lady Macbeth fait vraiment froid dans le dos.
Nul besoin de revenir sur cette histoire archi-connue. Thomas Day, dans son introduction, parle de son travail de haute trahison concernant son scénario qui joue avec les citations mais nul ne s’en plaindra étant donné la qualité du résultat.
Quant aux trois sorcières, elles sont telles les têtes de cerbère indissociables et se meuvent comme une entité unique et effroyable. Les pages aux couleurs foncées et ténébreuses sont une vraie réussite, compagnes fidèles de cette tragédie shakespearienne.
Bravo ! Et vivement la conclusion dans le tome 2.