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Dans ce second tome, la suite et, déjà, la fin de cette nouvelle série poursuivant le run d’Ed Brubaker sur Captain America. Et cet album n’est pas meilleur que le premier, ils sont d’ailleurs tous deux construits de la même manière : une première intrigue correcte et plutôt sérieuse aussitôt suivie d’une seconde totalement en roue libre (Captain America 2011, #11-19).
La première histoire se veut donc sérieuse de bien des manières. Elle introduit Scourge, un "patriote" empruntant son design et ses armes au Punisher – et manifestement pas là pour jouer les sparring-partners –, manipulé et convaincu que le système est corrompu et qu’il faut abattre son meilleur représentant en la personne de Captain America. Comme souvent dans les comics de super-héros, on sait balancer quelques idées mais on passe surtout l’essentiel de son temps à se battre ; cette histoire ne fait pas exception et, entre deux réflexions douteuses sur le système et le gouvernement, Scourge, Captain America et quelques autres s’en mettent plein la gueule. Une histoire bourrine à la tonalité plutôt sombre bien aidée par le joli dessin de Patrick Zircher.
Mais passons maintenant à la seconde histoire. Comme dans le premier Deluxe (soit dit en passant, encore un petit Deluxe d’environ 200 pages…), son dessin, par Scot Eaton, est mauvais et son scénario nullissime. Ainsi, des extraterrestres à la peau bleue attaquent la Terre tandis que l’Hydra manigance et ricane avant de se joindre au combat. L’histoire se résume donc à une immense et interminable bagarre à l’issue de laquelle Captain America triomphe bien entendu. A croire que le scénariste alterne volontairement les bonnes histoires plutôt réalistes et les mauvaises plutôt fantaisistes. Désolant.
L’album se conclut heureusement de la plus belle des manières : un ultime épisode mettant en scène William Burnside et Steve Rogers, deux personnages ayant porté à tour de rôle – voire en même temps – le costume de Captain America. Superbement illustré par Steve Epting, cet épisode est à la fois un souvenir et un hommage au personnage et ramène le lecteur aux plus belles heures du run de Brubaker.
J’avais beaucoup apprécié la première partie du run d’Ed Brubaker sur Captain America. Entamée en 2004 et s’étalant sur près de 70 épisodes (compilés au format Marvel Deluxe dans les tomes 2 à 8 de la précédente série), le scénariste avait su installer sur le long terme le personnage de Bucky Barnes et des adversaires à la hauteur tels Aleksander Lukin et Crâne rouge. Surtout, la tonalité de son run était beaucoup plus sérieuse, sombre et emprunte de polar que la drouille ordinaire des super-héros ; aussi, le dessin de Steve Epting, Mike Perkins et consorts était dans la même veine. Il s’agissait indiscutablement de la meilleure période de ce personnage et c’est donc avec un certain regret que j’ai achevé la lecture de ce relaunch d’un niveau très en-deçà des épisodes précédents (Captain America 2011, #1-10).
Ce relaunch était, d’une part, motivé par la sortie du film "Captain America: The First Avenger" en 2011 et, d’autre part, offrait une bonne occasion de réintroduire pleinement et entièrement Steve Rogers dans le costume de Captain America. Toujours scénarisée par Brubaker, cette nouvelle série présente cependant un style très différent de la première partie de son run : le scénario est désormais relégué au second plan, il n’y a plus d’enjeux majeurs, l’action prédomine clairement et l’aspect polar a disparu.
La première intrigue reste toutefois correcte : un nouvel adversaire, tout droit sorti de la Seconde Guerre mondiale, attaque Captain America sans même prendre le temps de se présenter, un petit artifice scénaristique est créé pour expliquer les sauts temporels et le dessin de Steve McNiven est assez agréable à regarder. Mais, dès la seconde histoire, la série devient imbitable. Déjà, le dessin d’Alan Davis est impersonnel, indigne d’un comics de ce rang et n’invite absolument pas à poursuivre la lecture. Quant au scénario, c’est du grand n’importe quoi : une bombe qui rend fou et des pages et des pages d’affrontements interminables entre, d’un côté, Captain America, le Faucon et Hawkeye et, de l’autre, Cobra – cet adversaire au costume ridicule – et de nouveaux membres de l’Hydra tout aussi lamentables. Décevant.