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== Avis pour les tomes 4 & 5 ==
Affreux! Qu'est-ce qui s'est passé? Si j'avais passablement aimé les trois premiers tomes, les deux derniers sont franchement mauvais.
Premièrement, dans le tome 4, je crois que Morvan avait envie de nous faire une leçon de morale. Musulmans contre chrétiens, intégristes contre extrémistes, bla bla bla. Morvan avait quelque chose sur le cœur et il a usé de sa plateforme (la BD) pour transmettre sa vision du monde et son opinion.
Ensuite, dans le tome 5, notre magnat de Mediacop prévoit un complot abracadabrant qui est franchement ridicule. Il prédit chaque fait et geste d'acteurs qu'il met en jeu d'une façon tellement précise que c'est à mourir de rire.
*SPOILERS!* Il se met à raconter comment (de façon complètement théorique!) son héroïne retrouvera son ancien amoureux, comment ensuite les deux groupes sociopolitiques vont se rencontrer à tel moment à tel endroit pour s’entre-tuer, et comment sa milice va déplacer le local de torture dans un autre local pour avoir accès à une fenêtre, et ensuite sa coqueluche arrivera sur la scène en même temps que son autre coqueluche, ce qui va sans doute causer une jalousie entre les deux hommes, mais ils finiront dans les bras l'un de l'autre, et ensuite le public va être en liesse et célébrer dans les rues, etc. Et enfin, celle qui est censée subventionner l'entreprise mais qui avait une toute petite once de morale finit par tomber amoureuse de son plan machiavélique et finalement s'en amourache! *FIN DES SPOILERS!*
L'album consiste principalement en cette prédiction des événements qui vont supposément se produire grâce à notre méchant si bon pour tout planifier et manipuler! Ça n'a aucun sens!
Pas étonnant que les deux derniers tomes soient les moins bien cotés de la série ici. Ça part vraiment en... quenouille!
== Avis pour le premier cycle, c'est-à-dire les trois premiers tomes ==
Pour une histoire qui date du début des années 2000 sur les excès de la télé-réalité, avec en prime des meurtres et des enquêtes policières filmés par les caméras, ce n'est pas mal du tout! L'histoire réussit même à être plutôt originale malgré son côté un peu invraisemblable.
Ce que je trouve ironique par contre, c'est que tout en critiquant les excès et les méthodes employées par les chaînes télé pour élargir toujours un peu plus leur "audimat", Morvan, dans le "making-of" au début du tome 1, avoue faire la même chose avec la BD pour y gagner un lectorat! Et dans les tomes 2 et 3, rien! Aucune page supplémentaire quelconque, le strict minimum, l'important était vraiment de vous accrocher avec le tome 1... Morvan parle aussi du méchant et dit : "Et lorsqu'on le montrera enfin, il faudra qu'il soit à la hauteur des attentes des lecteurs.". Mais lorsqu'on montre enfin le méchant dans le tome 3, il apparaît dans une toute petite case, comme si de rien n'était! Pas vraiment de grande révélation, pas de gros plan pour qu'on puisse l'apprécier! Étrange...
Au moins, content de voir que l'interprète espagnol-français pour les auteurs, Anne G. Perrier, est mentionnée sous la deuxième couverture. Les traducteurs (et dans une moindre mesure, les interprètes) sont les grands oubliés de la littérature, leurs noms apparaissant toujours en tout petit dans les premières pages d'un livre, eux qui ont travaillé si fort pour réécrire un livre qui n'était pas écrit dans votre langue maternelle. Leurs noms devraient carrément être sur les couvertures.
J'ai profité de la récente intégrale pour dévorer d'un coup les 5 tomes composant deux saisons distinctes. Je dois dire que j'ai plutôt bien aimé cette lecture. On arrive tout de suite à sympathiser avec Oshii Feal qui doit faire équipe avec un flic dans une émission de téléréality.
J'ai trouvé que le dessin varie beaucoup d'un tome à l'autre au point de se demander s'il s'agit du même dessinateur. Ainsi , le personnage du propriétaire de Médiacop voit son visage complètement transformé à chaque fois. J'avoue que j'aurais aimé qu'on reste dans la même ligne graphique que le premier tome. C'est le seul gros reproche que j'ai à formuler à propos de cette bd.
Autrement, ce n'est que du bonheur pour reprendre la formule de l'émission qui a marqué à tout jamais l'ère de la TV réalité. Il y a à la fois une réflexion sur la robotique dans le genre des nouvelles de Asimov ainsi que sur le concept même des émissions faites pour divertir le grand public.
Le dernier tome est d'ailleurs un chef d'oeuvre du genre avec un pari tout à fait osé. On se rend compte que l'on sort véritablement de la bd de divertissement pur pour une critique sans appel d'une société manipulée. Bref, une réussite et certainement le meilleur scénario de Morvan.
Les dessins restent égaux à eux-mêmes, comme dans le premier tome, un peu carrés à mon goût. C’est joli dans les cadrages et les décors mais j’ai du mal avec les personnages.
Pour l’histoire, certes, ça avance, on en sait plus sur le « Triangle » mais rien de super palpitant pour le moment car il y a plus de questions que de réponses…
Certes, les personnages s’étoffent dans leur caractère mais je n’arrive pas encore à accrocher.
A voir par la suite…
J’ai d’abord moyennement accroché aux dessins et couleurs. J’ai trouvé les traits « simplistes » à mon goût, manquant de détails, principalement pour les visages. Non pas qu’on ne les reconnaisse pas, mais ça manque, pour moi, de texture, de relief… Les couleurs un peu tranchées ne m’ont pas convaincu non plus…
Pour le scénario, à voir par la suite comment il se développe.
Pour ce premier tome d’exposition, j’ai été un peu perdu… Le show télé semble partagé entre des répliques qu’on apprend par cœur pour un direct mais une véritable enquête également. J’ai donc eu du mal à saisir si c’était quelque chose de véritablement scénarisé, mais non, mais dans ce cas pourquoi la police n’a pas le droit d’intervenir pour laisser place à une émission télé… Ou alors, c’est une vraie équipe de police mais non parce qu’on scénarise et ils n’enquêtent pas vraiment, mais si…
Bref, un peu perdu dans cette présentation ; à voir si la suite est plus claire…
De prime abord, le dessin de Reality Show est décevant : le trait est parfois grossier avec des visages aux proportions étranges. Mais si on s’attarde un peu, on découvre des scènes d’action parfaitement découpées et l’on sent une vraie recherche sur les expressions des personnages.
Côté scénario, rien à dire pour le premier triptyque : il y a plein de bonnes idées, le tueur est effrayant à souhait et l’intrigue se tient de bout en bout. L’univers médiatique imaginé par Morvan est en béton armé et totalement crédible.
Le diptyque suivant n’est malheureusement pas de la même trempe. Les enjeux religieux font tâche par rapport à la géniale problématique de la Matrice. Plus grave, le choix scénaristique de narrer l’action avant qu’elle ne se passe lui enlève beaucoup de sa force. D’autant que les dires du Producteur ne sont même pas remis en cause, un comble pour une série qui ‘sait’ ce qu’attend le public !
Alors quoi faire de ce RealityShow Mediacop ? Le lire. Pour sa première partie impeccable. Et peut-être même espérer une suite ?
Découverte du 1er cycle en médiathèque, regardé sans conviction car les dessins ne m'attiraient pas plus que ça, et au final j'ai lu les trois premiers tomes d'une traite.
Le scénario est réellement prenant avec une fin originale, pas de temps mort, bref un divertissement de qualité.
Série sympa sur le thème de la télé réalité, avec un peu de mélange façon Matrix. C'est un peu tiré par les cheveux au final mais bon, on passe un bon moment et qui nous dit que la télé réalité n'en n'arrivera-t-elle pas à ce point ?
Le meilleur tome de la série.
Prodigieuse cette analyse du cynisme de la télé réalité façon XXIème siècle.
Un petit régal au deuxième degré.
Dessins néanmoins perfectibles.
10/10.
Début du deuxième cycle en ton u dessous des tomes précédents.
Plus intimiste plus second degré surtout quand il s'agit de juger la télé réalité et ceux qui la font.
Toujours les mêmes remarques sur les dessins!!!!!
6/10.
Fin du premier cycle et dénouement de qualité. Sans nul doute une série d'anticipation de très bonne facture.
Je regrette encore la piètre qualité des illustrations.
A découvrir d'urgence.
8/10.
Le premier album créait la surprise avec cette excellente idée de télé réalité. Ce second album est plus rythmé plus d'anticipation mais tout aussi réussi. il a des faux airs de matrice avant l'heure.
Une très bonne série à découvrir sans modération.
Dommage que les dessins soient de si faible qualité...
9/10.
Donc je dois avoué que j'ai emprunté cette série a un copain en traînant pas mal les pieds mais les chroniques m'avait fait miroité le faite que j'avais tord.
Et bien oué, j'avais tord!
Bon commençons par le dessin, que je qualifierait de très dynamique sans perdre en beauté ce qui n'est pas un mince affaire, le style conviens très bien, on sent que le dessinateur est a l'aise dans la représentation du monde et qu'il su bien développé le coté proche et lointain de ce futur!
Coté scénario, c’est très agréable a lire, les tomes sont plus tôt bien découpé et l'univers développé est riche.
On prend du plaisir a émettre des hypothèses sur le fin mot sans jamais être sur de soi, les personnages sont bien trouvé (j'apprécie énormément le coté "double" de barron) et laisse souvent un petit goût amère mais ma foi fort agréable.
Pour finir, je dirai que c'est une très bonne série d'anticipation avec un poil de présent (suffit d'allumé sa TV sur certaines chaînes pour en avoir le coeur net) et j’ajouterai que si on m’a prêté les deux premiers, je pense que le troisième sera a moi (ainsi bien sur que les deux précédents).
Je trouve que ce troisième opus cloture le cycle de manière très satisfasante. Les personnages ont bien évolués et on finit retirer une leçon de tous ces évènement (enfin presque tous). L'intrigue en elle même se termine de manière tout à fait cohérente. La fin est géniale et terriblement réaliste. Bref morale de l'histoire : the buisiness must go on.
Je trouve l'idée très bonne et le scénario donne vraiment envie de lire la suite. Cependant, je regrette que certaines planches soient quasiment "illisibles" tellement le découpage des vignettes est réalisé de manière anarchique (enfin, c'est mon opinion ;-))
Je viens de finir les 2 premiers tomes et je trouve ça trés bon. Les dessin et couleurs sont sympa sans être exeptionnel. Mais ce qui fait le charme de cette série, c'est l'environnement imersif et le scénario qui nous tiens en haleine jusqu'au bout. J'attend le troisième tome avec impatience.
Cette suite est largement à la hauteur du premier album. En effet l'intrigue évolue de manière intéressante que ce soit au niveau du personnage du triangle rouge dont les motivation sont des plus obscures ou alors du rapport entre les différents personnages de la série fort bien développés et très riche.
Une histoire passionnante à suivre sur le long terme.
Dans cet album Morvan dénonce les dérives potentiel de la real TV, ce vers quoi nous tendons dangeureusement. Mais n'allez pas voir dans cet album une leçon de morale. Non tout ceci nous est expliqué d'une manière subtile sur fond d'une enquête policière qui, on le remarque très vite, n'est pas le sujet principal de l'histoire. On découvre la real TV dans ces aspects les plus pervers, les plus corrupteur et les plus excécrables. On a la vision de chacune des parties de cette machine à fric.
Tout d'abord les producteurs qui ne s'intéressent qu'à l'argent se fichant allègrement des autres tant qu'ils gardent leur poule aux oeufs d'or, les acteurs qui vendent leur âmes et qui aufinal se retrouvent avec leur vie gâché incapable de se regarder dans un mirroir et enfin les spectateurs qui assistent aux spectacle gobant comme des veaux tout ce quon leur racontent. Tout y est finement mais clairement décrit au point de faire peur tellement c'est réaliste et d'actualité.
Le dessin quant à lui est très réussi et sert bien le scénario en retranscivant par exemple les émotions succités par certaines scènes. Une véritable réussite.
En bref un excellent à lire absolument.
La critique de la "real TV" et la dénonciation de ses probables dérives est à la mode. Mais au fond, des films comme le Prix du Danger d'Yves Boisset ou encore "Running Man" de Stephen King, ne disaient pas autre chose il y a 20 ans.
Morvan s'attaque donc au sujet, et enfonce le clou. Mais c'est fait avec une certaine subtilité, sans marteler un message moralisateur, et le prétexte d'une enquête policière (secondaire) permet de rendre la narration plus agréable. On peut aussi saluer encore une fois la volonté de Morvan de ne pas placer cette histoire à New York ou LA. Après Marseille dans "Trop de Bonheur", c'est cette fois Barcelone qui est le théâtre de ces évènements.
Les personnages sont largement stréotypés, mais c'est indispensable au propos ci dessus, et on entrevoit un comportement différent peu à peu, "hors champ" de la caméra.
Côté dessin, c'est bien fait, typé Manga mais le sujet s'y prête bien... les couleurs en revanche sont un peu sombres.
Un bon album, mais la série va beaucoup dépendre de la tournure des évènements, notamment concernant l'ennemi des héros.
Mention spéciale au making of, une bonne idée pour changer des carnets de croquis.
Un poil dubitatif.
Pourtant je suis assez fan de JDM (7 secondes, Zorn et Dirna, TDB, et j'en passe...), mais là j'avoue etre resté sur ma faim. L'idée générale est très bonne : un enqueteur de police made in RealTV, avec évidemment toutes les dérives et manipulations que cela entraine. Mais ce qui m'a gené c'est que la trame principale, à savoir le serial killer lui-meme, n'est que survolée !! On referme l'album sans avoir la moindre idée d'où veut nous mener l'auteur... Ok, c'est un premier tome, mais on a quand meme été habitué à plus dense de la part de Mr Morvan !!
Niveau dessin là encore chuis réservé... Autant les croquis du bonus sont nerveux, autant lors de l'encrage ça devient mal maitrisé... enfin amha hein !! Rien à dire pour la colorisation infographiée, l'ambiance futuriste est parfaitement rendue. Du bon boulot.
Enfin, pour finir de faire mon raleur, je dirais que j'ai trouvé le sang et le sexe un peu trop présents dans cet album... mais bon on pouvait difficilement attendre autre chose de la part d'une BD qui traite de la RealTV !!! =o)
En bref un album qui se lit tout seul grace au talent indéniable des auteurs, mais dont il ne reste pas grand chose une fois la lecture terminée. Dommage.
Le dessin est réussi même si curieusement, il m'avait paru mieux sur les quelques planches vues 'en preview' sur le net, je ne sais pas si c'est ma mémoire qui avait embelli les choses ou si réellement il pourrait être un peu plus 'fouillé', mais en tout cas, malgré ce petit défaut ( qui s'arrangera d'ailleurs sûrement au fil des albums) il reste tout de même de qualité.
Pour le scénario, le sujet me plait bien. Il s'agit néanmoins d'un album d'introduction et le rôle des machines dans l'histoire, qui sont pourtant omniprésentes, reste encore inconnu... d'ailleurs auront elles un role dans l'histoire ou n'est ce qu'un décor? Difficile de dire dans quel sens va s'orienter l'histoire, et c'est justement ça qui me donne envie de lire la suite!
Et bien à mon goùt, c'est du très bon Morvan et pis aussi du bon F. Porcel.
Le sujet me plait bien, un flic en reality show (d'où le titre :mrgreen: ) et en vrai direct. Toutes les dérives de ce genre de programme sont passées par le fil de la caméra (à défaut d'épée). De là à nous faire réfléchir sur le futur de la télé....
Pour le dessin, très efficace, je suis pas loin de penser que Porcel à sa place au studio 510 TTC (si ce n'est déjà fait). En conclusion une bonne BD à lire et une série prometteuse