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quelle vie dans le 3° Reich! entre peur, délation, bombardements, défaites militaires le moral de Karl Stieg et de son "ami" Adolf est en chute libre, et le doute s'installe. Oh, ce ne sont pas des héros, mais simplement des citoyens lambda qui essayent de sauver leur peau. Cela renvoie à notre propre condition humaine. Et cette surveillance de la Gestapo... comment cela va se terminer. A quand le dernier opus de la série? J'ai hâte! Une histoire sur la vie de tous les jours d'une dictature en guerre, mais quel suspens! encore Bravo aux auteurs
Toujours aussi captivant et réaliste: la surveillance omniprésente de la Gestapo, le secret des Camps (KL), la nécessité de la compromission pour survivre (pour la plus part) symbolisé par l'adhésion au parti nazi... sans compter les quelques fuites pouvant exister comme les photos arrachées des KL ou (et) le lettre poignante de Gertrud un tome très bien inscrit dans le contexte de 1938-1939, et toujours aussi bien dessiné. Bravo!
Un cycle tellement historique et humain dans un monde impitoyable ou Mr Toulemonde au pays des nazis: tout est vrai, la peur, l'indifférence, le fanatisme, l'héroïsme, le sordide, le nationalisme, la fierté, la lâcheté...Jusque où notre Karl Stieg va -t-il s'enfoncer et avec lui la nation allemande?
très bonne suite qui se lit avec plaisir.
il s'agit donc de la suite des aventures du professeur Stieg ou plutôt la suite de sa survie dans l'Allemagne du 3ème Reich.
dans ce monde ou tout le monde est suspect, le danger est permanent.
c'est une très bonne lecture qui permet d'imaginer la vie des allemands vue d l'intérieur.
vivement la suite.
Pour ce second tome, on fait un bond de 6 années de plus pour se retrouver en 1939 c'est à dire à la veille de la Seconde Guerre Mondiale qui allait bouleverser le monde entier et redéfinir par la suite un nouveau monde. Il faut également dire qu'en 6 ans, l’Allemagne a gagné près de 120.000 Km3 de superficie sans tirer un seul coup de feu grâce à la perfidie et à la ruse du führer.
Notre petit professeur de littérature Karl Stieg s'est presque totalement résigné à ce nouveau régime qui impose une nouvelle vie et des règles parfois draconiennes. Il observe toute l'injustice dont ce régime fait preuve à l'égard des opposants mais surtout des juifs. Il se retrouve seul dans la vie en ayant perdu les gens qu'il aimait. On se demande comment il va parvenir à traverser cette triste époque.
Dans ce tome, on assiste progressivement à l'entrée en guerre de l'Allemagne qui a poussé le bouchon toujours plus loin en croyant que les autres pays ne bougerait pas. C'est la guerre et cela sera un vrai carnage. L'Allemagne paiera très cher le prix de cette folie ambitieuse de domination sur le monde.
La lettre qu'adresse Gertrud à notre héros m'a littéralement bouleversé. C'est très fort mais c'est malheureusement réaliste de ce que fut cette époque où le mal absolu s'est répandu.
De personnage plutôt discret et ordinaire, notre héros va évoluer dans une espèce de prise de conscience progressive. C'est assez intéressant de suivre ce cheminement qui le mettra en mauvaise posture à la fin de ce second tome. Le point fort de cette œuvre est incontestablement la nuance pour ne point sombrer dans une vision simpliste.
C'est une série que je recommande et qui est incontestablement à suivre avec le plus grand intérêt.
L'année 1933 est marqué par l'entrée officielle des nazis au gouvernement allemand puisque le président Hindenburg a nommé Hitler à la tête de la chancellerie le 30 janvier. Il ne faut jamais oublier que c'est la démocratie qui a permis à un populiste de détruire totalement son pays à l'issue d'une guerre ayant fait 50 millions de morts sur la planète. Il n'y a encore jamais eu pire.
Je me suis souvent demandé comment l'Allemagne avait pu faire une telle erreur de jugement. Mais bon, après bien des années, le populisme est revenu dans nos démocraties et je peux même désormais balayer devant ma porte à l'occasion de ces élections présidentielles. Tôt ou tard, l'inéluctable pourra arriver.
On assiste par les yeux d'un allemand à la montée du nazisme et ses exactions au travers la vie d'un immeuble et d'une brasserie où l'on peut boire une bonne bière en saluant comme il se doit Adolf. Bienvenue dans la taverne allemande façon Gestapo et chasse aux juifs ! Moi, perso, j'aurais envie de fuir à toute jambe.
C'est vraiment par petites touches rapides que la vie du Reich va changer. Même les plus modérés sont obligés d'adhérer de gré ou de force au parti. Il en va de leur vie. Petit à petit, la lâcheté s'installe au milieu d'un climat de défiance. On assistera à la destruction des biens juifs (avant de s'en prendre à leur vie) et des livres hostiles soi-disant à la grandeur de l'Allemagne. Exit Franz Kafka, Ernest Hemingway, André Gide, Sigmund Freud, Stefan Zweig ou Jack London !
Cette nouvelle série n’innove pas vraiment par rapport à ce que j'ai déjà lu sur le sujet de la montée du nazisme. Pour autant, c'est très bien dessiné et plutôt bien construit. J'ai aimé ce nouveau témoignage qui peut toujours être utile pour comprendre les différents rouages d'un système totalitaire. Quand on fustige une catégorie de population, voilà ce que la haine peut donner. Comme dit, plus jamais ça ! Mais comme dit, l'histoire se répète tant qu'il y aura des dictateurs sanguinaires rêvant de conquêtes...
2ème tome d'une très bonne série qui montre la monté du nazisme depuis l'accession au pouvoir d'Hitler.
le coté totalitaire du régime n'est pas apparu tout de suite du moins pas à l'allemand moyen.
n'oublions pas que Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes suite à une dépression économique hors normes.
si beaucoup d'allemands étaient inscrits au parti c'était pour la plupart par opportunisme.
cette série le montre bien.
le scénario est comme toujours avec Rodolphe parfaitement huilé.
bien aidé par des dessins qui, s'ils ne sont pas parfaits, sont parfaitement adaptés.
j'attends la suite avec impatience.
La montée du Nazisme comme tourmente qui emporte tout le monde. Où quand un monde se délite et que la solution semble être dans un retour de l’ordre. Et cet ordre est porté par Adolf Hitler et ses sbires. Les braves gens se laissent emporter par une vague de haine qui ne cesse de croître. Cela commence par un surcroit de discipline pour se muer en supériorité ethnique où chacun veut faire partie de la race supérieure en acceptant les pires aberrations. Ce n’est pas une histoire d’hier que l’on regarde en se disant : « heureusement c’est fini ! ». Non, ce n’est jamais fini comme le démontrent si bien les romans de Todd Strasser « La vague » et de Timus Vermes « Il est de retour ».
Tout commence par le changement de nom du bar, en bas d’un immeuble, que le patron décide de renommer « Chez Adolf » lorsque Hitler devient chancelier. Il invite locataires et propriétaires à venir fêter cela. Quelques résidents juifs sont même de la partie ne pouvant imaginer l’horrible futur qui se prépare. Le professeur Karl Stieg réside lui aussi dans l’immeuble. Et c’est à travers ses doutes et ses hésitations que nous tournons les pages et avançons dans l’histoire jusqu’à l’autodafé et la destruction de tous les livres allant contre le nouvel esprit allemand.
Je suis curieux de connaître dans les albums suivants le chemin que prendra le professeur. Celui-ci semble censé mais quand la vague surgit, il est difficile de lui échapper car elle déverse aussi son écume de peur pour rappeler qu’une vague encore plus grande peut survenir. Comme dans le livre de Kathrine Kressmann Taylor « Inconnu à cette adresse » où rien ne laissait présager que deux très bons amis allaient se haïr jusqu’à un point de non-retour, nous pressentons que les esprits commencent à se modifier.
Heureusement que le ressac peut transporter les foules dans un sens différent. Rodolphe nous offre un scénario, qui sans être d’une très grande originalité, à l’extrême mérite d’exister pour rappeler sans cesse qu’il nous faut être vigilant et ne pas laisser la bêtise, entremetteuse de la haine, ruiner la paix et la liberté. Le graphisme de Ramon Marcos est efficace et sert admirablement la petite et la grande histoire.