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Un album sur la "résistance" mise en place par certains mages contre l'asservissement que subit leur caste au service des différents rois d'Arran.
Le scénario est une réussite car on ne comprend pas tout de suite ce qui se trame.
Le personnage d'Enarath est difficile à cerner et donne corps à l'intrigue qui se joue dans la Citadelle des ombres.
Ce 12ème tome nous plonge au cœur de la citadelle de l’ordre des Ombres où nous retrouvons les puissants mages chargés de protéger le grimoire des serments. Des meurtres vont avoir lieu au cœur même de cette citadelle, forçant le connétable Irebor à se lancer dans une enquête qui pourrait changer le destin des terres d’Arran.
J’ai trouvé le scénario excellent, néanmoins, les dessins ne sont pas à la hauteur de l’événement. Je n’ai pas ressenti de souffle épique lors de certains passages qui auraient dû être grandioses en nous en mettant plein les yeux, surtout sur la fin de l’album (je ne précise pas davantage pour ne pas divulgâcher). Je pense qu’une meilleure colorisation aurait pu aider les dessins, mais elle semble avoir été faite à la hâte, tout comme le travail des ombres qui est clairement bâclé sur de nombreuses planches.
En résumé, ce tome est un gros coup de cœur sur le scénario et une immense déception sur les dessins. Il aurait été préférable de lancer ces dessinatrices sur une histoire « one shot », mais sur un tome aussi important, c’est extrêmement regrettable.
Pour une fois, on découvre la guerre du côté humain avec une héroïne sexy et badass qui ne se laisse pas faire, et celui qui veut la mettre au pas n'est pas encore né. Une histoire forte, émouvante et pleine de rebondissements, où rien n'est tout blanc ou tout noir. J'ai vraiment pris mon pied à lire cette BD, surtout qu'il y a un travail de fou réalisé sur les dessins, les couleurs et les dialogues, ce qui n'est pas étonnant quand on voit la qualité des BD de cet univers. Bref, je ne vous cache pas que j'ai pris mon pied comme rarement.
Je réitère mon avis dithyrambique du tome 11, car ce tome 12 est dans la droite lignée : une rampe de lancement pour un final explosif dans les Guerres d’Arran tomes 5 et 6 vraisemblablement.
On retrouve un enjeu fort : l’asservissement des mages aux rois humains via le Grimoire des serments, caché dans la Citadelle des ombres.
Le connétable Irebor vient pour inscrire un nouveau groupe de serments, contraignant de jeunes mages à servir des brutes qui veulent détruire les autres races des Terres d’Arran.
Dans ce contexte, des meurtres arrivent, la citadelle est confinée… et un huis-clos sombre et sanglant est lancé.
Sans spoiler, la fin de ce tome est fondamental pour suivre le fil des Guerres d’Arran et le dénouement à venir, dans lequel les mages joueront un rôle-clé.
Seuls bémols :
1. Graphiquement, c’est un peu moyen sur les visages par moment.
2. Sans une bonne connaissance des 11 tomes précédents de Mages, de nombreux éléments ne sauront pas être appréciés ou ne seront pas compris.
Mais c’est un must-have pour moi, avec le tome 11 je les place dans le top 10 de toute la série (sur plus de 105 tomes, c’est pas mal !)
Trop long, souffre des mêmes symptômes que les séries Netflix avec des épisodes de 50 à 60' (au lieu des 40 traditionnelles), aves des lenteurs, des longueurs, du superflu parce que le format n'est pas un minimum contraint.
Descriptif au lieu d'être narratif. Il y a même des cases où le texte ne fait que décrire la scène dessinée... Vraiment ?
Dessin inégal. Certains éléments sont très bien faits et détaillés (le dragon, certains vêtements), tandis que d'autres cases sont réalisées "à la va-vite" est c'est manifeste.
Tout cela mis ensemble en fit une lecture pénible ; au grand détriment de l'histoire.
1300ème avis sur le site.
Une série qui gagne "en épaisseur" avec 11 tomes au compteur...
Cet album offre un nouvel espoir aux anciennes races, une dissidence est en train de voir le jour à l'intérieur de l'ordre des Ombres.
Arundill, l'héroïne de cette épisode, sera le nouveau fer de lance de la rébellion des mages contre le contrôle des rois.
Cette lecture a été un de mes plus gros coups de cœur sur la saga ! Nous retrouvons Arundill, une mage alchimique que nous avions pu découvrir dans le tome 4. Il s’agit d’une suite directe donc je recommande vivement de relire ce dernier avant de vous lancer sur la lecture de cette BD.
L’écriture de Nicolas Jarry est absolument excellente, tout comme les dessins de Vukic qui réalise un de ses plus beaux albums. La connexion avec le crossover des Guerres d’Arran est parfaitement réussie et vient ajouter des enjeux majeurs à la progression du récit. Revoir certains personnages fut, une nouvelle fois, un réel plaisir.
En résumé, ce 11ème tome réunit tout ce que j’aime dans cet univers. Il fait d’Arundill un des personnages majeurs de l’univers et vient se classer dans le top de mes meilleures lectures dans le monde d’Aquilon.
Je ne pensais pas écrire de critique sur cet album, mais en lisant l'avis de Fradagast, j'ai changé d'idée.
J'avais plutôt un bon a priori sur l'histoire comme les deux autres avis plus bas, mais en lisant celui de Fradagast, j'ai dû me rendre à l'évidence qu'en effet, le scénario ne tenait pas la route.
Mais bon, c'est Istin qui est aux commandes... J'ai quand même trouvé l'album divertissant (contrairement à Elfes tome 34, par exemple), alors je mets deux étoiles, mais pour ce qui est de la cohérence du scénario dans l'univers d'Aquilon, on repassera...
Un excellent album : dix ans après, je ne pensais pas que les auteurs auraient encore de quoi nous proposer des récits coups de coeur dans l'univers des Mondes D'Aquilon, qui ronronnent un peu depuis quelques mois maintenant.
Mais ce tome 11 de Mages est une pépite, et ce à tous les niveaux :
- Le récit peut se lire en one shot (même s'il s'articule dans le contexte des Guerres d'Arran, cf mon 3e point), et propose une histoire dynamique et intéressante, avec des enjeux, des personnages attachants et des lieux de toute beauté.
- En parlant de beauté justement, les graphismes de Vukic sont époustouflants. Une double-page fabuleuse présentant Le Havre, des pages entières sur la Forteresse des Ombres, le Nodrënn, etc.
Les personnages sont parfaitement représentés, y compris les anciens (cf mon 3e point justement, en y ajoutant la fin à Dal'Darum avec Redwin & cie)
- Enfin, le récit s'insère particulièrement bien dans l'univers (références aux tomes 2 et 4 de Mages, aux tomes des Guerres d'Arran, etc.) : plein d'éléments qui font plaisir, comme le retour d'Eragan, de Belkiane et, bien sûr, d'Arundill, les nouveaux éléments sur l'Ordre des Ombres, la Forteresse des Ombres, le fameux "Havre" des mages, etc.
Nous avons ici droit à un récit central pour comprendre le déroulé des Guerres d'Arran, un véritable indispensable !
Franchement, même sans avoir réalisé un véritable classement/une hiérarchie de tous les tomes du Monde d'Aquilon, je pense qu'on peut aisément mettre celui-ci dans le top 15 voire top 10.
Ce 10ème tome de la saga Mages pourrait être considéré comme la suite du tome 6 où nous avons pu suivre les aventures du jeune Yoni, accompagné de Disha, héroïne de ce nouveau numéro.
Cette suite se passe pendant les guerres d’Arran et nos deux protagonistes vont rapidement être amenés à œuvrer en faveur des humains. Quels choix feront-ils ? Leur amitié résistera t’elle aux conflits qui font rage ?
J’ai beaucoup aimé ce numéro qui demeure bien plus sombre que le précédent. Nos héros ne seront pas épargnés par la guerre et sont contraints de faire des choix.
Les dessins sont différents, mais très réussis, j’ai également été rapidement plongé dans le scénario de David Courtois qui fait le lien avec d’autres albums de la saga.
Le fan du monde d’Aquilon que je suis n’a pas boudé pas son plaisir en lisant ce très bon numéro et j’ai hâte de découvrir la suite lors du troisième tome des Guerres d’Arran.
Un album qui fait suite au tome 6.
Il met en valeur le personnage de Disha qui va certainement rejoindre, avec son armée de Golems, les troupes de Redwin.
A suivre dans " Guerres d'Arran ".
Les critiques de la série des terres d’Arran ont parfois la dent dure et certains albums se font éreinter, parfois à juste titre, et moi-même je peux exprimer mes déceptions avec virulence (elfes tomes 27, 30, mages tomes 5,6,7, orcs tomes 11, 17, nains tome 19).
Cette fois c'est embarrassant : les attentes étaient élevées après un tome 8 de belle facture, le bandeau "guerres d’Arran" et surtout le nom Belthoran qui résonne pour tous les passionnés de la série : présent dans elfes tome 15, 18, 21, mages tome 5, le personnage incarne sagesse, magie et prudence.
Et on se retrouve avec un scénario indigent, un mage abruti et une marche arrière sur le plan politique…
La magie se limite à se téléporter et changer d’apparence.
Berthotan se comporte comme un lapin de six semaines dont la quête d’un pote nain artisan se transforme en désastre pour toutes les races. Sa naïveté est confondante : tendre confiance pour Eriana, incapacité à renifler Svoltan, oubli d’Adona, absence de curiosité sur sa propre faiblesse, saut dans une trappe sous le cadavre de son ami …
Le personnage d’Adona, stagiaire en magie tellement nulle qu’elle ne fait que lancer des couteaux et prendre des bûches dans la tête, se révèle immortelle pour sauver le scénario d’une défaite générale des gentils. Déçue elle aussi par le mage à deux mains gauches, elle décide de rejoindre Redwin plutôt que de le délivrer.
Le plan est si faible que même le méchant pense que les dieux ont conspiré pour sa réussite. Le connétable des ombres, pourtant complice, est tellement déprimé par la nullité de la plus importante cible de son ordre qu’il semble vouloir changer de camp.
La couverture, comme d’autres, est trompeuse au point de se demander s’il n’y pas moquerie du lecteur….
Il ne se passe rien et il ne se dit rien non plus, la dernière page est donc un choc : l’arrivée dans un métavers où les BD s’arrêtent au milieu.
Fascinant
Un excellent album très sombre !
Le scénario est bourré de surprises et joue avec nos nerfs...
Le "Cycle " des Guerres d'Arran est en train de redonner un second souffle à l'ensemble de l'œuvre.
Quel plaisir de lire un tome dédié au puissant mage Belthoran (personnage récurant du Monde d’Aquilon). En pleine guerre d’Arran, les anciennes races sont plus que menacées d’extinction. C’est lorsque Belthoran reçoit un inquiétant message provenant de l’un de ses amis nains qu’il va partir à sa recherche. Son enquête le mènera à faire de terribles découvertes que je vous laisse découvrir.
Je suis facilement entré dans l’histoire notamment grâce à un scénario qui fonctionne très bien. Les trois-quarts du récit m’ont laissé croire que celui-ci ne serait qu’un numéro nous permettant de patienter jusqu’au tome 2 de Guerre d’Arran, mais le twist final m’a agréablement surpris.
J’ai dévoré ce tome avec plaisir et j’ai vraiment hâte de savoir ce qu’il adviendra de certains personnages dans le futur. J’ajoute que la couverture de cette BD est une de mes préférées et décore fièrement mon salon !
Après un premier tome très réussi sur les mages nécromants, j’attendais ce numéro avec impatience. Nous faisons la connaissance de Belkiane, une mage au service du roi Hugart. Après une cuisante défaite face à son cousin, le roi et son armée sont contraints de fuir à travers les marais pour prendre possession d’une forteresse abandonnée. Un mystérieux mal semble avoir décimé les habitant de ces lieux et le roi compte bien tirer profit des dons de Belkiane pour se défaire de ses poursuivants.
L’ambiance du récit est très sombre et colle parfaitement à ce que j’attendais en ouvrant la BD. Les dessins sont très beaux et participent grandement à l’immersion du lecteur. Les retournements de situations sont présents et placent ce numéro dans le haut du panier.
La fin est un peu rapide pour que nous comprenions bien les motivations des personnages. Cela aurait peut-être mérité quelques pages de flash-back pour nous en apprendre plus sur le passé de Belkiane. J’espère que nous retrouverons ces personnages dans le futur.
7ème tome pour la saga Mages qui présente Soliman, un jeune mage alchimiste dans la belle ville de Nazarem aux couleurs orientales.
Les dessins sont magnifiques, notamment les gros plans sur les villes à l’architecture tout droit sortie des Mille et Une Nuits. Le tandem entre Soliman et Iixos fonctionne plutôt bien. On reconnaît clairement la plume de Nicolas Jarry au scénario (relations entre les personnes, importance de la famille).
Soliman est un personnage intéressant et suffisamment attachant pour que cet album vous tienne en haleine. Bon et beau moment de lecture !
Ce 6ème tome nous présente Yoni, un jeune apprenti mage runiste passionné par la fabrication de Golem. Un drame fera basculer sa vie et l’amènera à se dépasser pour créer le Golem qui lui permettra d’accomplir sa vengeance.
Les dessins sont particulièrement soignés et offrent parfois des planches magnifiques. Le design des golems est très réussi. L’histoire sait se montrer touchante quand il le faut, notamment en ce qui concerne les relations entre les personnages.
La résolution de l’histoire est peut-être un peu trop rapide à mon goût même si j’ai passé un bon moment en lisant ce numéro.
Nous retrouvons Shannon, protagoniste du tome 1 quelques années après les événements de ce dernier. Cette dernière a pu parfaire son apprentissage de la magie et cela lui servira pour affronter l’entité maléfique attaquant sa cité. Tout n’est pas parfait dans le scénario ainsi que dans le rythme néanmoins, j’ai aimé découvrir chaque page de cette histoire qui s’inscrit dans la continuité du reste de la saga. Les dessins sont inégaux, mais font le job.
Seul bémol : je ne valide pas l’antagoniste « cosmique » de ce numéro. Je préférerais que la saga reste dans un style plus « Tolkienien ».
Shannon est un de mes personnages favoris parmi les terres d’Arran. J’aime son caractère espiègle et je la trouve attachante. J’ai hâte de la revoir à l’œuvre dans les futures guerres d’Arran.
Ce quatrième tome nous présente la dernière caste de mages des terres d’Arran : à savoir les alchimistes. Nous faisons la connaissance d’Arundill, une jeune mage talentueuse au caractère bien trempé souhaitant se venger d’une organisation secrète. Elle compte bien parvenir à ses fins et n’hésitera pas à se mettre son ordre à dos pour y parvenir. Les alchimistes ont la capacité de créer des homoncules comme d’utiliser des potions ou des pierres leur permettant d’exploiter tout leur potentiel. Cela offre à Bojan Vukic l’opportunité de nous montrer son talent au dessin.
Le scénario manque peut-être un peu de profondeur et de rebondissement même si la lecture reste agréable. J’espère revoir certains personnages par la suite.
Ce troisième tome de Mage explore la Nécromancie. Nous découvrons Altherat, un personnage attachant qui est forcé d’être au service d’un roi qu’il n’apprécie guère. Le scénario nous fera voyager entre mystères, visions du passé et enquêtes, tout ce qu’il faut pour faire une bonne BD. Des rebondissements inattendus en fin de récit sont les bienvenus et font de cet épisode un des tous meilleurs de la saga Mages.
J’ajoute que les dessins de Laci sont absolument magnifiques et les couleurs sont en parfaite harmonie avec l’ambiance du récit.
On sent que ce numéro se rattache un fil conducteur de la saga et je n’ai aucun doute quant au fait que nous retrouvions certains personnages dans de futurs numéros.
Ce second tome de Mages nous plonge dans une atmosphère très différente du premier numéro. Cette fois, la magie des runes est à l’honneur à travers Eragan, un jeune apprenti en la matière. L’histoire va nous plonger dans une enquête au cœur d’un immense château aux allures de monastère.
Nicolas Jarry et Olivier Héban parviennent à créer une atmosphère convaincante et immersive. Les dessins ne sont pas mes préférés de la saga, mais font très bien l’affaire tout en étant suffisamment qualitatifs pour plonger le lecteur dans l’histoire.
Au final, j’ai passé un bon moment de lecture devant ce deuxième tome qui, sans être exceptionnel, est plutôt agréable grâce à un scénario prenant.
La 4ème série en Terres d’Arran s’ouvre avec le premier épisode de Mages. Deux personnages sont au cœur de cette histoire : Shannon, une jeune fille intrépide de la cité indépendante de Castlelek et Tyrom, un ermite amnésique reclus dans une cabane à l’écart de la cité. Quand un roi décide d’annexer cette dernière par la force, les protagonistes décident de résister. Le scénario est très prenant, les mystères introduits dès les premières pages tiennent le lecteur en haleine tout au long du récit. Les différentes castes de mages sont habillement introduites dans l’univers, ce qui nous promet encore de belles histoires pour l’avenir. Comme toujours, les dessins de Kyko Duarte sont magnifiques et font partie des plus beaux de la saga.
Ce premier tome fut prometteur et lance en beauté cette nouvelle collection avec des personnages que j’espère revoir.
Le scénario en lui même est très plaisant et intriguant. On en apprends enfin un peu plus sur ces personnages que sont les mages et qui gravitent autour des protagonistes des autres séries.
Shannon est attachante. Le mystère qui plane autout d'Aldoran et la manière dont l'album se déroule m'ont beaucoup plu.
De par ce tome, l'on explore la relation entre les hommes, rare dans les ouvrages publiés dans les terres d'Arran.
Le dessin est spectaculaire, comme dans beaucoup d'albums de l'univers. Celà apporte toujours un grand plus au scénario.
Malheureusement, cet album sacrifie de mon point de vue une partie du scénario afin de présenter les mages et donc la série. Le personnage de Tyrom est particulièrent effacé alors que son histoire aurait pu être d'avantage développée.
Enfin, il est (quasi) nécéssaire d'avoir suivi la série Elfes à laquelle l'album se réfère à plusieurs reprises. La série ne s'adresse donc pas à tout le monde, au risque de ne pas comprendre ou apprécier l'album...
Enfin, je terminerai par dire qu'il s'agit tout de même d'un album plaisant, mais dommageable sur certains points.
Excellent album où j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre l'histoire d'Eregan.
L'intriguante relation maître-élève amène un vrai plus au scénario mais peut rebuter certains types de lecteurs. L'aspect polar de cet album m'a semblé très pertinent.
Comme d'habitude, le dessin est très intéressant. Mais le cantonnement de l'histoire à un seul lieu avec peu de vues en paysage prive cet album d'un atout graphique régulièrement présent dans les autres ouvrages des Mondes d'Aquilon.
En fin d'album, on ne souhaite qu'une seule chose : suivre les suites des aventures d'Eregan et son développement.
Petit point négatif : l'aspect commercial de l'album, qui cite des événements à la fois dans le 1er album (autre voie) et dans la série elfes.
Le deuxième meilleur tome de la série jusqu'à maintenant, juste derrière le premier album des Nécromanciens! Il semblerait que les nécromanciens aient les meilleures histoires! Pas aussi bon que le tome 3, mais quand même mieux que ce que les autres ordres nous ont présenté jusqu'à maintenant.
J'ai aimé le personnage de Belkiane, et j'aimerais bien voir la suite de cette histoire... D'accord avec Fradagast par contre pour dire que le roi humain tête chaude, ça devient un peu redondant.
Le second album des nécromanciens était très attendu après un baptême du feu hors du commun et des déceptions pour les 3 autres ordres. La réussite est belle, moindre que pour Altherat, mais efficace et forte.
Les dessins sont magnifiques et précis, valorisés par des couleurs glauquissimes indissociables de la géographie de l’histoire : marais, citadelle fantôme, portail démoniaque… En cela, on retrouve l’ambiance graphique du tome 16 des orcs (sans les errances scénaristiques).
Belkiane est une nécromancienne badass digne de l’orque du tome 14 (O&G) ou de l’alchimiste du tome 4. Elle est cependant très élaborée et incarne parfaitement son art : point de chaleur, ni de pitié, Belkiane n’est troublée que par la capacité des pires humains à cacher leur sentiment paternel ou à sacrifier leurs proches.
Malgré des situations classiques (le roi humain abruti est une sorte de fil rouge désormais) et un scénario en partie prévisible (mais pas par le roi humain, cf son qualificatif), une fin noire, prometteuse et cynique vient clore une histoire respectueuse de l’ordre et profondément glaçante.
La série est relancée, espérons que l’avis des lecteurs permettra son retour vers la dark fantasy et s’éloignera de la child fantasy (« les légendaires », non merci).
Le roi Hugart a un comportement qui le pousse à des emportements violents d’une rare brutalité. Il s’est permis de défier une fois de trop le roi Rylantas, son cousin, avec qui il était en conflit depuis la fin de la Guerre des Goules. Résultat ? Rylantas a envahi les terres de Hugart et décimé ses troupes. Il détient maintenant la cité et il ne reste au souverain déchu qu’une petite force d’environ deux cents hommes, dont des blessés, trainant dans les eaux putrides d’un marais où les maladies sont légion et les bestioles fort peu sympathiques. Le roi Hugart suit sa nécromancienne qui lui a parlé d’une forteresse abandonnée dans ce territoire hostile. Que va-t-il y trouver ?
Critique :
Vous aimez la chair fraîche ? Alors, là avec des nécromanciens dans la partie, vous êtes plutôt mal tombés, à moins que vous ne soyez une entité abominable venue d’une autre dimension pour avaler les âmes de tout ce qui vit, à l’exception des mages, trop indigestes à son goût !
Pour rappel, les mages ont subi un sort qui les oblige à servir le roi, quel qu’il soit, brute sanguinaire, lâche, traître… En clair, les mages sont les jouets des souverains qui les obligent souvent à accomplir des actes qui les débectent. Comment pourraient-ils échapper à leur sort ?
Je n’aime guère la magie dans la médiéval fantastique, surtout lorsqu’elle est toute puissante. Cependant, dans ce récit, la fin de l’histoire justifie les moyens et semble ouvrir de nouvelles perspectives pour les mages. En cela, Sylvain Cordurier m’a épaté ! Le bougre sait vraiment bien y faire pour surprendre le lecteur de la plus improbable des façons ! Les dessins de Vladimir Krstic, dit Laci, sont à la hauteur du niveau très élevé de la collection du monde d’Aquilon. J. Nanjan aux couleurs contribue à rendre les atmosphères pesantes et angoissantes qui conviennent à ce récit.
Nazarem.
Vous connaissez cette merveilleuse cité qui, d’après les prêtres, serait pour vous une bénédiction si vous aviez la chance d’y naître ?
Mais la populace, cette ingrate, ne partage guère l’avis des prêtres. Elle trouve ses ruelles puantes. N’allez pas croire que c’est là le seul reproche que ses habitants adresseraient à leur cité, mais qui oserait ouvrir sa bouche pour proférer la moindre critique ? Qui aurait envie de terminer ses jours, exposé à l’ardeur du soleil, dans une cage à corbeaux ? Qui, à part un inconscient sur le cerveau duquel le soleil aurait tapé sans discontinuer ?
C’est dans un bouge de cette riante cité que j’ai fait la connaissance d’un de ces chacals du sud, un de ces immondes gorets. Moi, le petit noble, mage alchimiste raté et bâtard, j’ignorais alors à quel point j’allais devoir vivre avec ce porc abject…
Critique :
Dès le départ, le ton est donné : les échanges de politesses plus innovants les uns que les autres tranchent avec le ton habituel du langage utilisé dans la bande dessinée, BD qui pourrait se retrouver entre les mains d’un public non averti. Compris, fils de truies, élevés dans des bouges où les gobelins en cavale, eux-mêmes, refuseraient de glisser leurs sales pattes d’un gris-vert issu des marais les plus puants de la plus infâme zone de ces Terres d’Arran ou des Terres d’Ogon ? (Nous prions nos lecteurs d’excuser ces écarts de langage, inhabituels, qui hélas sont dus à un abus de gnôle, frelatée, de dattes ayant macéré dans l’urine de porc.)
Bref ! Nous avons ici un jeune mage incompétent qui, par suite d’un tas d’événements le dépassant complètement, se retrouve à devoir remplacer, dans les plus hautes fonctions qu’un mage peut exercer, son pseudo « père » … car tous les mages de la cour ont été occis par une attaque menée traitreusement par un nécromancien qui devait être mort mais ne l’était pas… Oui, je sais, dit comme cela, ça a l’air un peu compliqué, mais rassurez-vous, vermines issues de la pisse d’une truie… Oups ! Pardon ! Ce n’est pas le syndrome de Gilles de la Tourette, mais l’influence du scénario qui me pousse à proférer ces gros-mots…
Parlons-en ! Un excellent scénario de Nicolas Jarry, des dessins au top d’Andrea Cuneo, un encrage digne des meilleurs de Umberto Giampa et des couleurs de J. Nanjan qui ne dévalorise pas le superbe travail de ses collaborateurs… Quoi ? Qu’est-ce que vous fichez encore là, bande de lombrics puants ! Allez ! Courrez ! Filez l’acheter ! Fissa ! Fissa !
Très en dessous de sa prédécesseur (tome 4), le titre ne manque pourtant pas de charme. Le scénario convoque les mille et une nuits, mais aussi une histoire de famille, le début d’une amitié virile et la fin de l’adolescence.
Les dessins sont très beaux avec des visages et des corps très expressifs, auxquels s’ajoutent des plans larges (essentiellement les invocations du nécromancien ) de grande qualité. Le personnage d’Iixos (qui m’a rappelé Cassios dans les chevaliers du zodiaque ) amène des touches d’humour, de violence et de sensibilité nécessaires à alléger l’humeur dépressive du héros. Cette relation est en fait le point fort du récit. La magie alchimiste repose cette fois sur des pierres mais se cantonne encore beaucoup à ses illusions malignes qui trompent l’ennemi surpuissant.
Je n’ai pas détesté, mais la tendance de la série me déçoit : les personnages prometteurs (tomes 2 3 et 4) sont abandonnés et remplacés par des mages très jeunes ou très faibles (tomes 6 et 7) alors que la mage qui cumule les deux est reconduite (tomes 1 et 5). L’infantilisation semble la règle (au contraire d’Orcs et Gobelins …).
Un album correct qui nous entraîne dans le royaume Assanide : sorte de pays des milles et une nuit sur Les terres d'Arran...
L'intérêt de ce tome est la présentation de l'organisation politique et la présence des démons orientaux, les Djinns.
Autrement, le scénario est très classique avec l'amitié virile entre deux personnages que presque tout oppose, l'illusionniste raté issu de bonne famille et le barbare/mercenaire/pirate ancien esclave.
Aventure sympa mais qui ne restera pas dans les annales de cette série fleuve.
Yoni rêve de construire un golem de combat. Les golems ont sauvé l’empire Dunn lors de la guerre des goules, mais une fois la paix revenue, leur rôle se limite à des affrontements dans les arènes pour le plus grand profit du propriétaire vainqueur.
La maman de Yoni est gravement malade. Il ne comprend pas pourquoi son père, réputé être un des plus grands runistes, continue à fabriquer des golems fermiers qui ne rapportent rien. Avec l’aide de son grand-père, qui n’est pas son grand-père, mais bien le mage qui a formé son père, Yoni s’est lancé dans la conception d’un petit golem de combat. Son rêve est de concevoir celui qui sera invincible dans l’arène afin de pouvoir acheter les plantes qui guériraient sa maman et qui coûtent une fortune. Un soir, alors qu’il se trouve chez « son grand-père », il voit le ciel s’illuminer d’une lueur orangée : le village où habite sa famille est la proie des flammes. Quand il arrive sur place, tout est détruit et les habitants tués par des golems de combat…
Critique :
Certaines critiques négatives ont considérablement retardé ma lecture de cette bande dessinée. Les ayant quelque peu oubliées, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de lire ce 6e album de la série des mages alors que le 7e est déjà paru.
Verdict ?
Il tranche avec les autres tomes de la série. On aurait pu s’attendre à une suite du deuxième… Pas du tout ! Nous nous retrouvons avec de nouveaux personnages dans un nouveau lieu. Une histoire de vengeance voulue par un enfant suite à l’assassinat de ses parents et des habitants de son village sur ordre du crapuleux seigneur de la région.
Le style de dessin des personnages est semi-réaliste et paraîtra sûrement caricatural à outrance pour ceux qui ont des goûts très classiques. J’ai beaucoup aimé les dessins de Giovanni Lorusso et la merveilleuse mise en couleurs d’Elodie Jacquemoire.
Un album qui ne fera pas l’unanimité mais que j’ai beaucoup apprécié.
2ème tome de mages pour une découverte de la magie runique.
La faiblesse de ce titre réside dans sa richesse : il est trop ambitieux et aurait mérité plusieurs pages supplémentaires. Développer les personnages secondaires, étoffer l’enquête et ajouter quelques belles images au combat final font partie des éléments qui auraient rendu l’histoire plus lisible et puissante. Les critiques n’ont point aimé l’avalanche de thèmes et je peux les comprendre, mais l’album reste fort et captivant.
Les dessins sont efficaces, en dépit de certaines faiblesses sur les personnages, et le cadre est souvent grandiose. Le scénario, qui louche respectueusement vers le nom de la rose, est dense et captivant. Les caractères sont intéressants et l’émotion présente dans les dernières pages. Evidemment, empiler une enquête dans un monastère, une relation maître/élève compliquée, une bataille magique époustouflante et la description de 7 ou 8 personnages n’était pas réaliste au sein d’un même album sans déstabiliser quelque peu le lecteur. Cependant cette densité assure la pérennité du titre : on peut le relire à loisir.
L’absence de continuité dans le tome 6, alors que Shannon a obtenu une suite dans le tome 5, constitue une vraie déception, mais Eragan est un bon élément de la série mages. Il est profond, épique et mystérieux, avec l’once de noirceur qui manque dans tant d’autres albums. Ce titre est le moins bien noté de la série: cette aberration (cf mes autres critiques) méritait de gonfler ma propre note.
3ème tome de mages et je partage les avis précédents : c’est le meilleur des 6 premiers. La qualité a ceci de pénible qu’elle demande peu d’explications. Les dessins sont magnifiques, les couleurs en parfaite harmonie avec l’atmosphère ténébreuse du titre. Le scénario est subtil et élégant, le nécromancien attachant ! La psyché du mage est décrite sans détour et la nécromancie nous est récitée dans toute sa noirceur. Cet album de dark fantasy fait honneur aux terres d’Arran, dans la lignée de Nains 6, 7,8, 12 & 15, Elfes 9,10,11 & 12, Orcs et Gobelins 5,8, 13 & 14.
5ème tome de mages dans la sous classe martyrisée des élémentalistes. Après un premier titre inquiétant avec des couleurs vives et une gentille fillette, la magicienne a grandi et le style s’est un peu durci, heureusement. Cependant la déception est forte, comparée aux tomes 2, 3 et 4.
Le scénario est adapté du village des damnés et donne de belles images d’enfants possédés. Mais le problème est ailleurs : Shannon, qui donne son nom à l’album, est absente d’une bonne partie des pages (et de l’histoire : tourisme elfique, tourisme forestier, tourisme bibliothécaire…). Elle ne fait que deux sorts : téléportation et extinction d’incendie. La partie magique est donc inexistante, de même que la profondeur de son héroïne : innocente, sensible et courageuse ….
Le titre est sauvé de l’absurdité par les présences initiale de Feda'saa et finale de Belthoran, qui le réintègrent dans l’univers des terres d’Arran. Mais le Belthoran ex machina est trop décevant, malgré une dernière page d’ouverture prometteuse.
D'accord avec les deux avis précédents. Le meilleur des quatre premiers tomes. Excellente histoire d'un mage pris au service d'un roi qu'il déteste.
Tome 1 médiocre, tome 2 affreux, tome 3 excellent, tome 4 plutôt bon.
Découverte de la dernière sous-classe de mages : les élémentalistes. Ce titre compliqué et sombre relève le défi de garder la qualité élevée du précédent sur les nécromanciens.
Les dessins sont beaux, mettant en valeur les personnages. Ces derniers sont tous plus noirs les uns que les autres, ce qui change agréablement des tomes 1, 5 et 6. Cette dark fantasy, à peine allégée par le fantasque Orogarion, nous livre donc Arundill, une magicienne badass de très mauvaise humeur. Sa psyché rageuse est très divertissante et rafraichissante, on regrettera seulement un changement d’attitude (je viens pas en prison/je reste en prison) dur à comprendre.
Le style magique matérialisé par des pentacles orange évoque visuellement Dr Strange, ce qui n’est par contre pas positif. Sur le fond, cette magie variée (énergie, illusion, protection, homoncules, …) reste obscure pour le profane (quelle différence avec la runique ?), mais les duels fournissent un spectacle original et vivant.
Le scénario est peut-être le plus tordu de toutes les séries. Le découpage s’appuie sur des flash back qui freinent la dynamique mais permettent des parallèles séduisants (et sont justifiés par une amnésie) ou des diversions malignes (Orogam/Orogarion).
Un album riche qui se digère progressivement et bénéficie de l’omniprésence de l’ordre des ombres dans l’histoire, et donc de son inclusion au sein du « grand tout », pour obtenir cette belle note.
6ème tome de la plus jeune des séries des terres d’Arran. Cette dernière peine à trouver son style et ce dernier tome n’y change rien : une nouvelle fois, cette série prometteuse sur les sorciers et autres mages se fourvoie. En effet, elle s’attarde à nouveau (5ème tome ?) sur un personnage adolescent en cours d’apprentissage de ses pouvoirs. Or l’attraction de Mages avait trois sources. D’abord la série semblait décrire les acteurs majeurs d’un complot humano-centrique à l’échelle du continent : ce crossover alléchant est en train de disparaître inexplicablement de toutes les séries… Ensuite, Mages annonçait décrire la psyché d’un être complexe et les spécificités d’un ordre magique, éléments qui ont disparu depuis le tome 4. Enfin, la série pouvait, à l’instar d’Orcs & Gobelins, incarner une héroïc fantasy plus sombre et adulte.
Concernant ce titre, l’histoire rappelle furieusement les combats de robot décrits dans « Real steel » ; appartenant à une génération bercée par les anime originels, j’adhère pleinement au concept, malgré le peu de liens entre cette magie de golems et celle du tome 2. En effet, la figure du golem fonctionne bien, visuellement et même émotionnellement : les dessins sont dynamiques et spectaculaires.
Les personnages sont attachants, mais on aurait préféré voir grandir Eragan, le mage runique du tome 2. Le titre se termine sur un Canes ex machina émouvant mais un peu trop pratique…Il devient urgent de recentrer cette série, le prochain tome des nécromanciens sera sans doute très bon, mais comme le signalent certains critiques un sentiment diffus d’industrialisation des concepts monte parmi les lecteurs/collectionneurs. La note est sévère, à la hauteur des attentes.
Un album consacré aux golems, ce qui rajoute encore de la profondeur à ces magnifiques aventures se déroulant sur les Terres d'Arran.
Cependant, j'ai trouvé le scénario faiblard, on lit l'histoire avec plaisir mais à la fin on se dit "ouais bof"
Et je n'ai pas été emballé par les dessins : ils sont bons mais ne collent pas à ce que je souhaite pour cette série...
je trouve la série mages en dessous des autres .... et ce 6eme tome m'a hélas conforte dans ce ressenti .
pas un mauvais album mais en tourne les pages sans surprise .
Ils sont trois. Trois enfants, mais il n’y en a qu’un qui creuse. Soudain, ils tombent sur un grand disque très travaillé qu’ils tentent de soulever. Subitement, les mioches voient des espèces de lianes noires surgir du trou et les attirer au fond d’un gigantesque puits…
A peu près au même moment, Shannon, devenue la magicienne protectrice de sa cité, se rend compte que des mercenaires sont passés à côté de sa ville sans qu’elle ne s’en rende compte. Ils se dirigent vers le territoire des Elfes rouges. Sûr que leurs intentions sont aussi honnêtes que celles d’un voleur qui s’est introduit dans une salle au trésor. Elle se met en route avec celui qui est devenu le champion de la cité, Tyrom…
Shannon a failli à sa mission de protectrice de la cité. Quand elle revient, l’immeuble auquel elle tient le plus est en feu. La maison des archives brûle ! Pourra-t-elle arrêter les flammes avant que l’immeuble ne soit détruit et que le feu se soit propagé dans toute la cité ?
Critique :
J’étais ravi de retrouver Shannon et Tyrom qui avaient fait l’ouverture de la série des Mages dans le numéro 1. Shannon a grandi et est devenue une puissante magicienne qui rêve d’ailleurs, d’endroits où il se passe des choses. Finalement, les événements vont venir à elle sous une forme de magie très puissante.
Je n’ai pas été pleinement convaincu par ce scénario de Jean-Luc Istin. Un sentiment de déjà vu de multiples fois. Je pourrais bêtement ajouter « trop de magie tue la magie ». Oui, je sais c’est idiot comme formule, mais je me sens stupide après la lecture de cet album qui ne brille pas par son originalité.
Il reste les magnifiques dessins de Kyko Duarte et Ornella Savarese avec la splendide mise en couleurs de l’Indien J. Nanjan.
Ah, encore une chose ! Nous n’en avons pas fini avec les aventures de Shannon ! Attendons-nous à une suite clairement annoncée à la toute fin de cet album ! Espérons qu’Istin sera mieux inspiré que pour celui-ci.
J'ai apprécié cet épisode clin d'œil de "L'invasion des profanateurs", avec un soupçon de monolithe "de 2001 l'Odyssée de l'espace".
On retrouve les héros du 1er tome qui ont grandi / vieilli et je trouve que le scénario fonctionne pas si mal, même si des raccourcis/simplifications sont réalisés par moment.
Le final offre un rebondissement à l'histoire générale des Terres d'Arran, nous reverrons Shannon dans d'autres aventures.
Troisième sortie du mois de juin pour les Terres d'Arran, et troisième déception.
On a encore une histoire classique, sans originalité, mélange entre les Naaru de World of Warcraft et les entités type Cthulhu de Lovecraft.
Les dessins sont irréguliers, et c'est bien dommage voire même étonnant au vu des travaux habituels de Duarte. Les personnages sont bien réalisés dans l'ensemble, mais les décors manquent de précisions. On reste sur quelque chose de très brouillon par moment (limite du crayonné).
Encore une fois, tout est cousu de fil blanc et on anticipe les étapes du récit... jusqu'aux 3 dernières pages, qui sont finalement le seul intérêt de l'album si l'on veut avancer dans le fil rouge post-Guerre des goules.
Elles donnent envie, mais j'ai le sentiment d'avoir eu un épisode filler pour 15.50 euros...
Je ne suis plus trop fan de ce genre d'album qui se décline. Après avoir fait les elfes ou les nains ou encore les orcs sur toutes leurs palettes, on va explorer les différentes facettes des mages. En effet, il y aurait plusieurs sortes de mages à savoir les mages élémentalistes, les mages runiques, les mages nécromanciens et les mages alchimistes. Tout un programme initié par Jean-Luc Istin !
Rien à redire sur le dessin qui décrit magnifiquement de beaux paysages de l'héroic fantasy avec un imaginaire toujours emprunté au Seigneur des Anneaux à commencer par exemple par l'architecture de cette fameuse tour sur la couverture du premier tome consacré à Aldoran. Il y a bien d'autres références mais que je ne vais pas énumérer. Les personnages paraissent toutefois assez figés par moment. Il manque un certain dynamisme dans le graphisme.
J'avoue que cela se laisse lire assez agréablement mais il n'y aura pas de réelles surprises ou plutôt au prix d'un scénario assez alambiqué pour nous faire avaler une grosse couleuvre vers la fin de chaque volume. C'est à peine crédible à chaque fois. A noter également une voix-off assez pesante au fil des tomes qui se succèdent.
L'ensemble demeure néanmoins assez satisfaisant d'où une note dans la moyenne.
Arundill est le nom qui me fut donné par mon maître lorsqu’il m’acheta quand je n’étais qu’une enfant. Il fit de moi ce que je suis, une alchimiste de talent qui opère sous le contrôle des connétables de l’Ordre des Ombres… Sous leur contrôle ? Disons que c’est ce que je veux qu’ils croient car j’ai un autre but… Retrouver mon maître… J’ai un compte à régler avec lui…
Critique :
Le scénario de Nicolas Jarry paraît un peu confus, mais je pense que c’est voulu, car à la fin tout se tient. On suit Arundill menant sa quête « aujourd’hui » tout en été confronté à des bribes de son histoire passée.
Les dessins du serbe Bojan Vukic sont époustouflants et très bien servis par la mise en couleur de J. Nanjan.
Il convient encore de citer Benoit Dellac qui a réalisé un storyboard pour cet album.
Ce quatrième tome de la série Mages laisse entrevoir des suites très prometteuses. Nous sommes en droit de nous demander si une conflagration gigantesque n’est pas en préparation dans les Terres d’Arran. Mon fils verrait bien les humains tenter de se débarrasser de tout ce qui a des oreilles pointues qu’elles soient bleues, vertes ou chocolat bleu pâle, ainsi que de ces nains qui maîtrisent un peu trop bien la technologie. L’avenir lui donnera-t-il raison ?
Bon album, bataille finale moins bien que celles qu'on peut voir dans Elfes.
Mais l'univers et la et les dessins mieux que le tome 1.
Un 4ème tome consacré à la magie des alchimistes.
Un scénario un peu décousu : même à la fin de l'histoire, je ne comprends pas bien cette envie de vengeance de l'héroïne.
En tout cas, ce personnage d'Arundill est encore une réussite et j'ai apprécié les homoncules (sortes de golems intelligents).
Le meilleur des trois tomes actuels. Un scénario qui permet de réfléchir sur l’amour non partagé. Le mage Altherat va apprendre à ses dépends qu’on ne manipule pas le cœur des autres. Le scénario est conduit avec finesse pour arriver à une conclusion qui surprend. Pour ne rien gâter, le dessin de Laci, déjà excellent dans Bakael des Maîtres inquisiteurs, valorise cet album.
Excellent 3ème tome qui nous offre un cours de géopolitique du royaume d'Yrlanie divisé entre 4 clans.
Nous assistons à la réunification de cette presqu'île lors de cet album : ce qui va entrainer alliances, traîtrises, assassinats, guerres...
Les auteurs nous expliquent le rôle des mages qui on le comprend sont "dévoués" à un souverain, le plus souvent contre leurs grés.
J'ai apprécié le personnage du nécromantien et l'éclairage sur cette magie qui fait frissonner toute personne sensée.
De plus, le final nous annonce un important crossover entre les différentes séries du monde d'Arran où les mages auront un rôle très important à jouer.
Pas très enthousiasmé par cet album. Entre un Eragan qui joue les ados casses pieds et son maître qui place son ulcération au-dessus de son devoir d’éducation, j’avoue m’être ennuyé puis lassé. Concernant le dessin de Stéphane Créty, je n’accroche pas du tout.
Je suis habituellement bon public et pas trop exigeant tant que les dessins et le scenario se tiennent à peu près. J'étais prêt à suivre le nouveau volet qui fait suite aux séries Elfes, Nains et Orcs et Gobelins. Mais ce premier jet m'a refroidi. Je ne sais donc pas si je vais poursuivre avec Mage 2.
Ce qui m'a déçu sont les personnages notamment le gigantesque Tyrom qui varie en proportion (tête minuscule, pieds de pachiderme, regard noir trop forcé...) et manque d'expression. Très décevant de ce coté pour ma part. Mes attentes vont vers une qualité graphique meileure (légèrement en dessous de celle de la 1ere de couverture, car plus soignée). Mais là, je l'ai fermé avant de le finir. Chose rare pour moi.
D'autres apprécieront peut être, à vous de voir.