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Après "Batman : Empereur Pingouin", Urban Comics continue de publier en librairie, avec un retard certain, le run de John Layman sur Detective Comics initialement publié en VO entre 2012 et 2014 (Detective Comics 2011, #22-29 et Annual #2).
La première partie de ce volume est excellente tant pour son scénario que pour son dessin. Un nouvel individu riche et mystérieux arrive en ville, le commissaire Gordon et sa police corrompue sont omniprésents, Gotham est très bien représentée et Batman enquête et retrouve un adversaire à sa mesure. C’est bien évidemment très classique, l’enquête est vite expédiée et l’on devine le dénouement à des kilomètres mais, en trois épisodes, Layman démontre qu’il a parfaitement compris l’esprit d’un titre tel que Detective Comics. Qui plus est, le numéro 24 qui suit, entièrement consacré à Gordon, est un régal d’enquête, de noirceur et de sensibilité. Ajoutons à cela le dessin précis, dynamique, très encré, musculeux et surarmé de Jason Fabok – un des meilleurs artistes actuels pour ce qui est du comics de super-héros – et l’on obtient forcément un très bon moment de lecture.
Malheureusement, le reste de l’ouvrage n’est pas au même niveau. Il y a tout d’abord cet épisode annuel composé de diverses courtes histoires toutes consacrées au lieutenant Bullock mais au final assez peu intéressantes car on ne ressent pas pour ce personnage le même attachement que l’on a pour Gordon. Il y a aussi ces backs-up consacrés au personnage de Man-Bat qui l’on nous avait déjà teasé dans le tome précédent ; il faut vraiment être fan de ce personnage secondaire pour apprécier cette chauve-souris immonde et ce n’est pas mon cas. Enfin, il y a la seconde partie de ce volume où Batman se retrouve une fois de plus à affronter l’éternelle galerie des meilleurs vilains du Bat-verse dans une énième variation du gaz phobique de l’Epouvantail ; bref, une seconde moitié fort peu enthousiasmante et le dessin de Fabok sur une partie de celle-ci n’y change rien.
"Batman : Jour de Colère" de Joshua Middleton, John Layman et Jay Fabok chez @UrbanComics
Synopsis :
"Bruce Wayne est mis à rude épreuve sous toutes ses identités.
De jour, le play-boy milliardaire se bat pour empêcher l'entreprise Caldwell Tech de racheter Wayne Enterprises. Pendant que, de nuit, le Chevalier Noir enquête sur une série de meurtres de policiers qui s'abat sur Gotham. Tandis que les soupçons du G.C.P.D. commencent à peser sur lui, et que la colère monte en ville, Bruce va découvrir qu'il n'est pas le seul orphelin à sortir masqué la nuit..."
Scénario : Joshua Middleton et John Layman ;
Dessins : Jay Fobok ;
Éditeur : Urban Comics ;
Prix : 22.50 € ;
Commandez-le sur Urban Comics ou sur Excalibur Comics ou sur Original Comics ou sur Attilan Comics.
J'ai flashé sur ce comics, grâce à sa couverture, qui est tout simplement réussie et magnifique. C'est encore un beau boulot que nous a sortie Urban Comics au niveau du design et de la couverture. Après, concernant le contenu, je suis un peu plus mitigé. En effet, nous retrouvons notre chevalier noir favoris dans une énième situation difficile, où il va devoir encore lutter contre les pires racailles de Gotham City. Du déjà vu et revu, vous me direz et je vous répondrais oui. Cependant, malgré cette éternelle rengaine, ce comics renferme quand même sous le capot deux bonnes histoires, pas parfaites, mais plaisantes à lire : le combat entre Batman et son alter ego badass Wrath et la prise de Gotham psychédélique par Jonathan Crane alias l’Épouvantail (Scarecrow). Je ne sais pas si c'est moi, qui arrive à saturation des histoires sur Batman (ça serait un comble, vu l'affection que j'ai pour ce personnage) ou si ce que nous propose Urban Comics, commence à me faire penser à Disney pour les films Marve/Star Wars, c'est-à-dire faire de Batman leur vache-à-lait pour pérenniser leurs ventes au mépris, par forcement de la qualité, mais de la redondance du scénario. Voilà pour ma petite introspection du mercredi.
La suite de la chronique ici :
https://wordpress.com/post/yradon4774.wordpress.com/1936