Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Le scenario tiendrait sur un Post-it. Ou plutôt, ce qui sert de fil narratif est si ténu qu’on ne le ressent pas en tant qu’histoire :
En 1917 au cœur d’une forêt autrichienne, Ada, jeune fille fragile sous le joug d’un père stupide et tyrannique, semble docile et résignée. Mais elle résiste pourtant à sa façon en s’adonnant secrètement à la peinture... Voilà, c’est tout pour le récit, ou presque.
A part une incursion à Vienne dans l'atelier d’Egon Schiele et Gustav Klimt, "Ada" n’est qu’une déambulation indéfinie et vaporeuse, quasi muette où le temps est suspendu et l’héroïne incertaine…
Ce livre est entièrement dédié aux sensations, comme si Barbara Baldi avait cherché à mettre du silence ou des odeurs en images. Un album hanté par une mélancolie profonde où l’autrice évoque à mots couverts la lutte contre l’oppression. Dans un contexte historique évidemment connoté mais complètement hors champ, cela prend une résonance particulière : même loin de la guerre, l’art serait ainsi une arme de résistance massive.
Le résultat est visuellement somptueux. Mais est-ce que cela suffit à en faire une grande BD ? Pour moi c’est oui, mais tout le monde ne sera pas ce cet avis…