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Steve Skroce n'a pas une très longue biblio, ayant fait ses armes chez Marvel et du storyboard de cinéma (notamment sur Matrix!) avant de partir sur de l'indé qui semble bien mieux lui convenir quand on voit le plaisir qu'il a à insérer des scènes gores et vaguement chaudes dans ses planches. Avant Maestros il a dessiné avec Brian K Vaughan une uchronie où les USA envahissent le canada. On saisit déjà l'amour des renversements.
Comme dessinateur Skroce s'en tire plus qu'honorablement, livrant des dessins assez classiques (on pense parfois à du Frank Quitely) mais très propres techniquement et très au-dessus de la moyenne des dessins de comics. Le gars sait tenir un crayon et se permet des expérimentations formelles en habillant ses pages un peu à la manière d'un Olivier Ledroit. Car son univers est basé sur les codes de la Fantasy avec magiciens à chapeau pointu, dragons, ogres et monstres en tous genres. C'est assez cliché mais c'est voulu, afin de créer un clivage entre ces images de contes et un langage très fleuri, des exécutions tout sauf douces et un univers noyé dans la violence, la force brute et le sexe.
Du coup, si l'univers est vraiment sympa (même s'il reprend pas mal l'idée de décalage d'un Millar sur Jupiter's Legacy), une fois passés les premiers chapitres vraiment réussis, on tombe progressivement dans une pseudo histoire d'amour un peu mièvre et irréelle au regard de l'univers et du projet. Plusieurs fois on se dit que l'auteur va nous balancer une chute destabilisante pour constater qu'il ne s'agit bien que d'une banale vengeance du vizir contre son sultan... on a connu idée plus novatrice.
Du coup ce premier tome d'une série annoncée commence de façon tonitruante pour finir assez sagement, comme si Skroce avait oublié en cours de route qu'il était dans du comic indé adulte et n'avait plus à se censurer. Un peu dommage tant l'ouvrage commence sous de très bons auspices tant graphiques que scénaristiques en se livrant à de très joyeux et nombreux massacres bien rouges et bien réalistes que tous les amateurs de films d'horreur apprécieront. On se marre pas mal sur les dialogues de sales gosses, profite des jolis dessins et se demande quel sort galactique le Maestro et ses adversaires vont s'envoyer à la tronche. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/11/09/maestros
Un comics assez original mais un peu déroutant.
Maestros est un comics plutôt original. En effet, je n’avais encore jamais lu d’histoire avec pour thème le devenir d’un dieu/roi régnant sur l’immensité de l’univers, le Maestro. Le début met les choses en place puis l’intrigue de développe et on assiste à une bataille féroce qui va ménager un certain suspense, jusqu’a la fin, et c’est une bonne surprise.
Abordons ce qui m’a déplu dans ce récit. D’abord les personnages, plus que nombreux, me semblent tous traités sous un angle presque caricatural. Ça ne m’a pas plongé dans le récit. Autre point déplaisant, la narration parfois confuse devant le rythme auquel s’enchaînent les actions et la multitude de personnages. Dommage.
Pour le dessin, Steve Skroce nous livre du Steve Skroce et du bon ! La précision de son trait nous montre plein de détails et appuie les multiples références que contient le scénario.
Donc, objectivement Maestros n’est pas mauvais. Ce récit est construit et son dessin est réussi. Même s’il ne m’a pas enjoué, je le conseille à ceux qui cherchent un récit original et fantastique pour adultes.