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Quel plaisir de lire ce manga de qualité !
Pour être tout à fait honnête, il s'agit d'un croisement de manhwa coréen et de manga japonais. Le scénariste et le dessinateur sont coréens mais employés par l'éditeur japonais Shogakukan, le responsable éditorial (mandataire de l'éditeur chargé de la bonne exécution du travail et véritable pilote du scénario) est japonais.
Malgré ce mélange improbable, le résultat est impeccable.
Je soupçonne que l'éloignement des artistes de leur éditeur a permis des reports de délais, contretemps intelligemment mis à profit.
Au premier tome, la qualité du dessin est de bonne facture. Les progrès techniques du dessinateurs sont foudroyants, le style graphique étant défini durablement dès le deuxième tome. Sur les 17 tomes de la série, seule une poignée de vignettes n'est pas de niveau (et encore, bien des mangakas devraient rougir de honte, le pire de Yang Kyung-Il étant à deux cents coudées au-dessus du niveau moyen de la production nippone).
Les premiers scénarios démarrent en petite foulée. On évolue de la petite histoire façon western (pas mal mais déjà vu), on accélère avec des adaptations de légendes et faits historiques coréens (sympathiques, très bon pour la culture G, avec des explications utiles pour nous autres longs-nez).
Et on se retrouve propulsé dans une belle épopée héroïque et une magnifique histoire d'amour.
Mince alors, on m'a refilé un manga romantique. J'aurai jamais cru ça possible : j'ai trouvé ça passionnant et super bien fait.
Chapeau les auteurs ! Le thème de l'amour inaccessible et maudit est parfaitement intégré à ce manga d'action hyper sanglant.
En résumé :
1/ De superbes dessins.
2/ Une série de bonne longueur. 17 tomes, c'est ni trop ni trop peu pour développer une histoire.
3/ Des personnages crédibles, tous ayant un lourd passé réellement utile au scénario. Les revirements d'alliance ne sont pas gratuits et ont toujours une explication parfaitement légitime (le contrepied total de l'immense majorité des mangas !), ce qui rend les personnages extrêmement humains.
4/ Un scénario en béton, accessible tant au public masculin que féminin. Du boulot d'orfèvre, les révélations finales ou autres étant surprenantes mais toujours cohérentes - il suffit de relire la série depuis le début pour s'apercevoir que tout tient la route.
5/ Et la destinée des personnages, tellement cruelle...
6/ Le seul manga parlant d'amour qui arrive à passionner les durs et les tatoués, bref les vrais mecs comme vous et moi.
7/ Ben oui, ça reste un manga sanglant.
À lire !
PS : Studio CLAMP, va te rhabiller avec tes dessins tout pourris et tes histoires à l'eau de rose frelatée. Cours acheter le Nouvel Angyo Onshi, ça t'expliquera ce qu'est un vrai travail de pro.
Le combat tant attendu entre Ajite et Mun-Su commence - je devrais dire, le combat entre leurs armées.
Très clairement, les forces et la force d'Ajite paraissent largement supérieur, mais ce serait compter sans les (bonnes) idées de Mun-Su et sa chance. Nous sommes donc servis de ce côté-là puisque la bataille couvre une partie du tome et qu'elle continuera dans le dernier volume.
Mais ce qui m'a surtout intéressée ce sont les "révélations" qui montrent que le scénario était bien construit depuis le début. Pas d'explication bizarre (ou alors je n'en ai pas noté) ni capillotractée ; en se remémorant bien chaque tome de la série ou en les relisant, on se rend compte que tout se tient et qu'il y avait pas mal de pistes et d'indices, en particulier concernant Sando (mais pas seulement). Un bon point, indéniablement, et s'il restait des doutes, sur l'utilité du flash-back, ils sont complètement levés également.
Vraiment un bon moment et beaucoup de plaisir à cette lecture.
L'idyllique voyage en Occident de Mun-Su, Kewil Hyang et Hemosu tourne à la tragédie, la jeune femme étant de plus en plus malade. Ayant appris la révolte de ses conseillers, Hemosu retourne au Jushin pour reprendre la situation en main et c'est Ajite qui vient à Londres pour s'occuper de guérir Kewil Hyang.
L'ensemble (ou presque) de ce volume poursuit l'exploration des souvenirs de Mun-Su avant la chute du Jushin (tout ça grâce aux effets de la mandarage ^^). Il donne également quelques éléments de réponses quant à la nature d'Ajite et à ses objectifs. On y apprend aussi comment Mun-Su s'est retrouvé avec la maladie de Kewil Hyang et on se rend compte que Hemosu a des projets bien déterminés mais qui restent encore flous.
Quelques pages montrent le présent : l'écuyer et Yonshil qui cherchent une plante pour guérir Mun-Su ; le vieillard, Su et Miss Fang qui se préparent à combattre Ajite et les siens.
Un bon volume qui donnent des pistes mais laisse sur sa faim. Apparemment Mun-Su va encore rêver un bon moment.
Ce 12ème volume est dans la lignée du précédent et poursuit le flashback. Cette fois-ci, il ne s'agit plus de combats mais bien de découvrir les personnages et leur passé commun. En particulier le triangle Mun-su, Kewil Hyang et Hemosu, ce fameux souverain du Jushin qu'on n'avait alors qu'entraperçu. On avance aussi du côté d'Ajite qui se dévoile très lentement. Ce tome montre aussi comment les anciens compagnons de Mun-su (comme Wonsul) évoluent petit à petit durant la période où leur chef est parti ; ce n'est pas encore complètement dit, mais on en trouve les germes.
Un tome vraiment bon.
J'ai apprécié le tome 11 du Nouvel Angyo Onshi.
Passé le premier moment de déroute, la plongée dans le passé s'avère finalement intéressante. On y appréhende mieux le personnage du général Mun-Su (différent ou pas du Mun-Su que nous connaissons déjà ?), on découvre le Jushin, on voit Ajite plus ou moins à l'oeuvre sans le cerner plus qu'auparavant. Une autre partie du volume remet en scène notre Sando vue par Mun-Su.
Plutôt un bon volume mais en espérant que le flashback ne dure pas trop.
Le combat qui faisait rage entre Mun-Su + soldats du Kimhe et les Walbin de Hongil Dong prend fin dans les larmes et le sang. Puis tout s'apaise brusquement. Encore que le terme "apaiser" ne soit pas vraiment de mise. Car les émotions ont été fortes et le restent. On tremble pour l'avenir des héros et on s'interroge sur les visées de l'énigmatique Ajite.
Tome 10 sombre et durant lequel le lecteur rese un peu assomé à l'image de l'écuyer. Les dernières pages relancent l'histoire de plus belle.
A quand la suite ?
Toujours dans la veine de la trame générale des tomes précédents, les deux auteurs semblent avoir abandonné pour de bon le principe des scénarios courts et indépendants qui étaient tous plus ou moins des versions révisées pour adolescents de contes et légendes coréens. Après une très belle couverture colorée à souhaits et quelques planches en couleur et papier glacé pour introduire ce tome (où le dessinateur semble avoir recours à l’infographie, et ce pour la première fois semble-t-il), on découvre plusieurs histoires, toutes en relation avec la quête de Mun-Su.
Le manga s’ouvre sur « combattant perdu », histoire la plus réussie de ce tome, qui raconte les errances de Sando et les conflits qui la traversent. C’est surtout un combat virevoltant entre Sando et Lucida Von Marlène, où le Yang Kyung-Il se fait plaisir et oppose deux styles totalement opposés tant par le vêtement que par le style de combat : l’élégance et l’escrime de Lucida contre le Wu Xia tourbillonnant de Sando, dans la veine des films de chevalerie chinois ressuscités récemment par Tsui Hark et son « Il était une fois en Chine » aux duels aériens et cablés. Si le dessinateur excelle pour les pirouettes de Sando et ses postures incroyables, Lucida semble guindée et rigide, et sa démarche quelque peu stéréotypée.
Puis ce huitième volume embraye sur « Une équipe mal assortie », dépeignant le retour de Wonsul et « La Légende de Hongil Dong » où Mun-Su accompagné de Wonsul va s’opposer à la bande des Walbin, déjà entraperçue précédemment. Pirates saignant le royaume de Kimhe, plus riche des provinces de l’ancien royaume de Jushin, ils semblent dirigés par Kewil Hyang, ancien amour de Mun-Su. Le manga prend un tournant différent depuis quelques centaines de pages, délaissant la poésie des mythes coréens des premiers volumes pour embrasser ceux des superhéros bardés de pouvoirs magiques, acteurs classiques des shônens. Cette évolution sera regrettée par certains, accueillie positivement par d’autres. Si l’originalité de la série est sacrifiée, on ne peut que trouver ça regrettable, même si pour l’instant la qualité du manga est intacte. Graphiquement c’est une nouvelle fois la preuve du génie inégalable de Yang Kyung-Il, le combat entre Lucida et Sando étant traversé par la grâce et tout simplement sublime. Ensuite il y a ces cadrages et ces angles souvent originaux, la composition des cases et ces personnages en sortant librement, de manière toujours intelligente et appropriée. C’est un vrai film qui se construit, il faut le voir pour le croire.
Le rythme ralentit quelque peu lors de ce cinquième volume, après deux tomes furieux. Ainsi les auteurs optent cette fois pour des histoires courtes et indépendantes comme pour les deux premiers tomes. « Frère tigre » est une nouvelle issue d’une légende coréenne, à la morale un peu simplette mais tendre ; elle traite de la valeur de la vérité dans les relations interpersonnelles en montrant le lien unissant une mère à ses deux fils, dont l’un changé en tigre. « Le lombric dansant » est consacré au personnage de l’écuyer et à son estime de soi, souvent mise à mal par un Mun-Su caustique (et le mot est faible). « Nonge » traite habilement de la prostitution et de l’exploitation des filles coréennes de familles pauvres (pratique révolue en Corée, on l’espère), là encore en puisant dans l’Histoire coréenne et les traces qu’elle a laissé dans la culture populaire. « Neige fondue », à défaut d’être la plus originale, est la seule qui fasse avancer la trame principale, puisque Mun-Su et Ajite vont être amenés à se croiser. On le voit bien, les enjeux dramatiques sont plus faibles que dans les tomes précédents, mais l’introduction d’histoires indépendantes sous la forme de contes permet de faire une pause bienvenue. Les dessins sont bien sûr au niveau, même si les planches créatives et soignées se font plus rares. Sans doute un des tomes les plus faibles.
Ce quatrième volume se consacre uniquement à l’épisode de « la fleur de l’enfer », qui représentait déjà la quasi-totalité du volume précédent. Mun-Su et son Sando luttent contre un gouverneur produisant du pavot en grandes quantités pour l’Occident. Il s’avère que celle-ci est une ancienne camarade d’armes de Mun-Su, tout comme certains de ses sbires. On assiste ici à un déchaînement d’action et de combats : Sando croise le fer avec Wonsul sur les toits de la cité, l’occasion de quelques scènes du niveau d’un Matrix ; Mun-Su se charge de Wonhyo, gouverneur, magicienne réputée et aux ordres de Mun-Su alors qu’il était général des armées de Jushin. Au premier coup d’œil on est un peu déçu par la surenchère de violence qui fait penser à la production de manga moyenne à destination d’un public jeune et masculin. En y regardant de plus près, la profondeur des personnages compense aisément cette trame en apparence simpliste : Sando y apparaît plus sensible que jamais, Wonsul dévoile sa personnalité entière et sa pureté est un contraste avec le cynisme et la force de Mun-Su, Wonhyo reste un mystère et fait penser à certains monstres de la mythologie grecque comme Scylla. C’est encore une belle réussite, la présence en filigrane d’Ajite laisse espérer de nouvelles révélations pour les tomes à venir.
Un classique du genre.
Après un tome en grande partie déconnecté de l’histoire de Mun-Su, ce sixième volume se recentre sur le cœur du manga. Mun-Su est sur les traces d’un forgeron très particulier afin de faire reforger son mahai, source de ses pouvoirs et preuve de son statut d’Angyo Onshi. Nos trois compagnons se rendent donc dans la région des sept pics, zone froide et montagnarde que l’on a du mal à situer (Chine, Mandchourie, Nord de la Corée) ? Mun-Su se voit donner pour mission de démêler les déconvenues amoureuses de la fille du gouverneur. Nous sommes gratifiés d’un scénario assez fin, creusant la psychologie déviante de la jeune princesse. Cet épisode cadre également mieux la série, d’un point de vue historique du moins, puisque une invasion occidentale se prépare. Un tome plus sombre, funèbre même, notamment par le dessin et les planches plus noircies qu’à l’accoutumée, et les scènes mélancoliques des rêveries de la princesse Pyong Gan, aux tendances neurasthéniques. A noter la très belle couverture de Yang Kyung-Il, nettement supérieure aux précédentes.
Dans la Corée médiévale, les Angyo Onshi étaient des envoyés de l’empereur qui circulaient à travers les terres afin de s’assurer de la bonne gestion des provinces. Ils étaient en quelque sorte des contremaîtres chargés de contrôler les actions des gouverneurs. Il s’agit bien sûr du thème central du manga, transposé dans un royaume asiatique imaginaire. Les légendes et le folklore coréen sont exploités de manière intéressante, enracinant fermement le manga dans l’Histoire tout en proposant des niveaux de lecture plus contemporains. Le nouvel Angyo Onshi est un jeune homme dénommé Mun-Su, il parcourt les restes du Jushin, empire qui s’est éteint dans des circonstances mystérieuses, avec Sando, son garde du corps, afin de rétablir la justice et de protéger les faibles.
A la lecture du troisième tome, on sent que le rythme et les enjeux vont prendre de l’ampleur. Celui-ci débute par l’introduction d’un nouveau personnage, l’écuyer de l’Angyo Onshi, qui brille par ses prestations comiques et son sens développé du ridicule. Les auteurs précisent à l’occasion d’un interlude que cette idée n’est pas une invention de leur part, puisque Mon-Ryong, angyo onshi de la légende de Chun-Yang (légende ayant inspiré ce présent manga), disposait d’un serviteur analogue. Le reste de ce tome est dévolu à une histoire beaucoup plus consistante, qui ne s’achèvera que dans le tome suivant. Mun-Su va cette fois s’aventurer dans une province abritant les restes de militaires hauts placés dans l’armée du Jushin et s’adonnant aux trafics de drogues et d’armes. Mun-Su y rencontre d’anciennes connaissances et c’est l’occasion pour les auteurs de nous laisser entrevoir son passé trouble. Ajite fait également son apparition et semble être un personnage complexe et ambivalent : pacifique, honnête et altruiste en apparence, ses valeurs morales sont en revanche beaucoup plus floues puisqu’il est également le commanditaire de la production de drogue dans la région.
Le scénario prend des accents de geste et il semble que le manga s’engage dans une histoire longue et épique, délaissant les récits courts et symboliques des premiers volumes. Le dessin reste superbe et offre quelques planches ahurissantes de dynamisme, de précision et de contraste. A lire et à relire.
Dans la Corée médiévale, les Angyo Onshi étaient des envoyés de l’empereur qui circulaient à travers les terres afin de s’assurer de la bonne gestion des provinces. Ils étaient en quelque sorte des contremaîtres chargés de contrôler les actions des gouverneurs. Il s’agit bien sûr du thème central du manga, transposé dans un royaume asiatique imaginaire. Les légendes et le folklore coréen sont exploités de manière intéressante, enracinant fermement le manga dans l’Histoire tout en proposant des niveaux de lecture plus contemporains.
Avec ce deuxième tome, l’univers du nouvel Angyon Onshi continue progressivement de prendre de l’épaisseur. A nouveau les auteurs nous livrent des histoires courtes et indépendantes, ce qui ne les empêche pas de nous gratifier de détails de la vie des personnages par petites touches, attisant notre curiosité. En premier lieu un siège mené par des brigands contre une cité de l’empire, où Mun-Su va intervenir pour éviter le massacre. Une démonstration d’intelligence militaire nous est offerte. La deuxième histoire est extrêmement différente puisqu’elle montre Mun-Su et Sendo en prise avec la nature et ses créatures mythiques. Emprunte de mélancolie et d’une atmophère oscillant entre l’horreur et l’animisme, elle s’inscrit probablement assez bien dans le corpus de mythes et légendes coréen. C’est ici l’occasion pour le dessinateur de monter son talent inégalable pour les scènes d’action, pleines de fureur et d’émotions. Enfin la dernière séquence, de loin la plus longue, aborde les thèmes de l’illusion, la perte des repères, l’usage des drogues. Le jeune Jun y est en prise avec ses drames personnels et explore sa relation avec son mentor. La brièveté des chapitres est sans doute regrettable. Bien que chaque histoire soit originale et pas dénuée d’intérêt, une trame générale conviendrait sans doute mieux à ce manga centré sur ses deux personnages principaux. On se consolera avec le dessin, d’une beauté toujours aussi renversante. A lire rien que pour le plaisir des yeux.
Extrait : « Cette plante peut te donner le bonheur éternel… Elle montre les choses telles qu’on veut les voir… Elle soigne celui qui est rongé par le désir… En le faisant vivre dans le monde de ses rêves… Alors ? Tu hésites ? Dans tes rêves… La douleur n’existe pas. »
Le nouvel Angyo Onshi est un manga dont la qualité tant les conditions de parution sont suffisamment atypiques au regard de la production actuelle pour qu’on s’y arrête quelques instants (et même un peu plus). Sa genèse est intéressante : les deux auteurs sont coréens, mais le succès fulgurant de la série au Japon les a incités à cibler directement et se faire éditer au pays du soleil levant. Les deux auteurs recyclent ici bon nombre de légendes coréennes et de faits historiques avérés et les revisitent de manière moderne et originale.
Dans la Corée médiévale, les Angyo Onshi étaient des envoyés de l’empereur qui circulaient à travers les terres afin de s’assurer de la bonne gestion des provinces. Ils étaient en quelque sorte des contremaîtres chargés de contrôler les actions des gouverneurs. Il s’agit bien sûr du thème central du manga, transposé dans un royaume asiatique imaginaire. Les légendes et le folklore coréen sont exploités de manière intéressante, enracinant fermement le manga dans l’Histoire tout en proposant des niveaux de lecture plus contemporains. Ainsi le héros, Mun-Su a la dégaine et l’attitude d’un jeune homme tout ce qu’il y a de plus actuel. En outre les auteurs n’hésitent pas à jongler avec les anachronismes, avec plus ou moins de bonheur, et piochent ponctuellement dans des inspirations extérieures. Qu’on se rassure, ici pas de Satan reconverti au taoïsme pique-niquant avec Hadès et Odin comme on peut le voir dans d’autres séries (j’exagère à peine). Il y a bien une prédominance de l’action, un humour dont la qualité m’échappe toujours, mais le résultat n’est pas entaché par ces quelques défauts. De bonnes intrigues, des personnages ambigus, des rappels culturels faisant le point sur les références coréennes du manga : on est en face d’un produit évolué et assez mature. Les dessins sont de toute beauté : précis, dynamiques, pleins et riches de détails, c’est bien au-dessus d’un manga ordinaire.
Précisons que le premier volume n’est qu’un tome d’exposition et est à mon avis le plus faible de la série. La trame générale ne démarre vraiment qu’à partir des deux tomes suivants. On a cependant l’occasion d’admirer la beauté du trait, la reconstitution historique subtilement accompagnée de mythes, et des histoires en apparence courtes et sommaires mais pas dénuées de finesse. Une bonne accroche qui a le mérite de présenter l’univers de manière honnête.
Le tome debute par un super duel entre Marlene l'escrimeuse et Sando. L'aventure continu pour Mun Su qui s'allie avec Wonsul. Les relations entre les differents personnages sont vraiment bien traité : Mun Su/Sando, Mun Su/Ajite, Sando/Ajite ( celle là est la plus interressante ). Le passé de Mun Su ressurgit dans ce tome, et une nouvelle quete est au programme. Un tome vraiment tres bon dans la lignée de cette excellente serie.
Fin de la "mission" avec la jolie Pyong Gan. Et debut d'un nouvelle "mission" pour Mun Su. De nouveaux ultra puissant entre en scene, les personnages de Mun et Sando sont toujours aussi interressant notamment dans leur relation. Un tome de transition tres bon :ok:
Ce tome 3 est clairement le meilleur tome depuis le debut, l'histoire devient reellement interressante avec l'apparition de nouveaux personnages ( l'ecuyer qui amene un peu d'humour, et surtout des gros mechant bien balaise ). Le passé de Mun Sun est un peu expliqué. Sando quand à elle est fidele à elle même c'est à dire parfaite :ok:
Un second tout aussi violent que le premier, une ligne directrice commence à apparaitre ( jusqu'ici le heros errait sans but reel). Les rapports Mu/Sando evolue de maniere interressante. Les combats sont toujours aussi grandiose surtout quand c'est la belle Sando. Un vrai Anti heros charismatique, des dessins superbe = une tres bonne serie.
Un dessin de tres grande qualité au service d'une histoire interressante. Dans ce premier tome on nous presente les personnages : le "heros" qui d'ailleurs est plutot un anti heros tres charismatique, une jeune femme tres belle et tres dangereuse qui lui sert de garde du corps. Ce premier tome est assez violent, un personnage plutot sympa meurt de facon tres violente. L'histoire na pas vraiment debuté dans ce tome 1 mais c'est tres prometteur.
Les points forts de ce manga sont les suivants:
-Un graphisme superbe. D'ailleurs, ces deux coréens sont tellement bons, que les japonais leur avaient commandé le Dernier Angyo Onshi
-Un héros de caractère: il est sensé être un redresseur de tort, mais il n'est pas très euh.. catho (mais alors, pas du tout). Pour les combats, il fait plutôt faire le boulot par une jeune fille ;-)
-Des infos sur les légendes et coutumes coréennes
Ne vous fiez pas au premier volume, dans le second, on voit apparaître une ligne directrice dans le scénario. D'ailleurs, la dernière histoire est beaucoup plus longue que les premières.