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Un second tome déroutant.
Si vous pensiez poursuivre votre périple dans l'espace, et bien non...
Un second tome déroutant puisqu'il nous entraine vers là... ou ne pouvait penser arriver.
Un tome un peu bavard, mais dont la chute révèle au final un scénario diabolique !
Apres avoir lu le tome 2, j'ai relu le tome 1. Et bien, je confirme, le scénario est juste génial !
Un homme et une femme enfermés dans un satellite survivant d'un holocauste qui a décimé l'humanité.
Un huis-clos mystérieux dans l'espace avec un dessein très sympa et des couleurs douces.
C'est étouffant, intrigant, captivant. VIVEMENT LA SUITE !
Le premier tome de Hope One avait été une réussite dans le genre efficace du huis-clos spatial qui s’achevait par un twist en apnée. Le second a pris beaucoup de retard puisqu’il était annoncé la même année que le premier et on le retrouve donc après un délai plus classique… avec la surprise de voir un nouveau dessinateur prendre en charge les planches. Et la surprise ne s’arrête pas là puisque l’on change totalement de registre avec une très classique enquête policière dans l’Amérique profonde (et neigeuse) des années soixante-dix! Je ne sais si ‘Fane a très bien caché son jeu mais de mémoire de bdvore je n’ai jamais assisté à un tel retournement de style dans une même série. Pour gonflé c’est gonflé et passée la surprise on se laisse porter par cette recherche de disparus en suivant un agent du FBI alcoolique et tout à fait antipathique accompagné par une policière de bourgade plus habituée à régler les querelles de voisinage que de retrouver des morts. Surtout quand l’un des disparus est son cher papa… le sheriff du bled! On connait le talent de ‘Fane pour les dialogues et les personnages couillus depuis son excellent Streamliner. On retrouve cette patte ici et le changement de dessinateur perturbe un peu en matière de style (on n’est pas du tout dans le même registre que le tome 1) mais sans perte de qualité. La principale qualité de l’album est donc cette ambiance proche des frères Cohen et la dynamique verbale entre les personnages, franchement réussie. On en oublierait presque que les deux tomes sont liés. Malheureusement la jointure est parfaitement téléphonée (il aurait été compliqué de faire autrement au vu du Grand Canyon qui sépare les deux intrigues) et on repose l’ouvrage un peu nostalgique des promesses (déçues) du début de diptyque et sans bien comprendre ce qu’a voulu faire l’auteur. Une fausse bonne idée probablement…
Lire la critique sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/09/18/hope-one-2/
Quelle déception pour ce second tome que j'attendais pourtant avec impatience...
Certes, je me doutais que les choses allaient changer dans cet opus, mais je ne m'attendais pas du tout à quitter un excellent huis-clos spatial et angoissant, pour une simple intrigue policière, qui d'ailleurs est vraiment très mal construite. Il y a une foule de personnages et de noms qui n'apportent rien, si ce n'est embrouiller le lecteur et casser le rythme.
On ne comprend pas ce qui se passe, pourquoi l'histoire est située ici, où les auteurs veulent en venir...
Il faut attendre la toute fin de l'album pour que les 2 opus s'imbriquent, deviennent cohérents et qu'on comprennent enfin les choses.
D'ailleurs cette chute est une idée original et très intelligente. Je ne m'y attendais vraiment pas. Mais c'est quand même dommage qu'elle est été amenée de la sorte par une simple intrigue policière.
Je suis certain qu'il y avait matière à construire quelque chose de plus grand et de plus intéressant.
Le diptyque reste néanmoins divertissant.
Quelle est grande la déception à l'ouverture de ce second tome, bien que prévisible depuis la première page du tome 1. Quelle facilité qu'emprunte le scénariste, après un tome 1 intense, dans un huis clos stressant d'où on ressort avec plein de questions, le scénariste termine son histoire sur une banale histoire d'enlèvement aux ficelles plutôt simpliste et maintes fois vus et revues. Il y avait tellement mieux à faire, en brouillant les pistes sur qui est réellement fou, en offrant un retournement de situation concernant les personnages eux même, en restant sur de la SF. Bref le tome 1 était prometteur est à lire absolument, le tome 2 nous dis que finalement cette BD bien que bonne, n'apporte rien de nouveau au genre.
Le premier tome était un huis clos mystérieux et stressant se déroulant dans l'espace en 2020. Ce deuxième tome apporte toutes les réponses ... dans un polar américain de 1971. Deux univers très différents qui se rejoignent dans un final où la lumière apparait d'un seul coup. Bluffant pour ma part. J'ai trouvé ce dyptique remarquable tant du point de vue de l'intrigue que des personnages extrêmement attachants
C'est un huit clos dans l'espace rondement bien mené. Il fallait le réaliser pour nous tenir en haleine à partir de seulement quelques éléments. Pour ceux qui connaissent bien la série sur Netflix "The 100", on part du même constat de base à savoir des vaisseaux envoyés dans l'espace pour stationner en orbite terrestre après une guerre nucléaire entre USA et URSS dans un monde uchronique en 1971. Visiblement, Nixon est allé trop loin après l'envoi d'observateurs russes au nord du Viet-Nam. Il faut attendre alors 50 ans et voir si la Terre est à nouveau vivable.
Il est vrai que ce premier tome se termine sur un gros suspense bien qu'on semble deviner un peu les contours. Je pense que notre héroïne amnésique à son réveil a dû être manipulée pour une expérience d'un genre nouveau. On verra ce qu'il en est à travers la suite.
J'ai bien aimé l'approche. On se sent assez proche des personnages. C'est un scénario qui pourrait facilement s'adapter sur le grand écran bien que cela ne soit pas la première fois avec ce type de scénario. Bref, c'est diablement efficace avec un style graphique semi-réaliste assez séduisant et surtout convaincant.
Après un premier tome intéressant basé sur de la science fiction, on retombe sur une histoire policière on ne peut plus banale. Belle déception que ce deuxième album.
Le dessin de Fane, assez bâclé je trouve, m'avait rebuté dans l'achat de cet album que pourtant m'avait recommandé mon libraire.
Finalement, un simple emprunt à la médiathèque m'a convaincu de lire cet opus.
Et bien je dois dire que j'ai été agréablement surpris par ce huis-clos post apocalyptique. Je ne m'y suis pas ennuyé un seul instant alors que nous suivons seulement l'histoire de deux personnages, dont l'un Adam, nous semble cacher ses véritables intentions.
C'est bien amené, et même si j'ai une vague idée sur ce que découvrira Megan, j'ai hâte de connaitre la suite.
Une histoire prenante et habile.
La jolie couverture très poétique de cet album et la maquette élégante (comme toujours chez Comix Buro) donnent envie d'ouvrir l'album. A noter que le studio d'Olivier Vatine publie désormais en tant que tel ses albums, dans le cadre d'une sorte de Join-venture avec Glénat, ce dernier gérant la fabrication quand tout le travail éditorial est intégré chez Comix-Buro. L'auteur 'Fane a déjà collaboré avec le studio sur le diptyque Streamliner qui avait joui d'une excellente audience à sa sortie. Vatine travaille toujours en "famille" et je dois dire que si sa régularité d'auteur peut agacer, sa qualité artistique pour lancer projets, auteurs et collections impressionne.
Megan se réveille d'un sommeil de 49 ans, amnésique. Son hôte lui dit qu'elle était volontaire sur le projet Hope, anticipation d'un apocalypse nucléaire sur Terre et destiné à recommencer l'humanité avec une équipe triée sur le volet. Mais Megan a peur. Elle doute, elle panique. Elle veut sortir de cette station spatiale, cercueil autour d'une planète devenue inhabitable...
Hope One est une version d'un genre très balisé: le huis-clos paranoïaque post-apocalyptique, ici transposé dans un vaisseau en orbite. Beaucoup de très bons films notamment sont sortis sur cette intrigue (récemment Cloverfield lane)et il est difficile de surprendre tant les hypothèses sont peu nombreuses et basées principalement sur la capacité de l'auteur à focaliser l'attention du lecteur sur le personnage principal et son esprit perturbé. Pour moi la réussite d'un tel album réside ainsi surtout dans l'efficacité et le respect des canons du genre. Faute d'originalité il faut parfaitement exécuter la figure de style.
Sur ce plan l'album est très réussi et montre une grande maturité, notamment scénaristique, de 'Fane qui déroule son intrigue progressivement dans un faux-rythme constitué de coupures temporelles destinées à nous rendre impossible toute appréciation d'une continuité. L'idée est de nous faire ressentir la désorientation de son héroïne. Le cadrage de l'intérieur du vaisseau (assez réussi et détaillé) nous interdit toute exploration de l'environnement, qui ne transparaît que subrepticement par le hublot. et par des plans extérieurs de la station. Là encore dans une technique éprouvée, le lecteur ressent l'angoisse en étant obligé d'imaginer ce que peut être le hors champ.
Tout se passe donc entre les deux personnages et rapidement on réalise que Megan est totalement dépendante de ce que lui dit Adam. Celui-ci, d'un physique et d'une allure très bienveillante, bonhomme, rassure dans un premier temps, avant que Megan ne panique et nous fasse douter de lui. Quelques éléments font monter la pression, comme ces cachets qu'il lui fait avaler ou le fait de se réveiller chaque jour nue dans son lit sans se souvenir du comment... Adam agit normalement, en technicien de vol qu'il est, opérant des sorties spatiales, suivant le protocole de contact des autres Hope en orbite autour de la Terre, mais chaque fois il est impossible à Megan d'en savoir plus. Il lui explique que son amnésie et l'isolement spatial provoquent une paranoïa qu'il lui faut contrôler. Qui dit vrai?
J'avais feuilleté Streamliner et avais moyennement accroché sur les dessins, pas assez précis. 'Fane est très clairement dans la filiation Vatine, avec des visages parfois presque sans contours, de beaux encrages mais une certaine économie du trait qui se repose sur la très jolie colorisation d'Isabelle Rabarot (coloriste de Vatine et figure incontournable de la collection Série B Delcourt à l'époque). Je trouve cela dommage et reprocherais donc la même chose à cet album qu'aux dernières BD d'Olivier Vatine: une qualité graphique un peu gâchée. On pourra dire que la sortie rapprochée des deux volumes de la série (le second était annoncé pour mai, on peut prévoir une sortie à l'automne) justifie une réalisation rapide. En outre on voit déjà une progression du trait de l'auteur depuis sa précédente série.
En conclusion, Hope one s'avère un album très formaté, comme tout bon blockbuster ciné, surfant sur des ressorts psychologiques éprouvés mais très bien maîtrisés. Hormis l'atypique Mort vivante (en raison du graphisme unique de Varanda), les albums de Comix Buro, comme ceux de Série B autrefois, n'ont pas une grande ambition mais assurent le job tant graphiquement que par leurs concepts. Je le disais en introduction le risque des histoire à twist final est d'être déçu. Il faudra voir le prochain album pour savoir où on en est après le cliffhanger attendu. D'ici là cet album jouit d'une réalisation tout à fait solide, qui donne du plaisir et fait attendre la suite. C'est ce qu'on attend avant tout...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/07/03/hope-one-1
Fane s'est attaqué à un exercice plutôt difficile.
Comment retranscrire l'enfermement, la dépression, l'angoisse, le vide… dans une bande dessinée ?
L'exercice est plutôt bien réussi.
En alternant discussions scientifiques, questions, engueulades soutenues, grands moments de silence et regards en coin, on arrive presque à ressentir cette atmosphère très lourde et pesante qui règne sur Hope One.
En dépit de la trame principale et de l'orientation du scénario toute tracée, on sent bien qu'il se passe des choses pas claires et que tout va changer de direction dans le second tome.
Avec un dessin volontairement un peu brouillon, comme si l'auteur avait colorisé directement son storyboard, c'est l'état d'esprit complet de Mégan qui est retranscrit : amnésie, confusion, troubles, inquiétudes, questionnement... afin de coller au plus près de ses émotions et de son ressenti.
Et sur ce point-là, on peut dire que le pari est gagné.
J'ai eu du mal à aller sur cette bd, le dessin à la façon d'un story board ne m'a en première vue pas donné envie.
Et après discussion avec ma repré, je me suis lancé et très rapidement j'ai trouvé l'ambiance agréable et le scénario accompagnant m'a emballé.
J'ai hâte de lire la suite et fin qui est prévue le 22 mai.
Pleins de questions sur la suite de ce T1.
Le challenge de Fane était difficile. Rendre vivant un huis-clos avec peu d'action dans un univers spatial mais confiné pour y enfermer deux personnages. Vous l'avez compris, le genre était jusque-là plutôt réservé au cinéma ou au théâtre et, dans ce cas, c'est le jeu d'acteur qui fait la différence... Mais comment reproduire cela avec des images arrêtées ?
Fane réussit ce tour de force en développant au maximum les rapports entre les deux personnages tout en jouant entre les dialogues et les moments de silence. Le style se rapproche plus du story-board et touche au but ! On est conquis, subjugué, pris dans le scénario et le suspens. Impossible de ne pas lire cette histoire d'un seul trait. Vivement la suite.
BD dessinée rapidement, action très lente mais vous devrez lire le tome 2 pour tout comprendre.
Le début semble inutile mais il donne une idée pour la fin.
Avec Streamliner, Fane avait passé la barre très haut. Je l'attendais donc au tournant.
Hope One est une BD de SF, au dessin et à la narration totalement différents de Streamliner. C'est déroutant au début, surtout pour le dessin, beaucoup moins léché, plus "brouillon" (mais on s'y fait vite).
L'histoire est quant à elle minimaliste : il ne s'y passe pas grand chose et quand arrive la fin, on n'a strictement aucune idée de ce que sera la suite et in de l'histoire.
Bref, il ne se passe pas grand chose dans ce tome 1, mais la narration est parfaitement fluide et maîtrisée et on enchaine les 70 pages comme si de rien n'était. Ce qui en fait une BD quand même réussie, même si elle nous laisse carrément sur notre faim.