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Après un album Tango en demi-teinte, Hugo Pratt rebondit avec cette avant-dernière aventure pour Corto Maltese. Soyons clairs, il n'est clairement pas à mettre entre les mains des néophytes, qui risquent d'être fort déroutés. Hormis cela, même si l'aspect aventure est absent, il reste un album remarquablement dessiné et mis en images, à travers un voyage mémorable où Pratt semble faire éclater tout son imaginaire dans un voyage à l'onirisme débridé mais totalement assumé.
Trois histoires de Corto qui s'enchaînent et se passent en Amérique du Sud du Surinam au Brésil en passant par la Guyane. Pratt au sommet de son art dans sa capacité à faire de beaux dessins à nous raconter des récits fluides de Corto Maltese. De plus il introduit des personnages et des mythes qui réapparaitront plus tard (Bouche dorée, Mu par exemple). Un seul regret, je trouve la mise en couleur pas au niveau du reste, peut être est-ce du à l'absence de dégradés ou à la comparaison avec ses magnifiques aquarelles. Mais on prend un grand plaisir à lir cette bande dessinée. C'est l'essentiel!
Ne pas découvrir Corto et l'univers d'Hugo Pratt par cet album. Cela est trop étrange et onirique et cela paraitrait trop décousu à un nouveau lecteur.
Et pourtant quel véritable plaisir de s'immerger dans l'univers imaginaire de Corto. Je ne vais pas reprendre la très bonne critique de pokespagne, car je suis totalement en phase avec ce qu'il dit. Je vais juste la compléter en disant que le trait est totalement maîtrisé que Corto est toujours somptueusement dessiné, que le dessin académique est mis en parallèle d'une pagination toujours en trois bandes qui rythme bien le récit et que le texte est somptueusement écrit.
Un peu déçu par cet album. Et pourtant je suis fan d'Hugo Pratt!
La mise en page est très académique, quasi exclusivement des 16 cases au format standard cela est aussi dû à l'absence d'envolée lyrique du récit et de ses personnages. C'est dommage car toutes les aquarelles mises en préambule de l'histoire sont somptueuses.
L'intérêt se trouve dans le récit de la naissance de Corto et cela crée ainsi du lien avec toute la saga.
Un livre pour les fans qui veulent compléter leur collection.
Curieusement, j'étais passé complètement à côté des "Helvétiques" en 1988, alors que je suivais fidèlement chacune des aventures du beau Corto depuis ma mémorable découverte de la "Ballade la Mer Salée". C'était sans doute - je ne m'en souviens pas - le côté entièrement onirique de l’œuvre qui m'avait découragé, moi qui, rationnel en diable, souffrait déjà lorsque Corto abandonnait occasionnellement la réalité politique et historique pour se plonger dans une de ses rêveries qui me paraissaient toujours à moi une perte de temps complète ! A moins que ce ne fût l'aspect formellement expérimental (pour Hugo Pratt !) du livre, réalisé en couleurs, avec un trait plus ferme, moins esquissé. Toujours est-il que ce refus - à l'époque - d'entrer dans le "rêve éveillé" du 11ème album de Corto Maltese m'a permis de le savourer beaucoup mieux aujourd'hui, trente ans plus tard... à un âge plus "approprié" dans la mesure où l'on peut lire cet album étrange - et terriblement mélancolique parfois - comme une méditation à la fois amusée et lucide sur la vanité des mythes et des croyances. Le genre de petit cadeau qu'un auteur se fait à lui-même quand il n'a plus rien à prouver, qu'il a trouvé le pays de sa dernière demeure (la Suisse, que Pratt n'a de cesse de réhabiliter ici en l'inscrivant sur la carte des grands mythes), et qu'il sourit désormais de son propre enthousiasme passé pour les mystères de notre civilisation : lorsque le Saint Graal n'est qu'un vulgaire objet qu'il faut enchaîner pour le protéger de la rapacité touristique des chevaliers (qui sont surtout des frustrés et des "coincés", sexuellement parlant), lorsque y boire une gorgée d'eau de jouvence n'aura évidemment aucun effet à part un léger rajeunissement cosmétique et pas mal d'ennuis avec le Diable en particulier, cela vaut-il la peine de se préoccuper vraiment de tout ce fatras de légendes plus ou moins religieuses ? Il faut néanmoins admettre que tout n'est pas absolument réussi dans "les Helvétiques", et que le lecteur peut avoir le sentiment d'être parfois la victime de blagues de potache (la danse avec les squelettes, le gag du "fil de l'épée", le clin d’œil à King Kong, etc.), voire même d'une certaine fumisterie de la part de Pratt. C'est pourtant au cœur de ce n'importe quoi que se niche la beauté des "Helvétiques" : puisque rien n'a d'importance, amusons-nous une dernière fois. La vie est si courte.
Une première aventure qui se déroule en Mandchourie en 1905 pendant la guerre russo-japonaise. On découvre un récit plutôt centré sur un journaliste de guerre américain, le fameux Jack London, et ses démêlées avec un officier japonais, le Lieutenant Sakaï. l'impitoyable Raspoutine, un déserteur russe à la carrière prometteuse, va résoudre ce duel d'honneur à sa façon. Corto Maltèse se fait attendre tout le long du récit et n'a qu'un petit rôle : faisons-lui confiance pour se rattraper dès l'album suivant.
Un très bon album.
Il faut se laisser porter par les histoires de Corto, lui-même ne sait plus qui il est ni pourquoi il est là !
Mais il est toujours chevaleresque et trompe la mort, et sait donc nous entrainer dans ses aventures improbables et absurdes qui ne le mènent nulle part mais qu'il vit intensément, et nous avec lui.
Corto se laisse porter par les événements et toutes ses rencontre sont le prétexte à de nouvelles aventures. Et il s'en sort toujours miraculeusement avec cette nonchalance de celui qui ne craint pas la mort.
Je n'ai jamais réussi à m'y retrouver dans les histoires de Corto Maltese, et il n'y a pas d'autre solution que de se laisser porter comme lui.
Cela se laisse lire mais l'introduction et les dessins qui l'accompagnent sont presque plus envoutantes que l'histoire elle-même, je les préfère à ses cases de BD.
Je note 7/10 mais je pourrai mettre 6 ! Ce qui permet un 7 est simple... Le dossier sur la confédération helvétique (en début de BD) est très enrichissant ! Les aquarelles de Pratt, aux couleurs chaudes et simple, embellissent la BD. Le descriptif de chaque canton est parfait ! L'histoire qui suit est bonne mais la couleur... La couleur fausse tout ! Même si elle est parfois indispensable car les traits ne sont pas aussi fin que pour la ballade de la mer salée... Bref, à lire ! Mais ce n'est pas une BD exceptionnelle !
Cet album n'est pas le plus fameux ! La couleur loin de pousser le récit vers les sommets le plombe un peu ! Cet album composé de 3 histoires est sympathique à lire ! On voyage certes mais le dépaysement n'est pas total... La magie n'opère pas tout à fait... Il manque ce petit truc qui fait qu'une BD de Pratt est un chef d'œuvre ! Les histoires sont certainement trop courtes... Mais cette BD doit être lue car elle est, tout de même, belle !
Ce ne sont pas vraiment les 4 histoires qui composent ce recueil qui retiendront l'attention.
D'abord parce qu'elles sont courtes et que Pratt n'est pas toujours à l'aise dans le format de la nouvelle (encore que certaines de ses pépites relèvent de cette catégorie), ensuite parce que les couleurs de Patrizia Zanotti ne sont pas complètement réussies (pour une fois).
Plus que Corto on retiendra que le véritable héors de l'album est Cush, personnage tout à fait hors norme.
Enfin s'il ne devait y avoir qu'une seule raison d'acheter cet album, cela serait en raison de la préface d'Umberto Eco, toujours aussi drôle et toujours aussi vif. Du grand art !
Contrairement à ce qu'indique le titre le caractère purement celtique est réduit à sa plus simple expression puisque seule la premiere histoire se déroule en Irlande, les 3 suivantes se passant en Angleterre (à Stonehenge tout de même !) ou sur le front français.
Toutes ces histoires se déroulent lors de la première guerre mondiale mais c'est la première qui est la meilleure, digne de figurer dans toute bonne anthologie. Ce n'est pas tant le ressort de l'histoire qui est bon, c'est assez linéaire, mais c'est surtout la révélation finale qui est vraiment fulgurante, cynique et terriblement humaine.
Par rapport à cela les autres font pâle figure et c'est donc un album asse décevant dans l'ensemble.
Trois courtes histoires dont les deux premières "le secret de Tristan Bantam" et "Rendez-vous à Bahia" permettent la rencontre de Corto et Steiner et servent en quelque sorte de prologue à l'album Mû.
Si la troisième, "Samba avec Tir Fixe", continue avec les mêmes personnages elle est surtout prétexte à rencontrer les Cangaceiros.
Le tout est sympathique mais reste mineur par rapport à l'ensemble de la fresque maltesienne.
C'est avec la Maison dorée de Samarkande l'album le plus abouti du marin maltais.
Ici aussi Pratt part de faits tout à fait véridiques pour nous brosser une histoire palpitante de trésor tsariste. Ceux que le thème intéresse pourront se retourner pour avoir une ambiance similaire à certains albums de Micheluzzi, autre illustre dessinateur italien disparu lui aussi trop tôt. Je pense notamment à "Sibérie" et dans une moindre mesure à "Deux gouttes de sang dans la neige". A cela il convient de rajouter également "L'Ombre des Damnés" du magistral Crisse.
Tous albums qui s'ils n'atteignent pas la dimension de ce Corto Maltese sont néanmoins excellents.
D'accord, je ne soutiendrai pas qu'il s'agit d'une oeuvre majeure, loin de là. Pour autant il se dégage de cet album un charme réel, non pas tant par l'histoire que par l'ambiance. Ce Buenos Aires là des années est mythique. La première partie de l'album la met d'ailleurs assez bien en valeur. Comme toujours nous avons droit à une multitude de détails aussi variés qu'inutiles (parfois).
Le tout reste plaisant mais sur un mode mineur.
Plus encore que la ballade de la mer salée, il s'agit à mon sens du pur chef d'oeuvre de Hugo Pratt. Il part sur des bases historiques, les suit, les tord aussi parfois pour donner naissance à une chanson de geste moderne.
Amateurs de grandes aventures cet album est vraiment fait pour vous : succombez aux charmes et aux dangers de l'Asie Centrale en pleine tourmente révolutionnaire.
Cette ballade qu'on nous propose dans le ghetto de Venise a un énorme cachet. Encore une histoire peu classique dans la démarche de l'italo-argentin. Mais je me suis laissé envouté comme on peut se laisser envoûter par cette ville en hiver lorsque les touristes l'ont abandonnée.
Ceux qui apprécient la ballade la mer salée n'y trouveront peut-être pas leur compte. Laissez vous charmer, laissez vous gagner par la balade de cette ballade vénitienne : il s'en dégage énormément de poésie.
L'introduction de Pratt est remarquable. Sous forme d'histoire romancée, il y montre sa grande connaissance des sujets dont il s'emparait. On peut discuter de la validité de tel ou tel point, mais il n'en reste pas moins vrai que cet étalage permet de toucher du doigt la manière dont Pratt concevait ces histoires.
Rien que pour cet aspect c'est passionnant.
La suite de l'intro est plus académique mais bien construite et donne un panorama assez complet des diverses théories atlantes.
L'histoire en elle-même est plutôt bien faite même si encore une fois, elle est atypique par rapport aux constructions Prattesques habituelles. Mais j'aime assez ce côté rêverie (encore qu'il y ait aussi de l'action) que l'on retrouve dans les Helvétiques ou encore dans Fable de Venise.
Incotnestablement un must !
Un mot tout d'abord sur la qualité de ces rééditions. Outre la couleur (réalisée si mes souvenirs sont bons par la propre compagne de Hugo Pratt), nous avons droit à une intro dont la qualité du texte est variable selon l'album, mais surtout, surtout aux magnifiques aquarelles du maestro. Rien que ça, c'est un régal.
Je sais que cette histoire n'est pas la plus appréciée des fans de Corto. Et pourtant si l'aventure n'est pas là, quel envoûtement. Le but de l'album était de faire rêver dans un relatif minimalisme de moyens. C'est remarquablement réussi.
C'est aussi pour Pratt l'occasion de remettre en lumière des occultistes le plus souvent oubliés, preuve de sa grande culture et de sa non moins incroyable curiosité.
Mon préféré après la ballade de la mer salée. Il fait froid, c'est la guerre, certains personnages sont immondes. A lire en hiver...
On rêve, on voyage, c'est long et c'est bon. Le meilleur de Pratt.
Au cours des deux histoires de cet album, c'est dans la forêt amazonienne que
l'on retrouve Corto Maltese. La "Lagune des Beaux Songes" est un très beau
récit d'où émane une envoûtante magie tandis que "Fables et Grands-Pères"
reste un bon cran en dessous.
Au cours des trois histoires de cet album, c'est dans la forêt amazonienne que
l'on retrouve Corto Maltese. Ce sont principalement des histoires d'aventure
qui nous sont racontées ici. Des histoires que par ailleurs je trouve assez
ratées.
Cet album réunissant trois histoires d'une vingtaine de pages chacune raconte
les voyages de Corto Maltese à travers l'Amérique du Sud et les caraïbes. Il
s'agit d'un enchaînement d'histoires d'aventure où magie noire, vieilles cartes
au trésor et mystérieuses intrigues s'entremêlent.
L'album n'est pas désagréable à lire, mais du fait du manque de place, il y a
un surplus de texte à chaque case, ce qui devient parfois barbant.
Cet album réunissant trois histoires d'une vingtaine de pages chacune raconte
les voyages de Corto Maltese à travers l'Amérique du Sud et les caraïbes. Il
s'agit d'un enchaînement d'histoires d'aventure où magie noire, vieilles cartes
au trésor et mystérieuses intrigues s'entremêlent.
L'album n'est pas désagréable à lire, mais du fait du manque de place, il y a
un surplus de texte à chaque case, ce qui devient parfois barbant.
Des histoires plaisantes dans les zones désertiques de l'est africain, des
aventures guerrières agréables à lire, et surtout Cush, un personnage
fascinant qui donne tout son intérêt à cet album.
Les Celtiques raconte le passage de Corto Maltese en Europe pendant la
Première Guerre Mondiale.
Trois chapitres m'ont particulièrement plus dans cet album : "Sous le Drapeau
de l'Argent", "Songe d'un Matin d'Hiver", et "Côtes de Nuits et Roses de
Picardie". Le premier des trois est un régal à lire pour sa légèreté et sa
drôlerie, la multiplication des personnages permettant une multitude
d'évènements simultanées. Le second brille par sa magie et son originalité,
nous portant au sein des mythes celtiques. C'est d'ailleurs un grand classique
de la série. Enfin, le dernier chapitre est une très grande réussite
scénaristique, avec une histoire qui m'a véritablement régalé.
À travers une région dévastée par la guerre et la violence (l'Asie du nord-est),
Corto Maltese vit une aventure où s'entremêlent coups de feu et coups de
couteau et où des personnages atypiques font leur apparition, tous plus
extrêmes les uns que les autres, que ce soit dans la cruauté ou le romantisme
(il y a notammant le Baron Von Ungern-Stenberg, le plus étrange de tous en
plus d'être un personnage historique).
Un album grandiose, une aventure superbement racontée où la rudesse des
caractères va de paire avec celle des décors. La cruauté de l'homme et le
chaos de toute une région sont très bien retransmis. Selon moi, il s'agit là du
meilleur album de la série, et c'est incontestablement un grand classique du
9e Art.
Toute l'action se passe à Buenos Aires, et Corto Maltese est un héros un peu
passif. Il se pose plus en spectateur qu'en acteur. L'ambiance, elle, est noire.
Proxos et macros de toutes nationalités d'Europe se massacrent sur fond de
Tango.
J'aime beaucoup cet album au charme unique, ressemblant par certains côtés
à "Fable de Venise" (l'action se passe dans une seule ville, il ne s'agit pas
d'une aventure, l'histoire est plutôt calme...) mais avec une saveure en plus,
une sorte de goût amer dût au calme et à la lenteur de certaines scènes, et
renforcé par la fin de l'album. L'ambiance sombre et glauque est des plus
prenantes.
C'est la troisième fois que Corto Maltese se rend à Venise, la deuxième que
son séjour nous est raconté. Ici, le héros maltais hère à travers les ruelles et
les cours de Venise, pas celle des cartes postales, mais la Venise des
mystères, la Venise des légendes, la Venise des cours cachés et des sociétés
secrètes... La Venise des fables...
Une belle histoire romantique et posée,différente de ce qui s'était vu dans les
précédents albums de la série. Il ne s'agit pas d'un album que j'apprécie
énormément, mais il est vrai qu'Hugo Pratt a signé avec "Fable de Venise" une
très belle bande dessinée.
La quête (initiatique?) de Corto Maltese et de ses amis d'Amérique du Sud
pour retrouver le royaume perdu de Mû.
Première chose à souligner : la très mauvaise qualité des dessins, qui sont
carrément baclés, même si cela est en harmonie avec la spontanéité du
scenario. Scenario qui laisse à désirer... À trop vouloir nous emmener dans la
monde des songes, Hugo Pratt rate ses effets et rend le fil du récit
insaisissable. Cela reste un avis personnel. "Mû", on aime ou on aime pas.
La Maison Dorée De Samarkand raconte le périple de Corto Maltese à travers
l'Asie orientale et mineure, le long de la route de la soie.
Un album très plaisant à lire où l'humour omniprésent et la spontanéité des
dialogues sont des plus, mais dont le scenario semble un peu baclé, surtout
pour une aventure de cette envergure. Les scènes où apparaît Raspoutine
sont des pures plaisirs, au meme titre que les divers rêves et étrangetés
semés dans le récit.
Ce récit est d'une très grande puissance romanesque, passant de la simple
aventure au drame humain, les relations entre les personnages et le
dévoilement progressif de leur personnalité étant très bien mis en scène.
L'intérêt principal de l'album tient dans son panel de personnages, dont le plus
intéressant semble être le Moine, mégalomane susceptible qui est en faite un
homme tourmenté et à moitié fou. Sans oublier Raspoutine, Pandora, Caïn,
Cranio, Tarao et Slütter, qui sont autant de personnages à la personnalité
profonde et attachante. Et Corto Maltese bien sûr.
Rêves et fables attendent Corto Maltese dans ce récit qui se déroule en
Suisse.
Un album très étrange étant donné qu'il s'agit d'un songe pendant la majeure
partie du récit. Les bizarreries du récit sont plaisantes et originales, mais le
côté envoûtant qu'Hugo Pratt a voulu donner à cette histoire n'est pas
réelement réussit.
Comme l'indique son titre, cette histoire se passe pendant la jeunesse de
Corto Maltese. Mais il n'y apparaît que comme un personnage secondaire, et
on parle de lui plus qu'on ne le voit dans cette Chine qui vient de sortir de la
guerre russo-japonaise.
Cette album m'a semblé assez baclé par Pratt, et les Raspoutine et Corto
Maltese jeunes déçoivent. En revanche, le personnage de Jack London est très
attachant.
Découverte de l'univers de Corto Maltese. Des dessins qui suggère et s'interprète à chaque nouvelle lecture. Une histoire palpitante. A lire et relire.