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Dernier tour de piste de Corto Maltese avec lequel Hugo Pratt clôture sa série, dans ce qui s'apparente à une sorte d'album-somme. En effet, on y retrouve tous les personnages marquants de la série, comme Raspoutine, Lévi Colombia ou encore le professeur Steiner, pour une dernière aventure poussant le bouchon de la magie et de l'onirisme aussi loin que possible. Mais autant Les Helvétiques mêlait onirisme assumé tout en restant maîtrisé et en sachant garder du recul, autant celui-là se perd dans un scénario assez confus, où l'on ne comprend pas tout, et où le propos demeure nébuleux et abstrait. Malgré ces réserves, on doit reconnaître la capacité de Pratt à nous immerger dans un univers, et avec le dessin qui s'accorde bien avec le thème de l'album. Donc, malgré tout, on n'en ressort pas totalement mécontent pour autant.
Un magnifique album de Corto Maltese. Un récit superbement narré et dessiné, avec des personnages nombreux et charismatiques, un récit d'aventure convoquant les seigneurs de la guerre chinois, les révolutionnaires bolcheviques mongols ainsi que les forces russes blanches contre-révolutionnaires aux prises dans la Mandchourie aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Hugo Pratt arrive à jongler entre aventure, chasse au trésor, guerre civile, personnages récurrents comme Raspoutine et des personnages historiques comme l'ataman Semenoff ou le baron von Ungern-Sternberg, qui voulait restaurer l'empire de Gengis Khan, au sein d'un récit solide et dense. Un album dont on ne se lasse pas de relire.
Ce n'est pas une histoire complète, mais un recueil de cinq histoires pouvant se lire indépendamment les unes des autres. Mais cela n'en reste pas moins un bel album de Corto Maltese. On retrouve les ingrédients composant la plupart des albums de Hugo Pratt, avec de la magie et une dose de surnaturel, présentes surtout dans le troisième épisode, qui est à mon goût le meilleur des cinq. Les cinq histoires sont différentes chacune, avec leur propre personnalité, mais sont magnifiées avec le même trait de Hugo Pratt parvenant à entretenir et laisser planer le mystère, avec parfois un ton sarcastique bienvenu.
C'est un bel album de Corto Maltese. Une histoire avec un scénario complexe mais foisonnant, nous emmenant au coeur de la Sérénissime. Hugo Pratt parvient à créer et constituer un univers où s'entremêlent sociétés secrètes, franc-maçonnerie et magie. On a un univers original à base de légendes orientales, d'histoire, d'ésotérisme et d'une quête quasi-mystique. Le tout, magnifié par un trait et des couleurs retranscrivant à merveille le mystère, et plus encore, parvenant à entretenir le mystère.
Je redoutais ma rencontre avec ce marin légendaire dont l’image est placardée même sur les pyjamas homme de nos surfaces commerciales. J’ai maintes fois repoussé la lecture des œuvres d’Hugo Pratt. J’avais peur de trouver une œuvre plate emplie de poésie de façade et baignant dans un ésotérisme niais. J’avoue que je croyais fermement que le récit des aventures de Corto était totalement dépassé par toutes les productions actuelles. Certaines critiques très cinglantes de ce site avaient totalement achevé de me convaincre. Et pourtant…
Comme il ne me restait plus grand chose à lire et à emprunter à mes bibliothèques, je me suis dit qu’il fallait quand même que je prenne mon courage à deux mains. Corto déchaîne les passions. C’est un fait. Après ; il faut se faire soi-même son idée. Je découvre un héros mythique pas du tout stéréotypé comme je me l’imaginais. Dans « la ballade de la mer salée », il n’est pas montré à son avantage ce qui rend le personnage intéressant. En effet, il écume les mers du Sud au profit des forces navales allemandes qui préparent la guerre en 1913.
On fait la connaissance de méchants plutôt charismatiques et qui ont une logique de raisonnement. Ils peuvent même paraître attachants par moment. Les liens qu’entretiennent les personnages entre eux sont souvent complexes. Cela ajoute au fait que cela rend cette série passionnante à souhait. Les aventures nous entraînent dans tous les coins du monde. Il y a toujours un contexte historique et on prend plaisir à découvrir les modes de vie des différentes peuplades sans être abasourdi par des explications trop détaillées.
Nous avons une œuvre intelligente et mâture compte tenu de l’époque de publication. La violence cruelle est présente ce qui tranche totalement avec une série naïve comme Tintin par exemple. Je regrette maintenant d’avoir découvert aussi tard les aventures de Corto. C’est incroyable comme cela peut nous faire rêver. Je dois bien avouer que je serai passé à côté d’un véritable monument de la bande dessinée.
Même les versions colorisées ne me font pas horreur, au contraire. Je ne trouve pas le dessin brouillon comme certains lecteurs ont pu le considérer. J’ai vu bien pire avec le style minimaliste qui s’est imposé sur la bande dessinée ces dernières années. Graphiquement, c’est même beau.
Au final, je vais rejoindre ceux qui pensent que Corto aura influencé incontestablement la bd moderne et qu’il restera toujours un personnage mythique. Son créateur aujourd’hui malheureusement décédé a d’ailleurs adopté une position inverse d’Hergé car il souhaite que Corto vive toujours même sous la plume d’autres auteurs. On attend la suite avec impatience.
"Toujours un peu plus loin": toujours aussi bien.
Très beau, somptueux lyrique et envoutant. Un grand Corto en cinq histoires.
Chef d’œuvre. Le dessin est superbe, la mise en planche est remarquable et les histoires sont soit très bonnes soit excellentes (la deuxième des 4 histoires).
Mais ce qui fait le charme de Corto et de l'univers d'Hugo Pratt c'est cet entrelacs de références croisées à des mondes différents: la magie, le surnaturel, l'exotisme, la quête vaine (référence à Rimbault voire à Lawrence d'Arabie), la religion (ici l'Islam avec la référence aux sourates), la fin d'un monde (colonial), l'existence même de Corto (référence à sa jeunesse, à des personnages de 'la mer salée', Ann de la Jungle). Le lecteur est ainsi plongé dans un monde qui le promène et l'entraîne dans un monde très particulier proche du rêve éveillé. Merci
Hugo Pratt clôture la série avec un récit totalement onirique et hallucinatoire, dans lequel on ne comprend pas grand chose mais qui reste assez envoûtant. Hélas, le dessin « simplifié » n’est pas à la hauteur. C’est particulièrement dommage car le cadre magnifique et les indigènes de Mû auraient mérité un autre écrin...
Une des aventures cultes de Corto Maltese. Ce voyage en Asie alterne entre action et rencontres avec des personnages nombreux et charismatiques, en particulier Raspoutine. Hugo Pratt est au sommet de son art: son dessin est précis et certaines planches sont tout simplement somptueuses...
Succession de petites histoires se déroulant en Europe, Les Celtiques nous emmènent de l’Italie à l’Irlande. On retrouve un Corto au cœur de la grande Histoire, avec toujours une invitation au rêve et au voyage. Toutes les histoires ne se valent pas, mais cela reste très bon!
Une belle aventure en mer avec beaucoup de bateaux, beaucoup de personnages, plusieurs îles, des militaires de plusieurs nationalités, des pirates. Des relations étranges, inexplicables, tirés par les cheveux. Je trouve l'histoire farfelue. C'est parfois doux, parfois cruel, parfois même pathétique, drôle... et donc par définition très riche. Toutefois, lorsqu'on feuillette les pages en noir et blanc pour la première fois on se dit que ça va être lourd à digérer et pourtant l'histoire est captivante, la lecture très agréable, les dessins sont chouettes.
Roman graphique qui rassemble plusieurs aventures de Corto Maltese plus ou moins indépendantes. On retrouve avec beaucoup de plaisir notre pirate romantique à la recherche d'un trésor. Il croise sous le signe du Capricorne des personnages complexes et rocambolesques, y compris Raspoutine son alter ego diabolique.
Début de la grande guerre dans le Pacifique. Des pirates, des militaires allemands, anglais et japonais, de jeunes cousins, des îles et des navires. La première aventure de Corto Maltese est dépaysante. L'intrigue avance lentement, Corto subit les événements sans vraiment les maîtriser. Les dessins de Hugo Pratt sont superbes.
Dernier épisode de la série CORTO MALTESE, cet album raconte la découverte par Corto du légendaire royaume englouti de MU.
Probablement l’une des aventures les plus étranges de CORTO MALTESE : un récit certes très onirique mais un scénario confus et très abstrait. On ne sait pas trop si les évènements subis par Corto sont réels ou si ce dernier est en train de rêver. Et malgré une poésie certaine et une ambiance propice à l’imaginaire, cet album est finalement assez décevant. D’abord car la réutilisation de presque tous les personnages antérieurs de la série me paraît trop artificielle (on a même droit au retour du Moine), et ensuite et surtout car les dessins de Pratt sont particulièrement peu convaincants : un trait beaucoup trop simpliste et dépouillé, rendant le dessin vraiment abstrait.
La série CORTO MALTESE, très réussie dans son ensemble, se termine malheureusement en queue de poisson.
Malgré le lieu de l’action qui aurait pu s’avérer dépaysant (Buenos Aires), il s’agit d’une banale histoire de gangsters et de mafia à laquelle CORTO MALTESE se trouve mêlé, sous prétexte qu’il souhaite retrouver Louise Brookszowyc, une amie qui lui a envoyé une lettre pour lui demander de l’aide. Peu d’éléments mystérieux, une ambiance loin d’être poétique, et des dessins qui me paraissent moins travaillés. Cet album est hélas l’un des épisodes les moins passionnants de la série.
De la Méditerranée aux contreforts de l’Afghanistan, CORTO MALTESE traverse l’Asie à la recherche du légendaire trésor d’Alexandre le Grand. Sa route croisera la destinée des nationalistes turcs, des peuples arméniens et kurdes, des bolcheviks …
L’une des aventures de CORTO MALTESE les plus riches et les plus mouvementées. La complexité du scénario, la longueur du récit, la quantité d’évènements et le nombre important de personnages secondaires font que l’on est parfois un peu perdu dans la compréhension de l’histoire, mais ce n’est pas vraiment un reproche tant cet épisode est des plus passionnants !
Le trait de Pratt est toujours aussi élégant, les dialogues sont ciselés à souhait, et malgré une action omniprésente, il y a beaucoup d’humour, notamment grâce au personnage de Raspoutine qui est au sommet de sa forme dans cet opus. Pas mal de magie et de mystères également dans cet épisode, qui est vraiment l’un des meilleurs de la série, même s’il s’agit hélas du dernier grand CORTO MALTESE.
Peut-être l’aventure la plus poétique de CORTO MALTESE. Au cœur de la Sérénissime, Corto tente de déchiffrer une énigme pour retrouver « la clavicule de Salomon », une émeraude légendaire que recherchent également les francs-maçons, les assassins et les fous …
Il est très agréable de voir Corto s’aventurer dans Venise, au milieu des cours cachées, des canaux étroits et des sociétés secrètes. Pratt dessine avec beaucoup de talent et de subtilité les décors vénitiens, en même temps qu’il met en scène quelques personnages attachants. Le scénario est limpide et l’histoire se lit bien, tout en étant agrémentée de passages où magie, illusions et mystères s’emmêlent, dans la grande tradition des meilleurs albums de CORTO MALTESE.
CORTO MALTESE EN SIBERIE retrace le périple de Corto, entre 1919 et 1920, de Hong-Kong à la Sibérie, via la Mandchourie et la Mongolie, pour s’emparer du trésor impérial de Russie contenu dans un train blindé voyageant à travers toute la Sibérie.
Une aventure pleine de rebondissements, riche en retournements de situation et personnages d’envergure. Un album trépidant où l’action est omniprésente. De nombreuses scènes épiques (les attaques de trains), des héros hors-du-commun (le baron von Ungern-Sternberg, Changaï Li, la duchesse Marina Séminova …), des paysages superbes, de l’humour (grâce au personnage de Raspoutine) : bref, un excellent CORTO MALTESE, parmi les meilleurs de la série.
LES ETHIOPIQUES raconte les aventures de CORTO MALTESE en Afrique orientale vers la fin de l’année 1918.
Quatre histoires de très grande qualité et extrêmement bien construites, et qui mêlent
efficacement action et surnaturel. Quoi de mieux en effet que l’Afrique pour faire évoluer Corto dans des décors de rêve et le confronter à des rites mystérieux, des sorciers et des mythes en tout genre ? Les paysages désertiques sont superbes et le personnage de Cush est fascinant. Un album magnifique et envoutant, l’un des meilleurs de la série.
LES CELTIQUES retrace le passage de CORTO MALTESE en Europe au début de l’année 1918. De Venise à l’Irlande en passant par Stonehenge et les tranchées de la baie de la Somme, Corto tente de déjouer les offensives allemandes au côté des Alliés en même temps qu’il cherche certains trésors pour son propre compte.
Après des histoires exotiques dans le Pacifique et dans la jungle amazonienne, le climat change radicalement puisque les aventures de Corto se déroulent ici dans la « froide » Europe, plongée dans l’horreur de la Première Guerre Mondiale. Encore une fois l’ambiance est magistrale - bien que forcément différente des précédents albums; l’atmosphère de la « der des ders » est superbement rendue et tous les éléments d’un bon CORTO MALTESE sont là : de l’action (les combats contre les Allemands), de l’ironie, du féérique et du merveilleux (les légendes celtes), des dialogues exquis et surtout des femmes envoutantes (la redoutable Venexiana Stevenson, la belle et mélancolique Banshee, la fée Morgane, la glaçante Rowena …).
« Mais pourquoi les femmes qui m’intéressent sont toujours de l’autre côté ? » s’interroge Corto. On se le demande aussi …
Suite directe de SOUS LE SIGNE DU CAPRICORNE, cet album, intitulé CORTO TOUJOURS UN PEU PLUS LOIN, raconte le passage de Corto dans la jungle amazonienne vers 1916.
Cinq chapitres, cinq récits d’aventures où l’action prime sur la magie et le mystère, même si certains éléments d’ordre surnaturel viennent s’immiscer dans les diverses histoires. Des récits de qualité inégale mais qui restent très plaisants : les dessins de Pratt sont toujours aussi remarquables et l’atmosphère toujours aussi envoutante (on sentirait presque la moiteur et la chaleur qui se dégagent de la jungle). Peut-être pas le meilleur album de la série, mais tout de même très divertissant. Au passage, mon histoire préférée de l’album est la cinquième, intitulée « Fables et grands-pères », un pur récit d’aventure d’où émane cependant une touchante poésie.
« Je pense que les femmes seraient merveilleuses si tu pouvais tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains ». Cette phrase prononcée par Corto, d’une grande ironie et pourtant pleine de vérité, justifie à elle-seule la lecture de cet album.
SOUS LE SIGNE DU CAPRICORNE, qui raconte les aventures de CORTO MALTESE entre le Brésil, la Guyane Hollandaise et les Caraïbes entre 1915 et 1916, est l’un des meilleurs albums de la série. Tour à tour chasseur de trésor, complice des britanniques pour contrecarrer la flotte allemande ou allié des bandits cangaceiros du nord du Brésil luttant contre les riches propriétaires terriens, Corto poursuit sa route, toujours avec cette désinvolture, cette ironie et ce romantisme qui le rendent si attachant. Un tome riche en péripéties, énigmes et personnages sympathiques, le tout magnifié par le trait sublime de Pratt qui participe évidemment à l’ambiance si envoutante de cet album.
LA BALLADE DE LA MER SALEE narre les aventures de CORTO MALTESE dans le Pacifique Sud, entre Novembre 1913 et Janvier 1915.
Cette aventure, la première de CORTO MALTESE (par ordre de parution, et non pas chronologique puisque Pratt dessinera plus tard LA JEUNESSE DE CORTO) est une Œuvre majeure de la bande-dessinée. Le scénario est très bien imaginé, d’une richesse folle, avec toute une galerie de personnages remarquables (mention spéciale au Moine, et bien entendu à Corto), et beaucoup d’action et un certain humour s’en dégagent. Mais c’est surtout pour l’ambiance ressentie que LA BALLADE DE LA MER SALEE est un chef-d’œuvre: le souffle épique de l’aventure est présent à chacune des pages, en même temps qu‘une très grande mélancolie se dégage au fil des pages. La scène d’adieux par exemple entre Corto et Pandora est juste magnifique; c’est peut-être la plus belle de toute la série.
Du rêve, de la tragédie, de l’ironie, de l’action, de l’invitation au voyage … le tout sublimé par le trait en noir et blanc de Pratt tout simplement exceptionnel. Bienvenue dans l’univers onirique de CORTO MALTESE !
Voilà une des seules séries considérées par beaucoup comme un chef d'œuvre, ou je n'accroche pas. Rien à faire, je me suis forcé à lire plusieurs tomes et je m'ennuie à 100 sous de l'heure. Même le dessin ne m'attire pas plus que ça. Le problème n'est pas le noir et blanc, j'aime beaucoup Comes par exemple... Bon personne n'est parfait et cela ne vous empêche pas de lire et découvrir Corto....voilà au moins une série ou je ne ruinerai pas à chercher des EO ;)
Difficile de s'y retrouver dans les multiples rééditions de l'œuvre de Pratt. Mais cette histoire de Corto est un one-shot où notre aventurier cherche à travers les arcanes et sociétés secrètes de Venise une émeraude mythique. Et c'est du grand Corto où on retrouve tous les thèmes chers à Pratt, avec suspens et fin qui laisse notre héros avec sa seule compagne fidèle, l'aventure.
Pour aficionados.
Fable de Venise est un album indispensable ! Le noir et blanc sublime le récit et nous emporte dans la Venise d'hier... Là où siège les sociétés secrètes, les complots, les secrets et les trésors... Le dossier avant l'histoire est intéressant mais revenons au récit ! Le début est fracassant avec Corto en fuite ! Une histoire qui nous tient en haleine jusqu'au bout ! Du grand art !
La ballade de la mer salée est, pour moi, une des meilleures d'Hugo Pratt. Le noir et blanc est là pour magnifier les traits de Pratt... Notre imagination doit être sollicitée pour vivre cette BD ! Très vite on se laisse emporté par le talent de conteur que l'on connait bien à Pratt. Cette histoire se déroule durant la 1ère guerre mondiale mais non pas en Europe ! Cela donne un côté véridique à cette histoire. Très vite les couleurs viennent d'elles même, l'odeur iodée de la mer emplie nos narines, les bruits de la jungles parviennent à nos oreilles,... C'est une BD exotique, poétique (on ne peu pas résister aux citations de Rimbaud !) et nostalgique ! Corto Maltese, héros si singulier, nous touche et confirme son caractère libre ! C'est un homme qui vit pleinement sa vie... L'humour est également présent avec se bon vieux Raspoutine... Bref, cette BD est un chef d'œuvre !
Pas le meilleur Corto pour moi ! Trop de personnages et de noms différents qui n'apparaissent que sporadiquement et qui rendent la compréhension assez difficile. Par contre, les dessins sont très réussis ! Aussi quelques notes d'humour de la part de Corto et Raspoutine. En conclusion, c'est moyen et ça aurait pu être mieux si l'auteur ne s'était pas tant éparpillé par moments.
Véritable chef d’oeuvre d’humour, de mélancolie et de rêveries. “Les Celtiques” voit Corto Maltese se promener - ou plutôt stationner dans 6 lieux différents, depuis la lagune de Venise (écho de la future Fable de Venise ?) jusqu’à l’Irlande froide et sanglante, en passant par la Bretagne française, celle anglaise et les côtes flamandes.
6 histoires reliées par le personnage Corto Maltese, sa démarche nonchalante et ironique, un peu désabusée, et quelques événements dans lesquels il est tantôt arbitre, partie prenante, ou simple spectateur regardant la tête en l’air voler l’avion du Baron Rouge. 6 histoires d’une grande poésie, où Pratt fait appel aux rêves et aux références littéraires (“Songe d’un matin d’hiver” reprend évidemment Shakespeare, son Songe d’une nuit d’été et ses personnages féériques ; “Sous le drapeau de l’argent” voit un personnage américain nommé Hernestway participer à la guerre en Europe et qui, plus tard, rédigera un ouvrage titré Adieu au Bataillon : Ernest Hémingway et son Adieu aux armes), à un humour basé sur une ironie douce et mélancolique et sur un constant décalage des discours par rapports aux situations des personnages, et sur des intrigues plus inégales. De ces dernières, parlons-en : Pratt a la capacité d’intéresser le lecteur tant sur une histoire complexe d’espionnage que sur un conte de marionnettes a priori abscons et qui revient sur le premier type, que sur des histoires plus linéaires et simples.
A noter le superbe “Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine”, où Corto Maltese, sans exprimer quoi que ce soit, montre une faille en lui qui en fait un véritable solitaire malgré tous les amis qu’il semble avoir de par le monde.
Ce n’est pas transcendant, ce n’est pas un chef d’oeuvre de Pratt. Sur le plan simplement graphique, Pratt n’a pas fait d’efforts, mais cependant ses dessins restent très efficaces : ils ne perdent que peu de choses (la précision, le décor peut-être) à la simplification. Pratt a donc de ce point de vue su dépasser le côté graphique traditionnel de la bande dessinée ; en quelque sorte il en transcende les règles graphiques. On peut rapprocher ce geste de celui de Baudoin qui affirme n’être pas plus juste que lorsqu’il va au plus vite, au plus spontané (son "trait"). Reste l’histoire, qui est peut-être le point le plus discutable, malgré les apparences, de Mû. Pratt nous emmène dans une histoire onirique, fantasmagorique, hallucinatoire, où pour avancer, être sauvé ou comprendre il faut absorber un champignon ; une histoire simplifiée, comme le dessin, à l’extrême dans ses structures : Corto dialogue directement, dans une sorte de demi-rêve, une ivresse des profondeurs indéterminée, avec les statues au fond de l’eau. Corto et sa bande sont dès la première case sur le lieu où l’on accèdera à Mû, ou si près que cela ne fait pas de différence. Mais à côté de cette simplification narrative, le propos reste très mystérieux, Pratt adorant les énigmes comme Venise. Bref on est un peu perdu, à vrai dire, et le fond de l’histoire nous laisse un peu sur notre faim...
La quête (initiatique?) de Corto Maltese et de ses amis d'Amérique du Sud
pour retrouver le royaume perdu de Mû.
Première chose à souligner : la très mauvaise qualité des dessins, qui sont
carrément baclés, même si cela est en harmonie avec la spontanéité du
scenario. Scenario qui laisse à désirer... À trop vouloir nous emmener dans la
monde des songes, Hugo Pratt rate ses effets et rend le fil du récit
insaisissable. Cela reste un avis personnel. "Mû", on aime ou on aime pas.
Toute l'action se passe à Buenos Aires, et Corto Maltese est un héros un peu
passif. Il se pose plus en spectateur qu'en acteur. L'ambiance, elle, est noire.
Proxos et macros de toutes nationalités d'Europe se massacrent sur fond de
Tango.
J'aime beaucoup cet album au charme unique, ressemblant par certains côtés
à "Fable de Venise" (l'action se passe dans une seule ville, il ne s'agit pas
d'une aventure, l'histoire est plutôt calme...) mais avec une saveure en plus,
une sorte de goût amer dût au calme et à la lenteur de certaines scènes, et
renforcé par la fin de l'album. L'ambiance sombre et glauque est des plus
prenantes.
La Maison Dorée De Samarkand raconte le périple de Corto Maltese à travers
l'Asie orientale et mineure, le long de la route de la soie.
Un album très plaisant à lire où l'humour omniprésent et la spontanéité des
dialogues sont des plus, mais dont le scenario semble un peu baclé, surtout
pour une aventure de cette envergure. Les scènes où apparaît Raspoutine
sont des pures plaisirs, au meme titre que les divers rêves et étrangetés
semés dans le récit.
C'est la troisième fois que Corto Maltese se rend à Venise, la deuxième que
son séjour nous est raconté. Ici, le héros maltais hère à travers les ruelles et
les cours de Venise, pas celle des cartes postales, mais la Venise des
mystères, la Venise des légendes, la Venise des cours cachés et des sociétés
secrètes... La Venise des fables...
Une belle histoire romantique et posée,différente de ce qui s'était vu dans les
précédents albums de la série. Il ne s'agit pas d'un album que j'apprécie
énormément, mais il est vrai qu'Hugo Pratt a signé avec "Fable de Venise" une
très belle bande dessinée.
Les Celtiques raconte le passage de Corto Maltese en Europe pendant la
Première Guerre Mondiale.
Trois chapitres m'ont particulièrement plus dans cet album : "Sous le Drapeau
de l'Argent", "Songe d'un Matin d'Hiver", et "Côtes de Nuits et Roses de
Picardie". Le premier des trois est un régal à lire pour sa légèreté et sa
drôlerie, la multiplication des personnages permettant une multitude
d'évènements simultanées. Le second brille par sa magie et son originalité,
nous portant au sein des mythes celtiques. C'est d'ailleurs un grand classique
de la série. Enfin, le dernier chapitre est une très grande réussite
scénaristique, avec une histoire qui m'a véritablement régalé.
Au cours des cinq histoires de cet album, c'est dans la forêt amazonienne que
l'on retrouve Corto Maltese. Ce sont principalement des histoires d'aventure
qui nous sont racontées ici. Des histoires que par ailleurs je trouve assez
ratées, à l'exception de la "Lagune des Beaux Songes", un très beau récit d'où
émane une envoûtante magie.
À travers une région dévastée par la guerre et la violence (l'Asie du nord-est),
Corto Maltese vit une aventure où s'entremêlent coups de feu et coups de
couteau et où des personnages atypiques font leur apparition, tous plus
extrêmes les uns que les autres, que ce soit dans la cruauté ou le romantisme
(il y a notammant le Baron Von Ungern-Stenberg, le plus étrange de tous en
plus d'être un personnage historique).
Un album grandiose, une aventure superbement racontée où la rudesse des
caractères va de paire avec celle des décors. La cruauté de l'homme et le
chaos de toute une région sont très bien retransmis. Selon moi, il s'agit là du
meilleur album de la série, et c'est incontestablement un grand classique du
9e Art.
Cet album réunissant six histoires d'une vingtaine de pages chacune raconte
les voyages de Corto Maltese à travers l'Amérique du Sud et les caraïbes. Il
s'agit d'un enchaînement d'histoires d'aventure où magie noire, vieilles cartes
au trésor et mystérieuses intrigues s'entremêlent.
L'album n'est pas désagréable à lire, mais du fait du manque de place, il y a
un surplus de texte à chaque case, ce qui devient parfois barbant.
Des histoires plaisantes dans les zones désertiques de l'est africain, des
aventures guerrières agréables à lire, et surtout Cush, un personnage
fascinant qui donne tout son intérêt à cet album.
Ce récit est d'une très grande puissance romanesque, passant de la simple
aventure au drame humain, les relations entre les personnages et le
dévoilement progressif de leur personnalité étant très bien mis en scène.
L'intérêt principal de l'album tient dans son panel de personnages, dont le plus
intéressant semble être le Moine, mégalomane susceptible qui est en faite un
homme tourmenté et à moitié fou. Sans oublier Raspoutine, Pandora, Caïn,
Cranio, Tarao et Slütter, qui sont autant de personnages à la personnalité
profonde et attachante. Et Corto Maltese bien sûr.
Je dispose d'une édition DL:4ème trimestre 1975,mais sans rabat????
J'ai ressorti ma vieille BD enfouie au milieu d'autres volumes d'Hugo PRATT et je suis reparti en voyage avec Corto, Steiner, Morgana et Bouche Dorée. Il n'y a rien à dire, ces histoire sont à la source de tout sans l'artifice de la couleur. Les héros sont subtils, kesseliens en quelque sorte. J'ai pris autant de plaisir à le relire une énième fois !!!
Toujours aussi bon mais un ton en dessous que le 1er tome. Le charme opère moins.
Je n'aime habituellement le N&B mais celui ci est de toute beauté et d'une précison superbe. C'est vraiment très bon.
Corto Maltese, c'est Hugo Pratt qui nous fait partir en rève...
Les Ethiopiques, superbe voyage en Afrique, très belle rencontre avec Cush.
'Et où iras-tu maintenant?' lui demande Cush... 'Je ne sais pas... loin...'
Corto rentre dans les péripéties de l'histoire, bien malgrès lui d'ailleur. Visite de la Chine, de la Russie, une aventure mouvementée avec des personnages toujours aussi mysterieux.
Raspoutine comme ces origines l'indique est bien entendu un élément clef de cette histoire, pour notre plus grand plaisir.
Hugo Pratt nous fait toujours rêver en voyagent.
Ce Corto Maltese est comme toujours un vrai petit bijou.
Il nous permet de découvrir les racines de Corto Maltese et son goût pour l'aventure.
L'afrique, un lieu idéal pour les Marabouts et autres croyances occulte. De l'aventure, du voyage et du mysticisme. A lire immédiatement.
Véritable Chef d'oeuvre. Entre mystisime et aventure. A lire immédiatement.