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Suite et fin dans ce second tome des aventures de Jessica Jones par Brian M. Bendis et Michael Gaydos (Alias 2001, #16-28 et What If? 2005, #1).
La première histoire en six épisodes laisse beaucoup de place à l’investigation et les aspects super-héroïques sont minimes (la détective privée part à la recherche d’une itération de Spider-Woman et se fait aider par une autre, mais guère plus). C’est là le cœur de la série, la caractérisation du personnage progresse et nous offre un très bon moment de lecture. Le second arc en cinq épisodes fait davantage appel aux ressorts super-héroïques classiques (c’est un titre Marvel après tout, on ne peut pas toujours y échapper) mais cela reste plaisant à lire malgré une résolution expéditive et la contribution malvenue d’autres dessinateurs que Gaydos.
En revanche, je n’ai pas été très emballé par les deux épisodes intermédiaires relatifs aux origines de Jessica Jones : trop colorés et éloignés de l’univers du personnage à mon goût – c’est d’ailleurs à peine si l’on y reconnait le style de Gaydos –, de surcroit pour y raconter des débuts relativement conventionnels. Idem en ce qui concerne l’épisode final "What If?" ; ce n’est qu’un exercice de style vu et revu mais le personnage n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il se tient le plus éloigné possible des super-héros, alors lui faire intégrer les Vengeurs me laisse perplexe…
En conclusion, une très bonne maxi-série, dans un ton très différent de ce que propose habituellement l’univers Marvel, plus mature, réaliste et psychologique qu’à l’accoutumée, avec de très belles couvertures par David Mack en prime et qui offre une place de choix aux personnages féminins ; elle plaira sans nul doute aux lecteurs de Daredevil (du moins, ceux de la période Bendis / Maleev).
La suite de ses aventures est à retrouver dans la série "Jessica Jones : The Pulse" également rééditée par Panini Comics à l’occasion de la diffusion de la série télévisée du même nom sur Netflix. Et les amateurs du duo Bendis / Gaydos pourront également découvrir la mini-série "Pearl" publiée récemment au sein du label Jinxworld (tout comme "Scarlet" avec Alex Maleev ou "Cover" avec David Mack, il est d’ailleurs surprenant que ces trois séries n’aient pas encore fait l’objet d’une publication en VF).
Brian M. Bendis crée le personnage de Jessica Jones à la fin 2001, période au cours de laquelle il reprendra également les rênes de la série Daredevil. Il amènera à ces deux personnages une tonalité mature permise par les labels sous lesquels ces deux séries sont alors publiées : Max Comics (pour la série Alias) et Marvel Knights (pour la série Daredevil). Étonnamment cependant, Jessica Jones et Matt Murdock n’interagiront qu’en de très rares occasions alors que l’aspect urbain de leurs histoires et leurs activités à la vie civile – détective privée pour l’une et avocat pour l’autre – avaient pourtant un potentiel scénaristique intéressant (Alias 2001, #1-15).
Jessica Jones est une ancienne super-héroïne, qui ne s’épanchera jamais véritablement sur son passé, aujourd’hui reconvertie en détective privée dont le cabinet répond au nom d’Alias Investigations. Les trois histoires réunies dans ce premier volume l’amèneront toutes à la recherche de personnes disparues (une femme prise dans un complot, un mythomane qui a lu trop de comics et une adolescente en fuite). Leur construction obéit, jusque dans le découpage de Michael Gaydos, à une trame similaire : l’entretien initial et très dialogué avec le client, la recherche du disparu sur internet puis sur le terrain et la petite dose d’action réglementaire agrémentée d’une légère touche super-héroïque.
La série est ainsi plus proche du polar noir que du comics de super-héros habituel – il pourrait presque ne pas s’agir d’un titre publié par Marvel – et le dessin très encré et brut de Gaydos participe pleinement à l’immersion dans cet univers. En quelque sorte, le scénariste retrouve là ses premiers amours (Fire, Goldfish, Jinx, Torso). Mais l’intérêt premier de la série réside selon moi dans la psychologie de son personnage principal : le traumatisme de son passé de super-héroïne, l’alcool, le sexe, le cynisme et son moral dans les chaussettes en font un personnage complexe et intéressant à suivre. Enfin, il est à noter que le titre met en lumière des femmes comme protagonistes principaux, elles qui sont rarement mises en avant dans les comics.
Super comics sur les amours et les emmerdes de Jessica Jones. Si vous avez aimé la saison 1 de la série tv du même nom vous risquez d'adorer cette lecture.
Brian M. Bendis présente la vie de la super-héroïne avec plus de réaliste que je ne l'ai jamais lu et vu chez Marvel. Vivement le suite !
Ce 5 ème et dernier Opus des aventures de Jessica Jones est du pur bonheur, un scénar bien ficelé, une narration qui confine au parfait, une ambiance trash à souhait.... vive Bendis, un des meilleurs auteurs de ces 10 dernières années au niveau comics :)
L'histoire est sympa sans plus, le style graphique minimaliste (j'accroche pas). Seul le traitement psychologique du personnage principal est intéressant. Ce n'est pas et de loin la meilleure série de la collection 100% Marvel mais ça se laisse lire sans problème.