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"Alef-Thau" propose un univers trop machinéen, les personnages n'ont aucune personnalité avec des dialogues qui tournent autour de l'action en cours. Ainsi les péripéties s'enchainent avec la terrible impression que c'est la seule chose qui compte. Sur les 2 premiers tomes, rien n'est vraiment expliqué. Le postulat de naitre sans bras et sans jambe aurait pu fonctionner, mais le genre fantastique le rattrape avec des situations délicates qui permettent à chaque fois à notre héros de s'en sortir facilement. Cependant, aucune base sur les pouvoirs d'Alef-Thau n'a été posé au départ, donc notre héros fait ce qu'il veut de son pouvoir, sans logique apparente, et s'arrange à chaque fois pour échapper à l'ennemi. Dans le découpage, c'est très maladroit également, des enchainements trop rapides, parfois illogiques, avec des dialogues aux contenus excessivement pauvres ; pas d'introversion sur les personnages, leurs psychologies et leur conditions. Au niveau des couleurs, rien de bien satisfaisant. Quant au dessin, il est correct mais manque de caractère et surtout de détails.
"Alef-Thau" ne sait pas trouver son public, on pourrait proposer la lecture de cette bande dessinée pour des pré-ados/adolescents, pourtant la violence de certaines scènes ainsi que les fées nues au généreux attributs laissent penser le contraire...C'est insuffisant pour une lecture plus adulte, sans un développement plus poussé des personnages. J'ai continué la lecture jusqu'au T4, mais je ne suis pas convaincu par cette narration à trois francs six sous.
Le dessinateur Arno est décédé durant la construction de cet album, le dernier de la saga. Et peut être que ce violent décès a transformé le final de cet album et donc de cette série ? Et peut être que Jodo a souhaité rendre hommage à son ami par le biais de cette conclusion ? Car ce final là est un bien beau final, qui clôture parfaitement cet aventure de l'illusion. De manière certes trop didastalique, trop rapide comme toujours avec Jodo et sans émotion particulière, hélas, mais le final demeure agréable, atypique...
Et puis il y a l'avant final...Une quête comme toujours mais cette fois-ci, Jodo assume totalement son plaisir aux énigmes et à leurs réponses désarmantes et c'est agréable aussi à la lecture.
Et puis il y a Covial. Certes le dessin d'Arno manque mais Covial se débrouille très bien dans le remplacement.
La saga se termine donc pas mochement et ça c'est déjà bien. Est-ce formidable ? Bien sur que non. La saga ne l'était plus depuis un certain nombres d'album. Alors, cela surprend....
Peut être est ce du uniquement à cet hommage d'un grand artiste mort trop tôt ? Oui, c'est possible...
Alef a tout pour être heureux mais il est pas....Même si sa vie est merveilleuse, elle n'est qu'illusion. Il est d'ailleurs le maitre des illusions, peut créer la vie à la moindre de ses pensées comme la retirer. Tout ce monde tient à sa conscience. Il est dieu tout puissant et il en peut plus. Car, lui, veut être mortel, vieillir et que sa vie soit surprenante.
Bref...le postulat de départ est intéressant sauf que Jodo n'en fera pas grand chose.
D'abord il est colère l'Alef durant de longues (Trés longues) planches puis il s'en va sur un vaisseau avec ces copains qui vont faire les martyrs. Et de ce don de soi de 3 personnages secondaires mais important de la saga, le lecteur ne ressent aucune émotion. Et puis il y aura une quête, encore et pis c'est tout...la suite au prochain épisode.
Donc c'est plat, sans intérêt aucun. Même que Diamante n'est plus l'ombre d'elle même en n'étant plus qu'une folle d'amour.
Reste les dessins d'Arno toujours superbes avec de belles cases, une belle gestion de l'espace et des décors...
Encore quelques planches de prophéties et de rituels magiques ainsi que un pèlerinage sacré et, hop, voici qu'Alef-Thau est tout entier.
Ensuite c'est de la bagarre, de la torgnole, du bourrage de pif et, hop, tout s'arrange en trois coups coups de cuillères à pot....Tellement que ça s'améliore vite fait, bien fait que tout le monde renait. Manque plus que la fête autour du feu de village à manger du sanglier. Jodo va vite. Trop vite autant dans la boulimie du début réjouissant comme dans cette fin qui va trop vite aussi mais cette fois-ci dans le consensus consensuel.
Alors, oui , c'est beau (toujours autant) mais ça ne suffit plus. Avant Jodo essayait des trucs. Là, on dirait qu'il faut finir et il s'y attelle sans aucune imagination et un bel (trop beau?) happy end
Mais, bon, c'est fini.
Ah non
Y a encore 2 tomes à la saga...
Mais allo quoi !?!?!?
Et Jodo se calme encore plus....
La boulimie a cessé mais pas la surenchère. Et il y a encore des envies de suicide (et même un suicide carrément) à cause de l'amour toujours. Il y a toujours des prophéties qui vont (forcément) se concrétiser. Il y a encore plus des rites initiatiques. Mais, alors que dans les premiers albums, il y en avait trois par planches (et j'exagère à peine), voici que Jodo construit une histoire avec son lot de surnaturel (qui permet quelques deus ex machina pas piqués des vers) mais sans trop de gloutonnerie nauséeuse que j'aimais tant dans les premiers chapitres...
Et forcément la folie s'efface pour une histoire qui vrille dans le sans queue ni tête. C'est tellement l'absurdie émotionnelle que, lorsqu'un personnage meurt, on s'en carre l'oignon.
Alors et puisque l'histoire entre dans le convenue sans enjeux véritables, ni émotions, le dessin prend la place dans de plus grandes cases et plus grands espaces, dans de plus belles illustrations. Et Arno mérite que l'on puisse le laisser s'exprimer. C'est beau graphiquement.
La régalade devient visuelle et le parti pris de la surabondance ésotérique a disparu corps et bien.
Et Jodo se calme….
Il prend d'avantage le temps désormais. Cet opus est d'ailleurs une aventure dans l'aventure et c'est bien de prendre le temps. On profite d'avantage des dessins superbes d'Arno qui, lui aussi, se pose pour nous plaire de décors très beaux et de personnages fluides. D'ailleurs, Arno encre mieux. Ce qui permet une meilleure lisibilité et sincèrement le dessin gagne en majesté.
Jodo, donc, fait dans la lenteur. Après avoir été gargantuesque, le voila précieux. Après n'avoir été que boulimique, le voila gourmet.
Et c'est bien. C'est moins fun, plus consensuel. C'est plus sage en tout cas. Et même si le scénario est toujours aussi foutraque, la narration devient plus classique. Et c'est un peu triste d'à nouveau être comme les autres.
La saga continue et Jodo s'amuse comme un petit fou. Et Arno nous emporte avec lui.
Car l'univers d'Alef-Thau, parce que c'est Arno qui dessine, est unique. la lecture nous y plonge visuellement. Il n'existe nulle part ailleurs. Et il y a une envie passionnelle de le parcourir et d'y s'immerger. Arno est un orfèvre. Couleurs, traits et ancrages ….un merveilleux périple.
Et puis Jodo nous surprend. Aucune paresse dans la narration. Les contrepieds nous étonnent. et tout cela toujours dans une voracité de quêtes, de rites initiatiques, d'amour exagéré et même de sentiments qui frôlent le surjeu tant il y en a, tant les thèmes de la SF sont tout mélangés dans une soupe gargantuesque, une marmelade d'épice et de mièvre, le tout frit dans le gras de rituels et de légendes à tour de bras.
Et ça y est...On a l'impression que le rythme va se calmer, que ce tome 2 va apaiser la cadence psychotique du tome 1.
Que nenni.
Jodo envoie dans la surenchère encore et toujours. Nous prend tous les thèmes allégoriques des romans classiques et nous en fait une grosse bouffe à la Ferreri, un repas de fête de famille. Mais, ici on ne choisit pas les plats, on ne les savoure pas un par un. Ici, on avale tout d'un coup. On ingurgite du rites initiatiques à la pelle. On se baffre de quêtes absolutistes, on avale de l'apprentissage sacré. . c'est la marque de fabrique du fou psychédélique.
Souvent ça casse (tellement de séries sans queue ni tête) et parfois ça passe. Et ici ça passe. Archi bien même.
Pourquoi?
On met de côté les revirements de situations émotionnelles stupides et que Jodo adore ( "Elle ne m'aime plus? Alors je me suicide!"). C'est ridicule, on est d'accord.
C'est d'abord Arno. Le dessin est superbe. Les décors au diapason des multitudes de rituels et de quêtes. Les mouvements de personnages sont d'une grâce extraordinaire. les dessins en silence apporte le souffle nécessaire à la lecture et Arno emprunte au liturgies sacrées japonaises, aux icones bibliques. C'est beau et c'est dans le tempo. Et puis il y a toujours cet érotisme indéfinissable qui résonne toujours en moi à la vue du personnage féminin ( à la fois guerrière de corps at gracile dans l'animation).
Et puis il y a Jodo. Encore. Ils s'aiment puis ils s'aiment plus. Il Haïssent et ils détruisent. Il perdent courage et continuent à perdre courage. Cela surprend la lecture et c'est ça que c'est bon. Jodo ne nous amène jamais ou on a envie d'aller. C'est pourquoi les aventures d'Alef-Thau est tellement réussies.
Jodo, c'est un fou, un psychédélique. Ses films sont des hallucinogènes cinématographiques et ses scénarios de BD exorbitent les mythes, exagèrent les passions. Ici, on découvre un bébé sans jambes, ni bras au début de l'histoire et deviendra héros légendaire d'une révolution planétaire, un amoureux transit dans un claquement de doigts, vivra une épreuve initiatique en 3 coups de pinceau et un expert en magie sous cacheton rose en 2. Et tout ça en moins de 40 planches. Et le tout est patiné de tout plein de peuples, de tout plein de personnages secondaires.
C'est en donner le tournis.
Alors forcément on s'attache à aucun personnage: ça meurt martyr et on s'en tape le coquillard ( le petit personnage qui suit partout Alef notamment), on peine à comprendre les enjeux. On ne sait rien des désirs des méchants et des gentils (Parce que, oui, question psychologie, les personnages sont taillés à la cerpe).
Et, en même temps (comme dirait l'autre)...
Cette histoire là du héros mythique qui soulève tout un peuple de l'oppression avec rituels, magies, amour et tout le tintouin, on en a lu et vu par caisson de 40. Rien n'est neuf au soleil. Alors Jodo, qui utilise à la virgule prés, les ressorts de cette thématique, il envoie ça en colis express. Et la lecture est boulimique et donc sans saveur, sans gout particulier. Du blougi boulga.
Mais Jodo, lui, il aime ça les grosses bouffes, l'exagération outrancières des mythes.
Le parti pris est assumé car tout est dit en un tome alors qu'il en reste 7. Alors quoi ? C'est quoi la démarche ? Et c'est ça que j'aime chez Jodo. En lisant ses histoires, on le sait, il va nous porter bien au delà de ce que font les autres.: "Regardez chers lecteurs, moi, j'ai tout torché l'histoire en 40 planches. C'est maintenant que ça commence et puis mon héros à moi, il a pas de bras et de jambes", alors vous allez voir ce que vous allez voir ".
Alors des fois c'est extraordinaire les histoires à Jodo et pis des fois c'est tout pourris à la limite du nanard. Alors on va bien voir à quel sauce il va nous manger dans sa boustifaille dégoulinante. Encore 7 tomes.
Coté dessin, là ça dépote. Arno nous offre une partition extraordinaire dans le détail, la couleur, le mouvement et la vivacité. Que du bonheur avec ce je ne sais quoi d'érotique qui a toujours fonctionné chez moi.
Bref, du Jodo pur jus.
Le meilleur série de bandes dessiner aventure de science-fiction à ne pas manquer du tome 1 à 7 par le maître Arno, meilleur que la série l'incal de Moebius car plus captivent et plus de sentiment .
Un avis pour toute la série.
Développée sur base d'une des thématiques fondamentales du Maître Jodorowsky, la quête de soi, cette série se laisse lire comme un beau conte d'héroic fantasy. Les moments de doute du héros, né avorton, devenu homme accompli, et des personnages secondaires les rendent attachants.
Les trouvailles graphiques D'Arno réussissent à maintenir le rythme de l'action même durant les passages d'introspection et de méditation des protagonistes. Son tracé "propre" évoque Moebius dans un format plus ample ; qu'elles sont jolies ces guerrières de papier !
Le dernier tome clôture le cycle platement par une mauvaise pirouette scénaristique : alors Maître Jodo, on ne sait plus comment faire pour répondre aux exigences de l'éditeur ? Pour garder la magie de l'épopée d'Alef-Thau restez en au tome 7.
Comment peut-on faire évoluer un personnage sans bras ni jambes ?? Il en a qui ne doute de rien : avec de l'imaginayion et un scénario excellent !!! Y manque des neurones à certains, pffft ! (Et tjs le même, il aime la BD ??)
Rappelons que cette série, avec la Quête de l'Oiseau du Temps de Loisel est une des 1ère H-F et de très bonne qualité. Dommage qu'Arno n'ai pas, après le tomes 7, continué dans cette voie...C'est, perso, sa seule vraie bonne série, même si le T7 est déjà un peu faiblard.
Bref, je conseille d'acheter et de lire MAIS attention : cela a qlq peu "vieilli" mais j'estime que cela reste une série de référence (jusqu'au T7, après, Covial, pas terrible terrible)
J'ai lu cet album par curiosité car il daté, et vraiment j'ai été déçut.
L'histoire d'un enfant qui né sans ses bras ni ses jambes, juste avec sa tete et le torse m'a déjà tout d'abords donné un arrière gout de la série, et puis la suite est vraiment inninterressante.
je ne voit pas comment on peut faire évoluer un héros sans possibilité de mouvements.
En bref à éviter.
La Bd de mon adolescence , n'a pas vraiment perdue elle reste trés bonne c'est du Jodo quoi !!!
Alef-Thau reste l'un des rares BD de science-fiction des années 80 que l'on parvient à relire sans la trouver totalement naze, démodée et chiante. Il faut dire que la série est supportée par l'excellent dessin du regretté Arno et vaut le coup d'oeil rien que pour la finesse de son trait. Quant au scénario de Jodorowsky, même s'il n'est pas sans défaut, il a le mérite de ne pas être totalement hermétique pour le lecteur non averti. A lire donc même si on n'est pas un fan de science-fiction.
Du Jodorowsky servit par les dessins très clairs d'Arno. Ce scénario d'héroïque-fantasy de 1983 était très nouveau pour son temps.
Comment un enfant sans bras ni jambes peut devenir un héros dans ce monde aux monstres terrifiants, et rencontrer l'amour de la très belle Diamante, on a envie de connaitre la suite de ces péripéties qui nous captivent.
La série commence à peu près bien, on se laisse prendre par l'histoire, mais les derniers volumes sont franchement mauvais! Les dialogues navarants et les idées à court d'imagination, on sent que l'auteur s'est forcé pour finir cette série.