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Un roman graphique vraiment impressionnant par son poids, sa qualité visuelle, mais... Je n'ai jamais réussi à rentrer dedans. Peut être parce que l'histoire est très centrée sur le Chicago des années 60, ses anecdotes de quartier, ses références historiques, et que je ne me suis jamais sentie concernée ou invitée dans la narration. Peut être que ce n'est juste pas ma culture et que je ne m'y retrouve pas. Et puis c'est très (trop) verbeux, lourd, étouffant. Cette oeuvre éléphantesque mérite clairement le respect, surtout quand on connaît l'histoire de l'auteure. Mais ce n'est pas pour moi.
Quelle hype pour ça ? Alors oui graphiquement ça vaut le coup d’œil une fois, c’est sûr ! Le reste ? Laborieux … je n’ai pas fini, trop lourd, indigeste, pas de rythme.
Sur la recommandation de nombreuse personne, j'ai fini par lire ce "roman graphique" en m'y reprenant à trois fois. je ne comprends pas l'engouement pour ce genre de BD. Il y a sans doute un gros travail graphique (assez undergroud américain), mais cela semble laborieux et en tout cas ce n"est pas agréable à regarder. Quand à l'histoire si l'on dire, elle est plutôt sordide. Bref, je ne suis pas preneur non plus, probablement trop imprégné de BD francobelge.
Bon, quand j'aime pas, j'aime pas et je ne fais pas semblant d'aimer : c'est ce qui me caractérise en fait. Il est vrai que je n'ai pas spécialement une attirance pour les monstres de tout genre. Il y a des choses à aimer qui sont sans doute plus attirantes.
Beaucoup crient au chef d’œuvre de cette bd qui a remporté le prix le plus prestigieux du festival d'Angoulême. Est-ce un gage de qualité ? Sans doute mais ma notation se fait en fonction du facteur plaisir de lecture et cela m'est tout à fait personnel. Je ne suis pas obligé d'aimer ce que les autres louent et glorifient au panthéon des œuvres d'art de la bande dessinée. Non, on n'est pas obligé de suivre comme des moutons dans un mouvement de masse impersonnel. Je pense qu'après plus de 6000 lectures de BD diverses, on prend sans doute un peu de recul et de la hauteur et on s'affirme.
Je n'ai pas aimé toutes ces divagations pseudo-poétiques et philosophiques de la vie de cette fillette. C'est clair que c'est un très gros travail graphique mais je n'ai pas été spécialement attiré par ce dessin un peu étrange et griffonné à la manière d'une page de journal intime. Cela fait très carnet à croquis et je préfère ce qui est abouti.
D'emblée, la narration est très lourde et très pesante. Cela blablate sur des choses qui m'ont vite saoulé. J'ai très vite perdu un intérêt pour cette lecture qui s'est alors transformée en long chemin de croix allant de supplication en lamentation. J'ai très vite lâcher prise car d'un ennui franchement mortel.
Je suppose que cela fait partie de ces œuvres que l'on déteste ou que l'on adore. C'est sans appel en ce qui me concerne car c'est au final un journal intime assez confus où l'on se perd. Cette démonstration ne m'a absolument pas convaincu.
Le gros point fort de cet album, c'est la technique. Il y a des pages vraiment saisissantes (... que côtoient d'autres plus paresseuses, mais passons).
Les parallèles entre les personnages et des monstres de comics fonctionnent plutôt bien, même si parfois les ficelles sont très grosses. Il y a de bonnes trouvailles.
Mais en ce qui concerne l'histoire, je ne suis jamais rentré dedans.
C'est très décousu. Les enjeux colossaux s'additionnent (shoah, assassinat de Luther King, exclusion sociale, cancer etc.) donnant une impression de grand-guignol un peu vain. Faut toujours rajouter une couche avant même que la précédente n'ait le temps de sécher.
La narration en mode 'enfant qui raconte' (fausse candeur, syntaxe étrange et comparaisons à foison) je ne suis vraiment pas fan. Peut-être que la traduction amplifie le phénomène ? Il y a beaucoup de texte, qui plus est. On est plus face à une histoire illustrée qu'une réelle bande dessinée.
Et puis les analyse d’œuvres ("l'art expliqué aux nuls"), était-ce vraiment nécessaire ?
Correct, sans plus.
Attention chef d'oeuvre absolu...
Déroutant, envoûtant, sombre et lumineux, passionnant de bout en bout.
Une des plus belles œuvres qu'il m'ait été donné de lire.
Objet protéiforme, en constante mutation, surprenant à chaque recoin de page...
Le dessin est mouvant, émouvant,.... fouillé, riche, foisonnant, un émerveillement.
Quant à l'histoire, elle aussi elle prend des tournants insoupçonnés...
Comme Eric je l'ai lu par petites touches en une semaine avec, comme pour le meilleur et le plus palpitant des romans, une folle envie d'y retourner à chaque fois.
Du grand art...
Mon avis est basé sur les 50 premières pages seulement : en effet, je n'ai pas pu aller plus loin, tellement j'ai trouvé ça ennuyeux. J'écris ces quelques lignes uniquement car ce livre a été couronné du Fauve d'Or (prix du meilleur album) au festival d'Angoulême 2019, et je ne trouve pas ça du tout justifié.
En effet, pour moi, ce livre n'est pas une BD : ce n'est pas parce qu'il n'est composé que de de dessins que cela en fait une BD (tout au plus, ici, avons nous un carnet de croquis où sont couchées pêle-mêle les pensées de l'auteur). C'est un livre à part, clairement plus proche d'un artbook (un "beau livre") que d'une BD.
Comment décrire à la fois le coup de poing que l'on reçoit à sa lecture et cette douceur dans l'écriture. Tout est beau et très créatif, bien sur le concept, les dessins, les textes....
Pour ma part je ne l'ai pas dévoré mais plus dégusté et lu à petites doses en profitant pleinement de chaque page ou péripétie de ce roman qui nous immerge avec talent dans différents univers: celui d'une très jeune teenager dans le Chicago des années 60, dans l'univers parallèle d'une jeune juive en Allemagne.
A lire, relire et re relire!
Impossible d’évoquer cet album en quelques lignes… Pour faire vite, disons que je possède plus de 600 BD – styles très variés mais même exigence de qualité – et je n’en ai pas une qui ressemble ni de près ni de loin à "Moi, ce que j’aime, c’est les monstres".
Certes, ce n’est pas une BD au sens strict, mais il suffit d’en feuilleter quelques pages pour réaliser qu’on a entre les mains un bouquin hors norme… Effrayant, dans tous les sens du terme. A tel point que j’ai d’abord été frileux devant la densité et l’aspect peu glamour de ce pavé, l’ayant pris puis reposé plusieurs fois chez le libraire avant d’en faire l’acquisition presque malgré moi, irrésistiblement attiré par cet ovni.
Je ne parlerai pas du contenu, c’est un travail graphique et littéraire inimaginable, probablement sans équivalent. Dominez vos appréhensions et sautez le pas, c’est une lecture indispensable, un livre majeur, un chef d’œuvre.
Moi ce que j'aime c'est les Monstres !
Voilà. Personne ne l'avait vraiment dit avant Emil Ferris.
Ce livre est tout simplement sublime. Attachant, profond, effroyablement humain et formidablement beau.
C'est l'antidote à l'indifférence qui semble envahir notre époque.
J'aime ce livre.