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Assez mitigé (pour ne pas dire déçu) à la sortie de lecture de ce deuxième tome. Je retiens un dessin généreux qui flatte la rétine, un beau spectacle dans les scènes d'actions, une mise en page attrayante, dynamique et une belle mise en couleur. Par contre, le scénario s'avère être assez faible au fur et à mesure qu'on progresse dans l'histoire et qu'on s'approche du final avare en texte, qui me paraît un brin ridicule et difficilement compréhensible. L'auteur semble s'embourber dans des séquences métaphysiques peu claires qui sortent de nulle part et qui ne sont pas du meilleur effet en ce qui me concerne.
Exemple :
Jarri et l'une de ses deux jumelles qui ont péri (?) lors du cataclysme, volent dans l'espace sur le dos d'un basilosaurus et se retrouvent, par je ne sais quelle magie métaphysique, dans le monde des vivants face à la deuxième soeur jumelle survivante. Korienzé qui semble avoir aussi perdu la vie (?) réapparaît en sortant de la gueule d'un basilosaurus. S'ajoute à cela, un discours abscons autour de coquillage, d'espace temps,....
Bref, ça reste encore assez vague pour mon esprit cartésien, la narration n'étant pas des plus limpide et je reste surtout baba face à ces dernières pages surréalistes qui laissent songeur sur leurs représentations et appellent peut-être une suite avec éclaircissements (?)
La science-fiction c'est bien, mais faut pas non plus que ça tourne dans la démonstration et la démesure au risque de me laisser sur le bord du chemin.
Magistral.
J'ai été foudroyé par cette bande dessinée de Vincent Perriot. Enfin, on redonne au terme "bande dessinée" ses lettres de noblesse! C'est tout simplement époustouflant. J'ai rarement lu une BD avec autant de pages pleines (un seul dessin sur la page) et même de doubles pages. Et le tome 2 en a encore plus que le tome 1! Beaucoup de silences qui invitent à l'émerveillement. Beaucoup de cases tellement détaillées que l'on peut les admirer de nombreuses minutes pour apprécier tous les détails.
Côté scénario, c'est de la science-fiction pure et dure. Et je fais écho à l'avis de Yovo ici bas -- ce n'est pas parfait, mais c'est quand même très bon! Alors, moi, par contre, je suis du genre à vouloir comprendre. Qu'est-ce que le Réseau? Qui l'a construit? Pourquoi des dinosaures? Pourquoi notre personnage principal peut-il leur parler? Pourquoi la fille de notre personnage principal peut-elle voyager à travers l'espace-temps? Des questions auxquelles nous n'aurons probablement jamais les réponses. D'autres choses m'ont laissé perplexe -- comme l'identité du chauffeur de camion dans le tome 1, par exemple.
Mais tant pis! Perriot souhaite que l'on accepte la réalité de nos personnages telle qu'elle est et qu'on se concentre à suivre leur histoire, à eux. Et malgré les questions, Perriot nous embarque dans de véritables montagnes russes. Et c'est ce que j'ai adoré de Negalyod. Nous ne sommes ni dans le bla-bla philosophique à n'en plus finir, ni dans le dessin qui ne veut rien dire, ni dans la propagande moralisatrice non plus! Il y a un point A qui mène au point B qui mène au point C. On suit une véritable histoire. Mais cette histoire est empreinte de poésie, d'émotion, d'action, de mystère, de beauté, de violence, de péripéties.
Je n'ai pas lu beaucoup de Mœbius, alors je ne sais pas à quel point ça ressemble, mais... Ça m'a aussi fait penser à Tsutomu Nihei (Blame!) pour l'architecture. Ça m'a fait penser à Yukito Kishiro (Gunnm) pour les cités dans le ciel. Ça m'a fait penser Philippe Druillet pour la grandeur et la splendeur des dessins.
Et alors? Quand on nous compare aux meilleurs, c'est parce qu'on fait partie des meilleurs. Chapeau. Vivement le troisième tome.
J'ai été décu par cette série, et un peu surpris des nombreux avis élogieux.
Le dessin a un coté retro qui n'est pas forcément désagréable, mais l'intrigue comme les personnages ne sont pas à la hauteur : confus, simplistes à certains moments et abscons à d'autres. J'ai trouvé trop d'incohérences et de situations "tirées par les chevaux" pour prendre du plaisir à la lecture de cette histoire.
Je ne conseille pas cette BD, mais je ne veux pas non plus dissuader ceux qui auraient accroché à la lecture des planches de preview : à chacun de voir :-)
J'ai acheté cette deuxième aventure de Negalyod dès sa sortie, et puis devant certains avis négatifs lus ici ou là, j'ai hésité à me lancer dans la lecture .
Quelle erreur !
J'ai commencé à le lire et je ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin.
J'avais adoré le premier tome, avec une petite réserve sur un final un peu trop vite expédié. Et là, je suis resté sous le charme. Le dessin est toujours aussi bon, avec des pleines pages voire des doubles pleines pages d'une beauté renversante. Des scènes maritimes aux scènes aériennes, Vincent Perriot nous offre un magnifique travail.
J'ai suivi les aventures de Jarri et de Korienzé , et de leurs enfants, avec intérêt. Même le côté chamanique développé ici ne m'a guère dérangé, contrairement à certains.
Malgré une pagination importante (192 planches) l'histoire se lit assez vite, certaines planches étant muettes.
Bref une suite réussie .
Quelle suite !!!!!!
Tout a complètement évolué et changé.
Ca démarre par la suite directe des évènements du premier opus là où on s'était arrêté, mais l'histoire se déroule de façon très accélérée pour nous faire vivre seulement les points forts de ce moment là.
Tout ça pour nous emmener rapidement 16 ans plus tard. Après les interminables périodes de sécheresse, voici venu le temps des inondations.
L'histoire devient alors beaucoup plus sombre et s'oriente vers un univers davantage axé autour du mystique, de l'onirique, du symbolique et de la poésie notamment autour de ce livre et de sa prophétie. Donc oui, c'est normal si on ne comprend pas forcément tout et si on s'éloigne drastiquement du coté terre à terre qu'on avait connu jusque là.
Néanmoins, c'est parfaitement bien écrit, maitrisé et réfléchie. Il n' a aucune incohérence et on plonge aisément dans l'univers.
Coté graphisme, là aussi quelle montée en puissance !!!!
Le dessin est beaucoup plus mûr et abouti avec des personnages qui ont vieillis et un univers qui a grandi.
Les découpages et les cadrages offrent toujours de magnifiques points de vue cinématographiques.
Les perspectives et les dimensions donnent encore plus d'ampleur à l'univers. On peut profiter de très nombreuses magnifiques planches aux ambiances et aux atmosphères époustouflantes.
Ca fourmille de détails partout.
Et tout ça sublimé par un éventail de couleurs qui donne un rendu parfait. Tellement parfait qu'on s'y croirait !
On a entre les mains une véritable fresque hypnotique.
Negalyod est une magistrale œuvre du 9ème art.
Cette suite du formidable "Negalyod" est un voyage aux confins de l'imaginaire, assez difficile à décrire.
C'est une BD à l'ancienne, à la fois universelle et très personnelle, incarnée par un récit homérique et un graphisme grandiose. Il s'en dégage quelque chose de brut, de massif et de puissant qui, entre autres références, m'a évoqué l'ampleur mystique de l'Incal.
On peut ne pas tout comprendre mais ce n'est pas le but. Il n'y a plus aucune prise avec la réalité. On est sur le champ de la symbolique, du mythe. Je vois dans cette fresque immense une parabole sur le destin de l'humanité, la fatalité même de son existence et son incapacité à évoluer.
Les couleurs, notamment, contribuent à créer une poésie visuelle qui hypnotise littéralement. Et c'est justement cette sidération, ce pouvoir de contemplation qui permet au lecteur de perdre toute mesure, d'abandonner tout questionnement superflu et de s'immerger dans la lecture.
Une œuvre profonde, méditative, audacieuse et ambitieuse qui marque une rupture. Elle peut vous happer, comme elle l'a fait pour moi, ou vous laisser complètement déconcerté au bord du chemin...
Une chose est sûre, ces 2 albums deviendront une de mes BD-cultes. J'entends par là pas forcément génialissimes ou parfaites, mais auxquelles je pardonne tous les défauts car elles renferment un Graal : un aller simple pour l'évasion dans un univers unique, onirique, métaphysique.
Vincent Perriot a l'étoffe des très grands !
j'aime le style de vincent Perriot dans les dessins et le rythme et j'ai aimé Belleville story ainsi que Paci.
Je sais préféré le style polar, aventures à la science fiction et cela se confirme encore avec ce one shot
J'ai apprécié les dessins sur double pages et la mise en place de l'action jusqu’à l'entrée de notre héros dans la ville mais vraiment bof pour la suite des 100pages...
Negalyod est une bd très intelligente dans sa conception et d'une particulière originalité quant à son univers composé de ville à l'envers post-apocalyptique et de dinosaures herbivores et carnivores. Il y a également comme un vieux parfum de la bd d'antan mais avec une certaine réactualisation assez salutaire.
C'est graphiquement très beau et on a plaisir à suivre ce récit. Comme quoi, il faut s'accrocher pour trouver du potable et parfois quelque chose qui sort de l'ordinaire.
Maintenant, et je reprends cet avis un an plus tard pour indiquer que cette bd a terminé avant-dernière d'une sélection d'un concours au prix Cezam Grand-Est 2019. Visiblement, elle n'a pas trop plu au public. Je l'avais moi-même assez bien noté mais cela n'a pas suffit.
Je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Le dessin est magnifique et fouillé, avec beaucoup de superbes cases et pages, et beaucoup de créativité dans les décors, les costumes,et globalement dans l'univers développé.
La trame, bien qu'agréable à suivre et porteuse de thèmes intéressants, est cependant un peu vite expédiée vers la fin (mais c'est récurrent en BD, tout se passe toujours très vite) avec quelques facilités regrettables. Et surtout, les personnages sont parfois de vrais clichés...
Ça reste un one-shot vraiment chouette.
Negalyod est une belle bd. Les dessins sont extra et l'univers bien qu'assez classique est intéressant. Les grandes planches sont saisissantes et plongent le lecteur directement dans l'histoire. Cependant voilà, c'est l'histoire qui fait que je n'ai pas donné une meilleure note. Elle a un grand potentiel et le début installe un développement prometteur. Mais le scénario semble tomber dans le piège de vouloir tout raconter trop vite. Certains thèmes auraient mérité d'être plus approfondis, et la fin surgit très brusquement comme si l'auteur s'était trouvé à court de temps (peut-être un délai à tenir ?). Une oeuvre en deux épisodes n'aurait pas été de trop pour exploiter le plein potentiel d'une bd qui vaut quand même le coup d'être lue pour ses scènes de paysages et d'action fort appréciables.
Très partagé à la lecture de l’imposant Negalyod. A vrai dire je me suis pas mal ennuyé pendant cette lecture.Tout d’abord le dessin des personnages assez faible m’a constamment gêné, et n’est pas compensé par les superbes paysages.Ensuite l’histoire est un empilement de lieux communs post-apocalypse et m’a beaucoup déçu. Un bonne bande dessinée doit vous tenir en haleine, vous emmener dans un autre univers. Là j’ai ramé pour finir, sans grande envie d’y revenir. Et en plus cela va prendre beaucoup de place dans ma bibliothèque!
Ce one-shot est une très belle lecture. On est tout de suite happé par cet univers aride et intriguant. Le dessin et le rythme mettent en valeur ce mélange d’humains, de dinosaures, de désert et de villes tentaculaires. Seul bémol, la fin nous laisse un peu sur notre faim, tant dans l’action trop rapide que dans la symbolique peu explicite.
J'ai passé un super moment avec cette BD complètement réussie.
L'histoire nous emmène, au gré des quelques 200 pages, dans un univers fantastique et post apocalyptique complètement maitrisé, ou se côtoient humains, dinosaures, vaisseaux, robots et Intelligence Artificielle.
Le scénario est très bien ficelé. Les scènes dans le désert alternent avec celles dans la ville. Les passages calmes, ou l'intrigue s'installe, s'imbriquent parfaitement au milieu de moments d'actions superbement retranscrits, avec un découpage des cases très cassant et des vues en plongées et contreplongée qui non rien à envier au cinéma.
Coté dessin, là aussi tout est maitrisé, et notamment toutes ces multiples planches époustouflantes et pleines de détails où on en prend plein les yeux.
Au-delà de la fiction, cet album remet en question la place de l'homme par rapport à ses semblables, dans un monde en crise qui a besoin d'avantage de l’effort mutuel de ses hôtes pour survivre, que de la guerre entre les différentes classes sociales.
Quand une telle méditation sur soit même et sur le monde peut se dégager d'un album de fiction, cela montre le travail des auteurs et le degré d'aboutissement du récit.
A ne surtout pas manquer.
Tout est remarquable dans Negalyod : le scénario, le dessin, la mise en page, les personnages, les couleurs. L'album de SF de l'année. Indispensable. Merci Monsieur Vincent Perriot (du coup, j'ai relu les 3 tomes de son "Paci" - vraiment très bien)
Ah, que dire encore après les avis ci-dessous ! A part un commentaire hors propos (pq acheter qd on a le loisir de feuilleter en prenant son temps... Mais bon, parfois même en appliquant cette méthode, en lecture concentrée, on peut être déçu !).
Moebius : of course, je pense que le dessinateur ne s'en cache pas !
MAIS du bon Moebius !! Ce dernier a aussi dessiné qlq albums qui n'étaient franchement que des daubes ! Un "nom" n'est pas tjs synonyme de qualité !
Et pour cette BD, je rejoins le principal point de critique :
Oui, Belleville et même Paci étaient nettement plus aboutis !
Et oui, un 2ème album, voir un 3ème seraient une nécessité pour satisfaire complètement les interrogations auxquelles cet album ne répond pas ! Trop de raccourcis, trop d'imprécisions, trop de faits incompréhensibles (ou si peu) comme la destruction du réseau...
Cette BD mériterait une suite ne fusse que pour le boulot de dingue (dessins "à la main", pas de tablette !!) pour le dessin.
Manque de bulles aussi...
Mais impossible de mettre une note plus basse que 9/10 malgré les défauts et déceptions...
Alors je dois d'abord critiquer la préview qui ne m'a vraiment pas emballé, avec des pages fades et répétitives au niveau du décor, surtout lorsque j'ai détecté une incohérence de force pour le lasso entre un homme et un dinosaure mais aussi la présence d'un smartphone, à ce moment je me suis dit "laisse tomber", ça coûte cher et c'est une grosse daube. Toujours pour les previews, ce serait mieux de présenter des extraits intérieurs d'albums et non toujours les premières pages qui sont souvent "moisies".
Lorsque j'ai vu l'album à la Fnac, je l'ai feuilleté et j'y ai trouvé un peu d'influence de Moebius, des pages hautement complexes et travaillées, et surtout de la science fiction, aussi je l'ai acheté.
Cet album est un monument de travail avec des paysages extraordinaires des cases nombreuses et variées d'imagination. Trois points que j'ai adorés : le smart phone au feu, la cigarette pour voir le monde d'une autre manière, et enfin le fond érotique de la petite tasse. On y décèle à d'autres endroit des traces de la culture japonaise. L'histoire est un régal, je n'avais pas envie de décrocher pour lire en plusieurs fois. Par contre pour un album aussi imposant, l'histoire aurait pu être davantage travaillée, plus précise parce que j'ai trouvé qu'il manquait de bulles, et qu'il n'y avait pas assez de lecture. Les scènes érotiques sont souvent trop simplifiée mais pas seulement ici. Enfin le pouvoir où l'omniprésence du réseau manquait de Punch. Les premiers pilotes qu'on rencontre on l'air sympathiques, le bras armé à l'air méchant et la tour sans réel pouvoir. Je n'ai pas très bien compris l'intérêt de la destruction du réseau. Je reste sur ma faim bien que je considère cet album comme un très bon album.
L'album en lui même n'est pas foncièrement mauvais. Une belle aventure de SF. Si on laisse de côté les références ( plus cool que plagiat) à Moebius, on passe un bon ( et long) moment de lecture.
Il faut quand même être bon public pour ne pas voir les énormes invraisemblances. ( monter sur un camion par le coté quand on est à pleine vitesse et au bout d'une corde ou tenir accroché à un vaisseau qui voltige , et le tout parfois d'une seule main ) Des fois vraiment too much. D'autant, comme le dit Yovo, qu'il y a des tas d'interrogations qui sont laissées à l'abandon.
Je m'étais plus éclaté avec Belleville story.
Enfin Casterman sort de plus en plus de One shots au long cours, comme ce Negalyod ou Souterrains de Romain Baudy. A 25 euros la Bd, c'est bien pour le lecteur, mais pas sûr, dans le contexte actuel, que l'auteur y trouve on compte.
Un bon album ce Negalyod...
C'est graphiquement somptueux, très belles couleurs.
L'univers est intéressant mais j'ai trouvé le récit assez confus ce explique la note moyenne.
Une belle découverte malgré tout qui se lit avec plaisir.
au risque de me répéter, j'ai encore acheté cet album el lisant les bons commentaires.
je n'ai pas été déçu bien au contraire.
cette société post apocalyptique ou se côtoie dinosaure et humain a un cotè assez angoissant.
heureusement que les dinos sont là pour ne pas penser à un futur probable.
les dessins à défaut d'être excellents sont bons voir très bons sur certaines planches.
les couleurs sont parfaitement adaptées.
bref, un très bon album à garder dans sa bibliothèque afin de pouvoir le lire et le relire.
J’avais déjà fait l’éloge de Vincent Perriot dans mes avis sur Paci et Belleville Story, mais je ne l’attendais pas du tout sur de la SF et là, je dis bravo ! Non pas que "Negalyod" soit un chef d’œuvre absolu, mais c’est une excellente nouvelle pour la BD que des auteurs au talent si singulier s’emparent de projet aussi dense et ambitieux que cet album.
Le résultat est là : 200 pages de bonne SF à l’ancienne, immersive, vraiment dépaysante et très originale, même si le jeu des références lui donne un petit air familier. Le dessin et les couleurs sont parfaits. Ici, pas de palette graphique mais juste un trait posé avec maitrise et sobriété pour en prendre plein les yeux ! La beauté des planches devrait donc mettre tout le monde d’accord.
Dans le détail, le scenario est globalement très bon mais les personnages pourraient être un peu plus approfondis (on aimerait en savoir davantage sur la Rébellion ou sur l’origine des dons de communication de Jarri...) et certains dialogues m’ont semblé un petit peu simplistes.
Mais ne vous arrêtez pas à ces défauts – vous en trouverez peut-être d’autres – je l’ai dit, ce n’est pas parfait, mais c’est une BD vraiment enivrante à lire absolument !
Du grand art !
La colorisation est splendide, Vincent Perriot s'est éclaté sur cette album et cela se ressent, on croque à pleines dents ce magnifique ouvrage.
Des pleines pages, double-page, de grandes cases ... Une fluidité étonnante tant dans l'action que dans la lecture.
Un mélange d'ambiance western et SF mâtiné d'aventure et la recette fonctionne merveilleusement bien.
Une bonne édition de la part de Casterman.
Comme beaucoup je relirais avec plaisir et je suis sûr de découvrir de nouvelles choses.
A n'en pas douter, cet album sera un des tournants marquants de l'auteur. Bravo.
A conseiller et à dévorer !
Les grincheux diront que ce merveilleux album plagie Gir/Moebius mais tous les auteurs s'inspirent de leurs prédécesseurs.
En fait la critique négative précédente m'a convaincu d'acheter l'album.
Editer les 206 pages d'un coup nous change du découpage habituel fait pour maximaliser les profits ou minimiser les pertes
car de nombreux acheteurs s'arrêtent après le tome 1.
Encore merci à l'auteur.
S’il est un album incontournable pour cette rentrée, c’est bien « Negalyod », de Vincent Perriot. D’une part cet opus est , graphiquement sublime. Avant de me lancer dans la lecture, j’ai passé du temps à feuilleter les pages, à rester bouche bée devant les pleines pages, les doubles pages, qui évidemment font furieusement penser au style de Moebius , voire de Giraud pour la partie « western ». Amateur éclairé des bandes dessinées en noir et blanc, j’ai appris qu’une édition en n&b de ce one shot était prévue, pourtant je pense que l’intérêt d’une telle bd réside dans les formidables couleurs de Florence Breton, un choix parfaitement assumé par l’auteur, puisqu’elle avait travaillé avec un certain Giraud.
On sent que Vincent Perriot s’est fait plaisir avec cette bande dessinée, cela se sent, cela se voit à travers l’album (d’ailleurs j’ai trouvé que Jarri, le personnage principal, avait un côté très Cosey).
Mais j’avoue avoir été bluffé devant la beauté des planches qui nous sont présentées, l’auteur nous offre ici des scènes fabuleuses : des scènes muettes avec des dinosaures, d’un dynamisme ébouriffant, qui oscille sans cesse entre la science –fiction (style Moebius) et le Western (style Giraud). Honnêtement, je crois que cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à seulement découvrir les planches de cet album, un album de près de 206 pages, à un prix très abordable, assez rare dans le monde de l’édition, ce qu’il faut souligner, signe d’une certaine confiance envers l’auteur. C’est un pari mais un pari réussi.
Même si, d’autre part, le scénario peut, vers la fin, semble faiblir. En effet, à partir du moment où les ptérodactyles prennent un rôle majeur, le récit s’accélère de manière un peu trop précipitée et même si la finalité « du réseau » reste assez obscure (mais j’ai ma propre opinion : les personnes donnent au « réseau » ce qu’elles veulent voir réellement – l’espoir-avec la Nature- ou la mémoire- avec le souvenirs des morts-) , le lecteur aura toujours le loisir de donner à cette bd sa propre conclusion.
Graphiquement superbe, d’un point de vue scénaristique partiellement imparfait, ce one shot reste néanmoins une petite perle incontournable de cette rentrée.
Un grand merci en tout cas à mon libraire, Franck, pour avoir attiré mon attention sur cet album depuis quelques semaines.
Je trouve que les auteurs ont fait très fort avec cette BD en nous livrant directement ce que l’on pourrait appeler une intégrale (204 pages correspondent peu ou prou à 4 BD). Le scénario est excellent et les dessins restent bons tout au long de l’album. Que de nombreuses scènes puissent provenir d’albums de Moebius ne me gêne pas tant que ça. Il faut le prendre plus pour un hommage que pour un plagiat. J’ai adoré !
Le plagiat est plus courant dans la littérature que dans la BD ; cette anomalie est réparée ici. Ce livre est un plagiat éhonté de Moebius : la ville, et les scènes pseudo-mystiques sont copiées sur l'Incal, les dinosaures volants c'est Arzach, les randonnées dans le désert, c'est Le Garage hermétique...Le tout au service d'une histoire mal construite et sans surprise … C'est dommage car ce dessinateur a un vrai potentiel, comme le montre bien ses généreuses scènes de foule urbaine.
Ayant lu la trilogie Paci de Perriot aux éditions Dargaud, ce livre est une véritable surprise : le style graphique n’y a rien à voir, plus proche d’une BD fantastique moebiusienne que de celui d’une histoire de voyous et de dealers.
Dans cette dystopie où technologie, dinosaures et Hommes interagissent ensemble, c’est le Réseau, identité suprême, mystérieuse et autoritaire qui surveille et dirige ceux d’en bas.
Graphiquement, Vincent Perriot signe un album de 208 pages tout à fait magnifique. En nous offrant des paysages somptueux et apocalyptiques, c’est une profusion de décors, de visages, qui s’enchaîne et qui nous propose une palette de graphismes assez incroyable à admirer.
Les décors sont tous plus détaillés les uns que les autres. Ce souci du détail nous amène à nous projeter entièrement dans ce monde où, malgré le progrès technique, les hommes semblent avoir évolué vers un style nomade moderne. Le dessin de Vincent Perriot est plus abouti, plus affirmé et l’on sent que l’auteur prend du plaisir à nous offrir ces somptueuses planches, que nous recevons comme un cadeau pour les yeux.
Critique complète sur mon blog :
https://unebdsanssucre.wordpress.com/2018/09/05/negalyod-par-vincent-perriot/