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Les avis BDgest et des visiteurs résument parfaitement ce que j'ai ressenti lors de la lecture.
J'ai le format italien, qui s'est parfaitement bien adapté à cette BD. les couleurs méritaient d'être parfois un tout petit peu plus contrastés.
Concernant l'histoire un peu confuse si on n'a pas déjà l'esprit les différents antagonistes politiques. Je vais me renseigner sur l'Histoire et je recommencerai la lecture un peu plus tard.
C'est un des avantage de la bande dessinée, une relecture est aisée.
C'est vrai que c'est un album qui manque de souffle et qui souffre d'une certaine confusion entre les personnages. Il y a des dialogues qui alourdissent inutilement le propos. Même la romance entre la jeune passionaria républicaine et le beau pilote russe manque cruellement de saveur.
Reste néanmoins le contexte assez intéressant de l'aide soviétique durant la guerre d'Espagne. Il est vrai que le dictateur stalinien ne fait jamais les choses gratuitement et qu'il vaut mieux parfois se débrouiller tout seul. L'Espagne paiera très cher le prix de cette traîtrise.
Au niveau du graphisme, cela ne s'arrange toujours pas car c'est figé. Les combats aériens vont plutôt souffrir de cet immobilisme...
J'ai trouvé ce Double 7 un peu décevant. En effet, même si le dessin est bon, l'histoire hésite trop entre l'histoire d'amour, la politique et la guerre, alors que le contexte est passionnant. De plus, ce qui tourne autour d'Hemingway est sans grand intérêt. Cependant, la fin est bien amenée et les avions et combats aériens plutôt bien faits. Une impression mitigée pour cet album donc.
Quel travail de coloriste de la pat de Juillard !
Rester lisible et raffiné n'est pas donné à tout le monde.
Un album qui mise sur l'intelligence et la sensibilité de ses lecteurs, un scénario qui souligne la complexité humaine, et un dessin qui n'est pas là pour redire le texte mais qui permet au lecteur d'arpenter le monde au côté des personnages.
L’album s’ouvre sur un résumé du contexte historique (très pédagogique) et quelques croquis de Juillard. Je ne trouve pas la couverture particulièrement attirante mais ça reste du Juillard, donc très beau.
La guerre d’Espagne fait rage, expérimentation de la prochaine guerre mondiale où toutes les idéologies et innovations militaires se confrontent avec le peuple espagnol comme cobayes. Dans ce grand rassemblement de soviétiques, d’anarchistes, de fascistes, de mercenaires internationaux… une histoire d’amour naît entre deux jeunes héros idéalistes et naïfs. Elle est espagnole, lui est russe. Entre le devoir et la passion ils devront faire un choix…
La Guerre d’Espagne est un sujet récurrent dans la BD et revient fréquemment avec des albums à la qualité variable. Le contexte est en effet passionnant pour peu que les auteurs sachent par quel biais le prendre: simple toile de fonds ou sujet central de l’album? Yann choisit intelligemment de s’axer sur trois compères combattant pour des raisons différentes: un français, un mercenaire américain et un jeune soldat soviétique. En faisant tourner autour d’eux une brochette de personnages historiques (Hemingway), ou servant à développer l’histoire dans l’Histoire il nous emmène dans ce tourbillon complexe où compagnonnage guerrier se confronte à la froideur des calculs politiciens des grandes Nations qui jouent avec cette guerre civile. Ainsi l’intrigue centrale est bien celle de la trahison de Staline, Grand leader du monde communiste jouant à envoyer des renforts matériels aux alliés républicains espagnols pendant qu’il pille l’or de la Nation et lance une purge politique contre tout ce qui ne dépend pas de lui, au risque de renforcer les rangs de la dictature fasciste de Franco (on est trois ana avant le pacte germano-soviétique). Ce point est la principale difficulté de l’album qui est assez complexe du fait du nombre de personnages et des subtilités politiques de l’époque qui pourront noyer les lecteurs peu à l’aise avec leurs bases historiques. Le fait d’utiliser beaucoup de dialogues en espagnol ou en russe (surtout des jurons) participe à cette difficulté à suivre une histoire pourtant simple, intéressante et bien menée. On retrouve là le risque pris par les auteurs puristes comme Bourgeon et son Sang des cerises (mais dont la version album contient bien les traductions des passages en breton).
Que ce soit sur ses participations à Blake et Mortimer ou dans sa collaboration avec Christin, André Juillard a déjà montré son intérêt pour l’Histoire. Il est toujours surprenant de le voir illustrer des séquences d’action assez efficaces avec sa technique « ligne claire » qui est plus favorable aux environnements contemplatifs comme ce qu’il avait réalisé sur le diptyque Léna. Sachant parfaitement représenter des véhicules, outils et les mouvements anatomiques, le dessinateur arrive donc tout naturellement à rendre les séquences d’action, qu’il s’agisse de bombardements et de la panique qu’ils entraînent parmi les civiles, les poursuites nocturnes en voitures, les combats au fusil sur les toits ou les joutes aériennes. Pour l’aviation on reste bien entendu en deçà de l’autre série de Yann, Angel Wings avec le maître es avions Romain Hugault aux manettes, à l’inverse il reste plus efficace qu’un album proche, le Mattéo tome 4 de Gibrat. Enfin, quel plaisir de voir des personnages aussi clairement repérables, aussi caractérisés et sans jamais aucune « faute de visage ». Les personnages de Juillard vivent, jusque dans le lit avec une scène de nu que l’on ne trouve pas souvent chez cet auteur.
Double 7 reste un très bon album qui plaira donc beaucoup aux férus d’histoire qui trouveront dans la multitude de références un travail documentaire pointu. Les lecteurs de BD plus classiques pourront se perdre et se raccrocheront à la double histoire d’amitié des trois héros et celle d’amour des deux jeunes gens de la couverture. La chute est du reste un peu obscure quand au message que veut passer Yann et apporte une vision assez sombre de cette guerre. Et pour ceux qui hésitent, le fait de lire un nouvel album de maître Juillard suffira à rompre ces éventuelles réticences. Plaisir des yeux comme on dit!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/12/12/double-7/
le dessin est d'un très bon niveau, le scénario est sympa malgré quelques infidélités historiques, même si parfois un peu décousu, l'histoire centrale des deux amoureux est bien amené, et la fin ingénieuse. Un bon album à lire
Avant de me lancer dans la lecture de "Double 7" , je me suis replongé dans l’œuvre de Juillard avec notamment " le long voyage de Léna " et "Léna et les trois femmes", que j’avais beaucoup apprécie mais aussi « Mezek », véritable petit chef d’œuvre , scénarisé par Yann.
Si " Double 7" débute comme "Mezek", par le bombardement d’une ville (Tel-Aviv pour le second, et Madrid, pour le premier), la comparaison s’arrête là. Dans le dernier album de Juillard et Yann, le scénario est poussif, et fini d’ailleurs par décoller à partir du moment où la police politique des miliciens communistes commence à liquider les sympathisants du POUM (cet acronyme m’ a toujours fait sourire) .
J’ai trouvé sans intérêt ce qui tournait autour des parties de cartes truquées et inutile et lourde l’intervention d’Hemingway dès le début de l’album. Par contre, la fuite de Roman et celle de Lulia, vers la fin de l’album sont très bien traitées et le final de l’histoire est assez surprenant, dans le bon sens.
J’ai lu cette aventure dans l’édition"format à l’italienne"-édition limitée à 3500 exemplaires- , car je possède déjà les albums de Juillard consacrés à "Blake et Mortimer", dans ce format. Et j’avoue que son dessin n’en est plus que réussi , à mes yeux, dans cette édition. Mais l’inconvénient, en l’espèce, c’est qu’avec un scénario assez pauvre, la lecture est plus longue (près de 200 pages). Il faut tout de même souligner la qualité des couleurs employées, qui tranche avec le travail de Juillard sur" Blake et Mortimer "
Avis mitigé donc.
Un brin décevant, ce double 7.
Rien à dire du côté dessin, c'est du André Juillard, même si les avions ne sont pas les plus réussis des bd d'aviation.
Mais le scénario hésite entre le didactique et la pure aventure, et ça limite le plaisir de lecture. Et surtout, c'est une resucée de Mezek des mêmes Yann et Juillard. On passe d’Israël à l'Espagne, mais l'idée est la même. Ce double 7 est donc une sorte de remake ( en moins bon ) dont on aurait pu se dispenser.