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Ce troisième et dernier volume commence avec quatre ties-in – "De la bouche de l’enfer" – dans lesquels la Ligue de Justice affronte les Batmen maléfiques (The Flash #33, Justice League #32-33 et Hal Jordan and The Green Lantern Corps #32). Comme on pouvait s’y attendre, chacun des membres de la Ligue affronte le Batman maléfique qui lui ressemble. Au final, un premier volet agréable à lire, sans excentricités mais, ties-in obligent, sans avancée également si ce n’est que chacun en ressort très déterminé.
Ensuite, entremêlés avec les derniers épisodes de la mini-série principale, deux épisodes spéciaux autour d’Hawkman et de Bobo le chimpanzé (Hawkman: Found #1 et Dark Knights Rising: The Wild Hunt #1). Dans le premier, les origines d’Hawkman, un personnage au cœur de l’intrigue, nous sont dévoilées ainsi que la manière dont il est devenu le gardien de la Forge des mondes. Un numéro dont on aurait clairement pu se passer, tellement il semble éloigné du cœur de l’intrigue. Puis, le début du grand n’importe quoi avec ce numéro regroupant Bobo le chimpanzé, un délire sur la musique, les Metal Men, un Batman maléfique de moins, un vaisseau qui traverse le multivers et encore d’autres personnages. Bref, trop, beaucoup trop d’éléments à digérer qui viennent parasiter et inutilement complexifier l’intrigue.
En enfin, la suite de la mini-série principale (Dark Nights: Metal #4-6). Heureusement qu’il y a Greg Capullo au dessin parce que le scénario est d’une complexité à suivre... Ca part dans tous les sens, on rencontre sans cesse de nouveaux personnages, comme s’il fallait convoquer tout l’univers DC pour rendre l’évènement mémorable. Alors qu’au final ce n’est qu’un énième métal qui permet de se défaire des Batmen maléfiques. Et puis cette fin... Au lieu de clore simplement l’histoire, voilà qu’elle ouvre sur tous les futurs plans de Scott Snyder.
Il y a tout de même ce très bel affrontement de quelques pages entre Batman, le Batman-qui-rit et le Joker, une des rares scènes terre-à-terre de toute la série. Une scène qui en rappelle étrangement une précédente entre Batman et le Joker toujours par le duo Snyder/Capullo.
En conclusion, une mini-série évènement avec d’excellentes idées (notamment les Batmen maléfiques ou l’implication des différents membres de la Ligue), de très bons dessinateurs (notamment Capullo) mais qui en fait trop au point d’en devenir indigeste.
Attention, accident industriel! De mémoire de lecteur je n'ai jamais lu un tel effondrement sur une série en trois tomes. Parfois on a une disparition graphique en cours de route (Aquablue, Volunteer, ...). Ici cela ne pose pas réellement de problème puisque l'on est dans un agencement d'épisodes d'un Event majeur de DC. Si Urban a généralement réussi plutôt bien à proposer aux lecteurs français une sélection d'épisodes centraux permettant de lire des Event sans se taper toutes les publications, ici cela a tenu deux volumes avant l'explosion en vol. Mes chroniques des tomes 1 et 2 étaient plutôt enthousiastes malgré et laissaient la possibilité aux lecteurs non habitués à DC de lire les albums. Ici tout devient totalement incompréhensible mais pire, les quelques WTF vus dans les deux volumes précédents semblent devenir la norme. On se pince dix fois pour être sur qu'il ne s'agisse pas d'une liberté de traduction mais la correspondance de l'image ne laisse pas de doute: c'est du grand n'importe quoi! Je ne sais pas si les personnages débiles de cet album existent de longue date dans le catalogue DC mais les auteurs (et pourtant pas des moindres) semblent avoir mis un point d'honneur à ressortir tout ce qu'il y a de plus aberrant chez cet éditeur (entre Starro l'étoile de mer, le singe-Batman ou l’œuf de plastic-man...). Bref, j'arrête ici la mise à mort mais je dois avouer que la déception alliée à l'épuisement de cette lecture m'a vaguement dégoûté de tenter d'autres Event de chez DC... Heroes in crisis me tentait bien. J'attendrais sagement les retours avant de me lancer.
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/01/07/sushi-et-baggles-7
Dans ce deuxième volume, l’histoire principale n’avance que très peu, et pour cause, il n’y a au sommaire qu’un seul de ces numéros (Dark Nights: Metal #3). Le scénario continue de suivre un chemin alambiqué et, pour peu que l’on préfère Batman dans son costume de détective, les explications cosmiques/mystiques débitées ici passent difficilement. Aussi, quelle drôle d’idée que de créer un lien entre la résonnance des métaux précieux de Batman Metal et le rock... Sans doute un truc pour faire plaisir à l’amateur de métal qu’est Greg Capullo.
L’intérêt de ce deuxième volume réside surtout dans la présentation des origines des sept Batmen maléfiques et leur arrivée sur Terre (Batman: The Red Death #1, Batman: The Murder Machine #1, Batman: The Dawnbreaker #1, Batman: The Drowned #1, Batman: The Merciless #1, Batman: The Devastator #1 et Batman: The Batman Who Laughs #1). Issues du multivers noir, ces versions perverties de Bruce Wayne ont toutes originellement voulues faire le bien avant d’être progressivement attirées du côté obscur. En ce sens, elles font penser à une phrase prononcée par Alfred dans le film Batman v Superman : "De la fureur, de la fièvre, un sentiment d'impuissance qui rend les hommes biens... cruels.". Respectivement combinés avec les pouvoirs de Flash, Cyborg, Green Lantern, Aquaman, Wonder Woman, Doomsday et le Joker, ces Batmen maléfiques – et au premier desquels le Batman-qui-rit – constituent de brillantes idées, qui plus amenées avec simplicité. On attend avec impatience leur confrontation avec la Justice League !
Le dernier numéro au sommaire de ce deuxième volume (Batman: Lost #1) est un voyage dans le multivers et décrit la rencontre entre Batman et Barbatos, l’adversaire au cœur de Batman Metal. Sans être particulièrement complexe, il est tout de même recommandé d’avoir de bons souvenirs des run de Grant Morrison et de Scott Snyder sur Batman pour pleinement l’apprécier.
Avec Batman Metal, Scott Snyder retrouve Greg Capullo avec lequel il a collaboré durant cinq ans, entre 2011 et 2016, sur la série régulière Batman. Malheureusement, déjà habitué aux concepts lourdingues et aux explications verbeuses, Snyder en fait ici des tonnes pour justifier l’idée à la base de son scénario.
La première partie est un double prologue (Dark Days: The Forge #1 et Dark Days: The Casting #1). Narré par un Hawkman grandiloquent, ce prologue cherche à nous faire croire qu’une menace plane depuis toujours sur l’univers et que Batman est depuis longtemps sur l’affaire. Mais à trop convoquer l’histoire de DC Comics et y multiplier les références (son cher Duke Thomas, les Immortal Men, Plastic Man, l’Anti-Monitor, les reliques, les épées etc.), l’ensemble en devient indigeste. N’y avait-il pas moyen de faire plus simple ? Et que fait le Joker enfermé dans la Batcave ? Heureusement, Jim Lee est présent au dessin sur quelques planches et c’est magnifique.
L’histoire débute véritablement dans la deuxième partie (Dark Nights: Metal #1-2). Après une introduction ridicule de la Justice League façon Power Rangers, puis quelques nouvelles références que seuls les Bac+8 en comics comprendront, la ligue découvre l’existence d’un multivers noir tout bêtement en retournant une carte du multivers de Grant Morrison. Dans l’instant qui suit, et après la dose d’action réglementaire et quelques auto-références de Snyder autour des métaux précieux et de sa chère Cour des hiboux, nous découvrons enfin ces sept nouveaux chevaliers noirs maléfiques. Puisque tout l’intérêt de cette série-évènement réside dans ces versions alternatives de Batman, il aurait mieux valu aller au but et ne pas nous gonfler avec une pseudo continuité savante... Comme précédemment, le dessin de Greg Capullo est au top et rappelle fort agréablement un passé pas si lointain.
Le dernier volet est composé de quatre ties-in – la "Résistance de Gotham" – qui vont modestement apporter leur pierre au récit principal (Teen Titans #12, Nightwing #29, Suicide Squad #26 et Green Arrow #32). Sans être indispensables, ces ties-in permettent de donner un rôle à d’autres super-héros que la seule Justice League mais surtout de faire connaissance avec le Batman-qui-rit. Ce Batman jokerisé et ses Robin enchainés est un vilain au style incroyablement réussi, peut-être le meilleur élément de Batman Metal.
Suite du volume 1 publié par Urban, ce volume comprend le troisième épisode de la série Batman: Métal (dessinée par Greg Capullo) enchâssé dans les épisodes one-shot relatant l'apparition de chacun des Batmen du multivers noir fusionnés avec l'un des héros de la Justice League. Le gros volume comporte comme le précédent, en prologue un résumé éditorial de contexte, une court synthèse des personnages DC impliqués dans ce volume, en en fin de tome un plan du multivers et une très courte galerie. L'illustration de couverture est particulièrement trash (avec un gros rappel du Deuil de la famille du duo Snyder/Capullo, et franchement magnifique!
Dans différentes Terres du multivers, Batman se retrouve confronté à ses terreurs et à ses échecs. Sacrifiant ses amis de la Ligue de Justice, Bruce Wayne, dans ses différentes représentations, capitule et ouvre son cœur à la noirceur de Barbatos, devenant l'un des chevaliers noirs du Multivers noir. Ce sont les récits de ces versions de Batman qui nous sont proposés ici...
Après la lecture de ce second volume du run Metal, deux conclusions: premièrement nous avons là sans doute l'un des arcs les plus ambitieux produits par DC, à la fois graphiquement de très haut niveau et aux incidences thématiques et dramatiques très profondes. Deuxièmement, si vous démarrez du DC là-dessus accrochez vous, la narration est compliquée à souhait entre les trames temporelles, les différentes itérations de Batman et l'art de la complication scénaristique qu'ont les auteurs de comics...
L'album est plus riche que le précédent car plus cohérent. Hormis le troisième épisode de Batman: Metal, sur lequel je n'ai pas compris grand chose (tellement de liens avec l'histoire éditoriale de Batman et de DC), on découvre au travers des histoires des différents chevaliers noirs suivant le Batman qui rit et apparus à l'ouverture du Multivers noir, ce qui a provoqué cette catastrophe. Chacun des scénaristes derrière ces one-shot parvient à créer à la fois une variation super intéressante fusionnant Batman et un des membres de la JL et faire avancer la compréhension de l'intrigue principale.
Là où le volume précédent était un peu rempli pas des épisodes anecdotiques, ici tout se tient et c'est finalement plus le retour de Snyder et Capullo qui nous perd avec cette difficulté à n'avoir jamais de continuité directe d'un épisode à l'autre (à chaque fois on se demande: on est quand? on est où?) et avec des idées WTF qui ressortent de façon étonnante pour un duo créatif qui a produit de si bonnes choses par le passé. Les stand-alone parviennent à atteindre une profondeur dramatique vraiment inspirée, notamment sur le dernier épisode "Lost" qui voit Batman perdu dans son esprit et dans le Multivers noir, revivant ses précédentes aventures. L'on se demande alors s'il est vraiment possible que DC ait construit depuis si longtemps des pistes réfléchies menant à Metal... J'en doute mais l'artifice marche superbement! On passe donc tout un album à lire des histoires de Batman sans Batman, des histoires au fonds identiques, sans que l'on ne s'ennuie le moins du monde.
La noirceur générale du volume est réellement désespérante et si certains trouveront ça un peu too-much, je trouve que l'objectif est totalement réussi de désespérer le lecteur qui finit l'ouvrage sans aucun espoir de victoire finale et en se demandant si Metal n'aboutira pas simplement à des intrigues situées dans le multivers noir... Je suis le premier à crier aux interminables reboot-relaunch-apocalyptiques des Big-two mais ici je dois reconnaître qu'on est accroché (notamment grâce à l'exigence graphique que personnellement je n'ai jamais vu si haute sur une équipe artistique d'une telle taille). J'ai tellement pris l'habitude d'être déçu à lire des comics de super-héros que je dois reconnaître une assez grosse attente de connaître la chute de ce run! Pour peu que l'on accepte de faire l'impasse sur toute la ribambelle d'artefacts, personnages et concepts issus de 50 ans de publications DC, Les chevaliers noirs apporte une vraie fraîcheur qui peut même donner envie d'aller lire d'autres arcs ...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/09/24/batman-metal-2-2
L'édition Urban est un peu étrange, et pour cause, Métal étant l'aboutissement des Rebirth de l'éditeur, il est particulièrement ardu d'aider la lecture tant le nombre d'éléments et de publications aboutissant à Métal sont nombreux. Du coup on nous propose une double page introductive avec quelques-uns des personnages qui interviennent dans le volume et un résumé de l'histoire éditoriale des "Crises" de DC eu le principe du Multivers. Cela a le mérite de donner quelques bases pour les nouveaux venus ou ceux qui ne passent pas leur vie à ne lire que du DC, mais c'est insuffisant pour aider la lecture. Du coup je conseille de lire les pages situées en fin de volume avant la BD. Côté maquette c'est classique (j'apprécie la rapidité de la sortie de la version française), avec une jolie couverture de Greg Capullo correspondant au premier volume US de Métal... pas l'illustration la plus belle de cette saga mais ca reste très bon. L'album comprend les épisodes des différentes publications: Dark Days: la forge #, Dark days: le casting ,#1, Metal #1 et 2, puis des épisodes de Teen titans, Nightwing, Suicide squad et Green Arrow. Cela aura une importance comme je vais l'expliquer...
Depuis des siècles Hawkman enquête sur un étrange métal qui serait lié à la naissance des héros. Batman lui-même semble avoir découvert des éléments suffisamment graves pour qu'il les cache à la Ligue de Justice. Le journal d'Hawkman semble indiquer que depuis la nuit des temps une des tribus humaines primordiales est liée aux chauves-souris et à un démon caché dans un Multivers noir. Soudain le monde bascule...
Metal est présenté comme l’événement majeur (... comme tous les six mois chez les Marvel/DC?) de ces dernières années, au même titre que le Doomsday Clock. Après la lecture de ce premier volume (Urban va publier rapidement la suite, le second volume étant sorti, le dernier paraissant en novembre) je peux dire que c'est à la fois vrai et faux, sans doute du fait de l'agencement choisi par l'éditeur français. Dans ce volume il y a en effet une première partie assez monumentale et complexe, constituée du prologue et des deux premiers épisodes de Dark Knights Metal (je signale le pluriel dans le titre de la VO, qui a une raison...). On nous propose de découvrir via l'enquête mystérieuse du Batman, ce qui pourrait être à l'origine de tout, des univers DC, de Batman, des super-héros! L'impression que tout se tient et que les scénaristes ont préparé cet événement depuis des années, depuis la Cour des Hiboux notamment est assez impressionnante! Il est toujours très plaisant de trouver une cohérence dans un univers imaginaire, surtout dans les mondes de super-héros qui nous ont habitués à des tombereaux d'incohérences et de Deus ex machina fastoches. En outre les auteurs font un réel effort de pédagogie pour ne pas perde les non spécialistes. Cette alliance d'enquête (pour la forme), de cohérence d'univers et d'un design vraiment fort donne beaucoup de points à ce Métal et donne vraiment envie de continuer la lecture (ce qui est rarement le cas pour moi dans les BD Marvel/DC je le précise).
Après le deuxième épisode de Dark Knights: Metal... on tombe malheureusement dans du "porte-monstre-trésor" avec l'avancée des Teen Titant et de la Suicide Squad dans un Gotham transformé et se confrontant aux méchants de l'univers Batman... alors que celui-ci a disparu. Graphiquement ça c'est plus que correcte, c'est drôle par moment, mais ça manque terriblement d'ampleur. J'imagine qu'Urban était un peu obligé de présenter ces épisodes dans la trame général du run mais c'est vrai que ça fait un peu remplissage et très franchement l'album aurait pu s'arrêter après les quatre premiers épisodes. A voir sur l'ensemble si cet agencement était vraiment nécessaire.
La partie graphique est en revanche de très haut niveau et je peux dire que sur les huit dessinateurs aucun ne peine à la tâche. Les design et thématiques visuelles liées à l'apparition des créatures du Multivers noir et globalement le design des anti-batman créés par Capullo sont l'une des grosses réussites de ces dernières années en matière de héros DC et l'on a un certain nombre de planches vraiment très graphiques, comme les américains savent les faire.
On a bien quelques idées visuelles totalement WTF (le robot à la mode Power-Rangers du début!!!), mais c'est assez vite oublié... pour peu que la suite de l'intrigue assume le côté sombre, cauchemardesque et révolutionnaire de l'univers DC. J’avoue qu'avec la White Knight de Sean Murphy (... je dois en parler à chaque billet Comics, non? :) ) les visuels postés à grand renfort de teasing par Snyder et Capullo sur Metal avaient créé une très grosse envie chez moi... cette envie graphique s'est transformée en envie scénaristique tant les concepts développés sont intéressants et novateurs (au niveau de ma connaissance très limitée de cette histoire éditoriale). Pour moi l'essai est en passe d'être transformé... en fonction des deux volumes à venir.
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/08/06/batman-metal-1