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Dans la veine policière, Le Choucas est une série qui me tient particulièrement à cœur, car, sous forme d’hommage à la célèbre Série Noire des éditions Gallimard, elle accorde une grande importance au style littéraire et regorge de références. Les textes et dialogues sont ainsi d’une qualité mémorable et Christian Lax, maniant l’humour noir avec efficacité, se sert de sa prose pour donner à ses personnages des caractères bien marqués. Entretenant le côté décalé de ses histoires, il propose des enquêtes pouvant paraître anecdotiques, dont seuls les canards régionaux feraient leurs choux gras.
Ancien ouvrier reconverti dans l’investigation privée suite à un licenciement, celui qui se fait appeler le Choucas partage avec son collègue Jérôme K. Jérôme Bloche le fait d’être tout sauf un professionnel. La façon dont il résout les énigmes, parfois à son corps défendant, témoigne de cet amateurisme qu’une bonne volonté évidente ne suffit pas toujours à compenser. Flegmatique, philosophe face aux déconvenues mais têtu comme une mule, il n’en prend pas moins ses missions au sérieux, n’hésitant pas à s’envoler à l’autre bout du monde pour les besoins de l’affaire en cours.
Le trait faussement hésitant de l’auteur et sa manière d’instaurer des ambiances réellement oppressantes font de cette série la digne héritière du roman noir et lui assurent une place de choix dans la bibliothèque de tout amateur qui se respecte.
Un amis m'a prêté un tome de cette série... et m'a fait découvrir par la même occasion l'auteur : LAX
Comme quoi malgré une collection de plus de 1700 BD on a toujours de belles découvertes à faire !
Cette série finie de puis 2004 (6 tomes) devait être dans ma bibliothèque : dessin réaliste mais "stylé" le héros qui n'en est pas un, un gars de tous les jours comme vous ou moi ...
Un seul regret, ce tome 6 laissait à penser que d'autres suivraient... mais bon j'ai les 6 tomes :)
Cela ne sera pas mon polar préféré mais je dois reconnaître une certaine qualité à cette série mettant en scène un ouvrier cinquantenaire reconverti détective privé suite à un licenciement pour une bête histoire de pendules. C'est quand même un drôle d'oiseau ce Choucas ! Le personnage est original et on éprouve tout de suite beaucoup de sympathie.
Maintenant, les enquêtes ne sont pas franchement emballantes car peut-être trop décalées. On lira cette série à la sauce sarcastique surtout pour ces trouvailles narratives et graphiques. J'aime bien également cette ambiance urbaine en noir et jaune. J'aime également cette liberté de ton avec une véritable conscience politique humaniste. Du vrai Lax !
L'ensemble est assez savoureux et fleure bon le verbe d'Audiard, parfois même un peu trop, ca devient presque un recueil. Les amateurs apprécieront sans doutes. Le dessin de Lax fonctionne bien : il a son empreinte et mélange réalisme et un univers sombre mais "bonhomme" avec des personnages sortis de nulle part. Mais pour le coup, si on accepte que le scénario serve de toile de fond qui permet à notre anti-héros de déambuler dans une étude/critique de la société sur fond d'humanisme déçus ca fonctionne ; par contre si on vient chercher du polar noir, le scénario n'en a vraiment pas le souffle et peut largement décevoir.
J'aime : le dessin, l'atmosphère, les couleurs, certains dialogues
Je n'aime pas (mais alors pas du tout) : le scénario qui est on ne peut plus confus !
En pleine période électorale, un mystérieux éditeur s'apprête à publier un ouvrage qui risque de faire trembler toute la classe politique. Ce qui n'est pas forcément pour déplaire au CHOUCAS, sauf quand l'éditeur en question promeut des auteurs dont l'idéal politique se situe à la droite de la droite ... Voilà donc LE CHOUCAS en mission pour empêcher la publication du fameux bouquin.
Encore un bon épisode, malgré quelques scènes plutôt loufoques et peu crédibles (le commando de mégères, la secrétaire nymphomane ...). Toutefois l'album se lit agréablement, avec un scénario complexe juste ce qu'il faut, et des dessins toujours aussi expressifs (notamment des angles de vue tout à fait remarquables).
LE CHOUCAS est engagé par un retraité et doit l'accompagner au Québec pour y retrouver d'anciens amis de son fils, mort depuis. Une mission banale, presque de routine, mais qui va vite s'avérer être un sacré traquenard pour notre détective.
Cette dernière enquête de la série propose un scénario assez tordu mais qui tient en haleine jusqu'à la fin. On appréciera surtout un nouveau cadre d'action exotique (un trou perdu du fin fond du Québec), des dialogues très réalistes (grâce aux nombreuses expressions locales) et un zeste d'humour (noir et cynique, forcément) bienvenu. Et bien évidemment, les dessins excellents et parfaitement adaptés au scénario.
Un homme d'église engage LE CHOUCAS pour retrouver la trace de son frère disparu depuis plus d'un an, et dont les derniers signes de vie proviennent de l'île de Madère. Une enquête mouvementée qui conduira LE CHOUCAS jusque dans le nord du Brésil, au cœur de la jungle amazonienne.
Le dessin est toujours aussi plaisant et le scénario sort des sentiers battus puisqu'il envoie notre héros dans des lieux exotiques (Madère, Brésil), ce qui change un peu des décors des quartiers glauques de Paris, et permet donc à la série d'éviter de souffrir de monotonie et de redondance. Bref, encore un bon moment de lecture.
Un commanditaire-mystère somme LE CHOUCAS de retrouver tous les individus présents sur une vieille photo de classe datée d'il y a près de quarante ans. Pour soit-disant fêter des retrouvailles surprises ? Il y a du louche là-dessous, à commencer par l'identité secrète du commanditaire ...
Encore un bon épisode, même si la fin est un peu caricaturale. Toujours est-il qu'on passe un bon moment de lecture et que l'on suit avec un certain plaisir les recherches que mène LE CHOUCAS à travers différents endroits de l'Hexagone.
Minuit, l'heure du crime ... et l'heure aussi d'un mystérieux rendez-vous pour LE CHOUCAS dans un quartier mal famé de Paris, fixé par un énigmatique commanditaire. La mission de notre détective est simple: récupérer, pour le compte de ce commanditaire, un colis au Crédit Municipal. Une mission simple, trop simple ... tellement simple que, sitôt le colis récupéré, LE CHOUCAS se fait agresser et voler le colis. C'est le début des emmerdes pour notre détective ...
Un scénario très bien ficelé et des dessins bien travaillés font de ce second tome une vraie réussite. Les décors de cette intrigue, particulièrement le cratère du volcan du Stromboli ou les ruelles sordides des quartiers mal famés de Paris, sont très saisissants et assurent une sacrée ambiance à cette histoire. Et puis, voir LE CHOUCAS rater à peu près tout ce qu'il entreprend et être continuellement largué au cours de son enquête, est assez jouissif.
La cinquantaine bien entamée, LE CHOUCAS, ouvrier d'usine, est licencié au soir du 31 décembre 1999. Et voilà notre quinqua, grand amateur de polars de Série Noire (Gallimard), de s'improviser détective ! Sans arme, sans licence, sans expérience ... mais avec l'envie farouche de redresser quelques torts. Ce que sa toute première enquête, qui le verra porter secours à une mamie menacée de mort, ne va pas manquer de lui amener.
Une série policière géniale, qui démarre royalement avec cet excellent premier album. Un scénario bien écrit (beaucoup de bons mots), un personnage éminemment attachant, et un dessin nerveux assurent un grand plaisir de lecture. Le personnage du CHOUCAS, la démarche empotée et la conscience humaniste en bandoulière, avec son regard désabusé sur l'homme moderne du XXIème siècle, attise immédiatement la sympathie. Et les décors d'ambiance urbaine en noir et jaune sont un vrai régal.
Lecture fortement recommandée !
j'ai adoré ce polar facon série noire en BD!
c'est une lecture exigeante car certaines vignettes ne se comprennent que bien plus tard.
On croit deviner l'intrigue pour se rendre compte que l'on s'est fait manipuler (comme beaucoup de protagonistes de l'histoire)
Le découpage et la mis en page sont tout sauf classiques: c'est jouissif et permet de camper cette atmosphère facon seconde zone zone et second degré.
Un anti-héros des temps modernes qui se la joue à l'ancienne.
Je recommande.
Cet avis vaut globalement pour les 4 premiers tomes :
les histoires sont bien menées avec un humour decalé et on ne peut qu'aimer ce detective ,
les dessins ne sont pas du "SWOLF " mais parfait pour cette serie avec des cadrages remarquables
il faut lire cette BD car apres on a la banane car on passe un tres bon moment
Y'a pas à dire, cette BD est géniale! Un très bon dessin, des histoires où se mêlent le tragique et le grotesque, un humour caustique et surtout des personnages géniaux! J'en avais jamais entendu parlé y'a encore 2 mois, et c'est certainement une des meilleures BD que j'ai lu ces derniers temps...
Ce troisième opus, est un des meilleurs de la série...La dérision atteint ici son paroxysme, l'humour flirte avec un degré avancé de suspense...Tout est bon dans ce tome. Si le choucas enfonce le clou, Lax, en tous les cas, n'est pas prêt de toucher le fond...
Il y a quelques mois, les éditions Dupuis publiaient la plus récente aventure du Choucas sous une nouvelle appellation avec maquette retravaillée et dans un format semblable à celui des albums de la collection Empreinte(s). Bien que cette modification entraînant une augmentation de plus de 30% du prix de l'album ait été effectuée, aucun changement n'a eu lieu dans la nature du protagoniste, et l'enquête intitulée Trekking payant s'est avérée être une bonne lecture intéressante.
Mais qu'en est-il des albums précédents? Pour ceux qui ont découvert le Choucas seulement dans sa nouvelle série Les Tribulations du Choucas, six autres albums de l'homme portant le nom d'une petite corneille noire sont disponibles dans la collection Repérages du catalogue de l'éditeur.
Pour sixième et dernier tome de cette première série, Christian Lacroix – alias Lax - amène le Choucas à quitter le vieux continent pour visiter le fin fond du Québec, à un endroit où il est plus courant de rencontrer des ours que des gens, dans le but de retrouver un certain Gus Chambranle afin de satisfaire la curiosité d'un gardien de musée français retraité. Dans un monde ou le noir et le blanc n'existent que pour définir les divers degrés possibles du gris, le lecteur partage les découvertes du détective alors qu'il retrace l'homme recherché et qu'il se retrouve, bien malgré lui, au milieu d'un réseau de trafiquants à la moralité douteuse!
En bref, l'ultime album de la première série du Choucas permet une lecture intéressante qui plaira aux amateurs de polars ainsi qu'aux mordus des travaux de Lax.
Ambiance noire, humour noir, des angles de vue fantastique font de choucas une serie à ne manquerf sous AUCUN pretexte !!!
un detective qui n'a aucune experience, aucun flair mais une connaissance encyclopedique de la serie noire de Gallimard, celebre collection de romans policier. Le héros créé par Lax est aussi original qu'il est attachant.
Les intrigues sont presque anecdotiques et chaque tome, plein de dérision, est écrit avec classe et raffinement (jeux de mots et expressions... delicieux!)
Les dessins ne sont pas revolutionnaires (quoique...) mais pleins d'expression et donne une ambiance tout a fait adequate.
Incontournable!