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J’ai adoré – en tout cas, tout le début.
Franchement, le dessin est au poil et ceux qui trouveront que ça ne va pas doivent être des spécialistes ultra pointus parce que j’ai pour ma part totalement retrouvé le Gaston d’antan.
Même les gags.
Si certains sont plus modernes, pas tout à fait dans l’esprit de Franquin – mais c’est impossible de faire exactement pareil, il faut savoir évoluer !!! – l’ensemble reste quand même super cohérent avec l’univers et j’ai bien rigolé plusieurs fois !
Reste la dernière histoire en plusieurs planches, déstabilisante à plus d’un titre : une histoire qui dépasse une planche !! Les personnages qui sortent de leur caractère caricatural et unique bien défini ??? De l’excès, de l’alcool de la rébellion ???
J’avoue que la surprise m’a déconcerté et que j’ai moins goûté cette partie qui tente de finir sur un gag à chaque planche sans toujours y parvenir, mais je pourrai peut-être m’y faire à une seconde lecture maintenant que je sais…
Pour moi, la reprise est très réussie !
Une des nombreuses gaffes de la maison d'édition Dupuis...
Sortie récemment, 25 ans après la mort de Franquin, cette BD est un triste exemple de reprise... Celle d’un des personnages les plus attachants du 9ème art, Gaston Lagaffe... Alors même que son créateur, André Franquin, avait clairement exprimé son refus à cet égard. Si je peux entendre qu’il y ait des biais contractuels, je trouve tout de même scandaleux de s’assoir ainsi sur les droits des auteurs.
Certes, la BD n’est pas si mauvaise et il y a quelques gags qui m’ont fait marrer... Delaf a un style assez proche de celui de Franquin (jusqu'à faire du copier-coller...) et ses planches sont d’un grand dynamisme, avec de bonnes idées...
Mais, je trouve que Gaston Lagaffe est bien trop désincarné, que Delaf prend le prétexte des gags de son nouveau pantin de papier, pour justifier le « pillage » de l’œuvre originale et que, finalement, c’est la maison Dupuis le sujet central de cette histoire, martyrisée par ce damné « beatnik ».
Alors si, j’aime beaucoup Gaston, mais celui de Franquin - ça vous l’aurez compris - qui y avait mis toutes ses tripes, sa personne et dans un certain contexte, celui d’une forte dépression. En dépit des corps élastiques de Delaf et de la maîtrise de l’univers, quitte à le renouveler intelligemment, je n’ai donc pas adhéré à sa proposition, qui m’apparaît malheureusement trop édulcorée, une sorte de prostitution artistique en somme... Bien inutile pour le créateur des célèbres Nombrils. Mais c’est dans l’air du temps...
D’ailleurs, l’éditeur n’aurait-il pas oublié de renseigner la fille de Franquin sur cette sortie ?
Oups...
Un formidable album, qui trouve le moyen de respecter l'esprit de Franquin tout en mettant les choses au gout du jour. Dessins parfaits, gags hilarants, j'ai rajeuni de 30 ans en lisant (et relisant) cet album. Merci Delaf !
Le meilleur = le copié-collé du dessin et des gags du maitre.
Le pire = le copié-collé du dessin et des gags du maitre.
Des dessins et scénarios de Delaf excellents. Quelle rigolade! A lire et relire . Un bel hommage, un futur classique. Mon album de l'année. J'attends avec impatience le prochain.
Affreux, si il fallait définir cela c'est comme voir une version zombie de ce que Franquin a crée, il n'y a aucune âme dans ces gags c'est juste du copier coller qui produit uniquement des histoires sans aucune saveur, triste à pleurer d'avoir permit la sortie de cet album!!
Incroyable ! Habituellement je ne suis pas fan des bandes dessinées réalisées après la mort d'un auteur, mais là je dit "Oui" ! Les gags sont hilarants, les dessins ressemblants et surtout l'humour de Franquin est vraiment là ! Tout simplement génial !
Reprendre Gaston…
Pourquoi faire ?
Pourquoi en faire ? Un Astérix qui n’aurait ni le crayon d’Uderzo ni la plume de Goscinny, à quoi bon.
Et voilà que l’on me l’offre à Noël…
Mais les BD je préfère les choisir moi-même. J’ai arrêté la BD d’humour franco/belge avec les (pales) copies du Joe Bar Team. La BD, c’est quelque chose de trop sérieux pour être confiée à des personnes incapables de faire la différence entre un ersatz de Franquin et un exemplaire du maître.
Pfffff… pouviez pas m’amener une boite de chocolat comme tout le monde.
Elle est posée sur la table du bureau depuis une semaine. J’hésite à la mettre dans un coin ou sur le bon coin. Mais plus je regarde la couverture, plus je trouve un je-ne-sais-quoi au dessin. Bon on est le jour de l’an, fatigue, pas grand-chose à faire, je vais la lire…
…
Et là, dès les premières pages, j’ai rajeuni de 30 ans.
Félicitations MONSIEUR Delaf.
Fan de Franquin, j'étais très réservé sur cette reprise. Eh bien je n'ai pas été déçu. Je me suis surpris plusieurs fois à m'étouffer de rire face aux délires de Gaston (l'attrape-mouche au plafond! ), aux nouvelles mésaventures de Mr. de Mesmaeker (cloué au mur) et aux désespoirs de Prunelle . Oui, j'avais vraiment l'impression de faire un saut dans le temps.
Une palme spéciale aux fantasmes de M'oiselle Jeanne face à la candeur (réelle ? simulée ?) de Gaston : "calme-toi, ma fille, tu vas t'évanouir".
Avons-nous assisté à un feu de paille ou à l'éclosion d'un vrai talent ? J'attends avec curiosité le prochain album.
on y retrouve tout l'humour à une sauce 21eme matinée année 60.
c'est un bon début! certes Franquin reste irremplaçable mais pour une reprise je me suis bien marré à chaque page.
Je retrouve ici un album un peu "stressé" par l'enjeu. Comme le premier Blake & Mortimer après E.P. Jacobs. Mais je suis persuadé (ou, à tout le moins, j'espère) que ce retour du personnage donnera lieu à d'autres initiatives qui, petit à petit, vont se "décomplexer". Les héros ne sont pas faits pour mourir et disparaître. S'il a;lu le livre, Franquin doit (au moins un peu) rigoler dans sa tombe. A suivre !
J'étais plutôt réticent et inquiet à l'idée d'une reprise d'une série que je considérais comme définitivement terminée. Pour cette raison, j'avais décidé de ne pas acheter l'album mais je l'ai feuilleté en librairie et ai été bluffé par le dessin en tout point similaire à celui du maître. J'ai lu les premières pages et ai été également convaincu car l'esprit est tout à fait conforme à la BD originale. Bref, j'ai passé un agréable moment avec ce Gaston de Delaf qui rejoindra les autres tomes dans ma bibliothèque. Par contre carton rouge à l'éditeur pour cette idée saugrenue de le numéroter 22 !!!
Delaf a mis plusieurs années à savoir dessiner comme le maestro. Bon, dessiner comme le King belge, c'est pas possible. Il faut dire que Franquin dessinait surtout avec violence, fébrilité et mal être aussi. Voila pourquoi chacun de coups de crayon était des vrais "coups" de crayons. Delaf, lui, va bien et c'est tant mieux. Car Delaf fait un magnifique faussaire avec un trait rien qu'à lui aussi. Delaf s'est approprié la patte, l'a mâchouillé jusqu'en extraire la substantifique moelle, le même ancrage et onomatopée, les mêmes mouvements et la même énergie. Et puis il y a (un peu) de Delaf aussi. Un peu par ci et peu par là. Ce n'est donc pas un simple faussaire génial mais un artiste incroyable qui a bosser comme un dingue pour être à la hauteur d'une reprise. Et il l'est grave à la hauteur.
Parce que du côté scénario c'est tout pareil. et c'est même par là qu'il a su moderniser le propos. D'abord, non, les histoires ont belles et bien lieu durant les années 80. Le téléphone "portable", et le vélo à batterie le prouvent. Et c'est drôle. Franchement drôle. J'espère juste que la jeune génération comprendront.
Et puis les jeux de mots qui s'allient aux mouvements sont aussi parfaits que ce du maitre, L'humour passant par les onomatopées (encore) sont franchement hilarant.
Mais, là, ou Delaf m'a réjouit se trouve dans la résolution finale qui se clôture en une longue histoire qui reprend un grand nombre de chutes sur les blagues d'une ou deux planches. Le tout peaufiné par le drame psychologique du Burn-out, du harcèlement moral car si on réfléchit bien c'est bien cela qui subit Fantasio et Prunelle. Delaf va au bout du bout de la démarche jusqu'à satiété (la psychologie est une thématique bien moderne) et ça marche bougrement. Les craquages en règle de tous les collègues de travail de Gaston? On rit bien de ce drame qu'est le harcèlement (Gaston ne le fait pas exprès mais il est fautif). Spirou et Fantasio vivant ensemble avec une case qui possède tous les symboles du couple mariés des années 70 (tel chez Boule et Bill)? J'ai hurlé de rire.
Maintenant espérons que la ligne éditoriale ne sera pas de publier un album par an pour éponger le talent de Delaf. Car la reprise est une réussite. Et le prochain sera meilleure encore s'il ose d'avantage.
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L'imitation est presque parfaite, que ce soit au niveau du dessin, des gags ou des dialogues. Le seul bémol : des références au monde actuel.
Pour ce qui est du débat sur le fait que quelqu'un reprenne Gaston, je rappelle que Franquin a fait ses débuts en reprenant Spirou et Fantasio.
Échaudé par certaines reprises et notamment Astérix dont les différents albums parus depuis le retrait (et le décès) d'Uderzo sont malheureusement d'un niveau très inégal, j'ai agréablement été surpris par cette reprise de Gaston. Dessins et gags sont du niveau du Gaston original, mêmes si toutes les histoires ne sont pas hilarantes (mais même chez Franquin, il y a des hauts et des bas!). Cependant l'esprit est là et on a plaisir à retrouver notre bon vieux Gaston toujours aussi décalé.
Pas d'accord avec Minot qui regrette que les dernières volontés de Franquin n'est pas été respectées. Que seraient devenus les Pieds Nickelés sans la reprise des personnages par Pellos ? Sans doute oubliés aujourd'hui! Et que dire de Blake et Mortimer dont les derniers albums par Jacobs sont loin de faire l'unanimité, même si là encore, les repreneurs ne sont pas tous au même niveau. Si l'on raisonne ainsi, alors il faut arrêter de jouer du Molière ou du Racine au théâtre, interdire les concerts de Mozart ou de Bach !!! Sans public, sans acheteurs, les personnages de BD ou de romans ne sont rien et s'ils finissent par leur "appartenir", c''est la loi de la notoriété. Même Hergé finira par être repris lorsque Tintin tombera dans le domaine public. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi : Respect de l'esprit, du graphisme et de l'univers des personnages sont les bases d'une reprise réussie.
Par contre, je suis de l'avis d'Hervé26 : Pourquoi avoir numéroté cet album 22. Il eut été plus judicieux de lui attribuer le numéro 16, suite logique de la série Gaston. Marketing oblige sans doute!
Gaston Lagaffe fait son grand retour après 27 ans d'absence sous la plume de Delaf. Un pari osé qui a nécessité plusieurs années de travail au dessinateur et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a réussi son coup. Difficile de ne pas être admiratif devant la qualité des dessins qui n'ont rien à envier à ceux du maître.
Les gags sont également d'un très haut niveau et particulièrement hilarants avec une multitude de petits détails irrésistibles.
En conclusion, un album qui respecte avec brio l'esprit de la série et qui est vraiment la très bonne surprise de cette fin d'année.
Quelle splendide contrefaçon ! Delaf fait un magnifique travail de faussaire, en reproduisant à l'identique le trait de Franquin. Et comme les gags sont parfaitement dans l'esprit de la série, on a à faire à une reprise des plus convaincantes. Si les gags ne font pas tous mouche, certains sont vraiment très drôles. A ce sujet, mention spéciale pour la plupart des gags mettant en scène Mam'zelle Jeanne (le gag du camping et celui du départ de Gaston du Journal m'ont fait exploser de rire). Soyons honnêtes : cet album est une vraie réussite; amusant, bien dessiné et parfaitement dans l'esprit de la série d'origine.
Dommage toutefois que les éditions Dupuis n'aient pas eu l'élégance de respecter les dernières volontés de leur auteur historique défunt; Franquin n'ayant jamais voulu que GASTON LAGAFFE lui survive. Un manque de classe seulement motivé par l'appât du gain qui m'empêche d'apprécier cet album, pourtant intrinsèquement très bon.
Dessin impeccable, hommages reussis (on y trouve meme Franquin! ca divisera les opinions a coup sur), et pourtant la repetition fatigue et il y a des gags qui ne font meme pas sourire. Le scenariste Delaf a encore beaucoup de travail a faire.
Annoncé par surprise lors du dernier festival d'Angoulême,en janvier 2022, sort enfin le Gaston Lagaffe signé Delaf. Je passe sous silence les aventures éditoriales et procès, dont j'avoue ne pas avoir compris grand chose, et la controverse sur la reprise par Delaf, dans mon avis, pour ne retenir que l'album à proprement dit.
Et bien, je dois dire que j'ai été assez bluffé par ces nouvelles aventures de Gaston. On retrouve évidement le style de Franquin (et pour cause ajouteraient certains...), et l'effet madeleine de Proust joue à plein dans cette reprise.
Nous retrouvons ici l'ensemble des personnages de la rédaction de Spirou : Mlle Jeanne, M.Boulier, Prunelle évidemment toujours tendu comme la ficelle d'un string, mais aussi M. de Mesmaeker, Longtarin et Ducran et Lapoigne.
J'avais le regret au fil des pages de ne pas revoir Fantasio, mais Delaf le fait apparaitre sur plusieurs pages, ce qui m'a ravi.
Certains gags sont très bien amenés, d'autres plus faibles et on peut regretter peut-être l'abondance de jeux de mots un peu forcés.
Mais je dois avouer avoir bien ri plus d'une fois en lisant cet album.
J'ai juste été surpris par les dernières planches qui forment une petite aventure de Gaston, sur une dizaine de pages, un format dont nous n'avions pas l'habitude de lire pour cette série.
N'en plaise aux gardiens du temple de Franquin et de Gaston, cette reprise est une réussite et atteint parfaitement son but, celui de divertir et de retrouver un personnage qui m' a accompagné depuis que j'achetais le journal Spirou lorsque j'avais à peine 10 ans, soit plus de 40 ans !
Par contre, n'aurait-il pas fallu faire l'impasse sur la numérotation (n°22) ? En effet, vu la pagaille dans la numérotation des éditions et rééditions des Gaston Lagaffe, je ne connais pas un lecteur qui posséderait la série dans cet ordre.
Le débat quant à l'idée de cette reprise ne cessera sans doute jamais. Mais à l'heure de juger l'album, il apparait clairement que l'hommage passionné l'emporte sur le projet mercantile. Gags inspirés, dessins et couleurs impeccables, et tous les personnages emblématiques réunis, sans oublier une mise en abyme plutôt maline.
Je n'avais pas cet album et j'ai sauté sur l'occasion de l'offre d'été à trois euros pendant mes courses. C'était encore un plaisir de retrouver le personnage de Gaston même si j'ai eu quelques chocs durant la lecture. Le choc en question ne vient pas de la qualité de l'album, mais plutôt de certaines blagues et jeux de mots de la part de monsieur Franquin. Je ne m'attendais pas à autant de références à la nudité et au sexe, notamment par plusieurs posters présents dans la rédaction, mais et surtout un jeu de mots sur ce que contiennent les baloches des messieurs. Je ne sais pas si cette série parlait aux enfants à l'époque, mais je pense que oui tout de même et du coup, soit mon esprit est autre, soit il y a vraiment cette blague et c'est surprenant pour du Franquin... non? J'ai beaucoup aimé les textes accompagnant l'ouvrage sinon, ainsi que les différents dessins promotionnels. On rigole toujours autant de l'ingéniosité de Gaston, des colères de Prunelle, je connaissais déjà certains des gags, mais pas l'ensemble. Bon, par contre, j'ai une question, Franquin a déjà dit dans une interview ou dans un ouvrage quel type de contrats ils veulent faire signer à De Mesmaeker? Vu que ce sont les éditions Dupuis, on s'imagine des contrats pour des BDs et des artistes, mais je vois mal De Mesmaeker en dessinateur ou agent ^^.
Depuis longtemps, Gaston Lagaffe a accompagné ma vie. Je me souviens des albums qui trainaient ici ou là dans la maison familiale de vacances que je partageais avec mes cousins lorsque nous avions une quinzaine d’année, albums que l’on s’échangeait le soir.
Avec le temps, j’ai acheté peu à peu les recueils de Gaston, mais dont les éditions ou les numérotations changeaient au fil des ans, si bien que j’avais une collection assez disparate des Gaston. Il a fallu que les éditions Hachette proposent une édition assez belle en 2015, avec frise et dos toilé, pour qu’enfin, je puisse acquérir la collection complète, collection qui a fini dans les mains de mon père qui ne se lassait pas de lire Gaston Lagaffe, et était assez admiratif de travail réalisé par les éditions Hachette.
J’ai, à la mort de mon père, récupéré l’ensemble de la collection Gaston Lagaffe, mais je n’ai pas résisté à l’envie d’acquérir l’intégrale Gaston, qui vient d’être rééditée dernièrement sous une nouvelle couverture. Bien sûr, le format est plus petit, mais cela n’est pas dérangeant, et la présence de suppléments publiés dans le journal "Spirou " est un atout de cette édition.
Avec Les Tuniques Bleues , Sammy ,ou Le Scrameustache, les pages consacrées à Gaston étaient celles que j’attendais le plus dans le journal Spirou dans les années 70.
J’avoue avoir un faible pour les histoires de Gaston Lagaffe avec Fantasio, en particulier celles liées à la signature des contrats avec de Mesmaeker ou encore avec le gaffophone. Les planches de l’époque avec l’alter ego en latex de Gaston me font encore hurler de rire, même après moults lectures ! Au fil des pages, on se demande encore comment Franquin a pu produire tant de gags sur tant d’années, en multipliant les séries (Spirou et Fantasio, Modeste et Pompon)
Au fil des albums et des années, le dessin de Franquin devient plus nerveux, ce qui coïncide presque avec l’arrivée de Prunelle sur le devant de la scène, et les décors plus fouillés. Les thèmes évoluent également avec le temps, de la flemmardise sympathique au bureau, Gaston devient un chantre de l’écologie avant l’heure et un adversaire acharné des parcmètres (c’est peut-être d’ailleurs, les gags qui avaient moins de résonances pour moi à l’époque –j’avais 13 ans- )
J’ai relu les 913 gags de Gaston Lagaffe présents dans cette intégrale, et je suis toujours aussi admiratif du travail de Franquin, que je place au sommet de mon panthéon avec Hergé, Jacobs, Peyo, et Tillieux. Et on ne peut que souligner l’honnêteté et le courage de Franquin, lorsqu’il met en avant les noms de Jidéhem, ou d’Yvan Delporte sur la couverture de ses albums, à une époque où les co-auteurs n’avaient pas droit de cité
C’est une série qui ne vieillit pas avec le temps, et qui traverse les générations, j’en suis la preuve.
Avec des personnages secondaires à jamais gravés dans la mémoire des lecteurs, Mademoiselle Jeanne, Monsieur Boulier, Lebrac, De Mesmaeker, Labevue, Longtarin, Prunelle et Fantasio, Franquin a inscrit dans le monde du 9ème art, une œuvre inoubliable et magistrale avec son Gaston Lagaffe .
Cette intégrale est une occasion unique, pour ceux qui ne connaissent pas encore l’œuvre de Franquin, et pour les autres aussi, de découvrir ou de relire les aventures de Gaston.
En un mot, chef d’œuvre !
Dans les demi pages de publicité pour les piles Philips, le nom de la marque a été remplacé par "bidule" excepté dans une case de la page 26 ;-)