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L’inhibiteur de violence a été vaincu! L’humanité a repris son destin en main avec à sa tête Cass, qui ne s’est toujours pas remise de la perte de son frère. Alors que la guerre de reconquête dans le système Trappist fait rage, les choix binaires de vengeance sont remis en question par des avis divergents au sein de la rébellion mais aussi parmi le Conclave des Nations aliens dont un émissaire s’apprête à rendre visite au commandant suprême des forces humaines…
Le premier album avait été une très agréable surprise. Cette conclusion marque une rupture assez nette avec ce dernier dans un étonnant scénario assez ambitieux et construit donc en deux parties qui abordent des questions tout à fait différentes. Le style même est autre puisque après avoir parcouru les couloirs des stations spatiales des mineurs et assisté au conflit entre le frère et la sœur, on bascule ici en plein cœur d’une guerre spatiale où seule l’extinction totale d’une des deux parties semble un aboutissement possible. Alternant les séquences de dogfights et de bombardements d’aliens étonnamment faibles et les discussions stratégiques musclées entre Cass et son Etat-Major, l’album se lit agréablement en provoquant d’intéressantes réflexions sur la destinée de la guerre et le concept de libre-arbitre. Car le sujet de la série est bien celle du choix et des compromis nécessaires pour vivre en communauté. Si le trouble jeu des aliens reste camouflé jusqu’à une conclusion plutôt réussie (ce qui n’est pas toujours le cas dans le genre SF), assez tôt l’héroïne dont la solitude est palpable se retrouve confrontée à la contestation de ses hommes, des premiers Dots, mais aussi en conflit intérieur. La discussion sur l’idée de chef suprême avec l’ambassadeur alien est à ce titre tout à fait passionnante avec en filigrane l’argument défendu par Cass que les humains ont besoin d’un chef autoritaire et tout puissant. A l’heure où les nations semblent remettre en question les vertus de la démocratie cette BD a le gros intérêt de nous interroger mine de rien sur un choix majeur des sociétés humaines. Désormais scénariste chevronné, Stephane Louis montre sa très bonne maîtrise des structures scénaristiques pour proposer une lecture fluide.[...]
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/06/24/red-sun-2/
« On me surnomme Bord' et je ne veux plus faire partie de ces 900 millions d'esclaves qui travaillent dans les champs d'astéroïdes de Trappist-1 à la recherche du précieux reddyrium ! Il y a trois siècles encore, les Terriens étaient 16 milliards. J'ignore quelle saloperie ces Aliens nous ont faite, mais il nous est impossible de nous révolter. Je voudrais envoyer mon poing dans la gueule d'un abruti que je n'y arriverais pas. Ces salauds arrivent même à nous empêcher de nous suicider. J'ai décidé de rejoindre les rebelles, les Blue Dot Sons. Par un étrange phénomène, la modification introduite dans l'ADN humain par nos chers maîtres semble neutralisée chez eux. Ils n'ont qu'une envie : libérer l'humanité et faire payer chèrement à ces esclavagistes les milliards d'êtres humains qui ont été condamnés à travailler pour eux. L'ennui, c'est que ma grande soeur ne semble guère pressée de rejoindre les rebelles, et je l'aime plus que tout… Mais pas au prix de ma liberté… Pas au prix de la liberté de mon peuple ! »
Critique :
Voilà un premier album très prometteur, surtout au niveau du dessin et de la mise en couleurs, due aux talents d'Alessandra de Bernardis, jeune italienne. Vivement le second et dernier tome.
Petit bémol, les dialogues semblent souvent sortis de séries telles que « Les Feux de l'Amour » et sont parfois consternants :
« - Au contraire Taun… C'est moi qui suis désolée. Je n'ai rien vu, rien compris. J'étais aveuglée par mon amour pour Bord', et mon besoin de le protéger, même contre son gré. J'ai été la pire des égoïstes.
- Ne dis pas ça. Je…
- Si ! Et je n'ai pas vu la noblesse de sa cause. de vôtre cause ! Je ne voyais que moi, moi, moi ! »
A part ça, l'histoire tient la route.
Première bande dessinée du nouvel éditeur, Éditions Kamiti, cet album réussit l’exploit dès le départ de nous immerger totalement dans cet univers futuriste. J’ai été charmé par cette histoire d’humains soumis à l’esclavage sans possibilité de rébellion à cause d’un gêne incrusté dans leur corps dès leur naissance.
On fait connaissance de Bord’, un mineur rêvant de liberté mais qui se sent surtout surprotégé par sa grande sœur Cass car celle-ci ne cesse jamais de lui dicter sa conduite. Lorsque Bord’, est témoin d’un attentat contre leurs bourreaux, celui-ci sent l’espoir monter en lui. Effectivement, il comprend, sans savoir les raisons, que certains humains ont réussi à passer outre leur inhibiteur, lui laissant entrevoir ainsi une possibilité de se libérer de leurs tortionnaires. A partir de ce moment, Bord’, n’a qu’un objectif, celui de rejoindre les rangs de ce groupe rebelle, au grand désarroi de sa sœur. S’amorce alors le long et tragique parcours qui parsèmera leur aventure jusqu’à la conclusion touchante, dramatique mais pleine d’espoir pour les humains.
Les auteurs ont basé leur scénario sur un système solaire qui a été découvert par les scientifiques il y a de cela quelques années seulement, soit en 2015. Celui-ci serait peut-être propice à la vie humaine et c’est cette toile de fond qui a servi à construire l’intrigue ainsi que les environnements. Ça rajoute une certaine forme de réaliste sur ce qui pourrait nous arriver si nous découvrions une autre espèce intelligente et une lumière d’espoir pour ceux qui espèrent que la vie soit possible ailleurs que dans notre système solaire.
L’histoire est enrobée par des dessins magnifiques qui sont l’œuvre d’une jeune dessinatrice qui a tout un avenir devant elle. On ressent les sentiments dans les expressions de chacun des personnages et cela rajoute à l’immersion de cet univers. Les couleurs sont chaudes et enveloppantes, ce qui apportent un certain réconfort malgré les conditions dans lesquelles évoluent les humains.
Cet éditeur frappe fort avec cette première BD, et en attendant la suite de ce premier tome, je leur souhaite de publier d’autres titres de cette qualité et que le succès soit au rendez-vous.
Pour amateurs de science-fiction, je conseille cette BD sans hésiter.
La superbe couverture nous mets sous de bons auspices pour la lecture du premier album d’un nouvel éditeur à qui on pardonnera les quelques coquilles de textes. La maquette est simple, rien d’exceptionnel mais rien à reprocher non plus. L’album est annoncé en deux parties (j’aime ça) et les auteurs expliquent en fin d’album les découvertes des systèmes d’exo-planètes, réalité scientifique qui leur a donné l’idée de ce projet. C’est original et intéressant. Enfin, un making of des étapes conception d’une page par l’illustratrice clôture le volume, ainsi qu’un aperçu d’une page du prochain tome. On sent l’effort éditorial pour développer l’après-lecture et c’est très bien.
En 2627 l’humanité a été asservie par un bloqueur génétique qui interdit toute violence, et donc toute révolte. Dans le système « Red Sun one » Cass et Bord’ sont frères et sœurs, mineurs travaillent dans des champs d’astéroïdes. Couvé par sa frangine, Bord’ ne rêve que de rejoindre la rébellion qui s’est émancipée du bloqueur génétique et combat pour la liberté des humains contre un mystérieux adversaire…
Dans la série « une couverture c’est (très) important », Red Sun se pose là! Reprenant les codes de l’affiche de cinéma, avec des personnages forts et ses teintes chaudes solaires, l’album a l’une des plus belles couvertures de l’année. Tant mieux pour l’éditeur tant il est difficile de faire son trou. Là où ça devient intéressant c’est que la couverture est réalisée par l’illustratrice de l’album (assistée d’Antonio Di Luca mais l’on n’est pas dans la démarche commerciale utilisée par beaucoup d’éditeurs sur le modèle des comics US et que je trouve détestable)… et surtout qu’elle n’est pas trompeuse puisque les dessins intérieurs sont largement du niveau de la peinture de cette couverture. Comme on dit, « on ouvre un album pour ses dessins, on l’aime pour son scénario »…
J’ai pris grand plaisir à la lecture de cette histoire SF qui sait instiller un mystère tenace tout au long du volume en induisant subtilement des informations sur les antagonismes. Les deux frangins sont attachants et crédibles par leurs options de vie opposés et les personnages secondaires (très peu développés, un peu dommage) appuient ce duo. L’intrigue progresse sans longueurs, essentiellement autour de ce frère que Cass va tout faire pour protéger et c’est justement au moment où l’on sent que l’on a besoin d’un événement pour progresser dans l’intrigue que survient la révélation finale. La tension est donc tout le long sur le fil et le côté tardif de l’accélération renforce l’envie de lire la suite. Gros cliffhanger, joli coup scénaristique, c’est très efficace.
Niveau graphique, pour un premier album c’est déjà très fort. Le making-of explique la technique essentiellement numérique d’Alessandra de Bernardis dont la maîtrise anatomique (les postures des personnages dans toutes les situations sont sans faute) et la caractérisation des visages est vraiment intéressante. Le côté très numérique des couleurs et des textures peut paraître un peu lisse mais cela apporte aussi une ambiance typique de la SF spatiale. Peut-être un peu trop d’effets de lumières mais franchement, beaucoup de dessinateurs chevronnés ne s’en tirent pas mieux. Pour peu qu’elle progresse en publiant, on tient là l’une des illustratrices à suivre de ces prochaines années et qui pourra sans doute dessiner dans tous les styles tant sa technique paraît solide.
Je suis vraiment content pour les auteurs et l’éditeur de parvenir à publier un premier album si costaud et qui pourra sans difficulté lancer une carrière à suivre.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/05/22/red-sun/