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Années 80, Corse. Catherine rencontre par hasard un demi-frère dont elle ignorait l’existence. Il comble un manque inconscient, cette part corse que la parisienne, étudiante venant se ressourcer chez sa cousine ne connaît pas bien. Il révèle les mensonges de sa famille, de sa mère, obligée d’abandonner cet enfant d’un mariage turbulent. C’est l’histoire de la France, de la Corse, d’une famille qu’elle découvre en spectateur. Mais les secrets ne sont jamais terminés…
J’ai lu cet album car il figurait dans la sélection du prix des médiathèques du territoire où j’habite. Il s’agit d’une jolie découverte, dans un style graphique et une sensibilité générale proche du Paroles d’honneur de Leila Slimani et Laetitia Coryn. L’histoire corse en question est remarquablement construite, avec plusieurs étapes qui suivent une évolution surprenante et permettent de découvrir tout en souplesse des sujets assez différents: la mafia, les colonies et la France des années 50, les secrets de famille, la question corse et le terrorisme,… On pense lire une histoire de famille et le curseur s’ouvre rapidement sur quelque chose de plus vaste, sur le principe de la petite histoire qui intègre la grande Histoire. Le personnage principal est assez touchant, jeune fille simple découvrant la complexité des secrets de famille. Cette histoire aurait pu se passer ailleurs et aurait été tout aussi intéressante. Mais elle se passe en Corse et les spécificités de l’île (peut-être un peu caricaturale puisqu’elle ramène inévitablement la question mafieuse: la French Connection… ) rajoute un peu plus de drame. Pourtant le traitement se fait tout en douceur, sans pathos car c’est le point de vue de Catherine qui prévaut, aimant son demi-frère sans jugement malgré les ombres de sa vie. Les aller-retour temporels sont très bien balisés visuellement et se suivent sans difficulté, hormis peut-être l’évolution physique des personnages qui peut parfois être un peu compliquée.
Il en ressort un joli album dont la couverture reflète particulièrement bien cette narration douce et ombrageuse à la fois. Une belle BD que je n’attendais pas et qui, si elle nous surprend peu, est très cohérente et maîtrisée.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/05/18/bd-en-vrac-9/
Une très belle découverte que cet album. Avec un dessin tout en sensibilité, très beau, très tendre. Alors oui, en effet, le scénario est de plus en plus emmêlé au fil des pages, parfois difficile à suivre à travers les nombreux retours en arrière. Mais après tout, c'est peut-être un peu caractéristique de ces histoires qui se passent, parait-il, sur "l'Île", quand le passé n'arrive pas à s'estomper et revient inlassablement se mêler au présent, quand on a oublié depuis longtemps le début de l'histoire mais qu'on continue quand même à la perpétuer, apparemment sans logique et sans raisons, si ce ne sont celles de l'Omerta, cette fierté locale, mais surtout ce fléau, ce poison, ce fardeau ancestral.