Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Lors de la grande dépression de 1929, la très jeune Dusty décide de se rendre à Washington par ses propres moyens afin de retrouver son syndicaliste de père. Celui-ci est parti avec plusieurs compagnons afin de rendre compte au Président des États-Unis des difficultés auxquelles sont confrontés ses concitoyens.
Pendant son voyage elle fera la rencontre de personnages célèbres de l’époque (réels ou de romans) comme Tom Joad le héros de Steinbeck dans « Les raisins de la colère » magnifiquement interprété par Henry Fonda dans le film de John Ford, ou encore la photographe Dorothea Lange qui a rendu compte du traumatisme et de la pauvreté des Américains de l’époque ou encore de Bonnie and Clyde.
Pour en revenir à sa rencontre avec Dorothea Lange, Gilles Aris (le dessinateur) a superbement rendu la célèbre photo de cette migrante qui donne le sein à son enfant sous une toile de tente. On ressent tout le désespoir de cette femme avec son regard perdu dans le néant qu’est devenue sa vie.
Mais il y a bien d’autres rencontres avec les hobos (sans domiciles fixes) qui hantaient les chemins, les champs de cueillettes, et les wagons à bestiaux. Pour se reconnaitre, chacun marque d’un bout de craie, de pierre ou encore de charbon sa trace comme un langage destiné aux autres hobos pour les avertir d’un quelconque danger ou d’un espoir de repas.
Dans « La ballade de Dusty » on élit le roi des hobos qui n’est autre que le meilleur conteur. Je ne sais pas si cela a vraiment existé, mais il s’agit d’un très bon passage de l’album.
Les sourires et la tristesse se partagent les pages de cette histoire où la violence croise les besoins d’humanité et d’entraide. Ce n’est bien évidemment pas aussi fort que « Les raisins de la colère », mais cet album, il me semble, rend bien la vie des pauvres gens de l’époque.