Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Un trailer politique spatial riche en émotion. Comme toutes politiques, la corruption et la propagande sont de mises avec des individus tous aussi différents les uns des autres . Les révolutionnaires pacifiques ou radicaux, les bonnes gens et les profiteurs, les exclus et les rupins, les médias abrutissants et les lobbys puissants (ici représenté pincipalement par la la guilde des apiculteurs, maitre dans un monde où rien ne pousse, où rien ne vit) , tous souhaitent un monde meilleur, selon leurs idéaux...Et il est bien difficile pour le lecteur de choisir son camp, car les arguments et les projets apparaissent viables ou "moins pires" de tous bords .
Les artistes ont pris le temps de travailler la psychologie de chaque personnage sans tomber dans les habituels archétypes . Certains vous paraitrons amicaux avant de peut-être vous surprendre voire vous décevoir sur quelques rebondissements bien sentis , d'autres sont excécrables de bout en bout et d'autres enfin se laissent découvir, apprécier ,aimer au fil des péripéties .
Le dessin très orienté polar avec un colorama basé sur des nuances de gris pour le présent, sépia pour les flashback, est une franche réussite, certaines pages sont à contempler quelques instants . La science-fiction est assez discrète, ce qui rend cette dystopie tout à fait réaliste malgré les vaisseaux et autres créatures fantastiques . Les paysages SF et les jeux de lumières ont quand même de quoi interpeler l'oeil de l'initié au genre .
Le petit plus de cette série : Les dossiers d'environ 5-6 pages en fin de tome, sur différents sujets liés à l'humanité . Ils sont instructifs car les phénomènes relatifs à la science y sont vulgarisés, parfait pour un néophyte . Quelques sujets en vrac, comme ça : la pesanteur, la théorie de l'évolution, les principes de domestication, la culture et la colonisation etc ...
Pour ma part, "Invisible Républic", c'est du tout bon !
Si les événements violents se multiplient dans ce troisième tome, l’intrigue continue cependant à patiner et on n’en voit toujours pas venir le bout (Invisible Republic 2015, #11-15).
Arthur est désormais en prison et nous poursuivons la découverte de son histoire au travers de son autobiographie (impliquant donc de nouveaux et longs récitatifs). Mais il n’est plus qu’un personnage de second rang derrière Maia, la véritable héroïne de cette série, dont nous suivons autant la vie passée (en fuite sur Asan) que présente (en rebelle sur Avalon). Son histoire est très intéressante à suivre, sa force de caractère également et elle passe progressivement dans ce T3 d’une figure de non-violente à celle de combattante.
En revanche, les choses se gâtent en ce qui concerne la trame relative au journaliste Babb. On perd notre temps avec des personnages, des scènes et des dialogues annexes et son absence de rôle actif rend l’histoire inutilement confuse. Il est, comme le lecteur, baladé dans des événements qui le dépassent et il serait appréciable de simplifier cet aspect de l’intrigue pour lui redonner de l’allant.
Au-delà de ce problème de rythme – peut-être pas si anodin –, j’émettrais un dernier bémol concernant l’avenir de cette série. Celle-ci est en effet à l’arrêt en VO depuis mars 2017, soit depuis trois ans, et les auteurs travaillent désormais sur Green Lantern : Terre-Un. Espérons que l’éditeur ait des nouvelles récentes et rassurantes à son sujet et qu’il ne se soit pas contenté de publier une série mort-née.
S’il fallait résumer ce second tome en une phrase simple, je dirais que nous continuons d’y suivre très tranquillement les personnages dont nous avons fait la connaissance dans le tome précédent. Il n’y a malheureusement guère plus à raconter et, si je continue à autant aimer l’ambiance et le déroulement de l’histoire, il faut bien reconnaître que plus d’un lecteur de comics s’arrêtera là (Invisible Republic 2015, #6-10).
D’une part, parce que l’histoire n’avance pas. Je force un peu le trait car, certes, nous progressons dans les premiers pas en politique – et en terrorisme, il faut le noter – d’Arthur et de Maia. Et certes, en parallèle, notre journaliste Babb et sa collègue continuent de mener leur enquête sur la naissance de cette rébellion. Mais, au rythme où leur histoire à tous progresse, il faudra aux scénaristes au moins cinquante numéros pour la conclure... C’est un rythme de série télévisée, il ne me semble pas du tout adapté à la bande dessinée.
D’autre part, Gabriel Hardman et Corinna Bechko continuent d’attacher une très grande importance à la caractérisation de leurs personnages. On passe ainsi plus de temps à les voir échanger sur leur mouvement politique, leurs actions, leur passé et leurs sentiments (ce que d’aucuns qualifieront de verbiage) qu’à assister au développement de l’histoire. La lecture du journal de Maia renforce également ce sentiment, il ne s’agit pas que d’une voix off, elle a écrit un véritable roman (dont on comprend enfin qu’il est à l’origine du titre de la série).
Bref, c’est une série qui prend son temps, à taille humaine et exigeante avec ses lecteurs. J’en serai évidemment pour le troisième – et dernier ? – tome.
N’étant pas particulièrement fan des licences pour les gosses tel les Tortues Ninja ou Rick & Morty, je ne prêtais pas plus attention que ça aux éditions HiComics. Puis, j’ai feuilleté Invisible Republic à la bibliothèque et j’ai immédiatement emprunté et ingurgité les trois tomes dans la foulée. Il faut dire qu’au premier abord le dessin est superbe et, à la lecture, l’histoire devient très vite prenante (Invisible Republic 2015, #1-5).
Celle-ci se déroule sur Avalon, une lune d’Asan, en 2843 et la dictature en place pendant quarante ans vient de tomber ; mais le récit pourrait tout aussi bien se dérouler sur Terre de nos jours tant l’univers dépeint par Gabriel Hardman et Corinna Bechko est proche du nôtre. On y suit un homme et une femme qui, à la suite d’un fâcheux incident, vont voir leur destinée prendre un virage dangereux. Dans le même temps, mais une quarantaine d’année plus tard, on suit un journaliste enquêtant sur ces deux personnages au cœur de la dictature récemment défunte.
Si la narration en parallèle et le coup du journal opportunément sauvé des flammes sont des classiques, il n’en demeure pas moins que l’histoire est très intéressante à suivre. Les scénaristes prennent le temps de bien caractériser leurs personnages mais aussi leur quotidien, ce qui participe au réalisme de cet univers de SF. Forcément, cela a un impact sur le rythme, plutôt lent, de la série et l’on referme ce T1 avec plus de questions que de réponses.
Quant au dessin de Hardman, il correspond au style que je préfère dans les comics : brut, relâché, très encré, sale (dans le sens "noirceur" du terme). Si l’on y ajoute les couleurs de Jordan Boyd, qui oscillent selon les scènes entre le sépia et le gris, cela nous donne une partie graphique superbe qui colle parfaitement à l’univers ici créé. Pour faire le rapprochement avec d’autres artistes, je citerais Alex Maleev, Michael Lark, Tomm Coker ou Sean Phillips. Et pour les amateurs qui rechercheraient des dystopies à pareille ambiance, lisez Lazarus ou DMZ.
Cette critique porte sur les trois premiers volumes parus en France, qui suivent exactement la parution reliée US. Quinze épisodes sont actuellement parus, sur une trentaine envisagée à terme pour la série (environ cinq chapitres par volume). Chacun des albums comportent en fin de volume plusieurs textes sur les problématiques de la Hard-Science-fiction et sur l’univers d’Invisible Republic. Moyennement intéressants mais ils ont le mérite de donner des infos de la scénariste sur sa création et c’est toujours à saluer.
Sur la lune Avalon le régime dictatorial d’Arthur MacBride est tombé, laissant place à un gouvernement dont les mœurs démocratiques riment avec éloignement des centres du pouvoir martien du Commonwealth. Nous sommes en 2843, l’humanité a essaimé sur des exoplanètes grâce à des vaisseaux générationnels. Un journaliste va découvrir l’existence d’une proche du dictateur, dont le témoignage peut remettre en question toute l’historiographie officielle et secouer jusqu’aux fondements politiques du régime martien.
The invisible Republic jouit d’un sacré buzz au sein des blogueurs et dans la galaxie des comics indépendants. Ses très jolies couvertures et son étiquette de « SF politique » m’ont assez vite attiré… Première déception, les dessins. Je ne peux pas dire qu’ils soient mauvais, mais ils font partie d’une école graphique qui ne me plait pas, avec un style imprécis qui peut avoir un intérêt pour refléter une ambiance mais que je ne trouve pas joli esthétiquement. Pour les mêmes raisons que Lazarus, autre dystopie très politique, que Sheriff of Babylon, ce graphisme m’a empêché d’entrer dans cet univers pourtant riche, ambitieux, réaliste. En outre la colorisation donne un aspect « sale » certainement recherché mais qui accentue l’impression à la fois de zone de guerre, de documents récupérés et clandestins qui collent parfaitement avec le sujet, mais n’aide pas à la lisibilité. C’est très subjectif bien sur, certains aimeront.
La grosse qualité supposée de cette série est son réalisme et son côté politique. Là aussi j’ai été déçu par un scénario assez déstabilisant, qui semble fuir l’action et les scènes choc. On est dans une certaine normalité avec l’ambition des auteurs de déconstruire la mythologie que tout régime politique se construit. Sur ce point c’est très réussi et efficace. On a plus l’aspect d’un documentaire (le personnage axial est le journaliste) que d’un thriller politique. De même, l’histoire commence en suivant ce journaliste assez insipide alors que l’on réalise progressivement que le centre de l’intrigue est la cousine du dictateur, personnage très réussi pour le coup et que l’on retrouvera à différents ages de sa vie et de prise de connaissance par le lecteur de son journal et donc du déroulement de l’ascension du dictateur MacBride.
Vous l’aurez compris, Invisible Republic est une série exigeante avec des auteurs qui (un peu comme Christophe Bec…) s’efforcent de brouiller la lecture, de densifier en poussant le lecteur à l’effort, par des croisements constants de narration (maintenant, le récit de Maïa, la vie passée de Maïa). Cela participe de l’ambiance complexe bien sur, mais cela rend la lecture compliquée, peu fluide en créant des énigmes artificielles. Ce comic est sans doute une série à lire en intégralité quand elle sera finie et l’attente des volumes n’aide certainement pas à rester plongé dans cette atmosphère de hard-science. La scénariste a écrit en fin d’ouvrages plusieurs textes de réflexions sur les problématiques que pose cet univers: le voyage inter-générationnel, la faune et la flore, la gravité, l’ascenseur spatial,…autant d’éléments passionnant pour tout amateur de SF. Il est dommage que ces thèmes soient finalement assez peu abordés dans la BD qui tourne autour de l’enquête de ce journaliste lâche et peu charismatique en laissant un peu confus le but recherché: chronique ethno-politique d’une lune ou description d’une révolution? Personnellement je suis plus intéressé par la seconde et la description SF n’est pas soutenue par des dessins qui auraient nécessité d’être plus précis, plus design.
Je ne voudrais pas laisser penser par une chronique trop négative que The invisible Republic est un mauvais comic. Il est certain que j’ai moyennement accroché et que le déroulé avance assez lentement. Mais la lecture du troisième tome a un peu remonté mon intérêt, avec des dessins que je trouve améliorés, plus nets et colorés et surtout une intrigue qui se simplifie, non dans son scénario mais dans son déroulement, plus linéaire. Du coup l’attention gagnée par le lecteur peut se concentrer sur les détails et l’ensemble y gagne en qualité. On ne peut du reste que saluer l’investissement des auteurs dans une série atypique à tout point de vue et qui fait une proposition novatrice si ce n’est très créative. Pour les amateurs.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/07/06/the-invisible-republic/
"Invisible Républic" de @gabrielhardman, Corinna Becko et @jordantboyd chez @HiComicsFrance
Synopsis :
"Un régime renversé. Un reporter déchu. Une femme effacée. Un journal secret.
Le régime galactique d’Arthur McBride est tombé. La messe est dite.
C’est du moins ce que pensait la population, jusqu’à ce que le reporter Croger Babb déterre le journal de Maia, la cousine cachée du dictateur. Elle y raconte l’ascension violente et audacieuse du plus grand révolutionnaire de l’univers. Effacée de toutes les archives officielles, Maia est aussi la seule à connaître les noirs secrets de ce héros du peuple. Croger Babb tient là le sujet de sa carrière.
Sera-t-il prêt à tout risquer pour révéler la vérité ?"
Scénario : Gabriel Hardman et Corinna Becko ;
Dessins : Jordan Boyd ;
Éditeur : HiComics ;
Prix : 16.90 € ;
Commandez-le sur HiComics.
Les bonnes idées, un monde parfait, un monde juste et équitable, je devrais même dire, un univers juste et équitable, tout cela commence à chaque fois par la même chose : une révolution, une révolution engagée, importante, nécessaire et sanglante. Voilà, ce qu'Arthur McBride a voulu mettre en place, a voulu pour l'humanité et c'est ce qu'il a réussit à faire, en tout cas, jusqu'à ce que son régime galactique tombe, comme les autres. Du moins, c'est ce que tout le monde a cru [...]
La suite de la chronique ici :
https://wordpress.com/post/yradon4774.wordpress.com/2051
Beaucoup de parlote dans ce premier tome, mais c'est l'entrée en matière dans un univers assez riche (apiculture notamment). Bonne dynamique sur l'introduction des personnages.
Le dessin est vif, détaillé. Relativement sombre, il accompagne le récit.
Rapport qualité prix excellent : couverture rigide, 120 pages pour 16,90 EUR.
A voir ce que le tome 2 réserve et comment tout va passer à l'action !