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Qui n'a jamais été trahi dans sa vie ? Les êtres humains sont complexes et parfois changeants. On peut aisément se sentir trahi par un ami. Il est vrai que lorsque cela prend la dimension d'une lutte politique pour l'indépendance de l'Irlande du Nord contre l'occupant anglais, cela peut prendre d'autres proportions. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent dans tous les milieux et plus encore quand ce sont des réseaux secrets. La dramatisation n'a pas lieu d'être.
Je n'ai pas aimé le découpage beaucoup trop chaotique notamment les interludes constituant l'interrogatoire du traître à la solde de la couronne britannique. La narration n'aide pas à se rapprocher de notre héros. C'est un jeune français, luthier de profession, qui s'engage dans l'IRA et on y croit à peine. Bon, en même temps, il y avait bien des français prêts à donner leur vie pour la Syrie à savoir un autre pays.
Une erreur également lorsqu'on voit le porterait de Margaret Thatcher à la TV en 1977 alors qu'elle n'aura le pouvoir qu'en 1979. Oui, ce sont des petits détails mais cela n'échappe pas à un connaisseur de l'Histoire.
Pour le reste, j'ai été plutôt déçu par cette lecture alors que j'en attendais certainement beaucoup trop. Pour le reste, cela décrit tout de même de manière très âpres les relations très tendu entre les deux communautés sur un même territoire. La fin reste tout de même assez poignante.
Tout aussi prenant que "Retour à KillyBegs" puisqu'il s'agit de la même histoire, mais vu cette fois à travers le regard d'Antoine, l'ami "Français" de Tyrone "l'Irlandais". Un diptyque de regards croisés sur une page de l'histoire... Déchirant !!!
Une histoire vraie qui prend racine dans le conflit nord-irlandais, où Antoine (Sorj lui-même), petit français luthier de son métier, se retrouve embarqué dans les rangs de l’IRA. Ou plus exactement, il décide, malgré les conseils de son grand ami Tyrone, vrai militant républicain, de rendre des services divers à la cause, notamment les héberger dans sa chambre de bonne, à Paris. On apprend assez vite que Tyrone est en fait un agent double et bosse en sous-mains pour les royalistes. Tout le récit, majoritairement en voix off (adaptation de roman introspectif oblige), va se centrer sur le personnage faussement secondaire de Tyrone Meehan et sa relation mentor/élève avec Antoine (Tony). La réflexion se situe moins sur la trahison que sur la valeur de l’amitié. Tony, très fortement amoché par la découverte (tardive) de la trahison de son ami et mentor, va devoir évaluer à quel point Tyrone a menti, a été malhonnête ou incincère envers lui. On sent le besoin chez lui de sauver ce qui peut encore l’être chez le personnage de Tyrone, tombé largement en disgrâce auprès des républicains qui seraient prêts à le crucifier sans procès.
Sur la forme, il s’agit d’un tour de force extraordinaire de la part d’Alary qui, non content d’un découpage virtuose, réalise des planches stylisées de toute beauté, entrecoupées (idée géniale) de transcriptions de l’interrogatoire de Meehan, qui s’imbriquent impeccablement dans la narration.