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Premier tome du second cycle, avant dernier tome de la saga, le récit est bien mené avec une bonne intrigue, des personnages intéressants et un décors général haut en couleur. Le dessin est peut-être un peu trop brouillon à mon goût cependant c'est une lecture plaisante, on passe un bon moment à lire ce tome et je suis intrigué pour la fin de cette histoire.
Les aventures de Tancrède se poursuivent et l'histoire prend de la profondeur avec des personnages bien travaillés et un récit bien mené.
ce tome est une bonne bd servi par une bonne intrigue, un décors intéressant et une bonne réalisation même si le dessin et la colorisation ne plairont peut-être pas à tout le monde (pour ma part ça passe).
Un bon début pour l'Or des Caïds, les personnages sont campés, l'intrigue est plutôt bonne et montre bien le panier de crabes qu'était le sud de l'Italie à l'époque avec une petite entorse à la Grande histoire mais plutôt bien menée. Les dessins m'ont plu. En résumé, une bonne introduction à la conquête de la Sicile.
Si la stratégie machiavélique ravira les amateurs, le déroulement de ce tome reste un peu chaotique en ballotant le lecteur qui ne sait pas trop pourquoi on nous présente telle scène et pourquoi tel personnage disparaît soudain. Ce volume manque un peu de continuité, ce qui participe à l’inconfort sans doute recherché. La conclusion anticipée de la série a probablement joué également pour précipiter une fin un peu au milieu du gué qui ne résout vraiment rien. On sort ainsi de ces deux cycles (qu’il vaut mieux voir comme une vraie quadrilogie tant les quatre albums sont liés) vaguement déçu avec l’impression d’avoir participé par une fenêtre à une séquence historique sans début et sans fin. Un peu frustrant même si la qualité de ces albums restent dans le haut du panier en matière de bd médiévale.[...]
Lire la suite sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/09/bd-en-vrac-19/
A chaque fois que je ferme une oeuvre du duo Brugeas / Toulhoat, j'ai un arrière-goût d'histoire inachevée... c'est ce que j'ai pris l'habitude d'appeler "le syndrome Chaos Team".
Encore une fois, à la fin de ce second cycle d'Ira Dei (et peut-être dernier album de la série ?!), j'ai l'impression que l'histoire s'achève au moment même où elle commence à devenir intéressante !
Je trouve que, à l'instar des autres oeuvres du duo, le récit alterne des planches très fluides et des moments de lecture moins plaisants.
Je ne vais pas dire que je ne me ferais plus avoir car j'attends déjà la République du Crâne, futur titre du duo, mais j'espère vraiment que toutes ces histoires commencées (Chaos Team, le Roy des Ribauds, Ira Dei) auront un jour une fin.
Une série qui commençait plutôt bien mais qui finit par un Tome 4 bien creux.
On le résume en 3 lignes, la fin est sans saveur, on se demande un peu pourquoi on a acheté les 3 premiers tomes... J'avais presque l'impression de lire sur un tome du "Scorpion" (que je trouve plutôt insipide).
Fan du "Roy des Ribauds" des mêmes auteurs, j'en vient maintenant à hésiter à acheter "Nottingham" leur dernier ouvrage tant j'ai été déçu par cette série Ira Dei qui aurait pu être vraiment bien creusées mais qui n'a fait que baisser en qualité au fil des opus.
Et bien l'essai n'est pas transformé pour ma part... (cf. mon avis du tome 3).
Déçu par cet album que je trouve bien "léger", il se lit vite et n'est pas passionnant : je trouve qu'il manque de profondeur.
Les relations entre les personnages, qui sont le cœur de l'intrigue, sont caricaturales à mon goût.
BDGest' indique que la série est finie ? Pourtant j'ai l'impression que la scène finale pouvait enchaîner sur un 3ème cycle, ou pas ?
Le déroulé de ce récit est parfois chaotique. Il n'y a pas d'enjeu véritable qui se dessine d'emblée. Cependant, le mystère se fait par l'intermédiaire de ce moinillon qui accompagne un mercenaire nommé Tancrède vers des contrées lointaines pour des aventures assez guerrières. La période choisie est peu connue puisqu'il s'agit de l'âge d'or de l'Empire byzantin qui a succédé à l'Empire romain d'occident qui s'est effondrée en 476 après Jésus-Christ marquant le début du Moyen-Age.
Bref, nous avons là une série purement médiévale qui nous entraîne du côté de la Sicile, une île fort convoitée. On assiste à une montée en puissance de ce récit aux contours très floues. La fin de ce premier tome marque une petite surprise qui rehausse le niveau général. Je n'ai pas tant accroché que cela mais c'est tout à fait convenable à la lecture pour peu qu'on s'intéresse à l'Histoire.
Le meilleur tome de la série.
Les personnages du premier cycle refont leur apparition, attendons le prochain tome pour savoir si l'essai est transformé.
Ce troisième tome est marqué par le sceau de la violence. Les auteurs s'en donnent à cœur joie livrant une aventure épique sans retenue. Piochant librement dans la réalité historique, ils proposent un récit haut en couleurs fait de complots, de cynisme, de trahisons, de bruit et de fureurs, et de personnages fort bien campés.
Même si la caractérisation des personnages peut être parfois un peu sommaire, les évolutions de certains, dont le héros Tancrède -un peu en retrait ici- font naître des subtilités intéressantes.
Évidement, le dessin de Ronan Toulhoat participe pleinement à la narration. Dans ce récit débridé et dans un style parfaitement achevé, le dessinateur se fait plaisir en brossant des "gueules" et en développant sa science du mouvement. Les descriptions des batailles qui font ressentir toute la confusion et la folie de ces instants sont particulièrement réussies.
Pour moi, le meilleur tome de la série jusqu'à présent.
7/10
J'avais déjà émis quelques réserves sur le tome 1 de la série... avant de me déjuger tant le tome 2 était flamboyant. Cette seule couverture (qui part illico dans mon top thématiques de l'année) suffit à m'émoustiller en illustrant l'art de la mise en scène extravertie de Ronan Toulhoat. Comme j'essaye de rester objectif, je dois reconnaître que cette fureur normande souffre de l'habitude que l'on a à la lecture de ces auteurs: la réalisation globale est excellente, c'est bien dessiné, bien écrit (bien qu'un peu obscure en matière de stratégie),... mais il manque un sel, peut-être un personnage, peut-être un retournement, je ne sais. Cette série s'inscrit dans l'exotisme d'une période méconnue du grand public et dans la finesse des manigances politiques. Le premier cycle a montré combien il fallait juger du double album-cycle dans son intégralité tant cette histoire est imbriquée, aussi je me garderais de rabaisser ce tome 3, mais j'ai éprouvé des difficultés avec une introduction où il est difficile de comprendre si l'on se place dans la suite directe (et dans ce cas pourquoi une narration) ou dans une variation. Sans-doute ais-je du mal à saisir le concept d'une série qui reste néanmoins fort agréable à lire.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/10/02/bd-et-vrac-12/
J’ai vraiment un peu de mal avec le dessin de Ronan Toulhoat. Je ne le trouve pas mauvais mais il me donne une impression d’inachevé. La violence de l’histoire monte encore d’un cran avec des scènes de batailles où domine le rouge couleur sang. Ce sont d’ailleurs, selon moi, les pages les moins bien réussies où la confusion semble de mise. Robert, où Tancrède comme il aime se faire appeler, se trouve un peu en retrait dans ce troisième album. Une certaine langueur semble s’être emparée de lui. Est-ce pour mieux être lui-même dans le prochain tome qui lui sera consacré ?
L'illustration de couverture est très réussie, plus pertinente que celle du premier volume), reprenant à la fois le thème et la colorimétrie de la série (j'aime toujours quand il y a une homogénéité dans une série) mais surtout proposant un sujet énigmatique et très révélateur de l'album. Un vitrail dessiné très élégant en début d'album rappelle les protagonistes. Ce tome clôt officiellement un premier cycle d'une série prévue en quatre cycles minimum.
Après avoir conquis Taormine en Sicile, Tancrède est intégré à l'armée du Strategos Maniakès. Poursuivant sa propre vengeance en enfermant le moine dans une cage, il voit les alliances se faire et se défaire, chacun jouant sa propre partition au sein de ce théâtre de reconquête militaire.
Le duo Brugeas/Toulhoat est décidément impressionnant. Non content d'une productivité hors norme (on est à une moyenne de 2 albums par an), ils parviennent à produire des BD grand public sur des sujets et traitement pour le moins risqués... Paradoxalement si leur BD la plus mainstream (Chaos Team: des barbouzes dans un contexte post-apo après l'arrivée des extra-terrestres) est leur seul semi-échec commercial, ils choisissent ensuite un polar médiéval très sombre et une épopée diplomatico-stratégique dans la méditerranée Byzantine de l'an Mille!
Le premier tome d'Ira Dei était une vraie réussite, inattendue pour ma part et qui reprenait pas mal de tics graphiques et scénaristiques du couple d'auteurs. La part du diable parvient à rehausser encore le niveau en complexifiant une intrigue déjà touffue, notamment via le ressort des aller-retour: l'album débute sur la grande bataille de Syracuse et nous montre par morceaux quelles inimitiés, quels retournements d'alliances, quels machiavélismes ont mené à ce morceau de bravoure épique qui renverrait presque le Conan des deux compères sorti au printemps au rang de bleuette Nouvelle vague... La lecture de l'album demande de la concentration même si le dessin, toujours aussi clair et précis facilite le parcours oculaire. La grande force de ce volume et le véritable changement par rapport à leurs productions précédentes est l'absence de héros et une impossibilité pour le lecteur de définir le centre de l'intrigue. La multitude de personnages secondaires, bien plus charismatiques et éclairés que les deux centres antagonistes que sont Tancrède et Etienne, crée une toile renforcée par une chute inattendue qui ressemble plus à un to be continued qu'à une fin de cycle. La série sera en effet construite sur des cycles "géographiques" changeant de théâtre des opérations à chaque diptyques, dans une trame néanmoins suivie.
Le personnage de Tancrède est un peu en retrait dans ce volume, en laissant la part belle (comme souvent chez Brugeas&Toulhoat;) aux femmes, manipulatrices, belles, intelligentes, face à une brochette de mâles violents et tous plus retors les uns que les autres qui font chercher en vain quelque chose qui se rapprocherait le plus d'un héros. Dans cet univers machiavélique où chaque acteur semble être le précepteur de Sun Tzu, très peu de manichéisme, ce qui est rare dans ce genre de BD et très agréable.
Graphiquement Ronan Toulhoat n'en finit plus à chaque album de nous régaler. Si vous lisez régulièrement ce blog vous savez que je suis adepte des encrages forts et ce que j'aime chez ce dessinateur c'est son trait très instinctif allié à une utilisation discrète du numérique, dans la colorisation notamment et dans la réalisation d'arrière-plans jamais délaissés: il y a une telle vie dans chacune des cases que l'on prolonge la lecture pour scruter chaque détail. L'autre grande force du dessinateur est son sens du mouvement, à la fois par des effets graphiques très maîtrisés (eyfish, lignes de vitesse) et par un découpage en travelings qui crée une vraie immersion.
La part du diable est peut-être l'album le plus abouti du duo (je sais, je dis ça à chacun de leurs albums...), à la fois exigeant, complexe, visuellement renversant de détails et de précision, proposant à la fois de sombres débats stratégico-conspirationistes et des scènes de bataille grandioses... On ne sais plus s'il faut souhaiter des changements d'horizons pour ces auteurs tant ils nous régalent en proposant à chaque album des créations qui respirent la passion. Personnellement je suis leurs aventures les yeux fermés et pour l'instant je n'ai jamais été déçu.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/10/31/ira-dei-2-la-part-du-diable
Faut se réveiller : ce n'est pas parce qu'on dessine vite qu'on dessine bien ! et ce n'est pas parce que le scénario est bon qu'il faut évacuer la question du dessin (les gros pâtés noirs ça ne fait pas un encrage, et la perspective ça s'apprend...)
Ce deuxième tome confirme tout le bien que je pensais de cette nouvelle série ! Du très très lourd !
Les personnages s'épaississent, le scénario tient toutes ses promesses, les décors nous font sentir la chaleur de la Sicile, la mise en scène incroyable des combats et la mise en page nous révèle d'agréables surprises.
Quel duo mais quel duo ce Ronan et ce Vincent !
Nous sommes loin d'avoir tout vu les enfants et ça promet !
Un 1er cycle et une série qui fera date.
Un bon second tome qui boucle le cycle sicilien.
La carte des alliances est rebattue au cours de cet album, mais certainement pas de façon définitive.
En attente de la confrontation entre Robert de Tancrède et du Diacre Etienne, lors du prochain cycle.
Robert, sans foi ni loi, l'ambition et la revanche au coin des lèvres sur chaque sourire ! Notre homme fait le sel de cet album mais pas que ...
Tous les personnages sont très travaillés, amis, ennemis, les loups sont dans la bergerie.
On aime le côté historique et moyenâgeux, qui n'est en aucun cas trop lourd, on est ni gavé ni perdu si on lit avec sa tête.
Le scénario est clair. Une force de cet album.
Les flash-backs alimentent l'histoire présente de manière très intelligente. Se finissant par de petits cliffhangers ... On finit se tome avec des réponses mais l'étincelle intrigante est bien alumée :D on attend la suite !!!
Les ambiances de nuit et de batailles sont très bien retranscrites, on sent la fureur, la rage, le fer et le sang !!
Les ambiances de jour et les décors m'ont emportés dans ce pays ou le soleil burine les peaux.
Une ambiance de guerriers à la "kingdom of heaven" notamment dans la scène d'intro du film. Que j'adore.
Un album avec de grandeS qualitéS.
Merci les auteurs.
4,5/5
Même impression que yannzeman. Sauf que moi, je n’arrive pas à aller au-delà des premières pages... le dessin est trop « jeté » et la mise en couleurs sur des planches « lumineuses » ne passe pas avec ce style.
Pour faire court, l'histoire se laisse lire, mais les dessins sont très décevant.
On est loin des standards habituels de Ronan Toulhoat, qui nous a habitué à un dessin plus léché.
Cette nouvelle technique est-elle choisie pour gagner du temps sur le graphisme ?
En tout cas, j'ai eu peine à reconnaitre le style que j'appréciais tant jusque là.
Alors, au final, qu'importe si le scénario est correct, sa lecture est gâchée par le dessin, et rien n'y fait, la mauvaise impression demeure.
Je n'ai pas envie d'en savoir plus, alors que le suspens est sensé nous faire réclamer une suite.
C'est dire si je suis déçu.
Le couple d'auteurs BD Brugeas/Toulhoat est l'un des mes favoris depuis pas mal d'années maintenant, après la découverte uchronique Block 109... et toutes leurs autres séries que j'ai lu avec grand plaisir malgré quelques défauts parfois. Après un échec sur la (pourtant excellente) série SF Chaos Team qui a remis en question pas mal de choses chez eux, ils ont été acclamés par la critique et le public avec leur polar mafieux médiéval Le Roy des Ribauds. Ronan Toulhoat ayant une productivité proprement hallucinante (il doit en être à une moyenne de 2-3 albums par an avec des paginations d'environ 100 pages par album...), il remets le couvert cette année avec un premier opus d'une nouvelle série médiévale (le second arrive en fin d'année il me semble) avant la sortie d'un album sur l'univers de Conan le Barbare cet été chez Glénat.
En l'an Mille la Méditerranée est au carrefour des peuples et de l'Histoire: l'empire Byzantin encore puissant occupe les îles italiennes face aux seigneurs occidentaux et aux musulmans. En Sicile le siège d'une cité stratégique va permettre au seigneur Normand Tancrède de fomenter sa vengeance contre un ennemi mystérieux, dans une alliance trouble avec l'Eglise...
J'avais laissé le premier cycle du Roy des Ribauds sur une note mitigée. La sortie d'un nouvel album ne m'a guère surpris, en revanche, qu'il se situe encore au Moyen-Age et la description de l'éditeur ne m'avaient pas donné envie, pour la première fois concernant ce duo! J'étais donc assez sceptique et pas du tout sur d'acheter l'album. Quelques visites sur le forum bdgest et des retours assez positifs, mais surtout le fait que la série s'articule sur des cycles de 2 albums m'a convaincu de me laisser tenter, notamment pour la graphisme toujours aussi classe de Ronan Toulhoat. Et donc?
Je dirais que si le style scénaristique et graphique ressemblent au Roy, le côté ouvert, la structure en aller-retours entre passé et présent, les couleurs de la Sicile rendent la série suffisamment attrayante pour distinguer Ira Dei. Il est d'ailleurs surprenant que l'éditeur des séries historiques (Glénat) ne se soit pas laissé tenter tant le travail documentaire est sérieux (Brugeas a une formation d'historien pour ceux qui en doutaient). le principal défaut de la série est donc bien d'arriver après Le Roy des Ribauds, ce qui en atténue la fraicheur. Cela contentera parfaitement les fans d'action et d'aventure médiévale, ceux qui attendaient de la nouveauté seront un peu déçus.
Pour ne pas faire un faux procès et critiquer cette BD pour ce qu'elle est et non pour ce qui était attendu, elle reste un excellent moment de lecture, doté de plans très forts comme Toulhoat sait les faire, notamment lors des scènes de siège et de bataille. Les ombres et lumière sont toujours aussi beaux et si les arrières-plans sont un peu délaissés (rapidité de production oblige), le niveau reste très élevé. Personnellement j'aime toujours autant le graphisme de cet artiste. Ce qui me plait dans ses dessins publiés sur Facebook et dans ses premiers album c'est le côté barbare que l'on perd un peu à mesure que le lectorat s'agrandit je pense. L'incursion chez Conan me démentira peut-être. Cet album permettra (je l'espère) à de nouveaux lecteurs de découvrir ce duo talentueux et pour les familiers il se lira un peu comme le nouvel opus d'un XIII ou d'un Largo Winch: sans surprise mais avec plaisir. Comme je l'ai dit dans un précédent billet, un lecteur n'attend pas la même chose de tous les auteurs. Aux très bons on peut demander de l'excellence.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/03/06/ira-dei
En fait, rien de tel que de l'héroïque sans fantasy ! Une histoire riche, mouvementée, complexe comme je les aime. Reposant sur une trame historique particulièrement intéressante, car à la croisée des civilisations, Ira Dei nous plonge dans des jeux de pouvoir à rebondissements. Vivement la suite !
Après le Roy des Ribauds, même si restant dans la droite ligne de ce qu'ils savent faire, c'est un pure bonheur de les retrouver icic! Et le fait que le héro ne soit pas celui auquel on peut s'attendre est génial !!
Album qui se lit bien, mais rien d'exceptionnel.
Pour moi, j'ai l'impression que c'est du "réchauffé", du déjà vu... de l’héroïque sans fantaisie...
Cependant, les auteurs connaissent la recette pour construire des personnages hauts en couleurs : guerriers Varègues, Normands, Lombards, Seljuk, Petchenègue...
Le scénario n'est pas linéaire et apporte un certain nombre de rebondissements.
Voici une histoire pour le moins originale au vu du scénario. Tancrède le Normand est sans doute un artiste de la manipulation et un arriviste de haut vol. Il s’appuie sur une petite troupe de mercenaire et va savoir, grâce à son génie militaire, se rendre indispensable. Il évite de se faire appeler Robert… A-t-il quelque chose à cacher. L’histoire se déroulant en 1040 et en Sicile, il ne peut s’agir de Robert 1er de Normandie dit Robert le diable ou le magnifique décédé en 1035 ?
Je lis beaucoup de louanges concernant le dessin de Ronan Toulhoat sur cet Ira Dei. Pourtant, il m'a moins emballé que dans le Roy des Ribauds. Cela reste néanmoins un graphisme de qualité.
Cette Bd a le mérite d’être captivante et sait rendre le lecteur impatient avec les multiples questions qu’il peut se poser. La suite est donc très attendue.
Au milieu des centaines de bandes dessinées qui engorgent les rayons et les tables des libraires, il n'est pas forcément évident de savoir pourquoi choisir l'Or des Caïds, le premier tome de Ira Dei, la nouvelle saga de Brugeas et Toulhoat, et ce d'autant que la couverture - guerrière, virile, lyrique, visant clairement un public ado masculin dévoreur d'heroïc fantasy - ne le distingue guère du reste de la production standard du genre. C'est en se plongeant dans le récit complexe et tourmenté de Vincent Brugeas que l'on perçoit l'intérêt du livre, dans le mélange d'un réalisme historique inhabituel (enfin, c'est que l'on se dit quand on n'est pas forcément expert en histoire européenne du premier millénaire !) et d'intrigues politiques de haute volée (disons le syndrome Game of Thrones...).
Il n'est pas facile d'ailleurs d'entrer dans Ira Dei, du fait de la nécessité d'expliquer le contexte historique du livre en quelques phrases, mais surtout de cette impression qu'on attaque l'histoire de Tancrède le Normand (à moins qu'il ne s'agisse de Robert...) par le milieu, alors que bien des choses cruciales se sont déjà passées : certaines seront expliquées via des flashbacks (pages noires, ce qui en facilite un peu inutilement l'identification), mais la plupart seront mentionnées dans des conversations entre les personnages, et ce n'est finalement que dans les toutes dernières pages que les véritables enjeux du récit nous seront révélés ! C'est là un peu un "truc" de scénariste que l'on peut trouver irritant - il est très utile de relire alors immédiatement l'Or des Caïds, cette seconde lecture s'avérant bien plus riche que la première - mais qui est indéniablement efficace puisqu'on brûle désormais de connaître la suite.
Il faut souligner en outre le graphisme remarquable de Ronan Toulhouat qui ajoute un lyrisme brûlant aux scènes d'action - sanglantes et viriles comme il se doit, mais on est un peu là dans le domaine du cliché - mais aussi aux scènes plus intéressantes de confrontations entre des personnages qui s'apparentent plutôt à un jeu d'échec mortel. L'utilisation des couleurs, splendide, renforce le plaisir de la lecture, même si l'utilisation systématique de rouges-orangés dans la dernière partie est un peu une facilité.
Bref, même si la réussite n'est pas absolue, voilà un livre intrigant et plus original qu'on pourrait le penser a priori... dont on attend la suite avec impatience pour voir s'il tiendra toutes ses promesses.