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je ne mets pas zéro car c'est Enki Bilal au dessin ! Mais franchement le scénario n'a aucun intérêt... Mieux vaut relire la trilogie Nokopol ou le sommeil du monstre...
Un 3ème album moins prenant que le second...
Une sensation de scénario plus brouillon et une linéarité pour les actions du personnage principal qui va d'un point A à un point B, puis revient au point B en passant par le point C...
Bref, je serai présent pour le 4ème opus mais je l'espère plus décisif.
L’affrontement entre les groupuscules politiques ou identitaires et les États pour retrouver Kameron OBB tourne à l’avantage d’abord des néo-marxistes, puis des néo-tsaristes et enfin des néo-fascistes qui jouent pour certains double jeu en se parant d’un humanisme bon teint. Cela permet à BILAL de développer toute une galerie de personnages hauts en couleur proférant une rhétorique politique qui n’est pas sans rappeler quelques débats très actuels, véhiculés notamment par les réseaux sociaux (ironie du sort ils ne fonctionnent plus dans ce récit …). On peut aussi y voir la fragilité des démocraties dès lors qu’une crise d’ampleur se fait jour, après tout 2042 c’est certes de l’anticipation, mais le monde d’aujourd’hui n’est pas si loin. A noter : les femmes jouent un rôle de plus en plus déterminant dans l’évolution du récit affichant une plus forte résilience et une meilleure prise en charge des responsabilités.
Durant cet épisode Kameron OBB devient de plus en plus bleu et dialogue avec son alien d’implant, cela nous vaut des dessins pleine page très oniriques, attisant une fois encore le regret du choix d’un format si étriqué. Le scénario retrouve de la vigueur, notre curiosité sur la nébuleuse bleue autour de la lune et se dirigeant vers la terre grandit.
Après un retour sur terre mouvementé Kameron OBB, accompagné du docteur Junia PERTH essaie de retrouver sa fille Gemma enlevée par des mafieux vénitiens. Elle doit servir d’appât pour obtenir de Kameron OBB la récupération de données informatiques. Il retrouve sa fille en Corse et réussit à s’enfuir avec Gemma et Junia. Il est toujours autant convoité par les différents pays mais aussi un certain nombre de groupuscules (néo-marxistes, survivalistes, dénumérisés, …).
Dès lors le scénario stagne quelque peu et apparaît moins efficace que dans le livre 1, heureusement le dessin de BILAL permet ce temps mort dans le récit, il est toujours aussi magnifique (le bleu lui va si bien) et en phase avec la description de ce monde en perdition. Un constat perdure : le regret du format choisi, réducteur pour le dessin de BILAL.
Jeudi 13 décembre 2041, c’est la panique mondiale, toutes les données informatiques ont disparu partout et en même temps. Dans une station orbitale, des astronautes en provenance de Mars meurent bizarrement, à l’exception de Kameron OBB, un pilote le seul capable de ramener sur terre les autres occupants (médecins) de la station ISS. Un corps étranger (alien) apparaît être la cause des décès, pourquoi alors Kameron OBB a t-il survécu ?
C’est le début passionnant du nouveau récit d’Enki BILAL qui nous emporte dans un futur proche, dans un monde sombre et au bord de l’effondrement tant sa dépendance aux données, à l’informatique est devenue vitale. S’ensuit des luttes politiques, économiques et mafieuses pour recouvrer ces maudites données, avec pour enjeu Kameron OBB qui semble désormais le seul au monde à les détenir.
Le dessin est flamboyant (c’est BILAL) et magnifiquement servi par un scénario efficace et nerveux. Ce bleu mystérieux qui recouvre progressivement les visages est captivant et d’une esthétique « bilalienne » magnifique. Un seul petit regret, un plus grand format aurait sans doute encore mieux servi la puissance de ce beau récit futuriste et dystopique.
Le propos et intéressant, pas très réaliste effectivement (il y a des failles, dans ce bug), mais gaché par un dessin indigent, indigne du talent de Enki Bilal.
Et comme c'est une BD, c'est ça qui saute aux yeux.
Comme son dessin a vieilli, est devenu flou...
Qu'il est loin le temps de la trilogie Nykopol...
Ce serait un inconnu, on n'hésiterait pas à dire que c'est un dessin en devenir, mais qu'il faudra le travailler, surtout les décors qui ne sont pas terribles du tout. Sauf que, là c'est un auteur ultra confirmé, et que son dessin a énormément perdu en qualité.
A côté, Roger Leloup (Yoko Tsuno) a conservé bien plus de consistance dans son dessin, par exemple.
Dommage.
lors de la sortie du tome 1 il me semble que l'auteur avait annoncé une série en 3 volumes. .. Appâts du gain quand tu nous tiens
Il y a encore une certaine époque, dire qu’on n’aimait pas les œuvres de Bilal était considéré comme une hérésie tant il était le modèle de la bande dessinée de science-fiction en Europe. Désormais, c’est une chose un peu plus facile car le marché s’est démocratisé et s’est ouvert à une quantité d’auteurs qui sont venus avec des univers fantastiques plus cohérents.
Là, cela apparait dans toute sa splendeur : de beaux dessins mais toujours les mêmes tronches si bien qu’on a l’impression d’avoir toujours les mêmes et on recommence. Quant au dialogue, ils sont abscons et totalement vide de profondeur. Le pire, c’est le bug informatique qui dévisse toute la planète mais qui épargne la gestion des mails et certains vieux ordinateurs comme pour arranger au niveau de l’histoire. C’est pathétique sur toute la ligne.
Je veux bien croire qu’il y avait au début une certaine forme d’imagination dans cette bd d’anticipation à l’image de Nikopol, mais ici, tout manque réellement.
Pas vraiment client d'Enki Bilal par la faute d'un dessin qui me filait plutôt le cafard il y a plusieurs années, je ne sais pas vraiment pourquoi (ou comment) j'ai pu rester à l'écart de ce que faisait cet auteur aussi longtemps avant de redonner une chance à ses publications.
"Bug" est donc presque une première en ce qui me concerne avec lui et je dois bien admettre avoir été séduit par le dessin (va comprendre) et ce scénario tortueux et fort intriguant qui par certains aspects m'a fait penser à ce que traverse le monde en ces temps de COVID19.
Une bien belle série avec ces deux premiers tomes dont je vais suivre désormais les sorties.
L'histoire devient banale et pas à la hauteur des espérances du 1er tome et des dessins, on entre dans une série sans fin avec des histoires de pirates moins originales que la question du bug du départ.
Dommage comme souvent avec Bilal qui gagne d'être accompagné d'un vrai scénariste pour magnifier son génie artistique.
Très beau et vivement les autres tomes de l'histoire.
Le tome 1 était l'histoire du héros celui là est celui de son environnement.
Les dessins toujours très réussis mais aussi la mise en planches et la trame narrative.
J’avais chroniqué la très bonne surprise que représentait le premier tome de la nouvelle série SF de Bilal, qui m’avait réconcilié avec le grand illustrateur qui est cette année membre du jury du festival de Cannes… Le tome 1 nous laissait en compagnie de Junia Perth et Obb, à bord d’un aéronef à destination du rendez-vous pour récupérer la fille de ce dernier. Maintenant que le monde entier sait que le spationaute possède dans son crâne, une foule de services secrets, mafias et factions est à ses trousses. Son odyssée ne sera pas de tout repos malgré les pouvoirs gigantesques qu’il a acquis grâce à la cohabitation avec le parasite qui a élu domicile dans son corps…
Bug a le mérite de reprendre les thèmes chers à Bilal (et qui finiraient par devenir obsessionnels tant on les retrouve dans la quasi-totalité de son œuvre BD…) dans une trame scénaristique très classique bien que là-aussi très Bilalienne. J’avais laissé tomber ses BD après la grande déception qu’a été pour moi la quadrilogie du Monstre et je dois dire que nous retrouvons ici comme dans la trilogie Nikopol le même schéma de fuite chaotique d’un héros habité par un trésor improbable. Les héros de Bilal, portant toujours les mêmes visages, sont à la fois dépressifs (le mal de crâne de Nikopol ou de Nike Hatzfeld) et imprévisibles, avec une forte propension à être enlevés par des sectes et autres groupuscules. Résultat de recherche d'images pour "bug bilal"Ses récits sont emprunts d’une sorte de passivité qui transforme les voyages en succession d’enlèvement-fuite. On peut s’en lasser mais constater également que nombre d’auteurs reprennent leurs thèmes de façon plus ou moins originale, à commencer par le patriarche Jodorowsky. Personnellement je trouve que l’on perd un peu en originalité mais si Bug est plus classique, plus sage que le Monstre (notamment graphiquement) il est aussi beaucoup plus accessible et pourrait presque être vu comme une version grand public de sa dernière grande saga. Cela sans-doute car moins personnel, moins intime et plus en phase avec notre actualité. Bug est un pur récit d’anticipation et en cela la vision de Bilal, avec son humour décalé et sa vision toujours fraîche (j’adore ses versions du néo-marxisme, des mafieux corses et des supporters-terroristes de l’OM!) touche juste. Son personnage connecté donne une vision sérieuse et franco-belge de l’héroïne Valiant Livewire et il est amusant de comparer ce traitement très différent, comme quand on mets en miroir les films MCU et l’Incassable de Night Shyamalan! Ce second volume poursuit donc sur les mêmes bases que le premier, avance un peu mais sans que l’on s’attende à un coup de génie scénaristique. C’est bien sa vision du futur et l’ambiance graphique unique qui plaît chez Bilal. On ne peut pas contester l’élitisme/hermétisme de précédents albums et la simplicité du nouveau. Moi je préfère comprendre ce que je lis en rêvant, qui sait, à un retour à une collaboration plus sage avec un certain Pierre Christin…
Lire sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/05/18/bd-en-vrac-9/
Ce deuxième tome reprend les ingrédients du premier, dans un climat de chaos mondial. L’ensemble est néanmoins plus cohérent et l’intrigue devient prenante, tandis que les dessins restent de qualité. Une série en progression, donc...
J'aime beaucoup les bds de Billal , dont celle-ci , mais l"opération marketing qui en a été faite ne me plais pas : la version petit format est une injure aux dessins de l'auteur et le grand format est trop cher . Donc je me contenterai de lire "BUG" en emprutant en mediathéque !
L'idée de base du Livre 1 est bonne mais là ça traine un peu. De plus, je trouve que le dessin de Bilal ne s'arrange guère. J'ai du mal à reconnaître les personnages d'une planche à l'autre. Surtout les personnages féminins. De plus, le lettrage est vraiment mauvais.
Il y a de nombreuses années de cela feu Patrick Jusseaume m'avait dit qu'il tenait Enki Bilal pour un dessinateur banal. J'avais été assez choqué par cette affirmation. On était dans les années 80, Bilal était au top de sa notoriété alors que Jusseaume en était encore à ses débuts dans "les chroniques de la maison Le Quéant". Aujourd'hui, je me rend compte qu'il avait un peu raison quand même. Ça n'empêche que je considère toujours Bilal comme un Maître de la BD. Néanmoins, je me demande s'il ne se laisse pas un peu aller à la facilité parfois.
Grosse déception pour moi. J'avais adoré le livre 1, avec le sentiment de retrouver le Bilal des origines.
Patatras, le livre 2 s'étire en longueur et je crains le pire pour la suite.
Excellent second tome !
Bilal nous embarque dans une course poursuite planétaire qui nous garde en haleine.
Le sujet de cette série est très intéressant et fait réfléchir sur notre futur.
Avec Bug Bilal nous offre une de ses meilleures prestation depuis de nombreuses années que ce soit sur le plan scénaristique ou graphique. Par contre l'édition grand format est vraiment à privilégiée.
Bilal continue à nous conter les conséquences planétaires de son big bug, et les réactions et problèmes de divers groupes de la société humaine. Le cynisme cher à l'auteur est là, mais aussi de l'humour, pas forcément toujours présent chez l'auteur. Si si si ! On est bien dans la dystopie : un monde sans numérique, presque sans informatique, quelles conséquences, quelles réactions, quels retours en arrière, quelles adaptations en urgence, quels dysfonctionnements, quels savoir-faire perdus à réinventer, quelle panique surtout ! Le scénario se développe sans trop trainer en longueur, rythmé par les informations planétaires, permettant à Bilal de développer quelques-uns de ses thèmes de prédilection.
Mais surtout... dessin magnifique. On a beaucoup jasé déjà sur le petit format retenu pour les albums et les raisons obscures de ce choix sans doute éditorial. Mais en dehors de ça, la peinture de Bilal est superbe, fini la sinistrose de la série précédente, dessins plus propres, couleurs plus vives, mise en page sobre et efficace... On n'est peut-être pas sur un chef d’œuvre de l'auteur, mais assurément sur un très bon Bilal. Attendons le tome 3 pour un avis définitif, en particulier sur le scénario.
Sujet intéressant !
Dans un futur proche, où le numérique est bien évidemment encore plus omniprésent qu'actuellement, un "bug" ?? va annihiler toutes les données numériques...
Attendons la suite pour analyser toutes les ficelles du scénario.
L’album est de belle facture, au format comics, que je trouve particulièrement pertinent du fait du découpage assez aéré des productions de Bilal (grandes cases). La couverture est très jolie, comme d’habitude chez l’auteur. Petite réticence (là encore désormais habituelle chez cet auteur) sur la typo très informatique des cases de narration… c’est moche et un côté carré qui rompt avec le dessin artisanal de l’illustrateur.
En 2041 un événement mondial fait disparaître toute donnée numérique, provoquant un cataclysme dont personne n’est en mesure de comprendre la portée… Dans la sidération totale, dans un monde déjà soumis aux soubresauts des évolutions géopolitiques voyant des califats et conglomérats économiques s’émanciper des États, dans un monde totalement dépendant de ses technologies, un père et sa fille vont se retrouver au cœur de toutes les convoitises, détenant peut-être la clé de cette crise historique.
Bilal et moi c’est une succession de déceptions et d’envies d’avoir envie… Je me suis éveillé à la BD avec notamment La Foire aux immortels, puis les Partie de chasse, Phalanges de l’ordre noir, etc. Son univers géopolitique et/ou SF m’a toujours parlé et, bien sur, les dessins, si particuliers! Si ses meilleurs scénarios sont ceux de Pierre Christin du temps de leur collaboration, Bilal reste un très bon scénariste, avec son style pas forcément grand public, mais une franchise et un politiquement incorrecte que j’aime. Pourtant son cycle du Monstre m’a énormément déçu. En partie du fait de l’attitude hautaine voir méprisante de l’illustrateur pour ses lecteurs, mais surtout par-ce que tout simplement ce n’était plus de la BD! Il y a eu tromperie sur la marchandise comme on dit. Voir même arnaque: le premier volume Le sommeil du monstre est l’un de ses meilleurs albums… puis progressivement une série prévue en 3 tomes devient 4 et se mue en un obscure objet pédant à cheval entre l’illustration libre et la philosophie de bazar. L’artiste dira qu’il est libre de sa création. Mais la BD reste un format balisé qui doit être intelligible. On n’achète pas une BD que pour son auteur… Bref, je m’étais promis que Bilal c’était fini.Image associée
Puis vint cet album au sujet compréhensible, d’actualité et un premier écho plutôt favorable dans la blogosphère (par-ce que dans la presse… Bilal c’est comme Woody Allen, c’est forcément bien…). La bibliothèque m’a permis de tenter l’objet sans risque… et je dois dire que j’ai été plutôt (re)conquis!
Bug (premier album d’une série) est même étonnamment didactique, prenant le temps de poser, d’expliquer, d’avancer. On est loin de l’obscure objet graphique qu’ont été beaucoup d’albums de l’auteur. La principale difficulté vient du dessin de Bilal, ses personnages (on en a l’habitude) ont tous la même tête et malgré des coiffures originales, on peine parfois à savoir qui est qui. Nouveauté en revanche, dans l’utilisation pour les décors de photographies retouchées. Ça peut être vu comme une facilité mais c’est très efficace et aide au côté « propre » et un peu moins fou-fou de l’album.
Le scénario classique de Science-fiction aurait presque pu être écrit par un Christophe Bec (Prométhée) ou un Fred Duval (Travis, Carmen Mac Callum, etc) et pour une fois c’est vraiment sage, presque trop. Car en 82 pages (cases larges aidant), on a plus une atmosphère qu’une véritable intrigue. Personnellement j’aime ses dialogues à l’emporte-pièce, ses jeux de mots vaseux et ses trouvailles toujours un peu punk et hyper-actuelles (comme ces journaux en mauvais français du fait de la disparition des correcteurs orthographiques…). Le plus intéressant dans Bug c’est bien les effets (montrés par l’absurde) de la disparition brutale de toute technologie numérique sur une société devenue dépendante. Les thèmes chers à Bilal sont eux aussi présents mais plus en sous-texte (la mémoire, l’obscurantisme, les conventions,…). Hormis quelques excentricités, on est assez loin du Bilal fou de ces dernières années. Pas de poissons volants ou d’animaux miniatures, seul le graphisme sort un peu de l’univers d’anticipation standard qu’il décrit. Un Bilal sage pour une BD de SF grand public aux thèmes hyper-actuels. Au risque de tendre vers la platitude si le dessinateur n’arrive pas à décoller dans les prochains albums. Un a priori plutôt positif qui me donne envie de lire la suite.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/03/14/bug/
Du Bilal à l’état pur. Le thème de cette nouvelle histoire d’anticipation est intéressant mais certaines idées ne m’ont pas vraiment convaincu, voire même m’ont semblé pénibles (la perte de l’orthographe ou la vision de l’adolescence par exemple). Evidemment, le dessin reste très beau même si, comme beaucoup, je regrette le format inadapté. A lire quand même... mais on ne brûle pas d’impatience de découvrir la suite.
Enfin Bilal revient non plus comme un intellectuel bobo, mais comme un dessinateur et scénariste de génie ! Il était temps !
Franchement, ses 3 derniers albums commençaient franchement à me, comment dire, m'énerver, me consterner ?? Les deux sans doute. Cet intellectualisme devenait pesant et franchement ridicule, oui, ridicule car apprécié seulement par une certaine "élite", enfin qui se croie élite, grosse nuance (!!!!),
bref, enfin Bilal est de retour !
Cela faisait un bail que je me demandais quand un dessinateur/scénariste parlerait de ce "grand bug"... Perso, c'est un sujet qui depuis bons nombres d'années qui m'angoisse qlq peu...
Et sans être un pessimiste de "nature", je me suis qd même posé la question : quid si cela devait arriver ?
Et bien notre ami Bilal y répond parfaitement !
Mais, il y a la "touche" Bilal : cela ne sera pas vraiment comme on le pense... J'espère, oh oui, j'espère seulement que le final ne sera pas une pirouette comme bcp d'auteurs ont le secret (BEC : qui a compris, entre autre, la fin "du complexe du chimpanzé" ???), mais sera "fiable", même si un aspect SF est incontestable et certainement pas dérangeant, au contraire, qui sait ??
Qd aux dessins, mises en couleur : perso, rien à dire... Mais comme dit par un avis avant le mien, quel dommage de ne pas avoir fait un grand format !
Ah ! Mais by jove ! Of course ! $$$$$$ !! On édite un grand format "limité" (je l'espère pour les collectionneurs, les vrais, pas les "profiteurs qui le revendent, à cette date à plus de 100,00 €, oui, oui, j'ai vu ce prix proposé !! 30,00 à parution) pour se faire un max de $$ !!
Triste époque... Il suffit de voir la série "Gung-Ho" et ses pré-éditions de la BD "officielle" qui est éditée en 2 tomes grands formats.. C'est évident que collectionneurs (les vrais) et spéculateurs se ruent dessus...
Bon, je ne critiquerai pas à 100%, car il m'arrive d'acheter des "doubles", mais dans le seul but de pouvoir m'acheter d'autres BD... Cela me donne les moyens de le faire, mais cela ne me procure aucun enrichissement !! Pas comme certains rapaces bien connus d'Ebay... Je sais qu'il y a des "marchands" Ebay, mais n'empêche, c'est pas du jeu pour les vrais fans !! Pour une fois, je vais rester calme et ne donnerai pas de noms... Peur d'un procès ? Pouf, pouf, même pas, je sais, par expérience, que je ne risque rien de rien !
La délation étant devenue une "mode", je ne la cautionnerai certainement pas !! Avant, c'était avant...
Bref, enfin une vraie bonne BD de Bilal, avec l'espoir que la série, jusqu'à son tome final tienne ses promesses...
Histoire très intéressante mais format trop petit limite illisible.
Une édition grand format a été proposée pour 30 euros mais épuisée dès le premier jour.
Depuis des petits malins le proposent pour 70 euros.
Sans commentaires
Cette BD a fait grand bruit dans les émissions littéraires. Je me méfie toujours des BD qui reçoivent une si bonne presse. Mais au final, j'ai dévoré ce premier tome.
L'idée de départ sans être originale est intéressante. Mais avoir une bonne idée de départ ne fait pas tout. Encore faut-il marquer l'essai. L'essai a été marqué avec brio. Les conséquences de ce big bug sont racontées avec beaucoup d'imagination et une pointe d'humour. De son côté, l'histoire s'emballe rapidement dans un surviaval futuriste au rythme haletant. Une toute bonne lecture pour clôturer 2017.
Enki Bilal est de retour !
L'auteur nous a concocté une nouvelle histoire d'anticipation dont il a le secret. Le postulat de départ est très intéressant et atypique. Nous n'avons pas affaire, ici, un black-out informatique (comme déjà 1000 histoires l'ont raconté) mais à la disparition pure et simple de toute mémoire numérique ! Intéressant. On va alors découvrir une famille au cœur de cet évènement et suivre l'histoire de chacun de ses membres...
J'ai apprécié de relire une histoire de Bilal. Même si, dans celle-ci, le ciel n'est pas souvent très bleu à l'inverse du visage d'un certain personnage. Cet univers est terne et sombre, il faut bien l'avouer. Cet album aurait besoin d'un peu plus de couleurs. Le dessin présente plein de références aux œuvres précédentes du dessinateur, c'est pas mal.
Enfin, pour moi, cette histoire, qui prend place dans un monde qui pourrait être une des évolutions possibles du nôtre, se présente comme une fable aux accents de caricature, tant il traite de la science-fiction et aussi des aberrations naissantes de notre vie quotidienne.
Lecture intéressante mais pas indispensable.
Bilal est depuis longtemps un maître incontesté de la BD, son univers graphique est bien au point, et on ne va pas lui reprocher de faire… du Bilal ! Ce nouvel opus n’apporte rien de nouveau côté dessin, on notera quand même quelques images de villes assez étonnantes. Mais c’est surtout le scénario que je retiens. Moins sombre que d’habitude, plus proche encore du monde actuel, Bilal poursuit avec bonheur ses interrogations et mises en garde sur notre société et son devenir, sur les travers de l’humanité, sur les pièges que nous nous tendons à nous même.
Bilal, un catastrophiste dépressif ? Non, juste un lanceur d’alertes qui nous appelle à réfléchir. Cet album n’est certainement pas le plus mémorable, mais il est comme d’habitude en prise directe avec le monde actuel, ses risques et ses dérives. Bon album, pas d’enthousiasme mais pas de déception non plus.