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La première série ayant probablement beaucoup marché auprès des enfants – sincèrement, je ne vois pas d’autre cible pour ce genre d’âneries –, celle-ci a aussitôt été gratifiée d’une suite plus longue et plus décevante encore (Monsters Unleashed 2017 - Vol. 3, #1-12).
Car, même en faisant un petit effort pour la lire rapidement mais en entier, le compte n’y est pas. Si le concept reste inchangé, Kei Kawade et une chasseuse de monstres dessine, pour l’un, et dézingue, pour l’autre, de grosses bébêtes à longueur d’épisodes, l’envergure donnée aux différentes histoires a clairement été revue à la baisse.
D’une part, il n’y a plus aucun super-héros Marvel au programme. Je n’exagère même pas ; s’ils figuraient tous au casting de la première mini-série, ils sont tous absents de la seconde et l’on navigue entre des personnes méconnus ou créés pour l’occasion. D’autre part, le scénario fait s’affronter les monstres en marge du monde et joue beaucoup plus la carte de l’humour. Le peu d’enjeu qui existait auparavant a donc disparu et toute l’histoire tourne autour de ce jeune garçon dont on se contrefout, de la bimbo qui l’accompagne et d’adversaires clichés et idiots.
A mi-parcours, même le scénariste d’origine, Cullen Bunn, s’en va. La suite est décousue et la série se termine par des épisodes individuels sans queue ni tête une fois encore illustrés par des dessinateurs différents à chaque numéro (ce qui n’est jamais bon signe pour un comics).
En refermant cet album, on a véritablement l’impression d’avoir lu une suite ratée. Du comics de série B. Comme, lorsqu’au cinéma, un film au faible scénario, au faible casting et au faible budget prêtant prendre la suite d’un film à succès. En résumé, les monstres n’attaquent désormais plus grand-chose.
Les monstres attaquent !, le titre à lui seul, le point d’exclamation en prime, annonçait déjà la couleur. Et il n’y a pas d’erreur, c’est lourdingue du début à la fin et l’histoire se résume à une overdose d’affrontements titanesques. Cela s’étale tout de même sur près de 400 pages et ce n’est même pas joli à voir. Bref, une lecture affligeante (Monsters Unleashed 2017 - Vol. 2, #1-5 et ses huit ties-in : Avengers 2017, #1.MU, Spider-Man/Deadpool 2016, #1.MU, All-New X-Men 2016, #1.MU, Uncanny Inhumans 2015, #1.MU, Doctor Strange 2015, #1.MU, Champions 2016, #1.MU, Totally Awesome Hulk 2016, #1.MU et Guardians of the Galaxy 2016, #1.MU).
Tout le concept de la mini-série repose sur les kaijus, ces monstres sortis de nulle part qui détruisent tout sur leur passage remis au goût du jour grâce au film Pacific Rim en 2013. Ici, point de mechas géants pour leur barrer la route mais toute la galerie des super-héros Marvel, des plus connus aux plus anecdotiques. Chacun y va de sa réplique bien sentie, nous gratifie brièvement de ses formidables capacités au combat face à ces grosses bébêtes et se trouve aussitôt éclipsé par le suivant. Il n’y a évidemment ni suspense ni tension dans le déroulé des évènements et on sent bien que cela a été écrit et dessiné pour un très jeune public (à titre de comparaison, le dessin animé "Avengers Rassemblement" sur France 4 était meilleur).
Sans trop rien dévoiler de la seule idée intéressante de l’album, le pouvoir du jeune garçon – Kei Kawade, si subtilement surnommé Kid Kaiju – m’a rappelé une histoire lue étant plus jeune qui, après quelques recherches, s’intitule Emilie et le crayon magique d’Henriette Bichonnier (1979). De là à dire qu’il n’y a vraiment rien d’original dans le scénario de Cullen Bunn…
Tous les épisodes, y compris ceux de la mini-série principale, sont illustrés par des dessinateurs différents, ce qui en soi a déjà le don de m’agacer. Mais en plus, malgré quelques auteurs de renom, ils oscillent entre le passable et le franchement mauvais et chacun se sent pour l’occasion obligé d’en faire des tonnes, de multiplier les pleines pages et de faire du comics bourrin à grand spectacle. Blasé, j’ai zappé les derniers ties-in pour en finir au plus vite et je pense n’avoir rien manqué.