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Idem que pour le tome 1, je me suis forcé à aller jusqu'au bout de celui-ci, et n'ai même pas envie de connaitre la suite, pour voir comment il tue le monstre et si la fille est sauvée
Idem pour la relation avec l'elfe, c'est sans finesse aucune
Ayant lu quelques bonnes critiques, j'ai trouvé les 2 premiers tomes et j'ai vraiment trouvé cela décevant : c'est brouillon, violent, pas toujours bien dessiné, peu ou pas de scénario.
Je suppose que si cela dure sur 33 volumes (à ce jour) c'est que ça doit plaire, mais ce n'est vraiment pas mon style
Le seul truc sympa que j'ai trouvé, c'est son épée et son arbalète
Encore un excellent volume qui maintient cette série à un très haut niveau tant scénaristique que graphique avec des personnages toujours autant torturés mais décidés à se battre jusqu'au bout. Les relations au sein de cette nouvelle équipe réunie autour de Guts semblent se renforcer de plus en plus et chaque membre se rapproche des autres, même Guts ce qui est plutôt étonnant. Bref une fois de plus on est soufflé par ce volume avec ses scènes de combats très intenses et son histoire qui avance lentement avec cohérence.
Voilà encore un excellent volume volume générant encore davantages de questions et sans qu'on ai de réponses sur sur les déjà très nombreuses questions qu'on se posait déjà. L'histoire en elle même diverge un peu de la trame principale tout en gardant quelques informations par ci par là pour y faire référence mais ça reste quand même excellent à lire et va peut être aboutir à un nouveau compagnon pour notre fine équipe. On ressent toujours la puissance des combats et l'humour présent par ci par là donne un équilibre adéquat et sais dédramatiser certaines situations.
La première partie nous montre la suite des aventures de Guts et de son combat quotidien pour protéger Casca. Guts change petit à petit et il commence à s'en rendre compte, c'est d'ailleur avec étonnement qu'on le voit accepter de l'aide bien facilement. La seconde partie nous montre la nouvelle troupe du Faucon conduite par Griffith qui prend de plus en plus d'ampleur et qui est maintenant composé de redoutables combatants qui poserons surement des problèmes à Guts. Ce volume est une fois encore excellent mais malheureusement bien trop court
Excellent volume qui marque le grand retour de Griffith, retour tant attendu depuis le massacre de la troupe du Faucon, qui réuni une nouvelle troupe autour de lui. De plus on a droit à une rencontre entre Griffith et Guts, plutôt tendu la rencontre et un excellent combat entre Guts et Zodd devenu l'un des bras armé de Griffith. La suite de cette série semble promettre des moments encore plus passionants. Voilà un voleme qui se savoure sur chaque case mais dont le plus grand défaut est de se terminer bien trop rapidement.
Encore un très bon volume certes essentiellement concentré sur les combats contre les montres de la tour des Châtiments. Ces combats vont avoir de grandes répercutions sur les personnages présents aux côtés de Guts à ce moment. Bref encore de grands moments en perspective.
Encore un excellent volume tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin. L'histoire est surtout consentré sur l'action et le combat contre les démons chaque personnage donnant le meilleur de lui même pour réaliser ses objectifs. L'action est très plaisante à suivre mais la fin est bien au dessus du lot et appel un tome 21 très très rapidement car la suite semble fort prometteuse. Bref c'est toujours excellent et l'attente pour connaitre la suite est un vrai supplice.
Cette série est toujours plus passionante au fur et à mesure qu'elle avance. Ce volume est une véritable montée en puissance avec des personnages qui avancent toujours plus rapidement vers leur destin et des combats toujours plus spectaculaires. Guts est vraiment en forme et ses combats sont de loin les plus passionants.
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Berserk
T 20
De Kentaro Miura
A force de me creuser les méninges pour savoir par quel genre d’introduction commencer : « Je me suis dit que je pourrais débuter par le caractère extrême du contexte d’Albion qui coincide étrangement avec les aléas ( tremblement de terre, tsunami, etc…) insulaire du peuple japonais ». On va me dire que je suis allé la chercher loin celle-là, et meme si ce n’est qu’une cause parmi d’autres on pourra toujours fouiller de ce coté là, on ne se trompera pas.
Pourtant pas besoin d’aller bien loin dans le titre pour rencontrer un événement passionnant. Celui ou Guts exprime ( enfin !) son ras-le-bol de tous ces clowns. Ca y est ! Guts ne souhaite plus, etre façonné que par la rage, la haine, ou la colère. Ce qui ne veut pas dire qu’elle va disparaître en claquant des doigts ! Ce glissement prend sa source lors du tome 17 ou Guts ( dans la grotte !) amorçait un processus relationnel en faisant une réorganisation des faits de mémoire dans l’intention de resculpter une représentation de soi, par là-meme il éclairait le traumatisme de l’éclipse mais aussi toute une myriade d’événement. ( trouver la paix avec soi-meme n’entrant pas en ligne de compte !). Un retour à la vie psychique ou la terreur et l’horreur cotoient la joie et la merveille pour proposer un désengourdissement de l’esprit assez rarissime dans nos titres pour etre souligné.
Autres choses aussi, mais celle-ci étant plus insidieuse, ou il est courant de penser que Berserk est une œuvre dans laquelle nous avons affaire à une lutte de bloc, ex : « le bien contre la mal, le mal contre le mal, etc… »Une guerre de mythe terriblement ennuyeuse, mais comme nos mots et nos pensées ont pour fonction de construire des entités et de les faire jaillir du réel, nous en déduisons, vaillamment, de ces concepts que l’individu est un objet cohérent, clos et coupé du monde. Manque de bol nous ne sommes pas conformes, à nous memes, à ne pas etre un bloc homogène, dont la personnalité serait définitivement fixée par on ne sait quel etre supèrieur. Bref, en constante interaction avec notre milieu.
Maintenant parlons de l’œuf ( question subsidiaire : « qui est né en premier : l’œuf ou la poule ?), et mettons de coté l’aspect affectivement humain ( la peur, la colère,…) pour dire que l’on confond trop souvent cet aspect relationnel avec la froide violence des respecteurs de mythes se sentant déterminés par la soumission à un seul récit, à une loi divine et/ou biologique( ex : le roue écrasante du destin, ou si j’ai des plumes dans le cul c’est parce que c’est inscrit dans les gènes,…). Eprouvant ainsi l’étrange impression de participer à l’ordre de l’univers pour mieux le pétrifier dans des reves utopistes. Ces mythes servent aux massacres de masses, pas forcément de front, des « sous-memes » pour l’avènement du « grand sur-memes », bientôt on entendra parler d’une effrayante guerre de libération mythique conduite par un héros, forcément mythique. ( quelque chose dans le genre !). Cela va de concert avec la pensée paresseuse puisque prétendant trouver la « cause » véritablement unique d’une souffrance, elle aboutit à la conclusion logique qu’il suffit d’en supprimer la cause, très souvent le parfait ( ou parfaite !) bouc émissaire : Il suffit de la sacrifier pour que tout aille mieux, ce qui est rarement vrai. Quel charmant tableau nous propose l’auteur entre le négationnisme, et la pensée paresseuse.
Pour finir dans un éloge d’amour, je laisse la parole à Jean Luc Godard
( citation donc !) : « C’est étrange comme les choses prennent du sens lorsqu’elles finissent…c’est là que tout commence ». Si j’en crois certains qui me répètent laconiquement qu’il y a encore onze tomes qui suivent. Entre nous, et l’auteur a très bien compris ( je pense ? !) que les explications scientifiques, didactiques sont peu convaincantes. Et qu’uniquement les récits ont une force de conviction Gigantesque, mais c’était aussi ce qu’avait compris tous les créateurs de Bible.
Un titre Excellent ! !
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Berserk
T 19
Kentaro Miura
Le précédent tome nous avait prévenu qu’en continuant nous aurions encore un bain de sang ! Et c’est vers cet avenir sanglant ( pour changer !) que Guts partait à la rescousse de Casca, suivit d’un voleur ambitieux. Bref et en d’autres termes, Guts pourra-t-il modifier l’écriture divine à son avantage ?
D’emblée, il est interessant de remarquer l’évolution angoissante légèrement perceptible de Nina et de Lika. Il sera plus que passionnant de voir la réponse de l’auteur prendre forme lorsque l’immensité du contexte hiératique prendra fin. Très rapidement, l’arrivée de Guts modifiera la pression de la hiérarchie dominante ( c’est sur que c’est pas très charismatique de le voir comme un ensemble de pression, mais bon ! ! !), mais on a l’impression, de plus en plus que l’on va le retrouver de plus en plus dans ce genre de situation. Pourtant, en sourdine, un autre drame se prépare celui de le faire taire ou de le massacrer pour que la hiérarchie divine puisse fonctionner tranquillement. On sait qu’en fonction du contexte la marque peut devenir une promotion, une ascension sociale, ou alors au passage à l’acte de masse c’est-à-dire au négationnisme intentionnel. ( le négationnisme relativisé prépare tous les groupes sociaux aux desseins futurs !) Rien à voir avec le déni émotionnel , qui est propre à la personne et à son récit, ou il en résulte un engourdissement, une perte de connaissance, ou un coma pour ne pas souffrir. Et c’est là que l’on en vient à Casca, ballottée par les circonstances, affublée d’un nouveau statut, elle risque de finir sur le bucher.
Mais on peut compter ( c’est vite dit !) sur le jeune Isidro, et sur son ambition personnelle pour la sauver. Plutot que de s’attarder sur les envies, on s’amusera à parler de son comportement. Je veux bien évidemment parler de la morphologie des coudes et des genoux masculins, socle de la phallocratie ( Le sexe y participant mais à moindre échelle que l’on aurait voulu nous le faire croire !), parce que moins gênants pour le lancer de caillou ( ce qui ne veut pas dire qu’une femme ne peut pas en lancer !). Donc , au delà des blagues, le jeune Isidro a une conduite, comment dirais-je, ancestrale. Une petite précision sur « l’objet d’attention » qui est, par l’entremise de la « destinée elfique » de Guts, le personnage qu’il affective le plus
(question de récit !), et donc Casca va chercher à l’attraper. ( le meme genre d’exemple se retrouve au quotidien comme les photo de famille ou l’enfant découvre sa filiation, etc…) On le retrouvera, un peu plus tard, avec le masque pour les monstres. On savourera le duel entre Guts et Serpico sur la corniche. ( attendu depuis au moins 2 tomes !)
On appréciera d’autres évènements comme la parabole grinçante sur l’efficacité du rythme à tenir pour que les tortures, soumises à la vision archaique de Mozguz, soient toutes faites en bonne et due forme.
Heureusement que le titre est aussi excellemment fournit sinon j’aurais laché le titre depuis bien longtemps.( pour une fois que l’on s’amuse à lire de l’H-F !) Un tome extremement malin, et réellement brillant ( pour changer !). Notre héros ayant un but plus précis que d’habitude, il nous fait ressentir toute la tension, et la crainte palpable que Casca meure. (cf : l’effroi lorsqu’il entre dans la salle de torture !) Mais que se passera-t-il lorsque la pression retombera, lorsqu’elle se fera plus diffuse, plus quotidienne?…
( ps : Pour les ectoplasmes sortis des ténèbres, on peut, disons que ça se rapproche fortement, penser aux travaux d’Edward Munch ( le cri, etc…))
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Encore un très bon volume centré sur le monde dans lequel Guts évolue et qui a beaucoup changé depuis la grande époque de la troupe du Faucon. On a surtout les agissement de la nouvelle religion qui s'est imposé et joue un rôle dominant dans la vie de l'empire. Cependant en fait de religion charitable c'est plutôt une religion démoniaque au vue des agissements de ses représentants qui ont tous les pouvoirs et contre qui personne ne semble vouloir s'opposer les gens ayant trop peur d'être exécutés pour se rebeller. Tout est très bien présenté et développé pour amener à une prochaine recontre entre Guts et les représentants de cette religion. Attention ça va saigner... encore plus
Très bon volume avec un Guts au sommet de sa forme toujours aussi destructeur. Les nouveaux personnages sont ma fois plutôt intéressants et on a enfin le plaisir de retrouver d'anciens personnages qu'on avait pas revus depuis longtemps. L'intrigue prend une tournure très intéressante et le prochain volume sera surement un vrai régal.
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Berserk T18
Kentaro Miura
Quand je pense que lorsque j’ai débuté cette série, j’étais ultra sceptique ( pour ne pas dire autre chose !), mais à chaque nouveau tome je suis surpris et étonné par la sensibilité, et la puissance folle de ce titre. Replongeons dans le bain, après un tome 17 exceptionnel, qu’est-ce que l’auteur pouvait me sortir pour que je continue, sans crainte mais avec une once tout de meme, les aventures de Guts et de Casca.
Mais avant un petit rappel s’impose ( à mes yeux !) qui voyait sa concrétisation lors de la fin du tome 17, je veux bien sur parler de l’altercation entre les anciens et la jeune Farnèse, ou dans une civilisation ou les plus agés sont enchainés à leur relique, leur materialisme, et leur dogmatisme absolus délaissant les jeunes qui ont, eux, le sentiment d’etre des épouvantails ambulants, il n’est pas rare de voir un jeune ( ou une jeune !) refuser les carcans établis.
Lors de ma chronique du tome précédent, J’avais parlé du sentiment d’appartenance qui caractérisait Guts. La rencontre avec le jeune Isidro va dans ce sens, je veux dire que dans peu ( difficile à dire car l’auteur n’a pas l’air pressé !) de temps Guts créera un groupe et/ou une famille. Ce qui ira à l’encontre du « loup solitaire », parfois d’une grande réussite ( les titres de Sergio Léone !) et d’autres fois d’un ratage complet, et de son romantisme mollasson qui va avec. La grande question est : « Qui composera ce groupe ? ». Après l’interaction avec le vieux forgeron, une autre interaction fait son apparition celle du cavalier squelette. Il était déjà apparu devant Guts lorsqu’il était au plus bas, par là-meme il servait d’empreinte, mais plus étrange encore il lui fournissait les armes psychiques et matérielles. Cette fois-ci Guts interagira seul avec la nouvelle occultation, ce sont les questions du recul, du zen, de la méditation, en somme de la passivité qui en prennent un coup. Il est certain que ce n’est pas dans une mise à l’écart, dans une position de la tortue, ou de se recroqueviller comme un ver de terre qui résoudra notre possibilité d’interaction. Et surtout, on se rend compte que c’est un pied dans la mort qu’il découvre le sens de sa vie.( il serait interessant de parler de ceux qui, de nos jours, créent leur propre drame pour (re)découvrir le sens de leur vie !)
Faire balader Casca permet à l’auteur de nous faire découvrir « tout un monde » au pied de la tour des chatiments. Cette jeune femme représentant un doute dans toutes les convictions de meurtre de notre héros. Il est interessant de remarquer que l’auteur ne s’attarde aucunement sur le manque de vivre qui sévit tout en étant une composante importante de la situation alors que les réfugiés affluent de plus en plus, mais plutot sur les rituels archaiques. Le jeune Joachim les découvrira à ses dépends.
Luka, quand à elle , a mis en place une structure d’entraide entre filles de joie, et un système équitable des récompenses. A contrario, le grotesque Mozguz tenant des propos d’une bondieuserie creuse, gère sa hiérarchie par la torture et la volonté Divine. C’est lors d’un Dialogue entre l’inquisiteur et Farnèse qui nous permet de voir ou elle veut en venir, souvent conduire les hérétiques vers le bucher, faisant suite à une sollicitation durant sa jeunesse lui permettant de fuir ses souffrances. On s’amuse à scruter les réactions du jeune Serpico, l’auteur en fera surement quelque chose de ce garçon, on remarque qu’il est sceptique devant les propos médiocres de Mozguz et surtout qu’il n’est pas très chaud lorsque l’on brule des dissidents à la foi en vigueur. Bref, c’est un véritable microcosme qui s’offre à nos yeux, mâtiné d’une discrimination silencieuse.
Là ou l’auteur est brillant, c’est dans la manière d’aborder cet ensemble, de ne pas nous proposer de formules toute faite, de distiller une finesse affective rarement atteinte dans mes lectures. Le titre a un tempo proche du nectar des Dieux, à chaque page il m’impressionne par la désinvolture rigoureuse de son écriture. Les codes utilisés par l’auteur sont évidents mais il ne faut pas les observer en tant que tel, mais bien en tant qu’une multiontogenèse. Un autre auteur exploiterait d’une manière maladroite la puissance jubilatoire d’un tel titre. Une œuvre qui a accomplit le tour de force de me faire apprécier l’Heroic-Fantasy.
Une brillante perle noire !!
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En apercevant la couverture du tome 17, je me suis dit que l’auteur corroborait le rire de Guts tome 16, et donc qu’il acceptait « sa destinée elfique. »
Retrouver Guts et Puck cote à cote, et non pas d’égal à égal, le prouve assez.
Par contre, J’ai toujours une grande crainte que l’auteur se plante totalement et passe dans la production des Seinens médiocres comme GLO, Zetman et autres .
Heureusement, ou malheureusement pour mon porte monnaie, les aventures de Guts sont toujours traitées de manières excellentes, et fines par l’auteur.
Pour aller à l’encontre des : « Ouais, berserk est une tuerie, ou/et des chantres de la boucherie ! »
Un tome ou Guts est justement avare en coup d’épée visible pour le lecteur, pourtant, elle est omniprésente symboliquement en tant que « lien », c’est cette tache, cette rencontre entre « l’enfant prodige », et le récit de l’ancien que narre l’auteur.
Un récit lucide dénué de sagesse ! ( La sagesse c’est d’arreter de se battre !)
Il est interessant de remarquer qu’il y a une interaction, un contexte, entre le jeune et l’ancien. (Ce qui le maintient en vie sans aucun doute.)
Dans un monde ou les rituels sont en périls ( tiens, c’est bizarre !), ou la notion de culte est réduit à l’immédiat, l’épée devient un repère, une bouée avec une tete de canard, une manière de s’extraire de la masse, de se marginaliser aussi.
Auparavant, l’épée était déjà un refuge affectif pour Guts, en repassant dans les mains de l’ancien et en étant reforgée, elle s‘arroge ainsi un récit affectif, la violence est donc instrumentalisée. ( on se méprend lourdement quand on cherche à oublier la violence, ou à la combattre ! !)
Et surtout, on est pas là pour jouer au maimaitre et à l’élève.
( De nos jours, la psychodictature de l’adulte
« normal » qui considère qu’il doit servir de références aux autres, bafoue les agés, les enfants, et les étrangers—c’est l’ère de la communication et on a jamais autant peu parlé—tous ceux qui s’écartent du récit dit : « normal » !
La normalité étant régit par le souverain néant, dont sa particule s’appelle : « l’anarcho-mercantile ».
Une pression qui est partout et nulle part…
Par là meme, nous déboussolons, désorientons les agés car ils ne remplissent plus la fonction du récit.)
On retrouve Guts dans la grotte, là, l’auteur aurais pu nous faire le coup des « souterrains de l’ame »… et s’y perdre.
Pas du tout, l’introspection est sèche, apre , frontale, sans appel, comme taillée à l’épée. C’est encore plus flagrant dans la mise en scène !
Deux puissants éléments passionnels, mais non fusionnels, ressortent : la cruauté de son ombre( l'image représentant Guts et cette ombre est magnifique !), et celle qu’il aime.
(De là à dire que Casca sera la rédemption de Guts,
il y a un pas que je me garderais de franchir !)
Une réinterprétation brillante, sans aucune remise en question, en cause des antinomies, et des contradictions de Guts. Et surtout, il n’entre pas dans une idéologie foireuse ( exemple : se battre pour la vérité !), et encore moins dans le matérialisme faussement pragmatique.
Les forces, sans nous faire le coup de la fascination de la violence ou de sa représentation, à l’œuvre dans le monde ainsi que celles de Guts font penser l’œuvre en terme de multiplicité, d’advenir, de devenir et non plus en terme d’unité, de chose ou d’identité.
L’identification, l’un des codes les plus répandus est laissé de coté au profit d’une prise de distance avec le monde de Berserk et de son personnage principal.
La lecture de L’œuvre n’en devient que plus fascinante, plus foisonnante, plus luxuriante.
Un paradoxe génial qui ne fonctionnerait pas sans orgueil, celui de Guts. On verra ce que l’auteur a prévu pour la suite, mais ce que Guts promet c’est le sentiment d’appartenance, et le tout sans se la jouer maimaitre .
- Un tome Chef-d'oeuvre !( fallait bien ça, pour débuter la nouvelle année!)-
Très bon volume encore une fois rempli d'action bien sanglante. J'aime beaucoup dont les choses sont abordée notamment la petite fille qui à tant vouloir devenir un elfe est devenue un démon ressemblant à un elfe avec en parallèle un conte que devient lus ou moins réalité. De plus de nouveau personnages entrent dans l'histoire mais reste à savoir si ils vivront suffisament longtemps pour jouer un rôle important.
La Fable fut, est , et sera toujours un excellent moyen pour aborder la nature humaine. ( à ce sujet je conseille le « labyrinthe de Pan » de Guillermo del toro.)
J’avais laché un Guts en pleine rage et défiant la fatalité, c’est pourtant l’acceptation de son apanage que l’auteur nous conte durant ce « cycle des enfants perdus. »
Il faut remarquer que cette acceptation se fait par la seule prise de distance existante : « le rire ».
Un paradoxe brillant quand on connaît le nombre de destinée que l’on nous colle dans les albums qui devienne chiante à souhait.
L’ambiance, elle, a bien changé par rapport à la période précédente. On pourrait dire d ‘une manière bateau que c’est l’apocalypse, au vu des massacres, des épidémies, des mauvais présages, et des superstitions, mais ce Dieu, qui de nos jours est appelé : « dessein intelligent » prend la place de la théorie de Darwin, a tout planifié.
A partir de là, le merveilleux cotoie l’horreur.
C’est en suivant cette optique que l’auteur narre le récit de Jill et de Rosine.
Il débute, d’ailleurs, par le merveilleux : « le fait de voler, de voir de bien plus haut son village natal, de pouvoir jouer, et s’amuser sans se soucier des adultes. »
Sauf qu’ils en viennent à jouer à la guerre. Instantanément, l’ambiance change, ils s’entre tuent ( oui, les enfants sont cruels ! Rien de nouveau, c’est pourtant facilement oublié) et s’entre violent. ( oui, les enfants sont aussi sexués ! là, c’est pas une zone d’ombre c’est un abysse.)
( il faudrait tout de meme pas se leurrer, si l’enfant ne se tourne pas vers l’adulte, on pourra utiliser tous les éducateurs de la terre ça marchera que dalle.)
Et là vous me direz : « et alors ? »
Et bien, cela n’irait pas sans cette façon que nous avons de légitimer nos actes et nos pensées après coup par la parole. Le discours que tiens Rosine est du meme acabit que les apologies sur l’épanouissement personnel.
Que, de nos jours, pour sa propre plénitude il faut avoir un travail , quelques siècles tantot, on nous aurait affirmé que c’était d’etre dans la voie de Dieu.
Guts l’athée est, lui, dans une position ambiguë, grace notamment à la haine et à la colère,
Il franchit la frontière de l’humain plusieurs fois.
Mais mieux, il n’entre pas dans l’art martial total, pas plus que dans le fusionnel, il ne tient aucun discours moral, il n’éduque pas, ne tombe pas dans le comptage des morts ( meme si la question du combien fait son apparition !), et continue à semer la mort à tout va.
Mais mieux encore il ne nous fait pas le coup de la crise identitaire, ou de la quete de la vérité. ( il s’en cogne et moi aussi !)
En ce sens, c’est un adulte. ( rien à voir avec notre forme de maturité paresseuse, mollassonne, et notre rationalisme bienveillant !)
Et Puck dans tout ça, et bien il sert à contrebalancer la sécheresse de Guts jusqu’à ce que le petit elfe pique une colère…et on se dit qu’il n’est, finalement, pas si éloigné de Guts que ça.
Le travail graphique est quand à lui toujours aussi réussi dont certaines doubles pages tome 14, ou la dernière image du tome 15, mais surtout le tome 16 augure une forme d’amplitude exceptionnelle.( J’y reviendrais si cela se confirme !)
Meme si sur ces 3 tomes tout y est, le début a du mal à se mettre en place. Le tome 16, quand à lui, clos brillamment le cycle des enfants perdus, mais on se rend compte que l’œuvre aborde une aube nouvelle, qu’elle est gratinée, qu’elle pétille dans tous les sens.
A quand l’amplitude ! ! ! !
Mais là, ou l’auteur est brillant c’est lorsqu’il nous délivre son message.
Jill se tourne vers le « seul adulte », en l’occurrence Guts, et lui plutot que de lui donner une réponse toute faite lui montre son combat…
Elle en tirera une leçon : « celui de mener sa propre bataille dont elle n’est meme pas sure de changer quoi que ce soit ! »
Un réel pied de nez à toute ces réflexions pseudo-métaphysique sur le sens de la vie qui pullulent dans nos ouvrages.
L’auteur continue ( lentement !) sans effet de mode, sans concessions, donc intemporel, par là meme l’album en est incontournable.
Et moi qui ait toujours considéré l’héroic fantasy comme un genre neu-neu, et franchement pas aidé.
Comme quoi il y a que les cons qui change pas d’avis !!
L'histoire est excelente, les personnages secondaires sont très bien exploités, torturés à souhait par cette époque dure et sans pitié bref on ne s'ennui pas une seule seconde. Le dessin quant à lui est encore excellent et c'est une vrai régal de regarder chacune des planches du volume qui contiennent énormément de détails.
-- Un arc qui conduit la troupe du faucon à sa déchéance. ( bon, on le savait déjà mais quelques idées plus fines ont fait leurs apparitions !)
L'échiquier est en place comme dirait l'autre!!!
Les évènements monstrueux, et dépassant toute compréhension "humaine" se pécisent en sourdine, alors que nos "héros" ont les liens qui se ressèrent.
Pourtant, l'évolution du monstrueux est plus subtile pour ceux qui sont aller chercher griffith...
Avec le tome 13, c'est une pèriode réussit qui se clos !
Espérons que l'auteur saura (ré)insuffler assez d'idée pour la suite !
-- le meilleur tome que j'ai lu sur le support manga !!! ( cet avis ne regarde que moi !)
Une évolution narrative intriguante, l'incarnation de la passion et du sacrifice.
Guts qui ne peut plus fuir sa destinée : la parole d'une femme donnant la réplique au cavalier squelette.
Griffith qui s'éloigne du monde des "hommes"...
graphiquement l'auteur tourne une page: les corps dessinés sont superbes ( bon, d'accord ils sont musclés...et alors !!), et magnifiquement mis en relief.
-- La prise d'indépendance de Guts,lorsqu'il refuse d'etre assimilé à son arme, à son outil...le "héros" prend une décision à la fois teinté de brutalité et de réflexion: celle de suivre son propre "reve". Par là, il prend ( enfin !) sa vie en main.
Et le tout sans remettre en question la rage du personnage principal.
Graphiquement, l'auteur commence à maitriser son sujet, il en sort un excellent avis de l'ensemble !!
Les évènements se mettent en place... il ne sera bientot plus possible de faire machine arrière.--
La génèse d'un meurtrier itinérant, pris entre la mort et ses premières tempetes "intèrieures"( l'amour, la haine , la colère.... !)
On peut remarquer que l'auteur justifie la violence par une enfance difficile.
L'apparition d'un certain personnage provoque une dimension divine à l'ensemble.
On commence à cerner ou veut en venir l'auteur !!
-- une introduction, sur 3 tomes dont la réussite réside essentiellement dans la présentation du personnage principal.
Graphiquement plutot médiocre, il est interessant de constater une surface floue autour des corps.
Notre plaisir de lecture dépendra de la radicalité du "carpe Diem". :)
Le combat contre les elfes est plutôt bien mené et bien trouvé.
Après l'éclipse mettant fin à l'Age d'Or, Guts n'est plus au sommet de sa gloire et de sa force. Il doit remonter chaque échelon un à un pour retrouver sa splendeur passée. Certes les elfes et les insectes ont l'air assez minables pris individuellement, mais leur force réside justement dans leur nombre et leur attaque commune.
Par ailleurs (sentimentalisme féminin peut-être ?) j'ai trouvé l'histoire de Rosine intéressante même si elle n'est pas forcément originale.
Ouah ça y est on retrouve le Guts des premiers tomes, renfermé sur lui même, rempli de haine bref un Guts qui a énormément souffert et pour qui il n'est plus question de paix, de tranquillité et de bonheur tant que sa vengence n'est pas accomplie. Le personnage est toujours aussi génial ainsi que son évolution mais l'auteur n'a vraiment aucune pitié pour lui. Le dessin est toujours aussi magnifique.
C'est pas le meilleur volume de la série mais il est nécessaire. On y voit la fin de la troupe du Faucon, ce qui va marquer Guts pour de bon. On y voit une fois de plus à quel point Guts est résistant et persévérant mais ça ne suffit pas toujours et ce volume en est la preuve.
Un bon volume mais la suite devrait être bien meilleure.
Tome tout simplement genial, une magnifique couverture et une histoire vraiment intense.
Volume très important pour l'intrigue qui voit le premier face à face entre Guts et les God hand ainsi que l'explication de la haine de Guts envers Griffith (que l'on voit dans les trois premiers tomes). L'intrigue est toujours extrêmement bien développée et les rapports entre les personnages sont toujours plus complexes. Bref un excellent moment.
Ce volume est consacré à la fuite de la troupe du faucon après avoir sauvé Griffits. L'essentiel de ce volume est consacré à des combats mais surtout au premier vrai combat de Guts contre un démon et la grande démonstration de son habillité à l'épée. La série de diminue pas en qualitée et encore moins en violence.
Peut être le tome le plus violent de la serie avec des viols tres violent, niveau histoire c'est entierrement dedié au combat titanesque entre Guts et le monstre. Je trouve les passages avec Griffith assez emouvant. Encore un tome Excellent vivement la suite.
Ce volume est toujours d'excellente qualité. En effet les personnages évoluent notamment Casca et Guts qui sont confrontés a leurs sentiments et leurs désirs. Bref la psychologie des personnages est d'une étonnante complexité. Chaque élément, chaque évènement joue ou jouera sûrement un rôle plus ou moins important dans la suite et on se prend a essayer de se rappeler le maximum de choses pour voir comment ils seront exploités par la suite.
Vraiment une série à ne pas manquer.
Comme le reste de la serie ce tome est tout simplement excellent. Dessin et histoire de tres tres haut niveau.
Graphiquement c'est toujours aussi magnifique d'ailleur avec Zetman c'est l'une des meilleure série au niveau graphique. Les perso et les décors sont remarquablement dessinés.
Pour l'histoire ce volume est vraiment pour public averti car très.... chaud. De grand changement interviennent dans la vie de la troupe du Faucon et Gts y semble très lié. Sont destin semble vraiment s'être mis en marche et des moments sombres sont encore à venir.
Tout simplement le meilleur manga que j'ai lu jusqu'a présent. Il ne faut pas être allergique à la violence, mais passé ce cap, on trouve une histoire fantastisque.
Ce huitième volume marque un nouveau tournant dans l'histoire et la vie de Guts. Même si on y est préparé depuis quelques volumes on ne peut s'empécher de se demander ce qu'il va advenir de Guts et comment il va en arriver a la situation des premiers tomes.
De plus la vraie personnalité de Griffith se révèle de plus en plus même si par moment on a véritablement l'impression qu'il en a deux bien distincte. Il en devient véritablement terrifiant, prêt à tout pour satisfaire son ambition. Cette dernière semble d'ailleur nous être révélée mais on ne peut s'empécher de se demander si celà s'arrête bien là et s'il n'y a pas autre chose derrière.
Plus on avance dans cette série et plus le scénario devient passionnant. Si l'on rajoute à celà un dessin riche en détail, magnifiquement travaillé et incontestablement bien supérieur à pas mal de série manga à succès. On obtient un véritable incontournable. Certes la série en est à 28 volumes au Japon, et à priorie pas prête d'être finie, ce qui pourrait faire peur a certains et les faire hésiter à la commencer mais la réussite est telle qu'on peut allègrement passer outre ce petit détail
Ce volume marque une grande évolution dans les rapports entre certains personnages et dans l'évolution du personnages de Guts. La série est vraiment devenue passionnante à suivre. A celà le dessin reste de très très grande qualitée ce qui fait qu'on accroche encore davantage à cette série. Les combats sont magnifiquements rendus et le visages des personnages sont très expressifs ce qui nous permet de voir xce qu'ils ressente rien qu'en les regardant.
Une très très bonne série qui promet pas mal de rebondissements.
Avec le passé de Guts la série prend un autre tournant avec des révélations sur certains personnages et sur les épreuves ayant forgé la personnalité de Guts. C'est très bien fait, les nouveaux personnages sont intéressant et très travaillés, bref on passe un très bon moment. C'est vraiment une série qui s'améliore de plus en plus.
C'est vraiment excellent au moins à partir de la fin du combat contre le comte. En effet le combat se clot sur une truc mais vraiment trop gros pour être crédible. A part celà tout le reste est très bon. On apprend pas mal de choses sur Guts mais ce que l'on apprend nous fait nous poser encore plus de questions. En tout cas on ne s'ennui pas une seule seconde.
On sent une évolution dans ce second volume. En effet on en apprend davantage sur le personnage de Gutt et ses motivation. Là toutes la violence présente jusqu'à maintenant commence à se justifier. L'histoire évolue de manière intéressant et il reste encore plein de choses à apprendre. L'intérêt principal demeure tout de même la complexité des personnages. Reste à savoir comment va se présenter la suite mais pour le moment c'est de mieux en mieux.
Un premier tome pas trop mal qui présente le personnage principal et un, premier ?, personnage secondaire de la série ainsi que sa quête mais d'une manière très général. Guts, puisque c'est son nom, est un personnage athipique plutôt du genre anthipatique et plutôt sombre mais qui présente toute fois quelques petites, voir même infîmes traces de sensibilité. Cependant c'est tout ce qu'on apprend dans ce premier tome résolument tourné vers la violence et le gore. Par contre l'univers héroïc fantasy est très bien fait gageons que la suite sera à la hauteur de cet univers plein de promesses.
On ne peut pas vraiment parler d'un excellent début de série mais c'est pas mal quand même. Voyons ce que la suite va nous réserver.
Pour moi c'est le secon manga après "Bastard" à qui je met 10/10.
Mais encore une fois la France fait vraiment n'importe quoi avec certains mangas.
Avant l'édition montrée ici était sorti une édition de 3 mangas puis arretée.
Là Dybex en sort 6 (les 6 présentés ici) et paf c'est Glenat qui rachète les droits -_-
Bref la saga va recommencer en manga dès ce mois de septembre 2004,les 6 premiers tomes sortiront un par mois,puis 1 tome tous les deux mois.
Il y a actuellement 27 tomes au Japon,à ce rythme en France il faudra 4 ans pour rattraper ce nombre de tome :(
Enfin parlons de ce qui vaut un 10/10:
Des personnages charimsatiques dont un héro qui manie le coupe chou comme personne? OUI
Un scénario excellent,prenannt sombre et gore mêlé d'heroic fantasy et de démons? OUI
Tout tourne autourdu destin,ici on ne semble pouvoir y echapper,on s'aide des autres pour atteindre le sine où l'on tente de s'evader du sien.
Un manga dur mais excellent que vous ne pouvez manquer.