Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
C’est une reprise dans l’univers des super-héros avec une superbe détective de l’agence Alias. Rien à voir avec la série qui a fait les beaux jours au début des années 2000 avec un réalisateur J.J. Abrams qui allait véritablement se révéler comme l’un des meilleurs de sa génération.
En l’espèce, je n’ai pas du tout aimé ni le dessin qui est très fade, ni le scénario qui semble inexistant à force de multiplier les clins d’œil aux autres super-héros de la galaxie (Dr Strange, la Justice League…). Je ne savais pas que Spiderwoman existait. Me voilà rassuré.
Ce titre n’apportera rien de neuf. Nous avons droit à une héroïne qui ne sert à rien dans des aventures qui sont pas cohérentes, ni crédibles. Je suis d’ailleurs assez surpris par la campagne promotionnelle qui entoure ce titre en le louant comme un indispensable de la culture comics d’une héroïne pas comme les autres. Il faut dire que ce comics a inspiré une nouvelle série sur Netflix.
Dans ce troisième tome, la suite et la fin de cette série où Brian M. Bendis et Michael Gaydos vont intelligemment confronter Jessica Jones aux démons de son passé (Jessica Jones 2016, #13-18).
Avant d’entamer cet album, il est préférable de relire la fin d’Alias. En effet, le personnage au cœur de cette dernière partie – Zebediah Killgrave alias l’Homme Pourpre – partage une histoire complexe avec Jessica Jones que les quelques lignes d’introduction ne sauront retranscrire. C’est encore une fois une intrigue bien plus psychologique que super-héroïque, presque un long dialogue entre deux personnages qui se retrouvent froidement après une dizaine d’années, qui amène Jessica Jones à mener une profonde introspection sur ses choix passés et sur la vie à laquelle elle aspire. Une dernière intrigue assez sombre, en accord avec le tempérament du personnage, mais dont le dernier épisode laisse aussi transparaitre une lueur d’espoir. En conclusion, une excellente série, écrite sur le ton du polar, du premier au dix-huitième épisode.
Finalement, mon seul regret tient au choix de Panini Comics d’utiliser des couvertures variantes d’Alex Maleev, Martin Simmonds et Tim Sale pour illustrer ces trois tomes. Depuis Alias, le travail de David Mack était pourtant indissociable du personnage et aurait mérité cette exposition.
On pourrait enfin s’étonner de voir deux autres tomes publiés alors que la série s’achève dans le troisième. Il s’agit en réalité de deux mini-séries – Jessica Jones: Blind Spot (2018) et Jessica Jones: Purple Daughter (2019) – écrites par Kelly Thompson, dessinées par Mattia De Iulis et publiées initialement au format numérique dans la collection "Marvel Digital Originals" dans le but d’accompagner la série télévisée Netflix. L’héroïne étant cependant irrémédiablement liée au duo Bendis & Gaydos, il est parfaitement possible de faire l’impasse sur cette suite.
Dans ce deuxième tome, Jessica Jones partage la vedette avec Maria Hill, la directrice du S.H.I.E.L.D. (Jessica Jones 2016, #7-12).
Reconciliée avec Luke Cage et profitant d’une vie familiale nouvellement retrouvée, Jessica Jones n’est pas tirée d’affaire pour autant et doit déjà venir en aide à Maria Hill pourchassée... par elle-même. La relation de défiance puis de fraternité entre les deux femmes est très bien écrite et sert de fil conducteur tout au long de l’album. Et Brian M. Bendis replace enfin Jessica Jones dans son rôle premier de détective, les aspects super-héroïques n’étant désormais plus que l’histoire ancienne. Aussi, contrairement à la série télévisée de Netflix qui insistait lourdement sur son alcoolisme et son addiction au sexe, ici ces aspects ne sont qu’effleurés et le personnage, bien que toujours un peu paumé, est surtout en quête de quiétude et de normalité.
Une nouvelle fois, et c’est heureux, de multiples personnages féminins sont de la partie. Outre, Jessica Jones, sa fille et donc Maria Hill, on retrouve aussi Sharon Carter, Mary Thiphoïde et plusieurs autres de passage. Sans faire pour autant de ce comics une série féministe, cela démontre bien qu’il y a dans cette industrie de la place pour autre chose que des bodybuilders en collants.
Seuls points négatifs : la couverture colorée qui ne reflète pas l’ambiance qui se dégage de l’album et le dessin de Javier Pulido sur les quelques pages de flash-back. Son style simpliste et coloré, presque enfantin, est à l’opposé du superbe dessin brut, réaliste et très encré de Michael Gaydos. C’en est à se demander ce qui a pu motiver cet étrange choix.
Plus de dix ans après la fin d’Alias – une des premières séries matures publiées en 2001 par Marvel sur son label Max Comics – et probablement bien aidée par le récent portage par Netflix du personnage sur petit écran, Jessica Jones et ses auteurs reprennent du service (Jessica Jones 2016, #1-6).
Le lien avec Alias n’est pas seulement évident du fait de son personnage principal mais aussi parce que l’on retrouve avec Jessica Jones le même scénariste (Brian M. Bendis), le même dessinateur (Michael Gaydos), le même coloriste (Matt Hollingsworth) et jusqu’aux aquarelles en couverture de David Mack. Si le dessin est aujourd’hui plus précis et les couleurs plus nuancées, il est particulièrement plaisant de retrouver tous ces auteurs pour un design et une caractérisation inchangés du personnage, le même art de mener une conversation, la même ambiance noire et urbaine et les mêmes intrigues toujours plus proches du polar que du véritable comics de super-héros.
Dans ce premier tome, Jessica Jones sort de prison et n’aspire qu’à retrouver une vie normale avec sa fille loin de sa vie de couple chaotique et de ses démêlés tant avec les super-vilains qu’avec les super-héros. L’introspection du personnage, son réalisme, son humanité et la richesse des dialogues rendent la série très prenante. A conseiller en particulier à ceux qui ont aimé le run de Bendis & Maleev sur Daredevil.
Il faut noter enfin la grande place accordée aux femmes dans cette série : outre l’héroïne, sa cliente et son adversaire du jour, on retrouve aussi Misty Knight, Spider-Woman, Captain Marvel et quelques autres personnages de second plan. Un casting très majoritairement féminin qui compense malgré tout assez peu le fait que les femmes continuent d’être les grandes absentes des comics de super-héros.