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J'appréciais le travail de Trondheim avant cette BD, ce n'est plus le cas après l'avoir lu ! Et pourtant, je l'ai lu deux fois tellement je n'y croyais pas... C'est une vraie bouse et je pèse mes mots... Est-ce qu'il a voulu tendre un guet-apens aux amateurs d'Astérix, ou juste faire du Breizh-bashing sur 48 pages ? Est-ce qu'il a tout simplement fait un gros raté, peinant à finir sa BD ? En tout cas, je me suis senti insulté par son bouquin. Graphiquement, c'est le style de Trondheim, mais en petite forme. Un gamin de 3 ans l'aurait dessiné de manière plus expressive. Pour le découpage, on voit mieux dans les concours jeunes talents des moins de 11 ans.. C'est un fait. Seules les couleurs sont un peu réussies. Et pour l'histoire, vous avez compris ce que j'en pense... Bourrée d'amalgames et de tentatives moralisantes ou conceptuelles maladroites. Pour un (ancien) bobo parisien cela peut être rigôlo de se moquer des prôvinciaux avec ses amis, mais pas pour moi.
Alors c'est un Asterix ou c'est pas un Asterix ? La question mérite d'être posée alors , je me la pose. A priori, c'est pas un Asterix mais pourtant, tous les marqueurs sont là: les légionnaires idiots, les baffes dans la gueule, les sangliers, le sympathique village avec les tous sympathiques gaulois avec leurs sympatix patronymes, les bagarres, les poissons, les bagarres autour des poissons, le chef sur son bouclier, puis en vrac dessous, puis de nouveaux dessus, les pirates, le festin...Et même plus, une histoire solide, des running gag, des jeux de mots,... Y a tout quoi! WTF ? Et bien, Trondheim a bien assimilé la recette magique de Goscinny et Uderzo mais a fait un petit pas de côté, et ce petit pas, qui est un grand bond scénaristique, fait tout le sel de cette bd très réussite. Il n'a pas trahi Asterix car ce n'est pas un Asterix. Sinon c'est Albert René Editions qui se serait chargé de nous le proposer, c'est pas une preuve ça? En résumé, c'est pas un Asterix, pas une parodie, pas un pastiche, peut-être un hommage... C'est avant tout un Lapinot, et un bon Lapinot. Cet opus trouve même sa place dans les covers réussies de ces dernières années, le Lucky Luke de Bouzard, celui de Bonhomme, le Mickey de Loisel, le Spirou de Bravo...
J’ai lu et plutôt apprécié la plupart des Lapinot mais je trouve ça juste sympa, sans plus (sauf 'Vacances de printemps' que j’adore).
Tout ça pour dire que « Par Toutatis ! » est le premier Lapinot que j’achète, alléché par la parodie d’Astérix. Sans aucun regret, c’est un bon album.
Et c’est beaucoup plus qu’une parodie, en fait. On pourrait même en faire une longue analyse tant il y aurait à dire sur les parallèles réalité/fiction, construction/déconstruction du mythe et la mise en abîme de la BD dans la BD.
Si l’on y rajoute les anachronismes et des scènes bien connues recuisinées à la sauce Trondheim, on obtient un album original, drôle, malin, qui ne se contente pas de s’appuyer sur Astérix pour exister, mais au contraire rajoute une nouvelle pierre à l'édifice qu'ont bâti Goscinny et Uderzo. C’est ce dernier aspect qui vaut mes 4 étoiles, car pour le reste, je ne suis pas plus emballé que d’habitude par le dessin, fidèle à lui-même.
En conclusion un album à découvrir sans hésitation mais à ne pas mettre entre toutes les mains, la violence (parfaitement justifiée) de certains passages étant volontairement gore.
LAPINOT se retrouve transposé dans l'univers d'ASTERIX, et même dans le corps de celui-ci ! Comment expliquer ce phénomène étrange ? Et comment dès lors revenir dans le monde réel ?
Un épisode gé-nial ! Trondheim réussit le tour de force de créer un album qui soit à la fois un vrai LAPINOT et un vrai ASTERIX (enfin, presque ;-) ). En tous cas le pastiche est réussi et c'est vraiment très drôle. C'est bien déjanté comme il faut, tout en respectant les codes d'un album d'ASTERIX (les patrouilles romaines, les pirates, les chants horribles d'Assurancetourix, le banquet final ... tout y est !).
Bel hommage à Uderzo & Goscinny, d'ailleurs cités dans l'album.
Je ne connaissais pas encore Lapinot, mais j'ai trouvé ça super plaisant! Mini format en noir et blanc, mais mini prix aussi!
On indique au début que ces strips ont d'abord été publiés sur Twitter à raison de trois cases par jour, mais il n'est pas clair si les quatrièmes cases ont ensuite aussi été publiées sur Twitter.
Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup aimé, encore plus que 'Sous le trottoir'! Ces histoires d'agents secrets qui prennent en filature Lapinot et Richard sont très drôles!
Je ne connaissais pas encore Lapinot, mais j'ai trouvé ça super plaisant! Mini format en noir et blanc, mais mini prix aussi!
On indique au début que ces strips ont d'abord été publiés sur Twitter à raison de trois cases par jour, mais il n'est pas clair si les quatrièmes cases ont ensuite aussi été publiées sur Twitter.
Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé, mais j'ai trouvé la suite encore meilleure!
Camille, en couple avec LAPINOT, est amoureuse de ce dernier mais ne supporte pas son ami Richard. Notre héros va-t-il réussir à la fois à sauver son couple et préserver son amitié avec son vieux complice ? Amour et amitié ne sont pas toujours faciles à concilier, et c'est ce que va apprendre ce bon vieux LAPINOT.
Encore un LAPINOT "contemporain", qui a première vue n'apporte rien de plus à la série mais dont la lecture s'avère au final succulente. Narration fluide, dialogues croustillants, intrigue à tiroir qui fonctionne bien, personnages attachants, dessin minimaliste toujours aussi agréable, réflexions pas si bêtes sur certains travers de notre société ... C'est toujours aussi bien vu et décalé; bref, toujours aussi bien. Vivement le prochain !
LAPINOT et Richard partent se mettre au vert quelques jours chez leur vieux pote Titi. Loin d'être de tout repos, ce séjour va au contraire s'avérer être un véritable enfer, la faute à un fragment de météorite tombé sur la voiture de Richard et qui va attirer toute une foule de curieux dont se seraient bien passés LAPINOT et ses amis ...
Au-delà d'une aventure toujours rocambolesque faite de situations absurdes, de dialogues ciselés et de passages comiques, on a droit à un LAPINOT plutôt sombre, voire même carrément flippant par moments. Bien qu'exagérée, la trame de cet épisode cadre (malheureusement) bien avec notre époque. Pour résumer, c'est pessimiste mais toujours drôle : en bref, un vrai régal !
Les nouvelles aventures de Lapinot ne sont guère trépidantes même si elles restent pour le moins assez rocambolesques. J’ai toujours aimé ces auteurs qui ont l’art de faire un récit avec presque rien. C’est une chronique typiquement urbaine sur une déambulation de fête amicale en rencontre sur fond d’accrochage de voiture en stationnement.
Pour autant, je reconnais qu’il y a des dialogues assez savoureux et qu’on ne s’ennuie pas. C’est une lecture typiquement divertissante mais qui n’apportera rien d’autre sauf si on arrive à suivre minutieusement cet effet papillon partant d'un bon sentiment. On peut vite oublier le propos tant il apparaît insignifiant. Certes, il s'agit de refaire le monde avec la parlotte. Dans les actes, c'est autre chose.
Il faut également accepter l'idée qu'un héros peut ressusciter avec pour guise d'explication les univers parallèles. Oui, il va falloir avaler des couleuvres et en silence. C'est pour mieux apprécier la suite.
Au niveau graphique, je n'ai rien à ajouter car on retrouve le même trait qu'il y a déjà 13 ans. L'immersion de cet univers est totale dès les premières planches. Le talent est là.
Il y a toujours cet humour et ce ping-pong verbal typique des LAPINOT, mais personnellement j'adhère moins aux formats "strips humoristiques sur trois cases" qu'aux histoires complètes. Certes, il y a toujours - comme dans tout bon album de LAPINOT - ces réflexions cyniques et/ou ironiques sur les travers des comportements de notre société, mais ce format a quelque chose d'un peu trop "bourratif" pour moi.
Après, je sais que Trondheim adore s'imposer des contraintes lors de la réalisation de beaucoup de ses albums et là, on peut dire que c'est réussi.
Pour les fans de Lewis Trondheim! Ubuesque et truculent. L'histoire improbable de Lapinot et Richard qui vont construire des temples de la laïcité en province sous la direction d'un personnage qui ressemble typiquement à ce qu'aurait pu incarner un J. P. Marielle au cinéma.
Peinture féroce (mais aussi attachante!) de notre société, par laquelle Lewis Trondheim caricature nos comportements individuel et collectifs. Ouf Lapinot n'est pas mort, il est vivant, reviendra-t-il pour notre plaisir?
Pour rendre service à Cléa, sa nouvelle petite amie, LAPINOT se rend en province où il doit militer pour l'implantation d'un temple dédié à l'athéisme. Et comme si la situation n'était déjà pas assez compliquée à la base, il est accompagné par son ami Richard qui le harcèle pour l'aider à écrire un scénario d'une histoire de zombies pour une série TV.
Un album dans la droite ligne des meilleurs épisodes de la série. De l'absurde, de l'ubuesque, de l'humour, de l'action débile, des situations improbables, des dialogues pleins de verve ... et des personnages toujours aussi attachants, le tout croqué avec un trait toujours aussi efficace. LAPINOT n'est ni mort ni même mort-vivant: il est au contraire bien vivant, et ça fait fichtrement plaisir !
Livre issu d'une parution journalière sur Instagram. Histoire loufoque de Lapinot dans une ville surprenante où alternent univers contemporain habituel, monstres, ville envahie d'herbes folles...
On se demande tout au long de ces pages; mais où donc nous emmène-t-il? Bref l'imagination est au pouvoir et cela se dévore à pleine dents. "Sous les pavés les herbes folles..."
Un bon héros est un héros mort. Et ressuscité bien sûr. Ou bien encore vivant dans un monde parallèle, aussi. En fait ce n'est pas très grave, d'ailleurs Trondheim expédie toute justification en deux lignes de dialogues, avant de reprendre les "Aventures de Lapinot" (l'un des personnages les plus emblématiques, à mon humble avis, de la BD contemporaine...) plus ou moins là où on en était resté... il y a 13 ans quand même. Et en 13 ans, beaucoup de choses ont changé, pas forcément en bien : on a les terroristes islamistes, on a les applications de rencontres, on a une société de plus en plus mercantile et ignoble (bonjour les laboratoires pharmaceutiques !). Et en plus Nadia a largué Lapinot, et Thierry a chopé le cancer. Bref tout cela fait un scénario roboratif, qui passe très vite d'un gag absurde à une critique virulente des médias comme des anti-médias. Trop vite ? Je ne trouve pas, car on rit beaucoup, beaucoup au cours de la lecture de ces 48 pages presque parfaites : l'humour de Trondheim a retrouvé son efficacité décalée - alors que son travail récent pouvait nous faire croire à un peu d'usure - et son dessin reste toujours aussi magnifique, aussi faussement simple que dramatiquement juste. La bonne nouvelle de "Un monde un peu meilleur", c'est qu'on peut revenir d'entre les morts en pleine forme (... mais quand même, n'essayez pas ça à la maison...).
Alors qu'il pensait faire sa B-A du jour en laissant un petit mot d'excuse accompagné de son numéro de téléphone sous l'essuie-glace du pare-brise d'une voiture qui venait d'être amochée par sa faute, LAPINOT déclenche, sans le savoir, un "effet papillon" qui va aboutir à un enchaînement de péripéties de plus en plus catastrophiques ...
On prend les mêmes et on recommence ! Dessin minimaliste ma foi bien sympathique, dialogues drolatiques, sens de la répartie, péripéties rocambolesques, personnages hauts-en-couleurs, humour cocasse ... Treize ans après le dernier album, LAPINOT n'a pas pris une ride, et est même bien plus vivant que jamais !
Bien content de retrouver notre héros ainsi que Nadia, Richard, Titi et toute la clique ... En route pour de nouvelles aventures !